14. Chapitre 14 #Alex

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Pour tous les étudiants, le vendredi est un jour sacré. Celui annonçant le week-end. Celui offrant la délivrance d'une longue semaine de cours. Celui qui donne le ton pour les deux jours à venir : soirées, alcool, herbe et baise. C'est censé être le meilleur moment de la semaine.

Alors pourquoi, oui pourquoi nous sommes vendredi soir et je passe la pire soirée de ma vie ?

Certains auraient un jugement différent en me voyant dans une chambre, vêtu uniquement de mon boxer, une bière à la main, avec pour compagnie deux blondes debout devant moi. Deux blondes hyper sexy et surtout nues.

Je n'ai même pas retenu leur nom, la vision des bras d'Anna autour du cou de Jared m'a court-circuité le cerveau. Si seulement cela m'avait permis de devenir amnésique, peut-être que j'aurais réussi à oublier ce que je ressens pour la petite-sœur de mon putain de meilleur pote. Ouais ce connard de Jared a réussi à taper l'incruste dans notre soirée par je ne sais quel tour de passe-passe. J'ai cru que Mike allait lui péter la gueule ou du moins me donner l'autorisation de le faire, mais il n'était nulle part en vue.

Quand j'ai réussi à calmer la rage qui bouillonnait en moi, j'ai rapidement senti que quelqu'un m'observait. Liam et son sourire de petit con prétentieux. Il ne m'en a pas fallu plus pour que j'aille brancher ces deux inconnues qui me dévoraient du regard depuis le début de la soirée.

— Est-ce que tu aimes ça ? souffle Blondie en me fixant avec luxure.

Elle plonge sa langue dans la bouche de sa copine Blondasse sans me quitter des yeux puis prend ses seins en coupe.

— C'est la meilleure soirée de ma vie, lâché-je avec un sourire satisfait mais surtout hypocrite.

J'ai pourtant supplié Liam et Mike de ne pas laisser Lily organiser cette fête parce que je savais... je savais qu'elle inviterait Anna. Et qu'elle allait, par la même occasion, réduire à néant tous mes efforts pour ne plus me retrouver à moins d'un kilomètre de la pire des tentations. Alors dès qu'elle a débarqué dans son jean taille basse et son top blanc légèrement transparent, j'ai su que mon plan pour ne plus penser à elle avait non seulement foiré mais qu'il n'avait surtout jamais fonctionné. Comment fait-on pour ne plus songer à une nana ? Quelle est la démarche à suivre pour qu'elle ne vous colle plus à la peau, qu'elle cesse de peupler chacun de vos rêves, qu'elle ne vous infecte plus comme une maladie insidieuse et asymptomatique ? 

J'essaye pourtant, j'essaye tellement que ça me rend fou.

Mais dès qu'Anna entre dans la même pièce que moi, nous sommes comme deux aimants attirés inexorablement l'un par l'autre. Elle, parce qu'elle me hait et moi... moi parce que je suis un trou du cul incapable de garder mes distances, un abruti qui crève d'envie de l'avoir tout près, de la toucher, de l'embrasser, de la posséder...

Lust Kick, Love Punch [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant