Toi et Moi pour l'éternité (E...

By Kelly51000

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Edward et Jacob sont Ame-sœur comme Seth et Jasper More

chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre 36

chapitre 17

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By Kelly51000

Pov Edward

Si on m'avait dit un jour que je me sentirais si bien dans les bras d'un loup, j'aurais ri, persuadé qu'on se moquait de moi. Pourtant, à cet instant, avec les bras de Jacob autour de moi, son torse plaqué contre le mien, sa chaleur réchauffant mon cœur à tel point que j'avais la sensation qu'il pourrait se remettre à battre d'une seconde à l'autre, je ne pouvais qu'être conscient de la réalité du moment. Je me sentais bien, mieux que bien, euphorique, heureux, chaud, vivant, je voulais sourire, rire, vivre... avec lui.

Je fermais les yeux, laissant mon corps à sa merci, écoutant attentivement chacune de ses pensées. J'avais été surpris de la douleur que m'avait inspiré le chaos de son esprit un peu plus tôt, c'était un tel brouhaha, non seulement cela, mais je pouvais entendre les gémissements et les plaintes de son loup en toile de fond, aussi incroyable que cela puisse paraître, cela n'avait pas seulement provoqué une gêne pour mon esprit, mais également une douleur physique.

Oui, il était douloureux d'entendre la peine de ce loup, une peine se répercutant sur l'homme qu'était Jacob. Entre ses émotions et son esprit embrumé par la douleur que lui infligeait l'animal essayant désespérément de se libérer, je ne pouvais imaginer ce que devais ressentir Jacob.

Lorsqu'il nous avait expliqué à Jasper et à moi ce qu'il devait supporter à chaque instant, j'avais eu un peu de mal à croire que cela pouvait être possible, mais après avoir vu Jasper s'écrouler et avoir lu son esprit torturé, à présent, je savais, je savais que chaque minute de vie l'emmenait lentement mais sûrement à sa mort.

Dieu que le destin pouvait être cruel.

Cependant, je ne parvenais pas à m'imaginer le laisser dans la douleur, parce que sa douleur était devenu la mienne, parce que celui que j'aurais dû haïr s'était frayé un chemin jusqu'à mon cœur avec une étrange facilité.

Sa langue s'enroula brusquement autour de mon mamelon et je poussais un petit cri de surprise à la sensation délicieuse de chaleur. Ses pensées ne gâchaient rien à mon euphorie, bien au contraire. Lorsque son loup était heureux, l'esprit de Jacob l'était aussi et ses pensées n'étaient qu'une merveilleuse musique à mes oreilles, une musique narrant son amour, sa dévotion, je dirais même son adoration.

Dieu, tu es magnifique... je t'aime tellement... tu es tout, tout pour moi, mon tout... je veux t'entendre gémir...tu ressemble à un ange quand tu gémis...

Mille et une pensées agréables, magnifiques, pour moi... juste pour moi. Et je me sentais bizarrement ennuyé qu'il ne puisse pas lire les miennes. Je levais les yeux sur lui qui était toujours penché sur ma poitrine, me massant lentement les mamelons, passant de l'un à l'autre. D'après ce que je lisais, son loup grognait contre lui, pressé de prendre ce qui lui appartenait, mais Jacob tenait bon, il ne voulait pas que notre première fois soit sauvage, il ressentait le besoin de me montrer à quel point j'étais important pour lui.

Je souris en l'entendant intérieurement promettre à son loup que la prochaine fois, il ne se gênerait pas pour me baiser comme un animal, s'il m'avait laissé quelques secondes entre ses caresses, j'aurais certainement pris le temps de rire, mais les seuls sons s'échappant de ma gorge étaient des gémissements de plaisir et des plaintes.

Ce que Jacob ne semblait pas savoir, c'est que j'étais moi-même en guerre pour ne pas laisser ma propre bête se frayer un chemin jusqu'à lui, contrairement à son loup capable de lâcher ses instincts sur moi, ma bête était sombre et une partie de moi ne pouvait s'empêcher de craindre de lui faire mal. Mordre son compagnon durant l'acte sexuel était quelque chose de naturel pour un vampire et je ne voulais pas imaginer être responsable de sa mort.

Comment pourrais-je ?

Il broya soudainement ses hanches contre moi et j'arquais le dos instinctivement, cherchant plus de contact.

- Jake ! Soufflais-je contre son cou

Il continua à broyer son érection palpitante et brûlante contre la mienne en penchant légèrement la tête pour me donner accès à son cou. Non, il ne devait vraiment pas être conscient de ce qu'il faisait.

- Qu'est-ce que tu veux, bébé ? Murmura-t-il d'une voix rauque

Sa voix paraissait aussi chaude que le reste de son corps. Si chaude qu'elle fit tressaillir mon membre et provoqua une multitude de frissons.

- Je te veux

Il s'immobilisa et se redressa légèrement pour aimanter son regard au mien, ses iris étaient noirs, comme devaient être les miennes en ce moment et son expression était si grave, il ne s'agissait pas simplement de sexe, je le savais, ce moment était si important pour lui, tout autant que pour moi.

Jamais je n'aurais imaginé donner mon corps avec tant de facilité, cela me semblait si naturel, juste, normal. C'était ma première fois, une première fois que je n'avais pas imaginé ainsi, pas avec un homme, encore moins avec quelqu'un d'autre que Bella. J'avais toujours voulu attendre le bon moment, la bonne personne et je fus surpris en prenant soudainement conscience que j'étais avec la bonne personne.

- Qu'est-ce que tu veux... exactement ? Grogna-t-il alors que sa bouche faisait son chemin de ma gorge jusqu'à mon oreille. J'ai besoin de savoir, je dois savoir...

Il avait raison, il avait besoin de savoir, d'être rassuré, je le sentais autant que je le lisais dans son esprit. Il avait peur, peur que je regrette, peur que je le fasse regretter, peur d'avoir tord, peur que je le laisse faire pour des raisons totalement différentes des siennes.

- Je te veux en moi, Jake. J'ai besoin de toi. Je me penchais sur son oreille en souriant. Je veux sentir ta queue bouillonnante au fond de moi

Un léger gémissement lui échappa à l'écoute de mes paroles et je souriais plus largement, amusé de constater qu'il était aussi excité que surprit de m'entendre parler de la sorte. Il se redressa et je découvrais son regard s'attardant sur mon corps, sa lèvre inférieur presque douloureusement pressé entre ses dents.

Merde, je pourrais baver comme le chien que je suis, l'entendis-je rêver alors que ses yeux me dévoraient, littéralement.

Il me parut étrange de constater que pour la première fois depuis ma transformation, je ne me sentais pas comme un monstre, à vrai dire, j'étais fier du regard qu'il portait sur moi, je me sentais attrayant, non pas comme le chasseur capable de capturer sa proie grâce à son charme naturel, mais grâce à ses sentiments, c'était ce qu'il ressentait pour moi qui me rendais beau. Cette révélation me fit écarquiller les yeux, je savais pertinemment que le charme caractérisant mon espèce n'avait aucun impact sur les loups, même s'ils nous savaient attrayant physiquement, jamais au grand jamais l'un de nous aurait été capable de les éblouir, comme il était si facile de le faire avec les humains.

Pendant un instant, je voulais pleurer, du moins, j'aurais voulu pouvoir le faire. Je n'étais plus cet ignoble monstre damné, j'étais ce que les yeux de l'homme au dessus de moi me renvoyait. Je me sentais beau, je me sentais important, je me sentais enfin vivant pour une raison valable, oui, je comprenais à présent pourquoi j'avais foulé cette terre durant plus d'un siècle.

Le pourquoi que j'avais cherché si longtemps était juste au dessus de moi.

Je n'étais plus un ignoble tueur se nourrissant de la vie de pauvres créatures en aspirant leur sang, je venais de devenir l'ange de Jacob, je voulais l'être. C'était étrange, un très étrange sentiment, je n'avais plus honte, je ne me haïssais plus.

Sainte mère de dieu, je ne pensais pas que cela serait possible !

Je m'étais détesté durant près de quatre vingt dix ans et enfin j'étais libre, de cette culpabilité, de cette peur de ce que j'étais, de l'horreur que m'inspirait ce corps... j'étais libre.

Brusquement, je revenais à la réalité, réalisant que Jacob me couvait toujours du regard tout en glissant un doigt sur les lignes de ma mâchoire. J'attrapais doucement sa main, me récoltant un léger froncement de sourcil de sa part, mais mon sourire le rassura presque aussitôt.

Merci, soufflais-je

Son expression était perplexe, amusante aussi, il était mignon lorsqu'il était confus, j'aimais cette petite crevasse au milieu de son front. Voyant qu'il attendait une explication de ma part, j'attirais doucement sa main à ma bouche pour y déposer un baiser avant de continuer.

- Je me suis haïs tellement longtemps, soupirais-je tristement. Pour ce que je suis, pour ne pas avoir d'âme, pour...

- Ne pas avoir d'âme ? Me coupa-t-il avec un sourire narquois

Je haussais timidement les épaules, un peu vexé de n'entendre rien d'autre que des rires dans son esprit.

- Tu me prends pour qui, Edward ? Demanda-t-il en ricanant. M'imprégner sur un être sans âme s'apparenterait à m'imprégner sur un cailloux. Je n'aurais jamais pu si tu n'avais pas eu d'âme, m'assura-t-il en se penchant sur moi, ses lèvres presque collé aux miennes. Tu me peux me faire confiance, je t'assure que tu as une âme, aussi sur que je suis un loup. Comment pourrais-tu être mon âme sœur sans cela ?

Je me statufiais, même la respiration que provoquait sa présence sur moi s'était arrêté net. J'avais une âme ? Est-ce que c'était vrai ? Avait-il raison ? Comment ?

- Pitié, Eddie ! Arrête de te poser trop de questions, pourquoi ne pas simplement me faire confiance ? Crois-tu vraiment que je pourrais te mentir sur un sujet que je sais si important pour toi ?

Je n'eus pas vraiment le temps de me poser d'avantage de questions que ses lèvres revinrent attaquer les miennes, presque violemment. Il ne voulait pas essayer de me convaincre de ce qui était une évidence pour lui, pas tout de suite du moins et son esprit me criait de laisser tomber la question pour le moment. Je m'abandonnai donc dans le baiser avec joie, bien plus de joie que je ne pensais être capable de ressentir un jour. Sa main se glissa entre nous et passa doucement sur mon érection, faisant un chemin lent de haut en bas, alors que mes ongles griffaient son dos avec force. Sa main libre agrippa doucement mon menton et il étira un sourire méchant.

- Griffe-moi plus fort, m'ordonna-t-il tout en continuant à branler ma queue

Un peu surpris, je lui offrais ce qu'il voulait bien volontiers, appuyant d'avantage mes ongles dans sa chair presque jusqu'au sang et ses grognements me confirmèrent qu'il appréciait vraiment cette douleur. Il relâcha soudainement mon menton et se pencha à nouveau sur moi.

- Ouvre la bouche

Seigneur, cette voix allait provoquer ma mort prématuré. Sans même y réfléchir, j'obéissais et il y inséra deux de ses doigts en m'adressant un sourire satisfait.

- Suce !

Je m'exécutais, refermant mes lèvres autour de ses doigts, enroulant ma langue pour les enduire de venin, je fus satisfait de l'effet que cela paraissait avoir sur lui, il me regardait avec tant de convoitise, un regard identique à celui qu'il avait eu lorsque j'avais pris son membre dans ma bouche.

- Putain ! Siffla-t-il les yeux rivés sur mes lèvres

Il suivit le spectacle durant quelques minutes et se dégagea enfin de ma bouche pour placer ses doigts contre mon entré, jouant d'abord doucement avec le contour avant d'en pénétrer un. Je poussais un grognement et ma queue sauta joyeusement à l'intrusion. Jacob se recula légèrement, son regard dévorant de nouveau la vue devant lui, puis brusquement, il glissa de sa place et se mit à genoux devant moi. Sa main empoigna mon membre fièrement dressé alors que de l'autre, il jouait toujours avec mon cul. Je fermais les yeux, gémissent pitoyablement, mais lorsque je sentis sa langue sur mes couilles, je rouvrais les yeux en me tortillant, ma respiration de plus en plus saccadé. Un second doigt me pénétra alors qu'il continuait à me ravir avec sa langue, tel un chat lapant son lait.

J'avais l'impression de planer, comme si on m'avait administré la meilleur des drogues...

Et puis trop vite, la descente s'imposa à moi lorsque la voix d'Alice se fit entendre, appelant mon nom.

Je poussais un grognement haineux en fantasmant à l'idée de lui arracher la langue, surtout lorsque Jacob se détacha doucement de moi.

J'y crois pas ! Gronda-t-il en fermant les yeux un instant. Putain de merde, j'y crois pas. Ne pas la tuer, ne pas la tuer, ne pas la tuer...

Le pauvre paraissait vraiment lutter pour ne pas courir en direction de la voix irritante de ma sœur pour lui arracher, non pas la langue, mais la tête. Il rouvrit les yeux en évitant de rencontrer les miens et recula d'avantage. Sans un mot, il attrapa son pantalon et me jeta le mien. Puis la voix d'Alice se fit à nouveau entendre pour m'informer que Bella était ici.

- Tu devrais y aller, murmura-t-il tristement en enfilant son pantalon. Je vais... je vais aller voir Seth

J'étais tellement déçu que je ne parvenais pas à parler, je me contentais donc de hocher la tête, brusquement horrifié en prenant conscience que Bella était la fille qui était ma petit amie, celle qui était toujours si sur que ma vie était avec elle, celle qui m'aimait et que, même si mes sentiments pour elle s'était amenuisé, j'aimais aussi.

Jacob disparut de la pièce, me laissant sur le divan, choqué à d'idée de devoir faire face à Bella maintenant, je fus également attristé qu'il m'ait à nouveau bloqué avant de sortir, il était une fois de plus dans la douleur. Merci à Alice pour son timing.

Après avoir ajusté mes vêtements, je sortais de la pièce en traînant les pieds, je n'avais toujours pas parlé à la famille de mon lien avec Jacob, si ce n'est avec Carlisle et Jasper, donc avoir Bella ici sachant que j'allais devoir lui expliquer que Jacob et Seth allaient rester vivre avec nous était la dernière chose que je voulais.

En arrivant dans le salon, je trouvais Bella assise sur l'un des divans, elle tourna la tête vers moi et m'adressa un petit sourire avant de se lever pour se jeter dans mes bras.

- J'étais tellement inquiète, soupira-t-elle contre mon torse. Je sais que Jacob à été blessé, est-ce qu'il va bien ?

Je ravalais mon grognement, voulait-elle vraiment savoir ça ? Elle n'avait pourtant pas eu l'air de s'en préoccuper lorsqu'il avait été pratiquement mourant sur le sol dans la clairière.

- Il va très bien, dis-je en la repoussant doucement. Bella, je vais avoir besoin de parler avec la famille, tu devrais rentrer chez toi pour le moment, je viendrais te voir plus tard

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Je viens de te dire qu'il y avait une réunion de famille, Bella

Elle leva un sourcil en se reculant d'un pas

- Et pourquoi ne pourrais-je pas y assister ?

J'hésitais à répondre en me répétant que je ne voulais pas lui faire de mal, mais la réponse allait de toute façon au moins la vexer.

- Parce que ça ne te concerne pas

Comme prévu, elle se vexa

- Je croyais que j'étais de la famille, murmura-t-elle en sanglotant

Je résistais à ma soudaine envie de rouler des yeux, bon dieu, pourquoi ressentait-elle toujours le besoin de pleurer à chaque fois qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait ?

Pour obtenir ce qu'elle veut, bien sur, grommela une petite voix dans ma tête

- Bella, je viendrais te voir un peu plus tard, amour, répétais-je en lui prenant la main pour l'emmener jusqu'à son camion

J'ouvris la portière en lui adressant mon plus beau sourire, ravis de constater que l'éblouissement fonctionnait parfaitement sur elle puisque son cœur se mit à battre comme un colibri. Elle s'installa dans l'habitacle à contre cœur et je déposais un léger baiser sur ses lèvres, mais elle s'accrocha à moi tentant d'approfondir le baiser et je dû la repousser.

- Bella ! Grognais-je

- Ce n'est qu'un baiser, Edward

- Je sais, mais c'est dangereux...

- Oui, je connais la chanson, heureusement, bientôt, ce ne sera plus un problème. Bon, je t'attends à la maison alors

Je hochais la tête et la regarda partir avant de faire le chemin jusqu'à la maison prêt à discuter avec le reste de la famille et secrètement soulagé de savoir que je n'étais pas le seul à avoir leur parler.

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