Pov Jacob
Je me réveillais les yeux rivés sur un plafond blanc que je ne reconnaissais pas et quelque chose de frais sur la main.
- Enfin ! S'exclama une voix que je reconnus comme celle d'Edward
Je me redressais brutalement pour le découvrir assit sur une petite table alors qu'on m'avait visiblement allongé sur un divan au milieu d'un salon que je ne connaissais pas.
- Putain, qu'est-ce que je fais ici ? Paniquais-je
- Chut... tu as été blessé pendant la bataille, Seth t'a ramené ici pour qu'on puisse te soigner
Tous les souvenirs me revinrent à l'esprit, la bataille, mes frères et mon occasion. Bon dieu, on m'avait sauvé !
Mais je ne voulais pas être sauvé !
- Qu'est-ce que tu racontes ? Grogna Edward. Est-ce que tu es devenu fou ?
Tu ne comprends pas
- Bien sur que je ne comprends pas !
- Alors toi tu as le droit d'aller à l'autre bout du monde pour mourir par amour, mais moi je ne peux pas choisir cette facilité, alors que j'ai tout perdu ? Je me redressais pour m'asseoir et lui faire face, en profitant pour repousser sa main. Quoi ? Continuais-je hargneux, tu penses être le seul à avoir droit à te sentir libre ? Tu crois que je veux supporter ça éternellement ?
Il se tût un moment et j'en profitais pour me lever, bien décidé à partir avant de devoir faire face à Bella. Je n'avais aucune envi de l'entendre me demander pourquoi je n'étais pas mort comme elle le voulait tant. Je baissais rapidement les yeux pour découvrir que quelqu'un que je soupçonnais être Edward m'avait habillé d'un pantalon de yoga noir.
- Jacob, s'il te plaît, on a besoin de parler, soupira Edward
- Parler de quoi ? Grommelais-je
- Je veux que tu reste ici...
Je faillis m'étouffer avec ma salive. Moi, ici, au milieu d'une famille de vampire ? Il devait se foutre de ma gueule, j'avais peut-être des envies suicidaires, mais je n'étais pas maso. Je pouvais déjà imaginer la réaction de sa chère famille en apprenant notre lien.
- S'il te plaît, répéta-t-il. Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose. J'ai cru mourir quand j'ai vu... ce que tu as fais... s'il te plaît
Je levais les yeux au ciel, me sentant impuissant face aux supplications de mon imprégné et revint m'asseoir sur le divan comme un bon toutou.
- Comme je le disais, je veux que tu reste ici, il y a de nombreuses chambres et même s'il ne me plaît pas de te le rappeler, tu as été banni, je veux que tu reste ici
- En tant que quoi, Edward ? Animal de compagnie ?
Il soupira en scrutant le sol avec intérêt et après un petit moment, il releva la tête pour me regarder
- Certainement pas, comme ami pour commencer, tu seras libre de faire ce que tu veux, tu pourrais suivre les cours à Forks, ou ne rien faire, mais je ne veux pas que tu partes, d'autant que maintenant, certaines choses ont changés, Seth va avoir besoin de toi...
- Seth ? Répétais-je en levant un sourcil. Pourquoi, qu'est-ce qu'il a ? Est-ce qu'il a été blessé ? La meute lui a fait du mal parce qu'il m'a aidé ?
- Non, non... rien de tout cela. En fait, il n'a pas quitté la maison depuis hier. Il fit une pause, comme s'il cherchait les bons mots. Il... il a posé les yeux sur Jasper...
Je fronçais les sourcils et puis j'arrêtais net de respirer en comprenant ce qu'il venait de me dire. Mon dieu, Seth s'était imprégné sur l'un d'entre eux. J'imaginais déjà sa confusion, sa peur... son rejet.
- Non, murmurais-je en poussant un gémissement. Pas lui, putain, pas lui...
Je secouais pitoyablement la tête alors que les larmes s'accumulaient sous mes paupières. Il ne méritait pas de passer par là, il ne méritait pas d'être banni, ni d'être rejeté par un vampire marié. Bon dieu, le pauvre ne méritait pas ça.
Je plaquais les mains sur mon visage, essayant de ravaler mes larmes, mais ce fut peine perdu, je savais qu'il n'y avait rien à faire, seul la mort pouvait nous libérer d'un tel lien.
- Il ira bien, murmura Edward en me prenant dans ses bras. Je te promets qu'il ira bien
Je le repoussais violemment en lui adressant un regard mauvais
- Tu ne comprends pas ! Hurlais-je. Sa vie ne lui appartient plus, elle est à présent à quelqu'un qu'il ne pourra jamais avoir, tout son monde est différent maintenant, sa vie est voué au bon plaisir de ton frère, il peut en faire son esclave, son animal de compagnie, il peut le rendre malheureux si facilement. Tu ne comprends pas, tu ne peux pas comprendre !
Je pleurais à présent à chaudes larmes, même pour moi je n'avais pas pleuré de la sorte.
- Jasper ne lui fera pas de mal. Il peut aussi rester ici...
- Pourquoi faire ? Voir son âme sœur au bras de quelqu'un d'autre ? Avoir la sensation de se faire poignarder le cœur chaque minute, de chaque heure de chaque jour ? Parce que c'est ce qu'il va ressentir en restant ici, en regardant son imprégné avec quelqu'un d'autre que lui. D'ailleurs ce Jasper doit avoir une bonne idée de cette douleur puisqu'il a goutter à la mienne quelques minutes
Edward allait répondre, mais un bruit sourd attira notre attention et puis brusquement Jasper était en bas des escaliers, une expression de panique sur le visage.
- Où est Carlisle ? S'enquit-il
- A l'hôpital, pourquoi ?
- Seth. Je lui montrais où se trouvait la salle de bain et il s'est écroulé dans le couloir... il faut appeler Carlisle
Je compris de suite ce qui s'était passé et je me levais pour faire face à Jasper.
- Aucune raison d'appeler Carlisle, soupirais-je d'une voix las. Il va très bien ou du moins, ce n'est pas le plus grave
- Je viens de te dire qu'il s'est écroulé ! S'écria Jasper, et tu me dis qu'il va bien !
- C'est normal, il est... heu... en train de muter en quelque sorte. Où est-il ?
Jasper resta immobile un moment, essayant certainement de comprendre ce que je voulais dire, mais au lieu de me poser la question, il secoua la tête sans un mot et me fit signe de le suivre à l'étage. Seth était allongé sur le lit de la chambre d'Edward. Je m'approchais de lui et m'installa sur le côté du lit, puis je posais doucement la main sur son front afin de vérifier si tout comme moi, sa température avait augmenté.
- Il se réveillera dans deux jours, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, dis-je à l'intention des deux vampires
- Qu'est-ce qui lui arrive ? Me demanda Jasper toujours affolé
Je pivotais légèrement pour leur faire face et m'accoudai sur mes genoux en scrutant la moquette.
- Nous somme censé être les protecteurs de nos imprégnés. Comment pourrions-nous vous protéger sans être plus fort que vous ? Son loup s'adapte à son imprégné
Je relevais la tête et souris en mirant les visages des deux vampires devant moi qui n'avaient pas de prix. Jasper avait la bouche ouverte, visiblement choqué par l'information et Edward semblait s'être transformé en statut, ce que je ne comprenais pas vraiment dans la mesure ou il avait déjà pu constater que ma force était supérieur à la sienne.
- Il peut... il peut tuer l'un d'entre nous... est-ce qu'il peut attaquer ma famille ? S'inquiéta Jasper
Je roulais des yeux, un peu énervé qu'il s'inquiète pour sa précieuse famille alors que ce pauvre Seth n'était qu'au début de sa douloureuse torture.
- Ne t'inquiète pas pour ta précieuse famille, Seth ne pourra jamais faire ça
- Pourquoi ?
- Parce qu'il ne peut pas te faire de mal. Même si tu essayais de le tuer, il ne pourrait que se laisser faire en espérant que ce ne soit pas douloureux, il ne peut pas provoquer consciemment ta douleur de quelque manière que ce soit, ce qui comprend ne pas blesser ceux que tu aimes
J'étais malade de donner toutes ces informations, j'avais tellement peur qu'il les utilises contre lui, tellement peur qu'il le torture plus qu'il ne pourrait le supporter.
- Je ne lui ferais pas de mal, m'assura Jasper
- J'imagine que tu as dû entendre ma conversation avec ton frère, il aura mal, quoi qu'il arrive, soupirais-je tristement
- Je suis un empathe, Jacob. Bien sur, ce lien est beaucoup trop fort pour pouvoir le travailler à ma guise, en revanche, je pourrais le soulager, lui éviter de souffrir plus que nécessaire
- C'est quoi le nécessaire d'après toi pour un gamin de quinze ans ? Grognais-je écoeuré. Toi qui a goutté à ma douleur, seras-tu avec lui toute la journée pour le soulager ?
- Mais... tu sembles bien en ce moment... pourquoi devrais-je utiliser mon don lorsque je suis avec lui ?
J'étirais un sourire mauvais en aimantant mon regard aux iris mielleuses de Jasper, amusé de pouvoir lui faire partager ma peine, d'une certaine façon, il me semblait là que je tenais ma douce vengeance, même si le pauvre n'y était pour rien. Je relâchais alors la souffrance que mon loup passait son temps à m'infliger et presque aussitôt, Jasper s'écroula en se tenant la poitrine comme dans la clairière.
- Putain ! Qu'est-ce que c'est ? Souffla-t-il dans un gémissement douloureux
- C'est ce que mon loup me fait subir constamment, dis-je en étirant d'avantage mon sourire narquois
Edward regardait son frère les yeux écarquillés, il se baissa pour l'aider à se relever et se tourna vers moi, me suppliant silencieusement d'arrêter sa torture.
- Pourquoi ? Pourquoi ton loup te fait-il autant de mal ?
Je soupirais, pas vraiment envi de répondre à ça, mais au point où nous en étions, autant faire ce peu.
- Les loups sont territoriaux, expliquais-je. Le mien n'apprécie pas mon comportement passif, il passe son temps à essayer de se libérer pour réclamer son compagnon et je passe donc mon temps à le retenir. Je souris amèrement à Edward. Peux-tu comprendre pourquoi la mort aurait été bien mieux pour moi ? Lui demandais-je. Ton frère ne peut pas supporter ne serait-ce que quelques secondes de ce que je ressens, imagine le voir vivre constamment à genoux, gémissant dans la douleur...
Edward laissa échapper un souffle apparemment surpris par ce que je venais de lui apprendre, tendit que son frère regardait le corps de Seth horrifié.
- Ce n'est pas une vie, rajoutais-je en me tournant à mon tour vers Seth. C'est tellement injuste, ce gamin ne mérite pas ça, il n'y à pas plus gentil que lui, il déteste la violence, il déteste même devoir tuer les vampires, riais-je en secouant la tête
Le silence s'installa dans la pièce pendant quelques minutes, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que j'avais peur du réveil de Seth, peur que Jasper ne puisse pas l'aider à supporter la douleur.
- Je pense que... en travaillant dessus, en me concentrant suffisamment, je pense que je pourrais vous aidez, déclara Jasper pas aussi sur de lui qu'il aurait voulu le faire croire
- Tu pourras peut-être aider Seth, marmonnais-je pensif, mais je doute que tu puisses faire quoi que ce soit pour moi
Jasper s'avança pour s'accroupir afin de capter mon regard, il sourit essayant certainement de paraître rassurant et me prit la main, provoquant du même coup un grognement amusant de la part d'Edward.
- Je vais faire tout ce que je peux, m'assura-t-il
- Tu ne comprends pas, répondis-je en fermant furtivement les yeux. Mon loup est un alpha, il est fort, beaucoup plus que Seth, beaucoup plus que n'importe quel autre loup. Je ne pense pas qu'il va te permettre de le dompter, peu importe la puissance de ton don. Ça peut marcher avec Seth parce qu'il s'est imprégné sur toi et que son loup te laissera le manipuler sans résistance, mais moi...
- Viens, Jacob, m'interpella brusquement Edward en tendant la main vers moi. Allons parler
À contre cœur, je me levais pour le suivre je ne sais où et il me conduisit dans une pièce qui ressemblait à une salle de musique, il n'y avait qu'un piano au milieu et un petit divan derrière.
- Reste ici un instant, je reviens, dit-il avant de disparaître
Je scrutais le piano en souriant, les souvenirs de ma mère inondant mon esprit. M'avançant lentement jusqu'à celui-ci, je baladais doucement les doigts sur les touches en fermant les yeux. Je tentais alors de me rappeler le morceau qu'elle avait l'habitude de me jouer parfois lorsque j'étais enfant, malheureusement, je n'étais pas ma mère, je n'avais aucun talent pour ça.
- C'est beau
Je sursautais en faisant quelques pas en arrière et remarqua Edward adossé au mur près de la porte, un petit sourire sur les lèvres.
Beau ? Putain, je t'imaginais avec plus de goût, ricanais-je silencieusement
- Il y avait quelques fausses notes, mais la mélodie est jolie. Je n'aurais jamais imaginé te voir jouer de cet instrument, souffla-t-il en s'approchant
- Je ne jouais pas, j'essayais de me souvenir
- De quoi dont ?
- De ma mère. Elle jouait très bien, elle... peu importe
Il s'installa sur le petit tabouret derrière le piano et se tourna vers moi en me faisant signe de prendre place sur le divan.
- J'aimerais que tu arrête de me bloquer
- Crois-moi, c'est pour le mieux, rétorquais-je en souriant
- Ne puis-je pas en juger ?
- Non, grondais-je à l'idée de l'envahir de cette façon. Mon esprit est constamment perturbé, torturé, en résumé, c'est un bordel sans nom. Je ne pense pas que tu pourrais le supporter
- S'il te plaît ?
En soupirant, j'ouvrais donc mon esprit pour lui, à présent, non seulement il pouvait entendre ma voix, mais aussi les gémissements et les plaintes de mon loup. Je souris tristement en le regardant poser les mains de chaque côté de sa tête et je remis aussitôt ma barrière en place.
- Comment... comment tu peux supporter ça ?
- Je ne sais pas, répondis-je honnêtement, je n'ai jamais vu Sam souffrir autant, bien sur, il n'a pas eu de problème avec Émile, ricanais-je en secouant la tête. Je me demande si cela n'a pas à voir avec l'adaptation du loup à... ce que tu es. Où peut-être est-ce cette transformation qui me permet de supporter tout ce bordel. J'en ai aucune idée...
Je fus brusquement étreint, les bras d'Edward m'entourant fermement pour me serrer contre lui.
- Est-ce que tu te sens soulagé lorsque je fais ça ? Souffla-t-il contre mon oreille
Je frissonnais à son contact et mon loup sautillais stupidement dans la joie. Il avait raison, il me suffisait de le toucher pour faire disparaître la douleur.
- Oui, murmurais-je en luttant pour ne pas bouger
Il déposa un léger baiser contre mon oreille tout en grimpant sur mes genoux, je sentais mon cœur partir dans une course folle. Sa bouche dévia sur ma joue sur laquelle il déposa deux baisers avant de revenir sur mon oreille.
- Et lorsque je fais ça ? Susurra-t-il en glissant sa bouche sur mon cou
Je poussais un gémissement pathétique et mes yeux se fermèrent d'eux même
- Hum...
- Hum... quoi ?
- Oui, frissonnais-je sous les baisers
Il remonta sur ma bouche et engouffra sauvagement sa langue dedans, j'étais tellement perdu dans le moment, tellement à sa merci que je me laissais faire bien volontiers, n'essayant même pas de lutter dans le baiser, trop heureux d'obtenir quelque chose de lui
- Ouvre-moi ton esprit, maintenant, murmura-t-il contre mes lèvres
Je ne cherchais même pas à discuter, je m'exécutais aussitôt sachant que ce qu'il allait trouver serait sans doute toujours écrasant, mais certainement pas désagréable et je fus ravis d'avoir raison en sentant son sourire contre ma peau.
- Oui, j'adore tes pensées, je peux même entendre ton loup. Peut-être devrions-nous lui donner ce qu'il demande ?
Je rouvrais les yeux pour mirer ses iris noircies, je me demandais un instant s'il avait bien conscience de ce qu'il venait de dire
- Parfaitement conscient, ronronna-t-il en secouant les hanches contre moi
Mes yeux roulèrent à l'arrière de ma tête et j'agrippais violemment ses hanches pour le conduire, l'inciter à continuer le mouvement. Un grognement sauvage s'échappa de ma gorge et je dû me concentrer pour calmer mon loup. Edward entoura ses bras autour de mon cou et se recula légèrement pour aimanter de nouveau son regard au mien, un regard qui paraissait plein de luxure.
- Ne te retiens pas, s'il te plaît. J'ai besoin de toi, Jake. Montre-moi à quel point tu me veux, souffla-t-il suppliant
J'arrêtais le mouvement de ses hanches, pas très sur d'avoir bien compris
- Je te veux, rajouta-t-il comme pour confirmer ses dernières paroles
Alors toutes sortes de pensées me virent à l'esprit, la plupart très agréables, mais je me demandais également si je pouvais me permettre de lâcher mon loup sur lui, surtout maintenant que j'étais devenu si fort. Et si je lui faisais du mal ?
Son rire me tira de mes pensées et je revins à la réalité alors que son nez était niché dans mon cou, inhalant profondément mon parfum.
- Tu oublies ce que je suis, tu ne pourras pas me faire de mal, ricana-t-il en poussant à nouveau ses hanches sur mon érection
Toujours en riant, il glissa de mes genoux et me fit signe de me lever, ce que je fis, certain que nous allions nous déplacer, mais au lieu de ça, il se contenta de me débarrasser de mon pantalon à une vitesse impressionnante et me repoussa sur le divan. L'instant d'après, ses lèvres pâturaient ma cuisse, remontant jusqu'à mon arbre. Il fit son chemin lentement, certainement voulait-il me torturer. Puis je sentis ses lèvres sur l'extrémité de ma queue. Je retenais ma respiration, profitant de la température de sa bouche sur mon membre brûlant en me demandant s'il était possible de mourir de plaisir. À l'écoute de mes pensées, il se mit à rire, provoquant des vibrations sur la tête de mon membre qui se propagea jusqu'à mes entrailles.
- Ho... mon... dieu ! M'écriais-je en posant ma tête sur le mur derrière moi
Mon érection fut brusquement enterré dans son entre glacé et je serrais le cadre en bois du divan si fort que je l'entendis craquer sous mes doigts. Ses mouvements étaient lents, mais il paraissait savoir parfaitement quoi faire, m'avalant totalement, puis me libérant pour jouer avec ma pointe quelques secondes avant de me reprendre par surprise.
Ce mec essayait de me rendre fou !
Et puis, soudainement, il accéléra ses mouvements à une vitesse inhumaine, me prenant aussi profondément que possible et il ne me fallut que quelques secondes à ce rythme pour me libérer au fond de sa gorge en poussant un grognement de satisfaction.
Il prit son temps, me gardant en place une bonne minute avant de glisser lentement pour me libérer. Je clignais des yeux à plusieurs reprises, pas très sur que ça venait vraiment d'arriver et je baissais alors le regard désireux de vérifier qu'il était bien là.
- Délicieux, murmura-t-il
Il sourit en se léchant les lèvres, provoquant une nouvelle érection de ma part et se mit à rire, visiblement satisfait de l'effet qu'il avait sur moi.
- Putain de merde ! Grognais-je en le tirant sur moi pour l'embrasser
Le baiser était possessif et sauvage, je le voulais, mais alors vraiment et il ne semblait pas contre cette idée parce qu'il se colla à moi en se frottant contre ma queue. Je me levais pour l'allonger sur le divan et m'installa au dessus de lui, bien décider à prendre ce qui m'appartenait.