Amour mouvementé

By maevatbooks

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Katia, une jeune fille calme en apparence mais très têtue, est forcée de rentrer dans son pays natal après qu... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56

Chapitre 4

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By maevatbooks

Nous nous installons, je m'assoie près de tata Maysa, elle me tient la main.

— Katia soit la bienvenue tu m'as beaucoup manqué.

— Merci Neissa, toi aussi tu m'as manqué.

— Les filles seront contentes de te voir.

— Djita tu veux dire.

Elle me parlait de ses autres cousines, certaines avec lesquelles nous n'avons pas beaucoup d'affinité et auxquelles nous nous disputons très souvent.

Simultanément, Bassim arrive, le fils de tata Maysa, il salue mon père et s'installe. Son regard était glacial, il a toujours été aigri et son amertume s'est intensifiée depuis le décès de son père.

— Chéri te souviens-tu de Katia? Elle venait pour les vacances, d'ailleurs tu ne../

— Je le sais maman mais c'est pas le moment. Dit-il d'un ton froid

Une atmosphère glaciale et un silence pesant régnaient dans la pièce, personne n'osait prendre la parole. On peut facilement constater qu'il est le chef.

— Alors Maysa comment te sens-tu? Et la morale? Demande mon père

Je suis certain qu'il a fait pour déstabiliser l'ambiance car cela devenait vraiment insupportable ce silence.

— Je vais bien merci Ali, c'est dure mais bon depuis votre de Congo je me suis habitué à son absence.

— Je remarque que toi et Hasna vous allez nous en vouloir pour cela tout au long de votre existence.

— Ton ami et toi aviez déjà tout ce dont vous aviez besoin! Néanmoins, vous avez décidé de partir vivre dans un autre pays, loin de votre famille, et vous avez préféré que nous ne vous accompagnions pas.

— Mais c'était pour le business, pour vous, la famille.

— J'aurai aimé avoir une vie modeste avec toute ma famille réunit.

— Commence pas maman. Répliqua Bassim

J'ai l'impression que c'est lui qui commande sa mère, il est toujours sur son dos.

— Alors Katia et les études? Me demande Maysa

— Ça va tata, d'ailleurs je suis de retour.

— Définitivement !! Répliqua mon père

— Ah bon? Mais c'est une superbe nouvelle ça ! J'espère que tu viendras passé des week-ends ici cela me ferait endorment plaisir. Dit Maysa en souriant

— Pas de soucis tata.

Après avoir passé un bon moment ensemble, mon père et moi sommes rentrés à la maison. Toutefois, avant, il m'a emmené déguster une glace comme quand j'étais enfant.

[...]
Après un laps de temps de deux semaines,
J'ai repris le cours de ma vie, mes copines d'enfance Katou et Rosa sont venues me rendre visite. Elles étaient extrêmement heureuses de me retrouver et d'apprendre que je suis bien rentrée, elles ont même commencé à organiser des sorties entre filles.

Enfin le jour du voyage pour mon père approche, il travaillais à l'étranger avec son ami proche Djamel Sall, qui est décédé récemment. Au fond de lui, mon père éprouve une profonde souffrance qu'il refuse de reconnaître. Mon père et Djamel Sall ont une entreprise au Congo dans laquelle ils sont associés. Depuis que je suis toute petite, mes vacances étaient chez les Sall. Maintenant, nous sommes devenus une famille. Mes amies Djita et Neissa Sall sont les nièces de mon oncle Djamel.

De temps en temps, mon père revient au pays pour rendre visite à sa famille. Il est évident que ma mère se sent profondément seule. Dans ces moments où nous ne sommes pas là, même si certaines de mes tantes et cousines et ma petite sœur Anna sont présentes, elle ressent de la nostalgie. Cependant, elle part souvent pour rendre visite à son mari, ce qui est une bonne chose.

— Et si on organisait une petite fête ce soir pour papa, Katia?

—  C'est une excellente idée maman. Je m'occupe de la décoration et toi de la cuisine bien évidemment.

— Mais oui c'est ça, maligne hein. Dit-elle avant d'aller dans la cuisine 

Je dois avouer que je n'apprécie plus la cuisine car j'en faisais souvent au Canada, donc maintenant je ne veux plus du tout en faire.

— Alors Anna tu m'aide?

— Non je dois sortir avec des potes.

— Attends une gamine de douze ans qui dois sortir avec des potes? Tu t'en parler?

— Wesh mais c'est quoi ton problème ? En plus en suis déjà saper désoler mais non.

Je suis abasourdie, c'est incroyable, ma petite sœur qui me parle ainsi, mais où ai-je échoué en tant que grande sœur.

— Bah écoute moi chérie que tu t'es comporté ainsi tu sors plus. Allez monte te changer. 

Elle commence à émettre des ricanements, elle était en train de manipuler son téléphone, je me demande qui lui a donné.

— Anna je te parle!

— Tu n'es pas ma mère Katia!

Je me suis emparé de son téléphone et je l'ai traîné jusqu'à sa chambre. Elle poussait des cris hystériques et ma mère est venue nous retrouver.

— Mais qu'est-ce qui se passe ici?

— Ta fille elle essaye de me commander!! S'écria Anna

— Anna pourquoi tu parle ainsi à ta sœur!

— Elle n'est pas ma sœur! Je la connaît pas!

— Ne dis pas ça voyons cherie !!

Assise près d'elle sur le lit, ma mère tente de la calmer mais la petite, elle, était très énervée et ne voulait rien entendre.

— Elle est très impolie maman.

— C'est toi qui est impolie !! T'aurait pas du revenir!

— Anna!! Tu es punie !

— Pardon? Mais c'est elle qui m'a cherché des ennuis ! C'est pas juste! Dit-elle en larmes

En vrai elle me fait de la peine mais je crois qu'elle fait une crise d'adolescence.

— Tu es privé de sorti!! Lui dit ma mère

— Je te déteste Katia.

— Eh tu ne dis pas ça à ta sœur! Allez demande pardon.

— Non, jamais. Dit-elle en pleure

— Fais-le Anna et tout de suite !

Elle reste silence...

— ANNA!

— C'est pas la peine maman laisse tomber.

— Pardon.

— Maman laisse nous s'il te plaît.

Ma mère sorta de la chambre me laissant seule avec ma petite sœur.

— Tu penses que tu as été gentille Anna?

— J'étais énervée.

— Tu es encore une enfant, donc explique-moi pourquoi tu te comportes de cette manière ou dis-moi plutôt à qui tu aimerais ressembler.

Elle me fixe.

— Car oui, tu n'étais pas ainsi auparavant, tu étais une enfant timide et réservée.

Elle continuait de pleurer, je lui ai offert tout mon réconfort, c'est ma petite vie je l'aimerais quoi qu'il en soit

—  Je ne veux plus revoir cette Anna, tu n'es pas comme ça bébé.

— Je suis désolée.

— Tu es pardonné mon cœur, mais promets moi de bien te comporter dorénavant.

— D'accord.

— Allez viens dans mes bras.

Après avoir fait un énorme câlin, elle m'a prêté main forte pour décorer la fête surprise que j'ai organisée pour mon père. Nous nous sommes tellement amusés à le faire, cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu un tel moment de détente.

La soirée a été un triomphe, mon père a été impressionné par l'énorme effort que nous avons fourni pour lui.

[...]
Trois jours se sont écoulés depuis.
Demain, mon père rentrera au Congo pour son travail. Compte tenu de sa faible confiance en ma mère en raison de sa propension à céder facilement à mes caprices, il décide de m'emmener chez Djamel Sall. Son camarade, qui est aussi un frère pour lui. Djamel et mon père ont le même jour de naissance, Djamel est né le matin et mon père le soir.

Leur pères étaient aussi des meilleurs amis, ce qui explique leur proximité et leur volonté de les nommer ainsi Khaled-Khalil, leur deuxième prénom. Mon père s'appelle véritablement Ali Khalil et oncle Djamel Khaled. C'est parce qu'ils ont grandi ensemble qu'ils se considèrent comme des frères. Ils ont même une société en commun.

Il a été difficile de dire au revoir à ma mère, mais bon. Elle ne voulait pas que j'aille, mais mon père, lorsqu'il a un projet en tête, seul Dieu peut le lui retirer.

Nous arrivons enfin après un trajet silencieux. Tata Maysa était ravie de me retrouver et très heureuse d'apprendre que j'allais passer du temps avec elle.

— En tout cas, je suis très heureuse et j'espère qu'elle ne boude pas car elle a une autre personne avec elle à la fin. Dit-elle en rigolant

— Oui mais bon Katia c'est sa préférée après tout. Dit mon père

— Je ne saisis pas un détail, Oncle Ali, mais pourquoi retirer Katia de sa mère alors que tu sais très bien qu'elles viennent de se retrouver. Dit Nadira

Nadira est la cousine de Bassim, et je suis du même avis que elle.

— Écoute ma fille, ce n'est pas un enlèvement et j'ai aussi mes raisons.

— D'accord tonton.

— Katia a pris le dessus sur Hasna, elle ne peut même pas la sermonner. C'est ainsi que j'ai décidé de l'envoyer au Canada pour ses études, mais après avoir découvert des informations à son sujet, j'ai préféré qu'elle revienne dans son pays.

— Ah bon des choses comme quoi? Demande Tata Maysa

— Tata s'il te plaît! Répliqua Nadira

Il est difficile de supporter le fait de savoir que ton père ne te fait pas confiance. Je ne connais pas la signification de ses mots mais j'espère qu'il ne me méprise pas autant.

— Je ne peux pas me permettre de prendre le risque, c'est pourquoi je l'ai amené ici parce que j'ai confiance en Bassim et je pense qu'il y aura moins de fêtes ou autre chose. De surcroît, il y a vos nièces, elles ne vont pas s'ennuyer. En outre, où se trouve Bassim? Demande t'il

— Il est sorti avec les filles, d'ailleurs elles sont toutes ici Katia. Déclare Nadira

— Contente de l'apprendre. Dit toute timide

— Ali, c'est une excellente initiative. Bassim est la personne idéale. Il fait preuve d'une grande rigueur envers les filles et même s'il n'a jamais le temps, il ne les autorise pas non plus à sortir. C'est la raison pour laquelle il profite des week-ends pour les emmener là où elles souhaitent aller.  Déclare Maysa

C'est inacceptable, je n'arrive pas à le croire, des jeunes filles âgées de vingt à vingt-deux ans qui se voient contrôler leur propre vie, c'est incroyable.

— Je suis content de l'apprendre, avec Bassim c'est plus rassurant. Dit mon père

— Ne t'en fait pour ça tout va bien se passer. Répliqua Maysa

— Enfin bref je demande la route. Dit mon père

Le chagrin m'a envahi, nous venons de nous retrouver et nous allons déjà nous abandonner.

— D'accord, alors comme ça tu rentre ce dimanche ? Questionna Maysa en se levant.

— Exactement.

Je lui fais un énorme câlin et il s'en va. Je ressentais une profonde tristesse, j'essayais de me retenir de ne pas verser de larmes.

A suivre...

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