RAYA.
Centre commercial,12 h 01.
Raya : « Je pense que dans une autre vie,je suis une princesse dis-je en mettant la couronne en plastique sur ma tête.»
C'était assez drôle de faire les magasins avec Aloïs,ça ce voit tellement qu'il a absolument pas l'habitude. Et il me l'a bien confirmé,Monsieur préfère faire ses achats sur le net.
J'aurais bien aimé faire ça,mais le truc c'est que je n'arrive pas à avoir de la patiente,j'ai besoin de voir l'article en réel et l'avoir avec moi dès l'achat. J'aurais pas pu attendre un temps de livraison,sérieux,c'est beaucoup trop satisfaisant d'acheter des habilles.
Raya : « Okay dis-je,j'ai un date dans deux jours et je veux la tenu parfaite ! Alors tu restes assis ici et tu me dis quel tenu tu préfères d'accord?»
Aloïs : « Tu me prends pour qui? C'est marqué styliste sur mon front?»
Raya : « Mais t'a juste à me dire si tu aimes la tenu ou non.»
Aloïs : « Quel intérêt si ce n'est pas pour moi? T'a qu'à demander à ton "date" dit-il mimant des guillemets pour accompagner ses paroles.»
Raya : « Allez s'il te plaît dis-je en faisant la moue.»
Il se réinstalle tout en croisant les bras,je rêve ou il boude maintenant? Je rentre dans la première cabine que je trouve.
Bien évidement que je n'ai aucun date,mais ma grande âme de super conasse veut tout simplement ce faire désirer. Ça fait un bon moment que je vois personne déjà,attendez une seconde..une pensée vient de traverser mon esprit.
Où est-ce que j'en suis? Aloïs et moi nous sommes même pas amis,je sais même pas pourquoi on traine ensemble mais en vérité ça me plaît. On se prend pas la tête et purée sur plein de point on est pareille je trouve. Et de plus qu'Alois est hyper différent de son frère. C'est vrai que sur la plage s'était pas l'amour entre nous néanmoins,c'était juste un autre aspect de sa façon d'être.
J'aime bien la relation qu'on a tout les deux,surtout quand il s'énerve parce que je fais pas les choses correctement,en réalité? C'est un vrai kiffe de le pousser à bout.
Aloïs : « Trop prêt du corps,change.»
Aloïs : « C'est ou qu'il t'emmène ton prince charmant sourit-il,à la fête foraine? Tu pourrais faire un effort quand même.»
Aloïs : « Ça va Raya? Demande t-il. T'arrive à respirer dedans? Et puis même la couleur me rappelle l'or et au dernière nouvelle..tu n'es pas aussi précieuse.»
Je soupire avant de m'installer à ses côtés. Je retire ce que j'ai dis plus tôt,c'est une putain de torture de faire les magasins avec lui. Il est pas du tout objectif,c'est peut-être pas son style mais il peut pas mentir et me dire qu'il aime aucune tenu. Ca voudrait donc dire qu'il n'aime pas mon style vestimentaire? Je crois rêver.
Je rentre dans ma cabine,et une idée me traverse l'esprit,t'aime pas mes vêtements mais peut-être que tu vas apprécier mes sous-vêtements. J'ouvre légèrement le rideau de la cabine et au moment ou il pose son regard sur moi,j'explose de rire. Il se lève à une vitesse et ferme le rideau.
Aloïs : «Très bien dit-il,tu veux pas non plus te mettre à poil en plein magasin et-..»
Raya : « Alors je l'achète ou pas? Si tu veux..tu peux être le premier a me l'enlever dit-elle en riant.»
Aloïs : « Raya.»
Raya : « Quoi? Serais-tu en train de dire que tu n'as pas l'intention de le faire? Je tire le rideau et passe ma tête sur le côté. Ton silence devrait être ma réponse? Je souris,c'est ce que je me disais.»
Il ferme le rideau derrière lui tout en continuant de soutenir mon regard. Très bien,j'étais sereine quand il était dehors et que cette espèce de rideau nous séparés mais maintenant comment dire que ce n'est absolument plus le cas. Ses bras ce tendent et ses poings rencontrent doucement le mur à proximité de ma tête.
Rien que le faite qu'il me regarde sans rien dire me stresse et encore pire quand ce silence pesant est accompagné de ce regard qui ce vaut presque mystérieux.
Aloïs : « Merci pour l'invitation dit-il,mais cette cabine est beaucoup trop petite pour te prendre en levrette.»
Mes yeux s'écarquillent,ais-je bien entendu? Aucun son ne sort de ma bouche et pourtant je peine a trouver mes mots. Il laisse tombé ses mains le long de son corps,un sourire au lèvre. Face au miroir il remet sa cravate en place avant de ce retourner vers moi.
Aloïs : « Devrait-on allait manger?»
Raya : « Euh..hm,je vais ju-juste payer mes affaires.»
Comment il peut passer d'un sujet à un autre,j'en suis encore surprise. J'enfile rapidement ma robe et c'est ensemble que nous sortons des cabines..faisant face à une jeune femme.
Son regard vacille entre Alois et moi,j'interroge celui-ci du regard,il semble ne pas la connaitre. J'aime pas trop ça façon de nous regarder par contre. Comme si elle n'avait jamais vue une fille et un garçon dans une cabine. Je suppose qu'elle doit s'imaginer des choses.
Raya : « Tu comptes me regarder longtemps comme ça meuf?»
X : « Détends toi ma belle,j'attends juste que tu bouges de là pour rentrer dans la cabine.»
Raya : « J'ai envie de te dire fais ta vie,c'est pas comme si on t'avait empêcher de le faire.»
X : « Berta t'a finit? S'exclame un homme.»
Berta : « Non So' attend moi là dit-elle en souriant lui montrant le siège face à la cabine.»
Je soupire avant de faire signe à Alois de nous en aller. Je sais pas c'est quoi son problème,tout ce que je sais c'est que je ne vais pas m'attarder la dessus. Honnêtement,je suis contente de passer une après-midi avec lui. C'est quelqu'un de très simple et qui adore faire pleins de chose. Même si il est un peu rabat-joie sur les bords quand il s'agit de shopping,il est quand même assez ouvert comme type.
En réalité,je voulais vraiment faire mon stage en entreprise au prés de lui. Parce que je le connais et je sais que j'aurais pas de galère. Je ne veux pas dire par là que j'aurais eu plus de liberté ou autre ce qui est pratiquement impossible,vous connaissez le personnage mais je me sentirais déjà plus à l'aise et moins méfiante. Déjà qu'avant l'histoire avec Aldo je l'étais mais alors là,c'est de pire en pire. Je fais pas vraiment confiance facilement et va essayer de me demander de baisser ma garde,jamais.
Même si là c'est professionnel,les gens de bureau ne sont pas des robots et peuvent être tout autant vicieux,en vérité? Je veux juste être face a quelqu'un que je connais déjà.
Un flash m'aveugle presque la vue. Alois saisit ma main et accélère le pas,il s'en va en direction de la sortie du centre commercial.
Aloïs : « Putain fait chier,ma voiture est garé de l'autre côté dit-il en passant ses mains dans ses cheveux.»
Raya : « Donne moi les clés,j'y vais.»
Aloïs : « Non tu restes ici m'ordonne t-il,on va attendre un moment avant de partir.»
Raya : « Qu'est ce qu'il voulait ce type?»
Aloïs : « Il l'a déjà eu,visiblement une photo de toi et moi dit-il s'appuyant contre le mur.»
Raya : « Quoi? Me dit pas qu'il va publier ça? Qu'est ce que j'ai fais pour être maudite. C'est ton détraqué de frère qui veut ce venger,purée ta famille de malade mentale.»
Aloïs : « Et tu penses que je le veux moi? Voir ma tête sur la une des journaux avec en tête d'affiche un titre médiocre? C'est que des problèmes en plus putain,réfléchis avant de parler s'il te plaît.»
Raya : « Pourquoi tu mets tes nerfs sur moi,je dis juste que-..»
Aloïs : « Putain tais-toi hurle t-il,ne dit rien et laisse moi réfléchir.»
Raya : « Alors réfléchit seul dis-je en prenant le sens inverse.»