RAYA.
Lycée,12 : 00.
X : « Tu n'as absolument pas le droit de traîner ici,je dois te le rappeler? Demande t-il.»
Raya : « Sauf que c'est moi qui décide.»
La bouffe a la cantine me donne pas envie aujourd'hui alors comme toute les fois où j'ai pas envie d'y manger,je viens me calé dans le coin des professeurs avec ma bouffe venant de l'extérieur. Les profs traînent jamais ici mais apparemment l'un d'eux vient de découvrir l'existence de cet endroit.
Je lui fais signe de s'asseoir. Non pas que je veux de sa présence mais je dois vous rappelez qu'il dépasse assez facilement le mètre quatre vingt et encore je pèse mes mots. Et les élèves présent dans la cour risqueraient de le voir.
Aloïs : « T'es une petite rebelle toi,tu respectes jamais les règles.»
Raya : « Je pars du principe que les règles ont été inventés pour quel soit respectés et c'est vrai puisque étant la le but mais si il y'a cette notion de choix,de la respecter ou non alors c'est qu'on a le choix de faire ce qu'on veut.»
Aloïs : « J'ai posé une seule question,crame pas mon cerveau.»
Raya : « Vraiment drôle,j'avais oublier à quel point ton sens de l'humour était grandiose.»
Aloïs : « C'est un moment détente ou un règlement de compte là?»
Je ne renchéris pas,j'ai beaucoup trop faim pour débattre avec lui à l'instant. Tout comme moi,il se met à manger en fixant droit devant lui. Pour être honnête je me demande quand est-ce qu'il va me le demander,je vois bien que ça le démange.
J'ai pas non plus envie d'en parler mais je pense que quelque part,en parler me ferait extérioriser cette haine que je nourris pour son frère. D'accord nouvelle vie et on recommence tout à zéro,mais tu n'oublies jamais le passé et surtout quand tu commences à croiser une personne qui connaît cette personne et qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau,comment tu veux oublier.
Raya : « Je compte pas arrêter de détester ton frère,je pense que je vais le haïr jusqu'à la fin de ma vie dis-je en prenant la parole.»
Aloïs : « C'est ton droit dit-il,c'est complètement ton choix.»
Raya : « Oui c'est mon choix,et je veux bien que tu le comprennes. Parce qu'aujourd'hui tu sembles en avoir rien à faire mais imagine dans quelques années? Je reste persuadé que ça te dérangeait. C'est quand même ton frère jumeaux,on renonce pas aux les liens familiaux.»
Aloïs : « Et sous prétexte que ce soit mon frère,qu'on partage le même sang alors je devrais supporter ses conneries? Je te comprends pas.»
Raya : « Non ce n'est-..»
Aloïs : « Tu peux le dire..que t'a sûrement encore des sentiments pour lui. En réalité je ne connais pas vraiment la nature de votre relation et moins j'en sais mieux je me porte. Je vais pas te faire une leçon de morale parce que clairement j'éduque personne,les parents le fond très bien mais si tu veux le pardonner et recommencer quelque chose avec lui,libre à toi n'est pas peur d'être juger et si tu veux vraiment tourner la page,qu'est ce que t'attend pour le faire? Agis au lieu de parler,met des actes sur tes mots.»
C'est vrai.
Et je le veux vraiment,passer à autre chose. Mais est ce que ça ce fait du jour au lendemain? Je ne pense pas. Alors je ne me sens pas comme quelqu'un qui stagne,ou quelqu'un qui ne veut pas renoncer à ses sentiments. Parce que le seul sentiment présent dans mon cœur est un bloc de haine.
Je suis une nana gentille et cool,et je mérite certainement pas ce qui m'est arriver. Mais il est vrai que j'ai tendance à nourrir cette haine au lieu de la laisser s'évaporer,ça va contre mes principes,je ne souhaite faire du mal à personne et j'aimerai qu'on ne m'en fasse pas. Mais putain,à chaque fois ma rage brûle à feu doux mon initiative d'oublier cette histoire.
Aloïs : « Je dis pas non plus que je vais faire la guerre à ma famille avec toi,mais je suis de ton côté. Parce qu'au dernière nouvel,t'es pas la seule victime dans cette histoire.»
Raya : « Tu penses que je vais m'en remettre un jour? J'ai l'impression de tourner en rond.»
Aloïs : « Si tu veux la paix,tu l'aurais coûte que coûte bien évidemment si tu t'en donne les moyens. Sincèrement? Vie une heureuse vie Raya,que ce soit Aldo ou même Elena en passant par Edward tu penses qu'aujourd'hui ils se préoccupent de ton état? Je peux t'assurer que non.»
Raya : « T'a raison Aloïs dis-je en me retournant vers lui.»
Aloïs : « Nuance,j'ai toujours raison. Allez mange moi ce menu mcfirst et revient en cour rebooster parce que concrètement j'en ai marre de te privilégié.»
J'avoue que je passe la plus part de mon temps à dormir dans ses cours,clairement je vous expose les faits. C'est soit je dors,soit je gribouille n'importe quoi sur une feuille et arriver chez moi je me maudis de ne pas avoir fait d'effort me rappelant que c'est l'un de mes cours le plus important.
Raya : « Je le regarde manger,au fait tu as une copine?»
Aloïs : « Ça va pas ou quoi? Demande moi ça quand j'ai pas du liquide chaud qui coulent dans ma gorge dit-il en toussant.»
Raya : « C'était une simple question mais bon.»
Aloïs : « Je suis soumis au secret professionnel dit-il. N'oublie pas que je suis ton professeur.»
Raya : « Oh vraiment? Tu me parles réellement de secret professionnel alors que tu fais non seulement du favoritisme,déjeune avec une élève,s'enferme dans une classe avec celle-ci. Tu veux que je continue? La liste est longue.»
Aloïs : « T'es une petite garce.»
Raya : « Tu comptes me traiter de petite jusqu'à quand? Je suis grande moi.»
Aloïs : « Non,t'es encore une gamine.»
Gamine,moi? Ça colle absolument pas..enfin peut-être qu'un peu. Mais j'ai horreur de ça,sous prétexte qu'il a trente ans il me traite de gamine à tout vas,pourquoi les personnes âges ce prennent tous pour nos supérieurs,c'est juste une question d'âge..et aussi parce qu'ils sont vraisemblablement supérieur.
Je finis par soupirer en me levant et il fit de même. J'avais pas vraiment finit de manger mais si je voulais pas me faire choper ici fallait que je déguerpisse et au plus vite.
Nos regards ce croisent.
Raya : « T'a entendu la même chose que moi? Lui demandais-je. Quelqu'un arrive ici.»
Je perds pas de temps avant de lui saisir la main et me dirige vers l'issue de secours,mais c'est bien évidement devant une porte fermée à clé que nous tombons. Il est peut probable que la personne vienne jusqu'ici,mais on sait jamais. Je le pousse dans l'espace assez étroit ce trouvant à coter de la porte. J'ai l'impression que plus on avance vers le fond et plus l'endroit rétrécit. C'est assez sombre,une faible lumière me permet d'apercevoir son visage,l'endroit est un peu flippant.
Les pas s'approchent et quelque chose me dit qu'il n'y pas qu'une seule personne mais deux et qu'ils ce dirigeaient vers notre cachette.
X : « Personne nous trouveras ici chuchote t-il.»
X : « Oui,on va être tranquille pendant un bon moment répond t-elle.»
Me dites pas qu'ils s'apprêtent à féconder ici? Aloïs et moi échangeons un regard de désespoir,putain c'est pas le moment de s'amuser ici,on va devoir rester dans cette endroit sans émettre le moindre son pendant que ces deux là se l'a donner et lâche leurs meilleurs gémissements? Non,j'accepte pas.
J'hoche la tête en le regardant,je vais pas tenir longtemps. Absolument pas dans cette position,je ne suis pas à l'aise et encore moins quand je sais qu'un geste de plus et je sens ses lèvres sur les miennes.
Raya : « Je chuchote a peine,okay n'y voit rien comme quelque chose de-..»
Il plaque sa main sur ma bouche hochant la tête de droite à gauche m'indiquant de ne rien dire. C'est pas possible de se retrouver dans ce genre de situation. Et les deux autres semblaient bien s'amuser.
X : « J'ai jamais été autant excité que de faire ça dans un endroit pareil.»
X : « Elle ricane,je savais que cette endroit te plairait.»
J'appuie ma tête contre son torse au bout de ma vie. J'ai pas signé pour ça,nous sommes quand même en train d'assister à une baise en direct live et c'est juste horrible. Pourquoi il fait toujours que je me mette dans le merde. On aurait déjà absolument pas dû ce cacher,ce sont des lycéens,chacun aurait garder le secret de l'autre.
Dans les deux cas,nous semblons être tout les quatre dans une merde profonde. Surtout nous,je dois vous rappelez que mon prochain cour était le beau et séduisant Monsieur Greenwald? Et qu'actuellement toute la classe,les surveillants et le proviseur devait ce poser des questions?
Mon sac était en cour et la propriétaire pas là. Encore moi je pense que ma présence importe peu mais qu'en est-il du professeur,il est dans la merde. Et j'arrive pas à m'arrêter de rire contre son torse m'imaginant la tête de tout le monde ce demandant où il est passé.
Aloïs : « Pourquoi tu ris toi,le sex orale dans le noir c'est ton kiffe?»
Raya : « Pas trop,et vu l'ébat sexuelle assez plate de nos amies à qui ça donnerait envie?»
Aloïs : « On est d'accord là dessus chuchote t-il. Cependant je te trouve beaucoup trop proche.»
Raya : « Tu veux que je te dise quelque chose? Apprécie,ça n'arrivera qu'une fois dans ta vie.»
Aloïs : « Je suis pas le genre qu'on aguiche facilement,je fais partis de ceux qui prennent l'initiative.»
X : « On y va bébé,habille toi s'exclame le jeune homme.»
Raya : « Quoi? Vous êtes sérieux c'est déjà fini dis-je en hurlant. Je me suis forcé à rester dans cette endroit insalubre pour que vous finissez seulement dix minutes après? Fallait nous laisser passer et nous épargner ce massacre dans ce cas là.»