Chapitre 6 :
Ah... ces bras sont ceux que je préfère.
Je me retourne et enserre ce torse que je ne connais que trop bien. Une main sur se pose sur le sommet de mon crâne et raffermie la prise autour de mon corps. C'est si apaisant.
Cette main me rappelle mon réveille.
Mitsu : Ats'shi... qu'est-ce que je fais....?
Murasakibara : Ne pleure pas... Je savais que ça se passerai comme ça... tu ne te souviens pas mais ça a souvent été comme ça...
Mitsu : Tu savais ...?
Je redresse mon visage vers le sien qui fixe un point au loin. Il a l'air perdu entre colère, tristesse et ... tendresse ?
Murasakibara : Je te connais par coeur... Je savais que tu viendrai ici... Je savais que que si je n'étais pas là, tu... prendrais toute la faute... mais tu n'es en aucun responsable de tout ça... j'aurai cependant préféré que tu viennes me voir moi plutôt que lui....
Mitsu : Je ne l'ai pas choisi... J'étais à l'infirmerie puis... j'ai fait une crise calmer, Jake... (Son corps se contracte) L'infirmier m'a ordonné de rentrer chez moi et de passer par chez mon psy. Sur la route pour aller chez le psy, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis perdue... c'est là que je suis tombée sur lui... Il m'a prise au dépourvue... j'ai beaucoup stressé et... je .... on a parlé... un peu de tout... il m'a proposé de m'héberger vu que je n'avais aucune intention de rentrer chez Akashi. En échange, il m'a rappelé pas mal de chose sur le passé et... je... fais le ménage et tout... c'est tout.
Murasakibara : Excuse-moi.... Je peux juste pas le supporter...
Mitsu : Toi aussi ? (S'éloignant)
Murasakibara : Hein ?
Mitsu : Les autres, surtout Daiki et Ryota, je comprends mais toi... tu es différent, non ?
Murasakibara : C'est pas pour les mêmes raisons qu'eux...
Mitsu : Comment ça ? (Perdue)
Murasakibara : Tu te souviens pas, hein ? (La regarde et souffle) Vient avec moi... Allons nous asseoir.
Mitsu : Les cours vont reprendre, ne crains-tu pas que tes parents ne voient tes ...
Murasakibara : Pour toi, ils comprendront. (Partant devant) Je leur enverrai un message.
Je restais muette, le fixant. Comme toujours, son dos me paraît immense mais pour une fois, il se tenait droit, fier et ses épaules semblaient porté le poids d'une maturité que je n'avais jamais soupçonné jusque-là.
Pourquoi être là, dans son ombre, me semblait si rassurant.
Jusqu'au bout du monde.... je le suivrai jusqu'au bout du monde.
Sentant que je ne le suivais pas, il se stoppe et tend sa main vers moi. Je cours alors pour la saisir comme s'il risquait de disparaître si je ne le faisais pas et un immense sourire nait sur nos lèvres quoique plus modéré pour lui.
On se dirige vers un parc et l'on croise un nombre d'animaux impressionnants. On ne pourrait deviner que nous sommes en plein milieu d'une des plus grandes villes du Japon.
Il me fait alors signe que nous allons nous asseoir sur un petit banc un peu plus loin et j'hoche la tête rougissant un peu face à ce coin un trop à l'abri des regards.
Mitsu : Sommes-nous déjà venu ?
Murasakibara : Tu t'en souviens ?
Mitsu : J'ai surtout la sensation que quelque chose d'important a eu lieu ici. Je n'arrive pas à me souvenir. Ça me blesse un peu d'ailleurs. Je voudrai savoir. Je voudrai tellement me souvenir de tout ça.
Murasakibara : Je pourrai te raconter. Tout te dire... vraiment tout. Haizaki ne le pourrait pas lui. Il ne sait pas autant de chose que moi. Il ne t'a pas autant observé.
Mitsu : Je sais que je devrai être gêné par ça mais je... j'ai une telle confiance en toi malgré tout...
Murasakibara : Tu as toujours été trop honnête...
Mitsu : Tu n'es pas mal dans ton genre aussi ! (Gênée) D'ailleurs, je... pense que c'est pour ça que ça a pu marcher... non ?
Murasakibara : Tu as peut-être raison...
Mitsu : Ats'shi raconte moi.
Murasakibara : D'accord. Mais toi, essaye de te souvenir.
FLASHBACK :
Mitsu entrait dans le gymnase quand elle vit une scène plus que surprenante. Haizaki et Murasakibara étaient en pleine joute verbale et menaçaient d'en venir aux mains.
Il n'y avait d'ailleurs rien de plus étonnant sachant que les deux n'avaient pas spécialement de lien si ce n'est le basket. Il ne se parlait quasiment jamais, la seule fut que Murasakibara ne supportait la manie qu'il avait de voler de la nourriture, il était d'ailleurs très attentif à ce que faisait le blanc lorsqu'il était à la cantine. Jamais personne n'avait pu touché son assiette qu'il engloutissait de toute façon trop vite pour que le blanc ne puisse ne serait-ce que songer à lui.
Seulement là, les deux étaient à l'avance et Momoi qui leur avait ouvert le gymnase n'arrivait pas à les calmer si bien qu'elle fut bousculée par les deux garçons qu'elle tentait désespérément de séparer.
Heureusement, Mitsu qui n'avait pas hésité une seconde à s'approcher malgré la carrure menaçante des deux joueurs, la rattrapa avant qu'elle ne tombe sur le sol.
Mitsu : Non mais ça va pas vous deux !
Murasakibara : Coach !
Haizaki : Mitsu ! (Murasakibara grogne)
Mitsu : Je peux savoir ce qui vous arrive ?! Vous avez failli blessé Satsuki ! C'est inadmissible ! Deux joueurs de l'équipe principale qui se battent et en viennent aux mains, c'est tout bonnement hors de question !
Murasakibara : Pardon.... (Détournant le visage)
Haizaki : Mouais... c'est pas notre faute...
Mitsu : Et alors c'est la faute de qui ?! C'est pas votre faute si vous vous battez ?! On vous a forcé à le faire ?! Haizaki, tu ferais bien d'arrêter de te battre avec tout le monde et Kise progresse vite. Il a un futur prometteur. Je fais tout pour t'aider mais bientôt, ils le choisiront à toi. Il sera aussi bon que toi et moins emmerdeur ! Ressaisis-toi ! Merde !
Haizaki : Fait chier lui aussi ! Même toi, tu en parles ! C'est pas possible ce mec ! Il a quoi de plus que moi ?!
Mitsu : Il ferme sa gueule et il travaille !
Haizaki : Me parle pas comme ça ?
Haizaki jusqu'ici un peu boudeur s'énerve d'un coup et fonce vers Mitsu le point armé mais celle-ci ne bouge pas d'un millimètre, ses yeux encrés dans ceux du basketteur.
Mitsu : Si je ne te parles pas comme ça, tu ne m'écoutes pas. Je déteste avoir à le faire. Shogo, calme-toi. Je m'efforce de t'aider mais tu te replis de plus en plus. Ça va devenir dur pour moi de plaider ta cause auprès des professeurs. Déjà qu'ils font une exception pour tes notes car ils espèrent que le sport t'aidera à remonter la pente. Je ne suis pas absolue. (Douce)
Haizaki : Tout ça, c'est la faute de ce Kise s'il n'était là, il n'aurait personne avec qui me remplacer ! Même toi, tu le préfères à moi ! Il est plus docile !
Mitsu : Je ne préfère pas Kise à toi comme je ne préfère personne ici. Tu me connais, non ?
Haizaki : Pfff... c'est p't-être bien le problème.... (Murasakibara grogne à nouveau) Mitsu, je vais faire un tour... pour me calmer.
Mitsu : D'accord. Ne soit pas en retard, s'il te plaît.
Haizaki : Mais non voyons, je te manquerai trop !
Il part en riant pendant que Mitsu râle visiblement agacée par ce comportement puis elle se tourne vers Murasakibara qui n'a pas bougé d'un centimètre la tête baissée tel un enfant pris en flagrant délit de bêtise.
Mitsu s'adoucit et pose une main sur son bras.
Mitsu : Atsushi qu'est-ce qui ne va pas ? Ce n'est pas ton genre de t'échauffer de la sorte. Il est vrai que tu peux avoir des discussions un peu chaude mais jamais tu n'aurais usé de ta force sur qui que ce soit.
Murasakibara : Ce serait trop dangereux...
Mitsu : Je sais que tu en es conscient... peut-être un peu trop. Tu veux me parler de ce qui c'est passé ? Tu n'es pas obligé mais si tu veux en parler à quelqu'un...
Murasakibara : Oui. Il le faut. S'il le fait avant moi, je le regretterai.
Mitsu : Haha ! Tu te doutes que je vais lui tirer les verres du nez ! Je sais pas ce que vous avez à me dire mais ça a l'air pas facile à dire !
Murasakibara : A la fin du club, attend-moi. Moi, pas lui, ok ?
Mitsu : Ok. (Intriguée, il part en courant chercher du matériel)
Momoi : Mitsu, tu devrais y aller avec Mukkun et ...
Mitsu : Mais tu sais toi aussi ?! Fait ton devoir de meilleure amie avoue moi tout !
Momoi : Pour le coup, je serais muette comme une tombe, il en va de mon rôle de manager et d'amie.
Mitsu : Je vois. Mais je suis un peu inquiète. C'est anormal pour Atsushi d'être ainsi... j'espère que tout va bien. (Inquiète)
Momoi : Je... ça ira. Ne t'en fait pas... bon ! On s'y met ! On a une séance de torture à mettre en place il me semble !
Mitsu : Haha ! Mon dieu ! S'il savait que ce qu'on leur a préparé, il ferait tous demi-tour ! Haha ! Nous sommes machiavéliques !
..... : Merde ! On est morts les gars ! Je connais ce rire ! C'est la fin ! Kise, trouve une solution ! (Allant aux vestiaires)
Kise : Ah ?! Mais c'est injuste ! Je les connais à peine ! Ça devrait être à toi Aominecchi de t'en occuper ! C'est tes amis d'enfance !
Kuroko : Peut-être qu'elles seront sensibles à ton côté mannequin... (désespéré)
Akashi : Aucune chance, surtout que Mitsu est loin d'être du genre à se laisser faire.
Kuroko : Mais Kise-kun est un masochiste et la coach une sadique, peut-être...
Midorima : Je ne veux pas savoir d'où tu tiens ça Kuroko mais notre Coach n'a que faire des histoires de cœurs et sa détermination à faire de nous les meilleurs joueur du Japon aura raison de toutes tentatives. C'est une tête de mule.
Mitsu : Vestiaire ! Tout de suite ! Je rajoute deux exercices que j'avais supprimé par sympathie pour vous. Tant pis pour vous !
Aomine : Putain ! Kise ! T'aurais-pu faire quelque chose !
Kise : Hein ?! J'y suis pour rien ! Aominecchi méchant ! (Pleurant)
ils disparaissent dans les vestiaires.
Momoi : Dit-moi... tu n'as jamais retiré d'exercices, si ?
Mitsu : Qui pourrait le savoir ? Mouahahah !
L'entraînement fut rude mais au moins plus personne n'eut la force de dire quoique ce soit. Ils rampèrent tous immédiatement en direction des douches mais Haizaki s'arrêta vers elle.
Haizaki : Le matériel ? (Le souffle court)
Mitsu : Vu votre état, on va le faire avec les managers.
Haizaki : Je peux te voir après ?
Mitsu : Oh ! Désolée, j'ai déjà quelque chose de prévu. Si tu veux, je t'appelle ce soir ?
Haizaki : C'est pas grave. Je passerai te voir demain. Garde-moi un créneau dans ton emploi du temps de ministre.
Mitsu : Promis.
Mitsu et les managers rangèrent le gymnase puis alors que tous étaient partis, Mitsu ferma le lieu en compagnie de Murasakibara qui l'attendait dehors.
Mitsu : Je vais rendre la clef. Si tu veux, tu peux m'attendre au portail.
Murasakibara : Ok.
Mitsu part en courant pour ne pas faire attendre son ami et repart aussi vite coupant court à sa discussion avec le gardien.
Une fois prêt du portail, elle admire la silhouette adossée au portail. Elle doit bien se l'avouer ce garçon la fascine. C'est lui qu'il fallait envoyer pas Kise. Heureusement pour elle, personne ne semblait l'avoir remarqué ou peut-être Akashi mais il ne portait pas un grand intérêt à sa vie amoureuse ce qui était une bonne nouvelle pour elle.
Mitsu : Je suis là. Où veux-tu aller ?
Murasakibara : Suit-moi. Je connais un endroit où nous pourrons parler au calme.
Murasakibara l'emmène dans un parc, il est un peu loin mais sur son chemin pour rentrer alors cela ne la gêne pas.
Au fur et à mesure qu'ils avancent, elle s'extasie, émerveillée par la faune bien trop sauvage pour être en pleine ville.
Soudain le plus grand s'arrête, muet, devant un banc perdu en plein milieu du parc dans une zone où personne ne passe.
Elle ne peut se retenir de rougir un peu.
Murasakibara repend contenance.
Mitsu : C'est un endroit très calme. (S'asseyant) C'est très jolie ! Tu connais ces fleurs ? (Il hoche la tête en signe de négation) Diphylleia grayi, la fleur squelette. C'est une de mes préférés. Elle est connue parce que ces pétales deviennent transparents lorsqu'il pleut. Je me suis toujours dit que j'aimerai moi aussi devenir invisible lorsqu'il y a des intempéries... les intempéries de la vie...
Murasakibara : Tout comme j'aimerai parfois me faire tout petit...
Mitsu : On est pas rendus... bon ! On est pas là pour ça ! Alors ! Dit-moi tout !
Murasakibara : C'est un peu dur à expliquer. C'est en lien avec notre « bagarre » avec Haizaki...
Mitsu : Ok.... prend ton temps...
Murasakibara : C'est que... C'est à cause d'une... fille...
Mitsu : Une fille ? (Surprise)
Murasakibara : Mitsu, je...
Mitsu : Merde... (Plaquant ses mains sur son visage) je... Quelle fille ?
Murasakibara : Mitsu ? Ça ne va pas ?
Mitsu : Si ! si ! Ça va ! (Elle dégage son visage, les yeux brillants)
Murasakibara : Tu ... attend ! Je ! Merde !
Mitsu : Qu'est-ce que tu as ? Atsushi qui jure ! Ça n'arrive jamais ! Déjà que tu es bien trop sérieux ! Je sais pas qui est cette fille mais elle te motive dites donc ! Haha ! (La voix tremblante)
Murasakibara : Je.... Ouais... elle est la seule à pouvoir me faire faire n'importe quoi. (Gêné) J'aurai d'ailleurs jamais tenu l'entraînement d'aujourd'hui sans elle.
Mitsu : Elle était dans les tribunes ? Avec les fans de Kise qui font un boucan sans pareil, on ne l'a vu du tout !
Murasakibara : Non ! Elle est en bas ! Sur le terrain !
Mitsu : Mais oui ! Suis-je bête ?! C'est une manager ! Il faut qu'elle aime le basket ! Me dis pas que ... Satsuki ?! Cela explique pourquoi ça s'est déclenché quand elle était là ! Et aussi pourquoi, elle voulait pas que je sois trop dure ! (Elle renifle) C'est une fille bien ! Passionnée de basket ! Superbe qui plus est !
Murasakibara : Mais tu le fais exprès ?! (Il se lève d'un coup en colère)
Mitsu : Exprès de quoi...? (Des larmes s'échappant sous l'incompréhension)
Murasakibara : Mais c'est toi ! Pourquoi je ferais l'entraînement pour elle ?! C'est parce que c'est toi en pensant à nous et donc à moi qui l'a fait ! Et tout ce que tu fais pour moi, je veux en profiter ! C'est parce que je t'ai vu avec Aomine le jour de la rentrée que j'ai été fasciné et que j'ai choisi le basket alors que j'avais fait du volley jusque-là ! C'est parce que l'on voulait t'impressionner qu'on s'est retrouvés comme des cons avec l'Autre à demander à Momoi de nous ouvrir ! On voulait mettre tout en place pour ton arrivée mais bien sûr ça a dérapé ! Tu connais ce mec ! Il faut toujours qu'il dise des choses obscènes ! Et je ne pouvais l'accepter et ... !
Mitsu se dresse d'un coup, escaladant le banc pour été suffisamment grande, attraper le col du violet et l'embrasser à pleine bouche.
Mitsu : Merde ! Tu m'as fait peur ! Comment voulais-tu que je devine ?! Il y avait tellement d'option différente ! (Pleurant)
Murasakibara : Mais il y en a qu'une et c'est toi.
Mitsu : Ah ! Voilà pourquoi tu voulais pas que Shogo m'en parle d'abord ! (Essayant de se calmer)
Murasakibara : prénom.... (Murmure) Hors de question que je rate ma chance à cause d'un problème de timing... (A haute voix)
Mitsu : Il aurait eu une réponse négative... (elle s'assoit gênée)
Murasakibara : J'en conclue que la mienne est positive. (Touchant ses lèvres en s'asseyant)
Mitsu : Nan, bien sûr, j'embrasse les gens que j'aime pas ! Tu es bien assez malin pour comprendre tout seul ! (Se relevant rougissant)
Murasakibara : (la tirant sur ses genoux) Mais j'apprécierai vraiment de l'entendre.
Mitsu : (assise sur ses genoux) Tu l'as pas dit toi aussi ! Tu as évité avec tes explications foireuses ! (Moue boudeuse)
Murasakibara : S'il te plaît ! J'ai fais beaucoup d'effort comme même !
Mitsu : Tu devrais retravailler ta manière de faire tes déclarations.
Murasakibara : A quoi ça servirait ? Je compte pas en faire une autre.
Mitsu : Je t'aime.
Murasakibara : Je t'aime aussi.
Fin flash back
Mitsu : Je m'en souviens ! (Les larmes aux yeux) d'ailleurs, tu es toujours aussi nulle en déclaration ! Y a cas voir comment je l'ai appris cette fois ! J'ai fini à l'hôpital !
Murasakibara : J'aurai dû t'écouter... encore une fois...
Mitsu : Tu sais... je ne me suis pas dérobée face à Haizaki. Je lui avais fait face, le lendemain. Je lui ai dit que je l'appréciai mais que ce n'était en rien comparable avec toi. Il s'est énervé. Il a bien amoché le mur et surtout sa main. J'ai vraiment dû lui passer un savon comme j'en avais jamais passé.
Murasakibara : Je me souviens qu'il n'était pas venu au club pendant des mois... et après ?
Mitsu : Après quoi ? Il a... (Se retenant de parler)
Murasakibara : Il a ?! (En colère)
Mitsu : Il a beaucoup pleuré... ça a été dur... voilà tout. Mais je savais qu'il n'était pas honnête envers lui-même. Il m'a choisi car je suis une fille et j'étais de celles qu'il supportait. Je ne crois pas qu'on était beaucoup. Mais son regard, quand il le regardait était bien trop explicite. Il a pas aimé que je lui fasse noté son attirance pour un homme... j'aurai peut-être dû me faire. Je n'avais pas le droit de lui parler de ça. Je l'ai peut-être bousculé. On s'est quitté à l'infirmerie en assez mauvais terme. Après, tu sais tout est allé très vite. Son renvoi, les problèmes de la GM, etc...
Murasakibara : Un.... homme ? (Choqué)
Mitsu : Eh oui ! A croire que tu es le seul de Teiko à être passé au travers de l'homosexualité ! Ce qui n'est pas pour me déplaire ! Bref ! Il est en couple et heureux depuis que je me suis occupé de son cas après que Daiki l'ait étalé comme une crêpe après son match contre Kise ! J'ai été une très douée entremetteuse d'après mes quelques souvenirs ! Haha ! Qu'est-ce qu'on a ri ! Bref ! En gros, tu vois, y a absolument rien à craindre de lui ! (Soulagée d'avoir pu lui en parler)
Murasakibara : Mouais... (Moue boudeuse) tu vas rester chez lui ?
Mitsu : Où veux-tu que j'aille ? Hors de question que je retourne chez Akashi ! Il est déjà bien trop heureux de son petit effet au repas ! Il espère certainement que vous me poussiez à rentrer pour réaffirmer son emprise sur moi et me dire « tu vois ? J'avais raison. Comme toujours. » mais il a tord !
Murasakibara : Tu ne dois pas rentrer chez les Akashi. Je suis d'accord avec toi.
Mitsu : Mais ... ?
Murasakibara : Mais ! Je préférai que tu ne restes pas avec Haizaki. Il a peut-être changé mais... je suis toujours inquiet quand il est là... c'est... irrationnel mais je ne le sens pas... il peut déborder à tout moment !
Mitsu : Et je vais où alors ? (Soufflant)
Murasakibara : Chez moi. Tu connais déjà mes parents. Même si tu ne dois pas te souvenir... j'aurai préféré éviter que tu croises mon frère mais bon, tu seras bien obligée de le croiser un jour... autant que ce soit quand je suis là... il est un peu... problématique.
Mitsu : Oh je vois ! (Souriant) un peu comme une certaine Haizaki Shogo ? (Amusée)
Murasakibara : Mitsu !
Mitsu : Ça ne dérangera pas ? (Gênée)
Murasakibara : Tu sors de l'hôpital et tu es amnésique. Je pense que les parents seront heureux de te savoir entourée. Ils ne diront pas non. Je peux te l'assurer.
Mitsu : Mais qu'attendons-nous ?! (Se levant d'un coup souriant à pleine dent)
Je crois que je ne pourrai jamais d'écrire la joie immense et l'excitation insoutenable qui prit possession de mon corps à ce moment-là.
J'arrivai de justesse à m'empêcher de courir en direction de chez Shogo pour récupérer mes affaires. Je crois d'ailleurs que je n'étais pas très discrète vu les regards en coin que me lançait Atsushi.
Cependant, je m'en fichai royalement.
Où du moins, jusqu'à ce que je sois sur le pas de la porte de chez ses parents.
Là, mon ventre se tordit douloureusement alors que le géant de la génération des miracles annonçait notre arrivée.
... : Oh mon dieu ! Mais qui voilà ! Chéri ! Atsushi nous a ramené sa petite-amie !
Mitsu : Bon-Bonsoir Madame Murasakibara ! (S'inclinant)
Mince ... On me dévisage... j'ai du faire une connerie ... Bon, pour fuir en courant faudrait réussir à pousser Atsushi mais comment faire ? Il est beaucoup trop grand !
Bon bah... je vais devoir assumer...
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Et le chapitre 6 ! Yes !
J'ai tenu mes engagements ! J'avais dit début de semaine et c'est fait !
Je suis fière de moi ! Je sais pas si c'est normal mais voilà !
J'espère que ce chapitre vous plaira !
Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter pour me dire ce que vous en pensez.
Toute remarque constructive est bonne à prendre !
Tout message d'encouragement me donne une immense joie et me pousse à produire !
En vrai, j'ai déjà toute l'histoire dans ma tête faut juste le courage de la taper ! C'est ce qui est si long !
Surtout que quand je tape, je fais plus de faute de frappe et tout que quand j'écris à la main donc j'oublie toujours des petits mots !
Enfin bref ! Ça, on s'en fiche !
Je vous souhaite une bonne journée où soirée selon les personnes ! Je sais pas quand vous aller lire ce chapitre !
Je sais jamais comment terminer ce que j'écris !
Donc merci pour tout ! Merci de lire cette histoire !
Je suis très heureuse de partager ça avec vous !