RAYA.
Appartement,20 : 35.
Aloïs : « Arrête de passer par quatre chemin,fait le et pour de vrai cette fois-ci..ah mince Raya,j'avais oubliée que t'a pas les couilles de le faire.»
Je sors mon portable pour envoyer un rapide message à mon père. Putain,il me connait trop mal.
Raya : « J'ai une bonne nouvelle pour toi Aloïs dis-je en me retournant vers lui. J'ai beaucoup plus de temps que prévu.»
Aloïs : « Et donc?»
Et donc? Je souris,il s'imagine même pas ce que je prévois de faire. Ne jamais me défier,je fais souvent pire que le défi en lui même. Je suis de nature très revancharde.
Raya : « Okay,dis moi quel genre de lingerie tu préfères? Non,plutôt tu penses que je porte quel genre de lingerie maintenant?»
Aloïs : « Pardon?»
Raya : « De la dentelle.»
Aloïs : « Il ricane nerveusement,t'es audacieuse de me provoquer chez moi. C'est quoi s'est un genre de porno oral?»
Raya : « Ah non loin de moi l'idée de te faire bander,je suis pas de ce genre dit-elle en riant.»
Il s'approche.
Aloïs : « Et t'es quel genre alors?»
Il me fait face continuant à m'observer sans rien dire. Je garde le silence également. Je pense que si je n'avais pas de la patiente,je me saurais jeter dans la gueule du loup. Parce que le loup,attend seulement que je fasse un faux pas ou que je finisse par céder.
Mais je ne jetterai pas les armes,je ne suis pas forte pour résister. Mais j'ai d'autres talents,si lui fait les meilleurs cunnis au monde,moi je maîtrise l'art du chantage.
Je tire sur la boule de sa ceinture.
Raya : « Faisons un jeu,un genre d'action ou vérité.»
Aloïs : « Deux personnes seulement? Tu te fous pas de ma gueule?»
Raya : « Je pense qu'à deux c'est beaucoup plus amusant. Très bien Aloïs,action ou vérité?»
Il fronce les sourcils,il voit pas ou je veux en venir. Il finit par s'asseoir sur le canapé en fond blanc.
Aloïs : « Vérité.»
Raya : « Qu'est ce que tu penses de moi? Demandais-je.»
Aloïs : « Une sacré emmerdeuse.»
J'observe le tableau face à moi. C'est la seule décoration dans son salon. A vrai dire,c'est assez vide..comme lui. La pièce n'a aucune émotion. Et je mets ma main à couper qu'il n'a pas fait exprès de la laisser comme ça et rajouter des décorations par la suite,c'est tout lui.
Je le rejoins sur le canapé,mon regard croise le sein,il me sourit. Presque mignon,c'est pas le moment.
Aloïs : « C'est ton tour,action ou vérité?»
Raya : « Vérité.»
Aloïs : « Est-tu attiré par moi? Demande t-il.»
Raya : « Il se pourrait bien dis-je.»
J'avoue qu'il m'a prit de court. Il m'a posé une grosse colle. Après c'est quand même évident. Y'a des choses qui trompe pas. Il n'imagine même pas comment mon cœur bat à une vitesse quand il est à côté de moi.
Je veux le repousser,jusqu'à ce que je sois au pied du mur pour finir par céder. Je veux pas que ce soit facile pour lui de m'avoir et pourtant,si il le voulait vraiment,il le pourrait.
Raya : « A ton tour,action ou vérité?»
Aloïs : « Action,..je veux finalement voir à quoi ressemble ta lingerie dit-il en arborant un énorme sourire.»
Fière de toi? Pas pour longtemps,je me prête au jeu. Me met debout et commence à enlever ma blouse. Je me suis déjà retrouver de nombreuse fois sur l'île en soutien gorge devant lui,mais là maintenant,c'est différent.
D'autant plus que son regard scrute chaque partie de mon corps. Je ris ultérieurement en voyant sa tête,on aurait dit un d'ceux ados puceaux qui voit une femme en sous vêtements pour la première fois. Je m'élance vers lui.
Aloïs : « Non dit-il en se levant. T'approche pas de moi,t'es le diable en personne.»
Je ris a sa connerie tout en continuant de m'en approcher. Plus d'échappatoire,il se laisse tomber sur le canapé. Je grimpe au dessus de lui clouant ses deux mains,bloquant ses poignets.
Aloïs : « Me donne pas d'espoir pour t'en aller par la suite.»
Je lie nos lèvres sans attendre. Mon cœur cogne fort contre ma poitrine,nos lèvres s'entrechoquent à chaque contact. La chaleur augmente et nos soufflent semblent saccadés. Il remonte sa main le long de ma cuisse jusqu'à mon cou pour maintenir ma tête. Putain,une minute de plus et je fonds comme une glace.
Raya : « J'ai toujours pas les couilles de le faire? Demandais-je lui faisant face,près de son visage.»
Il me regarde puis rapproche mon visage à quelque centimètre du sien. Il se relève,je me retrouve à califourchon sur lui. Il me prend dans ces bras,surprise j'essaye de stopper l'accolade mais il me tient fermement au niveau des hanches.
Honnêtement,je ne sais pas comment reagir. C'était soudain,je veux dire j'y étais pas préparé et surtout que venant de lui je ne m'y attendais pas à un geste pareil de sa part.
Aloïs : « Tu peux rester dormir ici s'il te plaît? Dit-il affrontant mon regard.»
J'hoche la tête. Enfaite je pense que j'aurais dû dire non,mais ce changement de comportement n'était pas normal. C'est une facette de sa personnalité que je n'ai encore jamais rencontrer. Il est spéciale Aloïs et très surprenant.
Mon père a l'heure qu'il est doit déjà être à la maison,plutôt à mon arrivée,j'ai envoyé un message pour lui dire que j'allais durer chez ma soi-disante amie. Ils ne vont rien dire si je ne rentre pas ce soir,je vais tout de même prévenir.
Je sais pas si c'est moi,mais il fait vraiment chaud dans cette pièce. J'enfile mon t-shirt après avoir rompu tout contact avec lui. Il ne bouge pas et continue toujours de m'observer.
Aloïs : « Tu veux que je te donne quelque chose de plus confortable?»
Raya : « Ouais comme ton lit,tu dors pas avec moi j'espère?»
Aloïs : « Après tu vois tu viens de me monter dessus sans aucun problème alors je pense que tu peux jeter à la poubelle ta pseudo couverture de meuf gênée.»
Raya : « C'est bon,un t-shirt me suffirait.»
Aloïs : « Seulement un t-shirt? Apparemment les bonnes habitudes ne change pas,t'aime bien traîner à poil toi.»
Raya : « Tu peux redevenir silencieux? Hyper chiant lui dis-je en sortant de la pièce.»
Je sais même pas où je vais,je veux juste pas rester au salon et me prendre des balles perdus,on dirait il est bien déterminé à me finir.
J'arrive dans l'une de mes pièces préféré de chaque maison,la cuisine. La bouffe ma vie,même quand j'ai pas faim,je mange quand même. Je vous jure que c'est psychologique. Certains vont appeler ça du gaspillage mais pas pour moi,c'est une drogue.
Aloïs : « Pourquoi tu as hurler mon prénom comme une folle? T'es au courant que j'ai des voisins?»
Raya : « Est-ce que je peux me servir quelque chose dans ton frigo?»
Aloïs : « Tu te fous de ma gueule? Pourquoi tu demandes la permission,vas-y.»
Peut-être parce que ce n'est pas chez moi? J'ai horreur de ça. Avant de prendre quelque chose,faut le demander. Tu peux pas te permettre d'être chez quelqu'un et de te servir sans demander,c'est du manque de respect et ça relève de ton éducation.
En plus on sait jamais tu tombes chez quelqu'un de tordu,bon tu vas jamais trouver quelqu'un qui va t'embrouiller pour un frigo mais bon,y'a des malades partout. Je range la bouteille dans l'eau après avoir bu,oui j'aurais pu boire au robinet mais je ne veux pas. De l'eau en bouteille ou rien. Je suis compliqué.
Aloïs : « Je vais me coucher,demain je pars tôt. J'ai un avion à prendre.»
Raya : « Tu..t'a pas peur? Tu ne peux pas voyager en train?»
Aloïs : « C'est pas toi qui voyage Raya,mais moi. Dit-moi où trouver un train pour New York et je le prendrais sans hésiter.»
Raya : « Tu fais comme tu veux dit-elle en souriant légèrement. Alors je te suis,j'ai envie de dormir aussi.»
Je le suis après qu'il me l'est demandé. Mine de rien pour une seule personne c'est un gigantesque appartement. Putain,j'imagine même pas le prix,un loft à Paris? Le prix du loyer doit être colossale. J'en ai mal à la tête rien que d'y penser.
Je grimpe sur le lit.
Raya : « Laisse tomber pour le t-shirt dis-je,je vais dormir comme ça. Je suis plus à l'aise.»
Aloïs : « Non c'est mort,c'est soit toi t'enfile quelque chose soit moi je mets quelque chose. J'ai l'habitude de dormir en boxer,et en plus on est chez moi alors fais un effort.»
Il me balance le t-shirt sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Putain je rêve,c'est pas confortable. Il pourrait se la jouer gentleman aussi non,mais vue qu'il vient de s'installer en parfaite détente,je pense qu'il en a rien a foutre.
Il place des coussins entre nous. Je le regarde ahuri,c'est une blague? Putain vas-y dit le tant qu'on y ait que je suis une obsédée sexuelle. Il pense que je vais le violer en pleine nuit? Complètement glauque.
Aloïs : « Comme ça,..aucune tentation.»
Raya : « Va te faire mettre Aloïs dis-je en me retournant de l'autre côté.»
Aloïs : « Tu veux vraiment dormir sans ces coussins? J'ai un vol demain ma belle,je dois garder ma force.»
Raya : « Pourquoi tu fais genre,tu dois sûrement tenir que quinze seconde au lit..bonne nuit gros con.»