Ce chapitre contient pas mal de description. C'est important pour la suite, donc disons que c'est un chapitre de transition? Bonne lecture.
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Nous arrivons à la gare à deux heures de l'après-midi, après six heures de route. Non pas quatre comme Annette nous l'avait fait savoir, mais six. Le train que nous avons pris était assez vieillot et il s'arrêtait souvent. Mais je n'en ai pas trop tenu compte puisque j'ai eu l'incroyable chance de m'asseoir à côté de Aaron, joie plus qu'intense les amis. J'ai passé le voyage à discuter avec Cara qui était assise en face de moi aux côtés de Finn.
En sortant de la gare, je souris en voyant que le ciel est d'un magnifique bleu et il n'y a aucun nuage en vue, il fait ni trop chaud, ni trop froid, juste la parfaite température pour aller se baigner et passer la journée à la plage. Nous posons nos sacs par terre tandis que Annette prend son téléphone pour appeler leurs amis qui vont nous héberger. Bizarrement, sans même les avoir rencontrés, je me suis prise d'affection pour eux, car ils ont acceptés de nous prendre avec enthousiasme et sans poser de questions. Je suis curieuse de les connaître.
Emma gémis en s'étirant jusqu'à la pointe des pieds.
-Il fait super bon! S'exclame t-elle, le sourire aux lèvres.
-Dès qu'on rentre, je mets mon maillot et je vais à la plage, dit Finn en se frottant les mains.
-Moi aussi! Dit Cara en passant un bras autour de la taille de Finn.
Cara avait vachement changé physiquement depuis la dernière fois que je l'avais vu. Avant, elle avait les cheveux extrêmement courts. À présent ils lui arrivent presque aux épaules. Quelque chose dans son visage aussi avait changé, elle semblait plus joyeuse, enthousiaste et surtout, surtout, moins flippante. Encore, ça dépend des personnes. Avec moi et Finn, ça va, mais avec les autres comme Mason ou Ryder, elle n'a pas changé. Mason et elle se haissent. À l'époque, Cara était assez dangereuse, elle consommait des substances illicites, était assez fulminante et surprotégeait son frère, Aaron. C'est pour ça que quand Cara avait trompé un des meilleurs amis de Mason, celui-ci a littéralement pété un câble et a décidé de se venger sur son frère dans les couloirs du lycée (heureusement que j'étais là! qu'est-ce qu'on ferait sans moi?)
Perdue dans mes pensées, je ne m'étais pas rendue compte que Annette avait finit de discuter au téléphone.
-Ils arrivent, dit-elle en rangeant son petit Nokia qui date pratiquement du moyen-âge.
Je m'attends à voir une mignonne petite voiture où un vieux monsieur de quatre-vingt ans nous sourira en faisant tomber son dentier sur la route mais au lieu de ça, je vois un énorme tracteur arriver à toute allure en faisant un terrible boucan. Un tracteur. Un tracteur. L'attention est tout de suite posée sur nous et tout le monde nous fixe.
Je regarde Emma, les yeux écarquillés, et elle fait de même. Je me tourne vers les Davis qui eux ne semblent pas du tout choqués. Ils sourient en s'approchant du tracteur.
-Quel plaisir de vous voir! S'exclame une femme en sortant du… véhicule.
La femme en question était tout sauf vieille, il n'y avait aucune trace de ride sur son joli visage et ses cheveux étaient d'un roux étincelant. Elle embrasse les trois membres de la famille Davis et ses grands yeux verts se posent sur nous.
-Alors c'est vous les jeunes ados en quête du Grand peut-être? Moi c'est Françoise, enchantée.
Elle nous sert la main sans ménagement puis se tourne vers le tracteur.
-Christian! Hurle t-elle, tu comptes descendre de la bagnole ou c'est moi qui te tires de là?!
-J'arrive ma petite lapinette des grandes vallées vertes et fleuries d'Australie! S'écrie le dit Christian en descendant du tracteur. Je faisais juste un peu de place pour que nos amis puissent s'asseoir!
Il nous sourit de toutes ses dents et remonte la bretelle de sa salopette, puis il tend la main à Emma qui hésite un instant puis finit par la serrer. Puis elle se précipite discrètement sur son désinfectant antibactérien tandis que Christian enlace Ryder.
-Nous sommes du même sexe! Je me sens plus proche de toi, donc il faut que je t'enlace! Ha! Ha!
Mason me regarde, le teint livide et les yeux écarquillés.
-Mais qui sont ces gens? Finit-il par me demander.
Je n'en ai aucune idée.
*
Je ne savais pas qu'il y avait des sièges à l'arrière d'un tracteur, et encore moins un coffre. C'est après que nous avons appris qu'ils l'avaient aménagé pour plus de confort, ce qui me semble assez logique. Nous parcourons les avenues et les rues de la ville -que je constate être très jolie- sous les yeux ébahis des habitants, tandis que Annette discute avec Françoise et Christian sans se soucier de rien. Je suis choquée moi même et je me demande qu'est-ce qui les a poussé à acheter un tracteur en tant que véhicule de tous les jours.
-En fait on utilise Babette pour les grandes occasions! Généralement on marche à pied ou à vélo!
-Sans indiscrétion, avez-vous une ferme? Demande Mason en se penchant vers eux pour qu'ils puissent entendre.
Le tracteur faisait tellement de bruit, qu'il était difficile de s'entendre. Françoise et Christian éclatent de rire en applaudissant.
-Ah! T'es trop marrant toi! Je t'aime bien, dit Christian en essuyant une larme.
-Les fermes c'est pour les campagnards! Répond Françoise, hilare, alors qu'ils ont tout à fait l'apparence de campagnards.
L'habit ne fait pas le moine, pensé-je. Mason se rassoit les yeux écarquillés en soufflant un "oh mon dieu…"
Je sens une main se poser sur la mienne et mon cœur bondit lorsque je vois que c'est celle de Aaron.
-Je sais ce que vous pensez… mais ne t'inquiète pas, ils sont vraiment gentils, dit-il en souriant.
*
Après une demie heure de route coincée comme des sardines à l'arrière du tracteur, je ne sentais plus aucun membre de mon corps. Nous sommes finalement arrivés devant un superbe lotissement où de magnifiques villas qui paraissent assez luxueuses de l'extérieure sont construites. L'herbe est d'un vert vif, des fleures de toutes les couleurs décorent les allées et pas un seul déchet en vue.
Je ne comprends rien. Comment ses personnes qui n'ont pas l'air très civilisés et qui se baladent en tracteur en ville peuvent habiter dans un lotissement aussi luxueux que celle là? Comment est-ce possible?
Nous finissons par nous arrêter devant la dernière maison du lotissement. Elle a la même apparence que les autres mais semble plus petite.
-Bienvenue chez nous! S'exclame Françoise en souriant.
Nous descendons tous du tracteur et nous nous apprêtons à prendre nos sacs lorsque Christian intervient.
-Non! C'est moi qui transporte les affaires des invités! Restez ici, vous!
Alors il prend nos sacs un par un et fait les allers retours entre la maison et le coffre pendant que nous attendons sur le trottoir, ne sachant pas quoi faire.
Au même moment, une jeune fille sort en courant de la maison. Elle se précipite sur Annette puis sur Cara et enfin, s'arrête devant Aaron les larmes aux yeux, ce qui me permet de bien la regarder. Je lui donne dix-sept ans minimum. Elle a des cheveux bruns foncés attachés en chignon au sommet du crâne, de grands yeux bleus et des tâches de rousseurs lui parcelle le visage.
Conclusion: elle est vraiment très jolie. Alors quand elle s'apprête à embrasser Aaron sur la bouche je ne peux pas m'empêcher de pousser un cri.
Aaron s'écarte rapidement en la poussant.
-Daisy! S'exclame t-il, les sourcils froncés.
-Oh, Aaron… j'adore quand tu prononces mon nom… dit-elle en rougissant.
Mais qui est cette fille? Est-ce qu'elle est en train de me voler mon petit ami potentiel?! Je sens un mélange de colère et de jalousie monter en moi. Emma m'observe, inquiète et pose une main sur mon épaule. Daisy s'accroche au bras d'Aaron et commence à se tortiller.
-Oh mon dieu! Quelle horreur! Emma, retient moi d'aller lui arracher ses tâches de rousseurs une par une! M'exclamé-je entre mes dents en remontant mes manches.
Mais cette fille est un danger public!
Au même moment, une autre personne sort de la maison, avec quelqu'un dans ses bras. Cette fois, c'est un jeune homme qui est lui aussi, très beau. Il porte un petit garçon qui doit avoir trois ans. Le grand garçon nous sourit à tous, révélant de parfaites dents blanches qui a failli m'aveugler. Il a des cheveux blonds, des yeux bleus et sous son t-shirt moulant, je peux tout à fait voir ses muscles. Le genre de mec qui est capable de jouer dans une série comme "Alerte à Malibu".
Le petit enfant, quand à lui, avait une coupe au bol, et les yeux à moitié fermé. Il n'avait pas l'air de vouloir s'endormir, il avait plutôt l'air d'être extrêmement ennuyé par la situation et les gens qui l'entourent.
Le jeune homme confie son -ce qui me semble être- petit frère à sa mère puis se dirige directement vers nous. Il salue Ryder, Mason et Finn en faisant leur espèce d'accolade puis il se plante devant moi, se met à genoux, prend ma main et l'embrasse, tel un gentleman. J'écarquille les yeux en hurlant intérieurement. C'est quoi son délire?! Il se relève et me dit d'une voix douce.
-Bonjour, chère demoiselle, je m'appelle Elliot Justin Luke Christopher Marie-Josèphe le Grand Aigle Doré de la Prairie Saillante. Comment s'appelle ma belle colombe? Me demande t-il.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce mec m'ennuie profondément.
-June. June Cass.
-June! Quel magnifique prénom! June! Juin! L'été! La chaleur! La transpiration! Le soleil! Les glaces! Le sable! Les coquillages! Les enfants! Les seaux d'eau! Les moules! Les moules/frites! Le ketchup! La mayonaise!
Et pendant cinq minutes ce mec s'est mit à dire tous les mots qui lui faisaient penser à "June".
Dès qu'il eut finit, il se tourna vers Emma pour lui faire la même scène de théâtre, sauf qu'à la différence de moi, ma meilleure amie était complètement sous le charme. Ryder était vert de jalousie, rouge de colère et… bref, il a fait tout un arc-en-ciel.
Nous finissons par entrer dans la maison. J'écarquille les yeux en constatant que tout était fait en bois. Des murs en passant par les toilettes. La maison toute entière sentait le bois. Vernis. Le bois vernis. Je franchis la porte d'entrée et s'offre à moi le salon et la cuisine. Au sol était écrit en peinture "CUISINE/SALON". Je fronce les sourcils. Rensentaient-ils vraiment l'utilité d'écrire ça au sol?
Le salon est très simple, composé de trois canapés, une table basse, et une télévision. La cuisine est complètement ouverte au salon, si bien que si un jour Françoise décide cuisiner de l'andouillette, alors toute la maison entière sentira l'andouillette.
Elle est juste composée d'un évier, d'une cuisinière, de petites armoires pour ranger les ustensiles etc., d'une machine à café, un réfrigérateur et d'un grand ilot central à l'Américaine pour plan de travail et espèce de bar, où on pourrait tous tenir pour diner si on forçait un peu.
Tout à droite, il y a un escalier hélicoïdal dont les marches sont si étroites que je ne peux pas poser mes pieds tout entiers. Les murs sont couverts de tableaux de poissons, d'encre, de bouées de sauvetages et de lampes murales. Mais ce qui m'a surtout frappé, ce sont des proverbes hippies écrit sur les murs du genre: "Les gens qui travaillent s'ennuie lorsqu'ils ne travaillent pas. Les gens qui ne travaillent pas de s'ennuient jamais." Ou alors "Faites l'amour et recommencez". Cela m'a assez déstabilisé au début puis après j'ai décidé de passer outre. Je vais passer mes vacances ici, quand même.
Il y a une porte fenêtre qui mène surement à un petit jardin, mais les volets sont complètement tirés, si bien qu'on le confondrais pour un mur et non une fenêtre.
Bref, on étouffe rapidement, au rez-de-chaussée.
En arrivant à la dernière marche des escaliers qui mène à l'étage, un simple couloir s'offre à nous. Il y a cinq pièce que je devine être quatre chambres et une salle de bains au fond. La chambre de Daisy est très facile à reconnaître, il y a des fleures partout. Celle du mec louche qui a trois milliards de prénoms est juste en face. Celle du petit enfant et des parents est à côté de Daisy, et il y a une chambre normale et inoccupée juste en face.
Nous redescendons tous les treize les escaliers en file indienne et essayons tant bien que mal de nous caser dans le "CUISINE/SALON".
-J'espère que notre petite maison vous plait! Dit Françoise en souriant.
-Oh, ça pour une petite maison, c'est une petite maison, murmure Mason en se massant les tempes.
-J'aimerais qu'on s'organise pour dormir, propose Annette, sérieuse.
Nous nous sommes mit à débattre pour savoir qui allait dormir où et sur quoi. Nous en avons finalement conclu que moi, Emma et Daisy allons dormir dans sa chambre, Annette et Cara dans la chambre inexploitée et le mec louche allait dormir dans sa chambre avec Aaron. Pour finir Ryder, Mason et Finn en bas, sur les canapés.
-Nous pourrions peut-être aller acheter des matelas gonflables pour les filles? Propose Françoise.
-Ou alors on peut demander aux voisins, dit Christian.
Françoise, Christian et Annette s'absentent donc pour aller demander des matelas aux voisins et ils nous laissent seuls dans la petite maison.
-On étouffe ici, dit discrètement Finn à Cara mais étant juste à côté d'eux, j'entendais tout.
-Oui, je sais… tu veux qu'on aille faire un tour? Propose t-elle.
-D'accord.
Ils sortent discrètement, main dans la main.
-Donc finalement c'est quoi ton prénom? Demande Emma au mec louche.
-Elliot. Mais tu peux m'appeler comme tu veux, ajoute t-il en faisant un clin d'œil.
Ryder assiste à la scène les poings serrés.
-N'empêche, tu as des noms bizarres, dit-il pour sauver sa dignité, Grand Aigle Argenté de je sais pas quoi… C'est ridicule.
-Grand Aigle Doré de la Prairie Saillante! Répond Elliot, visiblement énervé qu'on se trompe sur son nom. Ce sont des surnoms indiens, d'accord?! C'est tout sauf ridicule! Il faut respecter la culture des autres.
Ryder roule des yeux tandis que Emma fait un sourire gêné. Mes yeux se posent sur Aaron qui feuillette un magazine, installé confortablement à l'îlot de la cuisine.
Ce mec m'impressionnera toujours de part sa placidité. Je souris puis m'apprête à me diriger vers lui lorsque Daisy me devance et se précipite sur lui.
-Aaaaaaroon! S'exclame t-elle, en l'enlaçant de derrière.
Ok, cette fille me tape sérieusement sur les nerfs. Il faut que je l'éloigne de lui.
-Hum, Daisy…? Dis-je d'une voix qui se voulait innocente.
-Oui? Fait-elle sur le même ton.
-Peux-tu me montrer ta chambre, que je pose mon sac? Demandé-je en faisant les yeux doux, sachant que je l'avais déjà vue.
Daisy me fixe de ses grands yeux bleus pendant longtemps et finit par sourire.
-Bien sur! Suis moi.
J'appelle Emma puis nous montons toutes les trois dans la chambre de Daisy. Sa chambre est petite, et tout comme le salon, on étouffe rapidement. Les murs sont couverts de poster d'acteur comme Ian Somerhalder, Dylan O'Brien, ou encore Taylor Lautner et des affiches de groupes comme One Direction, Tokyo Hotel, et autres… le lit est défait et le bureau est rempli de petits gadget, peluches et vernis à ongles. Bref, la chambre parfaite d'une jeune adolescente.
Daisy fait un peu de place en mettant ses habits qui jonchaient par terre dans un coin, laissant de la place pour le matelas deux places que Françoise et Christian vont apporter. Tandis qu'elle se baisse, je me surprends à envier son physique. Elle avait le corps magnifique d'une adulte. Elle portait une robe qui lui arrivait au dessus des genoux et qui moulait sa poitrine bien faite. Elle était grande et avait de fines jambes. Je baisse les yeux vers ma petite poitrine et je grimace en me sentant jalouse.
-Au fait, Daisy… tu as quel âge? Demande Emma en regardant les posters.
-J'ai quinze ans.
J'ai cru entendre "quinze ans".
-Pardon? Demande Emma sans quitter des yeux les posters.
Je suis sure d'avoir mal entendu.
-J'ai quinze ans, répète Daisy en mettant ses mains sur ses larges hanches.
Emma me regarde, les yeux écarquillés et je fais de même. C'est impossible.
-En fait, je vais avoir quinze ans dans quelques jours.
Mon choque est encore plus grand, je pensais que nous avions le même âge, or nous avons trois ans d'écart. Daisy nous regarde puis finit par sourire.
-Oh… Je sais ce que vous pensez. Je fais plus âgée, c'est ça?
Emma et moi ne pouvons qu'hocher la tête, plus choqué que jamais.
-C'est vrai que je n'ai pas le corps d'une fille de quatorze ans, dit elle en se regardant.
Nous hochons encore.
-Je crois même que j'en ai un plus développé que le votre, ajoute t-elle en regardant notre poitrine.
Cette fois, nous hochons à contre cœur. Emma et moi affichons des mines tristes et déçues.
-Je vois que j'ai touché un point sensible, dit-elle en souriant. Bon, eh bien, restez ici à vous lamenter si vous avez envie, ça ne me dérange pas du tout! Moi je descends voir mon chéri d'amour.
-C'est qui ton "chéri d'amour"? Demandé-je en me disant qu'elle a peut-être un copain, ce qui me soulagerait.
-C'est Aaron… quelle question!
Elle descend en faisant un boucan pas possible tandis que je me tourne vers Emma.
-Ça sent la concurrence, dit-elle en souriant.
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BON OK OK OK! TOUT D'ABORD, EST CE QUE VOUS PASSEZ UNE BONNE SEMAINE!? (pk je crie lol) ensuite... je pense que vous vous y attendiez tous... la terrible concurente... *sigh* pardonnez moi. Sinon, que pensez vous de la famille de Christian et Françoise? désolée si vous n'avez pas aimé, je me rattrape au chapitre suivant.♡ je me tire avant de continuer à dire que de la daube, bisous, je vous aimes aimes aimes. et encore désolée. désolée désolée.
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