The Curfew

The Sunrise: Chapitre 10// PARTIE 2

Bonjour! Voilà la deuxième partie, comme promis. Elle est trèèèèès courte huehuehue... n'hésitez pas à la lire quand vous êtes aux toilettes, dans le métro, sous la douche ou même en dormant.

On arrive à la fin de l'histoire... il ne reste que deux ou trois chapitres.

Bref, bonne lecture!

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"Je crois que c'est trop tard!"

Je m'adosse à la porte, et pose une main sur mon coeur en repensant à ce qu'il a dit. Puis une image de Aaron apparait dans mon esprit et je m'écroule par terre théâtralement.

-Ô vilaine destinée! Mon coeur est fendu en deux! D'un côté le soleil, et de l'autre la lune!

Quelqu'un ouvre la porte sans prévenir et ma tête heurte la porte assez violemment.

-June? Tu parles toute seule? me demande une voix familière.

Merde. Aaron. Je me lève comme si de rien n'était en me recoiffant.

-Ouais... je... je me chauffe.... les amygdales. (?)

Putain. Je ne sais même pas ce que c'est les amygdales... Il me regarde, confus.

-Les amygdales, ça ne se chauffe pas... (je me gifle mentalement en maudissant mes talents de menteuse) Mais peu importe, il faut que je te parle, June.

Il avait dit ça, très sérieux. Oh non... qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce que j'ai fait? Qui est mort?

Nous sortons de la chambre et restons dans le petit couloir. Je m'adosse à la porte de Daisy et lui à celle de Elliot, juste en face. Pour la première fois de ma vie, je le vois extrêmement gêné. Il s'adresse à moi en baissant les yeux.

-Je sais que j'ai exagéré cette semaine. J'ai fait n'importe quoi. (il me regarde) Mais des trucs impossible ce sont passé, je te promet. Des trucs inimaginables...! j'arrivais pas à gérer. (Il passe une main dans ses cheveux) Je suis désolé, honnêtement, je-

Ok, il regrette vraiment. Je ressens un pincement au coeur quand je me dis que je ne pourrais jamais ne pas lui pardonner. Je décide de jouer le jeu, amusée en voyant à quel point il est frustré.

-Je suis d'accord, tu as exagéré, Aaron Davis. Tu m'as invité ici mais tu ne t'es pas du tout occupé de moi. Et tu dois être punis pour ça.

-Qu'est-ce que je dois faire? Me demande t-il, déterminé, en me regardant droit dans les yeux.

C'est vrai, qu'est-ce qu'il doit faire? Pourquoi je parle toujours sans réfléchir? Je me regifle mentalement en repensant à l'excuse bidon sur les amygdales.

-Demain... tu me réserves ta journée.

Il hoche la tête, en faisant un sourire malicieux.

-Aucun problème. Demain je fais tout ce que tu veux. Et honnêtement... (Notre regard se rencontre) te réserver une journée ou un mois, ça n'a pas d'importance pour moi.

"Hiiiiiiiiii!" mon cœur hurle à l'aide et je sens toute les cellules de mon corps fondre. Ce mec... d'où il sort ça?

*

Qui aurait cru qu'on trouverait du Nutella et des bonbons industriels un jour chez Françoise et Christian? Eux qui frissonnent d'horreur quand on leur parle d'huile de palme et autre. Je reste figée devant le placard en me demandant bien comment je dois réagir. Ryder passe derrière moi et éclate de rire devant la scène.