Addiction Tome 1 et 2

By NanaNiang2014

1.8M 240K 3.9K

Ibou et mberry More

chapitre 1
partie 2
partie 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
mea culpa
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
addiction tome 2
addiction tome 2 ici
tome 2 chapitre 1
tome 2 chapitre 2
tome 2 chapitre 3
tome 2 chapitre 4
tome 2 chapitre 5
tome 2 chapitre 6
tome 2 chapitre 7
tome 2 chapitre 8
tome 2 chapitre 9
tome 2 chapitre 10
tome 2 chapitre 11
tome 2 chapitre 12
tome 2 Chapitre 13
tome 2 chapitre 14
tome 2 chapitre 15
tome 2 chapitre 16
tome 2 chapitre 17
tome 2 chapitre 18
tome 2 chapitre 20
BONNE NOUVELLE
NOUVELLE HISTOIRE
NOUVELLE HISTOIRE
NOUVELLE HISTOIRE

tome 2 chapitre 19

26K 3.8K 124
By NanaNiang2014

Chapitre 19

Bernard faisait les cents pas dans son salon pendant qu’ibou, aussi calme que serin essayait de rassembler ses idées. Il ne disait rien, se contentant juste de regarder son ami avoir la même réaction que lui quand Yacine lui avait parlé.

Bernard : mais ibou et tu la crois sur parole ? Tu es sur de ce qu’elle te dit ? Est ce qu’elle t’a montré des preuves ?

Il sourit puis tendit le papier qu’il avait dans sa poche depuis la veille : voilà la preuve. Elle m’a tout montré et cette analyse prouve bien que c’est vrai. Et… la preuve qu’elle l’a contracté il y a de cela très longtemps, et ça date de bien avant notre idylle.

Bernard lui remis le papier et se mit la tête entre les mains : oh mon Dieu ibou, qu’est-ce que vous allez devenir ta famille et toi ?

Il soupira : Bernard rentre chez toi, rentrez tous chez vous, et laissez-moi s’il te plaît. Je quitte Nodier dès ce soir, tout est prêt pour que je quitte la ville aussi. Donc s’il te plait…

Bernard entra dans une colère noire et se mit à crier : ET PUIS QUOI ???? HEIN ??? TU VAS LAISSER CETTE FEMME SEULE AVEC SES DEUX ENFANTS ET TOUS LES DEUX AVEC LE VIH SIDA ??? Hein ???? TU ATTENDS QU’ELLE ACCCOUCHE POUR LE LUI DIRE ???

Il soupira : elle le saura au moment de faire ses test.

Bernard cria de plus belle : MAIS IBOU QU’EST-CE QUI T’ARRIVE BON SANG ??? RESSAISIT TOI MA FOI. MBERRY AURA BESOIN DE TOI AUJOURD’HUI ENCORE PLUS ; DE MEME QUE TON ENFANT ; ET BEN DIS DONC TU ES BIEN CRUEL….

Ibou se leva à son tour et lui fit face : mais tu es dans quel monde Bernard ???? Que crois-tu hein ??? Que c’est facile de se mettre en face de sa femme, de la seule que tu n’aies jamais aimé et lui dire que tu lui as filé le VIH sida en couchant avec une autre ??? Hein ???? Essaie de te mettre à ma place et on en reparlera.

Bernard : ibou je t’en supplie, appelle au moins le père de Yacine. Il faut qu’on soit fixé avant tout. S’il te plait…

Il soupira puis s’affala sur le sofa. En réalité, il n’avait plus aucun sentiment. Il ne pouvait ni pleurer ni avoir mal. Son cœur était complétement vide. Il n’y avait rien se disait-il. Son ami faisait les cents pas dans la maison, mais lui avait déjà accepté la réalité. Oui, il avait vu les preuves et même si Yacine avait été un peu bizarre, il reconnaissait qu’elle ne serait pas capable de falsifier autant de preuve, ce n’était pas possible. Il ne voulait pas se faire trop d’illusions.

Bernard : bon tu rentres avec moi, quitte à ce que je te force avec l’aide des gens du quartier, mais tu vas venir avec moi.

Il sourit amèrement puis se leva, et sans un seul mot pour Bernard, il sortit de la maison, et se dirigea à la plage. Il n’y avait rien qu’on puisse faire pour lui enlever cette culpabilité dans le cœur, absolument rien.

En réalité, il n’avait eu qu’une seule et unique addiction était c’était mberry. Et pourtant, il n’avait jamais été un sain, il avait tout fait pour lui faire mal, mais elle était toujours là, elle ne l’avait pas quitté. Elle n’était pas partie.

Et aujourd’hui, il la remerciait en lui refilant une maladie qui était fatale pour elle ainsi que pour leur enfant… oh mon dieu, pensait-il. Et aicha alors ? Elle était bien divorcée à lui, et pourtant, il savait qu’elle aussi sera porteuse du virus. Elle le transmettra à Bamba et comme ça, toute une génération était touchée, tout cela, pourquoi ??? Parce qu’il n’avait pas su se retenir de coucher de gauche à droite alors qu’il avait deux femmes pour le satisfaire…

Il s’allongea sur le sable, espérant que la marée sera assez haute pour l’emmener avec elle. Il l’espérait du fond de son cœur… et il s’endormit ainsi….

.
.
.
.
.

Bernard n’en revenait pas non il ne pouvait tout simplement pas croire ce qu’il se passait. Il entra dans sa voiture incapable de démarrer. Qu’’allait devenir cette famille ??? se demandait-il en essuyant rapidement une larme qui lui coulait sur la joue.

Au lieu de partir, il prit son telephone et composa le numéro de sa femme. Celle-ci répondit : allo ? Tu l’as retrouvé ?

Il soupira : oui…

Suzanne : merci seigneur…

Il ne pouvait rien dire à sa femme, non le choc serait bien trop grand alors qu’elle était à une étape cruciale de sa grossesse. Il avait peur, oui peur de la perdre, mais aussi peur que mberry le sache alors qu’elle-même était dans un piteux état.

Bernard : vous êtes à la maison ?

Suzanne : non Mon chéri. Le docteur a préféré retenir mberry, elle dort actuellement ; Elle a tellement pleuré la pauvre. Mais dis-moi, qu’est ce qu’il s’est passé ? Comment va ibou ? Il est avec toi ????

Bernard : je te raconterai tout.

Suzanne : mais qu’est ce qu’il y a Bernard ? Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu fais cette petite voix ? Ibou va bien ? Et puis tu l’as retrouvé ou ?

Bernard : mon ange, ne te fais pas de soucis, je ne veux pas que tu t’inquiètes pour lui. Il va très bien et c’est juste un malentendu. Bref, je te raconterai tout tout à l’heure.

Suzanne : d’accord, on vous attend mberry dors pour l’instant. Son docteur a préféré la retenir dans la clinique. Je lui ai expliqué et il préfère qu’elle reste et se reposer. Heureusement.

Bernard : d’accord, et toi comment te sens tu ?

Elle sourit à l’autre bout du fil : tu me connais, je vais très bien…

Bernard : tu es une vraie guerrière, je t’aime saches le…

Il avait prononcé ces mots avant de raccrocher. Oui après ce qu’il venait de découvrir, il se demandait comment allait-il faire s’il avait été à la place d’ibou ? En réalité, il avait raison de réagir comme ça, et il voyait ainsi toute sa vie défiler en une seule et unique journée.

Il fronça les sourcils et eut une idée en tête. Il rappela sa femme : allo ma chérie ? Tu peux me passer le médecin de mberry s’il te plait ?

Suzanne : ok.

Quelques instants plus tard, Bernard entendit un petit allo à l’autre bout du fil.

Bernard : docteur, excusez-moi de vous importuner, vous savez je… je suis un ami au mari de mberry Faye. Et il n’est pas bien. Seulement, j’ai une requête à vous faire. Si vous le voulez bien.

Docteur : je vous écoute.

Et Bernard lui raconta toute l’histoire tu début à la fin, espérant avoir un retour positif du docteur, mais malheureusement il n’eut pas ce qu’il voulait entendre. Mais au moment de raccrocher, il lui murmura : je peux cependant faire quelque chose, faire quelques prises de sang à mberry et voir si elle a le virus. Bien sûr, je n’ai pas le droit de le faire, mais je reconnais que sa santé physique et mentale dépend de cela, et donc, je le ferai et vous tiendrai informé.

Bernard : merci du fond du cœur docteur merci.

Il prit congé et se dirigea à la plage. Il avait laissé sa voiture et voulut aller parler une nouvelle fois à ibou. Personne ne savait qu’il était à niodior pensait-il.

Au moment d’arriver à la plage, il le vit allongé sur le sable, mais était vraiment bien trop mouillé. Cela signifiait que la marée commençait à être haute. Il se précipitait pour lui demander de se lever, mai une très grosse vague arriva au même moment et l’emporta avec lui. Bernard cria : aidez le, la mer l’emporte aidez le.

Les gens autour s’étaient accourut vers ibou qui n’avait rien sentit. Il était comme dans un nuage et personne ne savait s’il dormait ou non… heureusement que Bernard l’avait vu, heureusement.
.
.
.
.
.
Bernard roulait très vite. Le médecin du village lui avait dit qu’ibou n’avait pratiquement rien. Mais quand il l’avait mis dans sa voiture, il avait commencé à grelotter de froid. Il se précipitait sur la route et voulut arriver vite à l’hôpital. Il ne voulait surtout pas le perdre, pas en ce moment, pensait-il. Il fallait que mberry le voit, il fallait qu’elle le regarde une dernière fois, ce n’est pas possible.

Son telephone sonna et comme il était sur hautparleur, il décrocha. C’était le médecin de mberry : allo monsieur Bernard ? Vous conduisez ?

Bernard : oui docteur, mais je vous ai mis sur hautparleur, donc vous pouvez parler…

Docteur : bon j’ai eu les résultats du test de la jeune mberry…

Bernard voulut se garer sur le côté mais se résigna, par peur de voir l’état de ibou s’aggraver, il murmura au docteur : allez y….
.
.
.
.
.
Quelques heures plus tôt….

Ibou savait que sa vie était maintenant détruite et au fond de lui pouvait-il en vouloir en quelqu’un ? Non pas du tout. Le seul et unique fautif c’était bien lui et il était bien sur entrain de payer pour tout le mal qu’il avait fait à sa femme.

Il s’allongea sur le canapé incapable de penser à autre chose. Bien sûr, il allait faire le test, mais si Yacine l’avait en rentrant du Maroc, c’est que sans aucun doute lui aussi avait contracté le virus… il soupira puis sentit son telephone vibrer dans sa poche. C’était le numéro de mberry, il ne décrocha pas et une nouvelle fois, ça sonnait encore, c’était monsieur Mbaye. Il hésita un moment puis décrocha : allo…

Mr Mbaye : fiston comment vas-tu ?

Ibou : je vais bien Mr Mbaye, et toi ?

Mr Mbaye : ça peut aller… Yacine a été emmenée à l’hôpital, elle est stable et je pense qu’on doit l’emmener à l’étranger pour… Se traiter…

Ibou soupira de dépit : oui je sais… elle …

Mr Mbaye : elle t’a parlé de sa maladie ???

Ibou : oui…

Mr Mbaye : ok… j’espère juste qu’elle pourra…

Il l’interrompit : dite moi, elle l’a bien eu pendant son séjour à Maroc ?

Mr Mbaye : oui oui… malheureusement…

Ibou raccrocha soudain et éteignit son telephone. Là il n’y avait plus de doute pensait-il. C’en était fini pour lui et pour toute sa famille….

Fin du flash-back….

Bernard cria au docteur : JE N’ENTEND PAS DOCTEUR REPETEZ !!!!

Et il se tourna vers ibou : écoute, écoute le docteur de mberry a fait le test et il donne les résultats…

Ibou n’avait pas l’air d’entendre mais Bernard si…

Docteur : j’ai fait tout le test possible et le résultat est la devant moi. Mais je pense que le mieux c’est de vous voir en face pour en parler, c’est mieux.

Bernard fronça les sourcils : il y a un problème ?????

Docteur : vous êtes à la clinique dans combien de temps ?

Bernard : dans dix minutes….

Docteur : ok je vous attends. Merci….

Il raccrocha sans trop d’entrain. Mais que se passait-il bon sang ?

Quand il se retourna vers ibou, ce dernier avait l’air résigné et d’accepter la situation. Oui, et bernard devrait faire de même, pensait il en fixant la route…..
.
.
.
.
.
Mberry se réveillait petit à petit. Elle avait l’impression d’être entré dans un monde où il y avait qu’elle et son fils babacar. Quand elle se tourna et vit Suzanne dormant sur le canapé, elle sourit de dépit et de reconnaissance en même temps. Mais à sa grande surprise, elle vit dans l’autre lit une silhouette. Non ça ne pouvait pas être lui. Elle se leva tant bien que mal et vit ibou, allongé dormant profondément. Il avait une perfusion lui aussi et semblait aussi fatigué qu’elle.

Elle se pinça pour voir que c’était bien lui et le sentit. Et doucement, il émergeait de son sommeil et petit à petit il ouvrait les yeux pour faire face à sa femme.

Mberry eut les larmes aux yeux : c’est toi ??? C’est bien toi ibou ????

Il hocha la tête en signe de oui et puis mberry se jeta dans ses bras… il la serra fort, tellement fort qu’il n’en pouvait plus et sans se retenir, lui aussi éclata. Pour la prière fois mberry l’avait vu pleurer…. oui, mais ce qu’elle ne savait pas c’était qu’il l’avait fait quelques heures plutôt, quand le docteur lui avait dit que ni lui ni mberry n’était porteur du VIH sida et que la Yacine Mbaye dont ils parlaient étaient sa cousine et qu’elle avait un cancer du sein qui lui valait d’aller à l’étranger pour recevoir de meilleur traitement….

A suivre.

Continue Reading

You'll Also Like

234K 5.4K 88
Chronique réelle. La devise : toujours dire al hamdulillah.
1.2M 118K 41
" Il règne en maître sur la Russie, mais pas seulement " Désireuse de fuir son passé à tout prix, Alena décide de partir de New-York et de tout quitt...
763K 16.7K 69
« 𝐈𝐥 𝐲 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐟𝐟𝐚...
3.4M 126K 109
[ chronique terminée ] De sa vie paisible à celle pleine de regrets, aveuglée par ces sentiments Neyla fera-t-elle les bons choix ?