L'Incroyable Histoire de La M...

By Indiana-Deatlow

91 27 0

Aussi appelé : "Les Âmes Errantes Suicidaires"...Car c'est ce que nous sommes après tout. Je ne trouve pas vr... More

Partie 1 sans titre
Chapitre 1
Chocolat 3
Chocolat 4: Juste à cause d'un verre de cidre
Chocolat 5: Seulement 3 conditions
Chocolat 6: French frites et coupe de glace
Chocolat 7: Flemme de trouver un titre
Chocolat 9: Scott Nithmare

Chocolat 2 (Et oui, j'étais sérieux) Phineas Jacka

15 4 0
By Indiana-Deatlow


Comment pourrais-je décrire Phineas Jacka ? Pour commencer, ils'agissait d'un homme plein d'énergie. Malgré ses vingt-sept ans, il avait l'assurance d'un homme qui avait tout vécu (ce qui n'était pas forcément le cas). Son regard océan ne cessait de briller d'une lueur enjouée, et il affichait toujours son sourire enfantin. Ce qu'il faisait dans la vie ? Un peu de tout,malgré le fait qu'après la guerre, il s'était fait renvoyer d'au moins neuf postes de travail, allant de serveur dans un restaurant, à mécanicien dans un garage. Finalement, Phineas décida de faire ce qu'il aimait vraiment, et de devenir forain. Mais attention, pas forain comme on l'entend tous. Non, disons que son métier se rapprochait plus de Saltimbanque qu'autre chose. Mais bon, Monsieur préférait le terme forain, ce qu'il utilisé comme une carte d'identité. Idée absurde ? Oui. Mais vous verrez que Phineas Jacka était pleins d'idées absurde, dont la plupart lui attirait de sacrée ennuis. Pas étonnant que j'étais destiné à l'emmener lors de cette nuit du 9 Novembre.


–...et t'as intérêt à jouer le jeu le forain, sinon tu peux dire adieu à ce petit sourire qui a le malheur de m'agaçait.

–Le sourire en est désolé, répondit Phineas en pinçant les lèvres.

Le gros colosse qui venait de parler émit un grognement qui ressemblait plus à celui d'un chien qu'à un humain. Le jeune homme ne put s'empêcher de sourire alors qu'une idée venait de lui traverser l'esprit. Le colosse le remarqua.

–Qu'est-ce que t'as à sourire comme ça ?

–Oh rien, fit-il encore plus amusé, quoi qu'un peu nerveux.

Il songea à ce qu'il devait faire. Etait-ce si insultant ?Probablement, mais bon, il devait se dire qu'il avait eu assez de chance que ces hommes ne l'aient pas tué. Pas comme les autres.

–C'est que je me disais, insinua-t-il, que je suis un peu maigrelet pour jouer le rôle d'un loup-garou, vous ne croyez pas ? Un loup-garou ne devrait-il pas être grand et féroce...comme vous.

Soit ça passe, soit ça casse.

–Attend une minute, fit le colosse en se redressant, tu n'essayerais pas de me rouler par hasard ?

Ça casse donc...

–Ne vous méprenez pas, je...c'était juste une suggestion. Je suis absolument capable de faire ce que vous me demandez.

–T'as intérêt, sinon, je te préviens, tu finiras comme tes amis de la Belgique.

Amis,cela était un assez gros mot, aurait-il bien voulu dire. Mais il se ravisa, et se dirigea vers les coulisses du chapiteau. Le spectacle n'allait pas tarder à commencer, déjà il avait vu des enfants et des adultes s'asseoir dans les gradins, tous impatients de voir ce défilé de monstres. Car, c'était en effet ce qu'on montrait dans ce spectacle, des monstres. Des monstres qui étaient en réalité des gens déguisés. Il se tourna vers les costumes, un pan du chapiteau était déchiré, laissant voir le clair obscure de la nuit. Là-bas, s'étendait des plaines, et au-delà, la ville. Il lui suffisait d'agrandir la fente, et de s'enfuir. Mais pour aller où ? Il ne connaissait pas très bien la France, pour cause qu'il était incapable de se repérer dans l'espace. Alors qu'il mettait son costume de fourrure pour jouer le loup-garou, il entendit la foule applaudir, le spectacle avait commencé. Il ne put s'empêcher de grimacer, se rendant compte d'une chose : il ne savait pas comment jouer le rôle d'un loup-garou. Il se mordit la lèvre, regardant son masque de loup grossier. Même un aveugle verrait qu'il s'agirait d'un canular. Il crut voir une silhouette venant de dehors. Etait-ce eux ? Si c'était le cas, il était mal.

Derrière lui, la foule applaudissait, et criait tous un seul mot « Le loup ». Il lui suffisait d'y aller et de faire son show.Croyez-moi, cela lui aurait évité de gros ennuis. Si il avait fait son numéro correctement, il ne serait pas mort, enfin du moins, je n'aurais pas eu le loisir de le rencontrer, et on aurait tous les deux continués notre route, vivant notre existence normalement et cette histoire n'aurait jamais eu lieu. Mais voilà, les humains sont des êtres étranges, qui apparemment aiment jouer avec moi.J'ignore si c'était sa raison, mais au lieu de venir sur  la scène, Phineas prit un couteau de scène, et déchira la toile de latente. Une fois cela fait, il se précipita pour aller chercher ses affaires c'est-à-dire un chapeau haut-de-forme, et un vieux sac contenant ses rares affaire et un peu de son gain. Il hésita un moment à poser son costume en fourrure qui l'alourdissait, mais décida tout de même de le garder, se disant que la nuit sera sûrement froide. Et sans même réfléchir, il partit en courant,gardant son couteau de scène à la main. Haletant, il devait imaginer sans mal les gars du cirque lui courir après, ayant l'intention de l'abattre. Il redoubla d'allure, et une fois qu'il fut sûr d'être assez loin, il s'arrêta, épuisé d'avoir couru si vite.

Il n'y avait aucun bruit dans la campagne, si ce n'est le cri-cri des criquets, qui sonnaient comme un avertissement. Des voiles duveteux cachaient les étoiles dans le ciel, et une partit de la lune, prêts à laisser échapper des gouttelettes à tout moment. Il soupira de nouveau, il ne voyait plus le chapiteau, avait-il courut si vite ? Et si loin ? Il se permit cependant de fermer les yeux, profitant de l'air frais de la nuit. Il tenait son chapeau et son sac couvert de poussière, comme un précieux trésor qui le rassurait.

Il devait être vingt-trois heure quarante-six quand des pas furtifs se mélangèrent aux cri-cri des criquets. A minuit un, Phineas serait mort, tué par une balle au cœur.

Ses pas furtifs alertèrent Phineas qui ouvrit les yeux, il allait se lever, mais se ravisa et écarquilla les yeux en voyant le canon d'un pistolet braqué sur lui par deux individus. Il ne bougea pas, et malgré sa respiration sifflante et ses gouttes de sueur qui descendaient de son front, il se força à sourire.

–Salut les gars, fit-il aimablement, ça va comme vous voulez ?

L'un d'eux, qui semblait surpris, laissa son compagnon parler :

–En tout cas ça va mieux que toi Jacka.

–Oh vous savez, fit-il en haussant les épaules faisant mine de se mettre plus à l'aise, je viens de m'enfuir d'un cirque et les gars veulent sûrement me faire la peau, mais bon, ce sont les risques.

Les deux hommes rigolèrent tandis que Phineas tenta de se relever.L'homme au pistolet l'en dissuada en resserrant son doigt sur la détente.

–Net'en fais pas, fit-il d'une voix brute, tu n'auras plus à t'inquiéter d'eux.

–Ah  c'est vrai, fit-il naïvement, parce que vous comptez m'aider ?C'est trop gentil, moi qui pensais que vous allez me tuer. Je vous ai mal jugé.

–Tu sais au moins qu'on est là pour te tuer ? fit le compagnon qui semblait douter comme beaucoup de monde, de l'intelligence de Jacka.

Celui-ci fit mine d'écarquiller les yeux, et d'un ton innocent, fit :

–Moi ?Mais pourquoi, je n'ai rien fait.

Il ignorait pourquoi, mais cela le faisait rire. Il savait qu'il allait mourir, cela était inévitable. Il voulait alors les faire tourner en bourrique, qu'au moins sa mort ne soit pas une tragédie.Et cela semblait marcher, car l'homme à pistolet, dont j'ai oublié le prénom (on va donc l'appeler George, et son ami Pierre,comme ça on sera fixé) semblait agacé.

–Bon,écoute, on va te tuer, le cirque va te retrouver mort, et laissera les fauves manger ton corps comme tu le mérites.

Même si cela était une menace, Phineas se contenta de sourire rêveur,après s'être décalé de quelques centimètres:

–A,que les fauves en ont de la chance. Est-ce que ça pourrait être Griselle ? Elle est trop mignonne, et j'ai envie que ce soit elle qui me mange.

–Non,ce ne sera pas Griselle qui te mangera ! fit-il énervé.

–Ben,et comment tu le sais, hein ? Tu ne seras même pas là.

George prit une profonde inspiration, et, regardant Phineas droit dans les yeux, déclara :

–Phineas Jacka, pour tes méfaits envers notre cause...

–Arrête,on dirait que tu parles d'une Secte là, marmonna Phineas.

–Je vous condamne à mort.

Alors qu'il s'apprêtait à appuyer sur la détente, Phineas se redressa, et tenta, paniqué :

–Euh,peux avoir une dernière volonté ? Je n'ai pas envie de mourir aujourd'hui, je ne pourrais pas mourir demain ?

Les deux se regardèrent, et Pierre porta un regard à sa montre, et déclara :

–Minuit vient de sonner, fit-il un sourire mauvais aux lèvres, et il était cinquante-neuf quand tu nous l'as dit.

–Et merde.

Cette injure fut suivie par un coup de canon qui raisonna dans toute la vallée. Au loin, on aurait pu voir des oiseaux effrayés s'envoler,et entendre le cri-cri des criquets s'arrêter.



Je regardai avec silence les deux silhouette robuste s'enfuir, et disparaître dans la vallée. Je soupirai, songeant que les hommes étaient tous les mêmes. Je me levai, sortant du talus où je m'étais réfugié afin de ne pas perdre une miette de ce triste spectacle. Je jetai un regard au loin, vers la direction où étaient partis les deux meurtriers. Il n'y avait plus rien, à croire qu'ils n'étaient jamais venu. Le vent se leva, j'enlevai ma capuche, laissant le vent jouer avec mes cheveux. Je m'approchais du jeune homme qui gisait au sol, je le regardai un moment. Il semblait jeune, vingt-cinq ans, peut-être un peu plus ? Ses paupières étaient closes, à croire qu'il avait fermé les yeux de peur avant que la balle ne traverse son corps. Je ne pus m'empêcher de le trouver assez charmant, ses traits fins et son air autrefois enjôleur en aurait fait craquer plus d'une. Je soupirais, quel gâchis. Je ne pus cependant m'empêcher de sourire en imaginant la tête d'Evi si je le lui montrerais, elle qui craquait pour ce genre de gars. Va-savoir pourquoi. Elle allait sûrement me maudire en disant que je faisais n'importe quoi, et moi, je me contenterais de sourire.

Bon,il fallait que je me mette au travail moi. Je m'approchai du corps à présumé sans vie, je passai une main froide sur son front, et fut un peu surpris en remarquant qu'il n'était pas devenu froid.Le doute me prit soudain, il devrait être mort, non ? Je jetai un regard sur sa poitrine, imaginant une boîte vide, sans cœur qui vit à l'intérieur. D'une main hésitante, je m'apprêter à poser une main sur son cœur qui était censé ne plus battre. C'est alors que sa main qui n'était plus censé bouger s'empara de mon poignet, me faisant sursauter. Je tournai mon regard vers ses yeux bleus sombre qui me regardait. Il semblait aussi surpris que moi,même un peu effrayé, sûrement était-ce à cause de mes yeux écarlates qui n'étaient pas très courant chez les humains. On resta un moment-là à se regarder, je ne savais pas quoi faire,comment cela se faisait-il qu'il soit encore vivant ? Ma vision ne se trompait jamais, cet homme aurait dû mourir. Je me disque cela ne serait tardé, peut-être qu'il n'y avait qu'à attendre quelques minutes, le temps que son corps se vide de son sang.

–Eu,fit-il pas très assuré d'une voix faible, est...est-ce que je suis en enfer ?

Ces paroles me surprirent, je fronçai les sourcils, et pencha la tête.

–Parce que tu penses y mériter ta place ? Demandais-je.

J'ignorais pourquoi je lui parlais, sûrement pour faire passer le temps. Lejeune homme fit mine de hausser les épaules, et déclara :

–Pas forcément, mais c'est que si j'étais au Paradis, je verrais sûrement une jolie fille blonde avec des ailes, non ? Alors que là, je me retrouve face à un homme à l'allure ténébreuse et aux yeux rouges.

–Je n'ai pas une allure ténébreuse, répondis-je sèchement.

Je ne pus m'empêcher d'être désespéré des hommes et de leur vision du Paradis et de l'Enfer. Je trouvais cela épuisant.Finalement, perdant patience, je lui demandai d'une voix sévère :

–Tu n'es pas mort ?

Cette question parut le surprendre. Il cligna deux fois des yeux, avant de se redressait difficilement en rigolant :

–Ce ne serait pas plutôt à moi de poser cette question ?

Je ne répondis pas, le regardant attentivement pour voir ce qu'il n'allait pas, ou plutôt ce qui allait chez lui pour qu'il ne soit pas encore mort.

–Et sinon, fit-il railleur, tu ne m'as toujours pas répondu, je suis en enfer ?

Je soupirai en baissant la tête, avant de répondre d'une voix froide, un sourire aux lèvres :

–Au que oui tu es en enfer, enfin, si du moins tu considères la Terre comme le pire lieu qui soit.

Je le sentis frémir à mes paroles. Je devais sûrement lui faire peur,tant pis pour lui.

–Pourquoi es-tu toujours vivant ? Déclarais-je finalement, j'ai vu ces hommes te tirer dessus. Tu devrais être mort là.

–Pourquoi ai-je l'impression que cela t'énerve que je sois encore en vie,releva-t-il en levant un sourcil, je ne pense pas te connaître pourtant.

–Contente-toi de répondre à ma question (ou de mourir),fis-je énervé malgré moi.

Il haussa les sourcils, mais ce contenta de sourire. Il souleva alors sa veste en fourrure, non sans grimacer, et montra son épaule. Du sang tâchait le tissus blanc qui couvrait son épaule, sûrement à cause de la balle qui le lui avait traversé. Cela n'était pas très beau à voir, mais en y regardant bien, j'en conclus qu'ils'agissait de la seule blessure présente. Je finis par comprendre,mais le jeune homme prit la peine de m'expliquer, fier de m'avoir échappé :

–Ces imbéciles m'ont raté. J'ai déjà eu affaire à eux, je savais  donc qu'il suffisait de les énerver un peu pour qu'ils perdent leur calme et qu'ils ne remarquent pas que j'avais changé de position. Le canon n'était plus pointé vers le cœur, mais l'épaule, et dans l'obscurité, il était impossible de voir ce léger changement. Mon manteau de fourrure empêchait de voir où la balle atterrissait. Je n'avais plus qu'à serrer les dents et faire croire que j'étais mort.

Mon regard ahuris le fit rire. Ce n'était pas vrai, ce type n'était quand même pas vivant car il s'était juste décalé de quelques centimètres ! Non, ces types ne voulaient pas vraiment le tuer,c'était juste un avertissement, voilà tout. Et pourtant, à cette heure-ci, Phineas aurait dû être mort. Je ne savais pas vraiment quoi faire, mon but était de ramené toutes les âmes des morts, et celle de Phineas en faisait partie, j'en étais certains. Je compris alors une chose. Je compris que cet imbécile qui me regardait, fier comme un paon, avait réussis à tromper la mort. Et pas n'importe laquelle, il avait réussis à me tromper moi,Lucifer, la Grande Faucheuse. Je serrai des dents, je détestais me tromper, sûrement était-ce un de mes nombreux défauts. Je sus alors que je n'avais plus rien à faire ici. Je me relevai en soupirant, je n'avais fait que perdre mon temps. Je me retournai pour aller je ne sais où, ce fus une des choses que je ne saurais sûrement jamais, car Phineas me demanda, grinçant des dents pour ne pas gémir de douleur :

–Et attend, est-ce que tu pourrais m'aider ?



Continue Reading

You'll Also Like

146K 2.3K 28
bl . Taekook 🔞🔥 បម្រាម:ក្មេងក្រោម18ឆ្នាំ🙏 សូមអភ័យទោសរាល់ពាក្យពេចន៍មិនសមរម្យ🙏🔥
35.8K 882 133
النوع: شونين اي ، مأنها ، كوميديا ، دراما ، الحياه المدرسيه العمل: مستمر -القصه- "يوما يحكى قصه مرحه عن الحياة...
85.8K 2.1K 57
Y/n and Luz are best friends who have gone through thick and thin. But this time, they will go through thicker and thinner. They are both considered...
185K 5.5K 110
After the death of Gwen Stacy, Peter hadn't had the courage to become a hero again. Meanwhile, the Justice League were looking for a more experience...