Addiction Tome 1 et 2

By NanaNiang2014

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Ibou et mberry More

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partie 2
partie 3
chapitre 4
chapitre 5
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chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
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mea culpa
chapitre 21
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addiction tome 2
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BONNE NOUVELLE
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tome 2 chapitre 8

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By NanaNiang2014

Chapitre 8

- Assied toi mberry….
- Ibrahima show, dis-moi juste ce que ce foutu bouteille de cognac fais dans ta chambre.

Il soupira puis arracha la bouteille des mains de sa femme, et devant ses yeux, il se dirigea à la cuisine pour le verser sur le lavabo. Il revint avec une bouteille vide qu’il déposa sur la table du salon et intima à mberry de s’assoir. Celle-ci le fit avec la rage au cœur.

- Pourquoi tu te mets dans cet état mberry ? Quand je t’ai parlé de ma volonté de vouloir me remettre de cette situation qu’est-ce que je t’ai dit, Que je le faisais pour moi et uniquement pour moi, alors pourquoi tu cries ? avant de tirer des conclusions hâtives tu dois d’abord venir me voir.

- Ecoute ibou, j’ai vu une bouteille d’alcool dans ton armoire, qu’est-ce que tu veux que je pense ? hein ?

- j’ai oublié cette bouteille d’alcool dans mon armoire, et puis ce n’est pas ce que je bous, quand je l’ai acheté, je n’ai pas aimé et je l’ai laissé la bas. je l’avais oublié…

Mberry soupira puis se leva et retourna dans la chambre. Elle ne pouvait croire qu’en ce qu’il lui disait, et au fond d’elle, elle se promit de ne plus lui mettre la pression et de l’observer faire. Il fallait qu’elle lui fasse confiance, car c’était la seule et unique chose qui pouvait le guérir se disait-elle.

Avait-elle fait le bon choix en voulant revenir dans cette maison ? Elle ne saurait le dire.

Elle prit une douche rapide, et quand elle sortit de la douche, toujours pas l’ombre de son mari. Elle s’allongea et s’endormit sur le coup. Elle était fatiguée par le déménagement mais aussi par son fils qui n’arrêtait plus de pleurer ces derniers jours. Elle s’était donc vite endormit pour une se réveiller qu’à 3h du matin, sentant le lit aussi vide que jamais. Elle fronça les sourcils et regarda vers la porte de la salle de bain : elle était fermée et la lampe éteinte. Elle se leva doucement et sortit pour se diriger dans le salon. Elle entendit la télé et vit la lampe toujours allumée. Quand elle y pénétra, ibou était toujours allongé sur le canapé le regard vide.

- Pourquoi tu n’es pas venu te coucher ? il se fait tard…

Il sursauta en entendant sa femme parler derrière lui. Il se redressa : je n’ai pas vraiment sommeil

- Tu m’en veux c’est ça ?
Elle avait toujours son manteau de nuit et vint s’assoir à côté de son mari. Ce dernier resta assis mais Avait le visage impénétrable. Pour la première fois de sa vie, mberry n’arrivait pas à lire ce qu’il y avait au fond de ses yeux. Il prit la main de sa femme et le porta dans son cœur…

- Mberry tu es la seule et unique personne qui croyait en moi dans le temps. Si aujourd’hui tu doutes de tout ce que je fais, je perds toute assurance et confiance en moi…

- Ibou, il faut que tu viennes dormir, on parlera de tout ça demain…

- Vas-y, je n’ai pas sommeil…

- Ok tu veux qu’on parle c’est ça ? alors parle je t’’écoute.

Il sourit puis lui caressa la joue : vas te coucher, on parlera demain.

- Je veux que tu viennes avec moi ibou, je ne peux pas me coucher seule.

- Ok vas-y j’arrive.

- Non, tu viens avec moi.

Elle lui prit la télécommande des mains et éteignit la télé. Elle se leva et lui tendit la main qu’ibou prit en soupirant. Ils se dirigèrent ainsi dans leur chambre et c’est blottit l’un contre l’autre qu’ils s’endormirent paisiblement.
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Les jours passaient ainsi très vite et de plus en plus ibou se remettait de son addiction. Il commençait même à oublier le gout de l’alcool et cela grâce à la thérapie qu’il avait commencée à l’hôpital fann. C’était une aubaine pour lui et il allait à ses rendez-vous tous les jeudis et samedi matin.

Mberry l’accompagnait toujours et il sortait de ses consultations encore plus serein et plus changé que jamais. Il recommençait ainsi à prendre du poids et à retrouver des couleurs. C’était en réalité l’homme que mberry avait connu dans le temps.

Il était plus doux que jamais, et plus attentionné que tous. Mais mberry avait un nœud dans la gorge, et elle comptait bien le lui dire.

En réalité, ibou travaillait toujours avec Yacine. Cela fait juste 2 mois qu’il n’est plus avec elle et au bureau, ils étaient comme des étrangers, se saluant à peine. Seulement à chaque fois que mberry passait voir son mari, elle y trouvait Yacine et cela l’énervait au plus haut point.

Ils étaient couchés au fond de leur lit discutant quand elle aborda le sujet : tu ne peux pas trouver un autre bureau ?

- S’il te plait, ne parlons pas d’elle, elle fait partie de mon passé.

- Ah non, elle ne fait pas partie de ton passé, elle est là, entre nous, et elle a été celle qui a détruit ta vie. alors on va en parler une bonne fois pour toute.

Il soupira puis se redressa pour lui faire face : c’est toi que j’aime dans toute cette histoire, alors s’il te plait…

- Mais ibou, comment peut tu être dans le même bureau qu’elle, travailler avec elle et la côtoyer à longueur de journée après ce qu’il s’est passé , et me dire de ne pas m’occuper de ça ? hein ?

- Ok je ferai tout ce que tu veux. Elle est malade ces derniers jours, elle n’est pas venue depuis une semaine, quand elle reviendra je parlerai avec elle et son père et on trouvera une solution. De toutes les façons moi je passe mes journées sur le terrain donc…

- En tout cas, il faut régler cela très vite, je n’ai pas envie de te faire une crise de jalousie que je ne pourrais pas contrôler après….

Il sourit puis l’attira encore à lui. Il était très tard, mais ils avaient toujours de quoi parler. Ibou aborda donc le sujet Bamba.

- Pourtant je ne te reproche pas de travailler avec Bamba

- Hey ibou ne t’aventure pas à faire ça, Bamba c’est mon cousin avant tout…

- Et après, c’est ton cousin ça je le sais, mais je sais aussi qu’il est amoureux de toi.

- Même s’il l’est, ce que je doute fort, il sait que je suis marié. et puis basta.

Elle mentait oui, elle savait pertinemment que Bamba n’était pas seulement amoureux d’elle, mais fou amoureux. Elle ne voulait pas le dire à ibou, car connaissant ce dernier, elle savait qu’il allait piquer une de ces crises qui n’en finira jamais.

Mais ibou l’interrompit dans ses réflexions : et qu’est ce qui explique que la dernière nuit, tu prononces son prénom quand tu dormais ;

Elle sursauta : quoi ??? Le nom de qui ?

Ibou, aussi calme que serein : Bamba….

- Tu n’as pas du bien entendre. Pourquoi je prononcerai son prénom ?

- Je ne sais pas, à toi de me le dire… il s’est passé quelque chose entre vous pendant notre séparation ?

Mberry se tut, incapable de répondre à ce qu’il lui demandait, mais il insistait, lui montrant qu’il n’était pas fâché. Et prenant confiance elle lui raconta. Quand elle finit, ibou soupira mais ne dit rien…

- Je… ça m’a surpris et…

- Non ce n’est pas la peine de te justifier, je comprends. Je n’avais pas assuré moi aussi, et tu t’es surement sentit frustré.

Elle fronça les sourcils face au ton qu’avais pris ibou. Mais ne dis rien. Il lui chuchota un léger bonne nuit et se retourna pour dormir ; C’est là que mberry avait senti qu’il était fâché.

Le lendemain matin au bureau, elle ne pouvait se concentrer. Elle pensait encore et encore à sa naïveté envers ibou qui l’avait poussé à lui dire ce qu’il s’est passé avec Bamba. Mais quelle idiote !!! se disait-elle.

Elle soupira et n’arrivait même pas à se concentrer. Elle avait emmené son fils chez sa mère en attendant de trouver une nounou pour lui, et tous les soirs, c’est ibou qui passait le chercher et ensuite venait prendre mberry à son tour. Elle prit sont telephone et composa son numéro. Il fallait qu’elle se rassure, il fallait qu’elle entende sa voix. Mais il ne décrocha pas.

Elle insista mais rien. Quelques secondes plus tard, il lui envoya un message : je conduis et je suis en route vers ton bureau.

Elle soupira et rangea ses affaires. Elle voulait finir avant son arrivée, car elle ne voulait pas qu’il monte et rencontre Bamba de même que ces deux mégères de maimouna et Anta ; mais contre toute attente, cette dernière lui demanda :

- C’est ton mari qui passe te chercher ?

- Oui

- Il peut bien nous déposer, c’est sur notre chemin.

Elle ne savait pas quoi répondre, elle acquiesça juste avant de finir de ranger son sac. Elle se tourna vers elle : on va y aller l’attendre en bas.

Maimouna répliqua : ay mberry, en bas sous ce chaud soleil. Attendons qu’il dise qu’il est arrivé d’abord. Et on descend.

Elle soupira puis acquiesça, mais malheureusement pour elle, ibou était arrivé en moins de temps qu’elle ne croyait. Il ne l’avait même pas prévenu, il était juste monté et elle finissait de se repoudrer quand elle l’aperçut au pas de la porte, en costume et avait enlevé sa cravate. Elle le connaissait tellement bien qu’elle savait que quand il enlevait comme ça sa cravate, c’est qu’il était soit énervé, soit agacé par quelque chose ;

Elle le vit à travers la vitre et lui fit signe. Maimouna et Anta s’excitaient sur leur siège et quand ibou entra, il s’était dirigé directement vers elle, les saluant tour à tour. Il se tourna ensuite vers sa femme : salut bébé…

Mberry : salut… ou est babacar ?

Il lui chuchota : il ne veut pas rentrer. On passe le prendre ensemble, peut être que quand il te verra, il changera d’avis…

Elle sourit et contre toute attente, il s’approcha d’elle et déposa ses lèvres sur les siennes. Mberry perdit ainsi le control, mais il se détacha doucement et lui chuchota : ou se trouve le bureau de Bamba ? Je voudrais lui parler…

Elle sursauta : quoi ???

- Je voudrais parler à ton cousin, montre-moi son bureau….

Mais comme Anta ne ratait rien à leur conversation, elle intervint : c’est la deuxième porte à droite ; Son prénom est dessus.

- Merci madame, c’est gentil.
Et il se dirigea dans le bureau en question sans un seul mot de plus.

A suivre…

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A bientôt pour la suite

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