ABEL ET LA BÊTE

By Celinha74

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Que se passe t-il quand le conte de fées devient réalité ? Le dénouement sera t-il le même ? L'amour triomphe... More

Synopsie
Prologue
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49 suite
50
50 suite
50 suite
50 suite et fin
Épilogue
Épilogue (fin de l'histoire)
Extrait de ma prochaine histoire

41 suite

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By Celinha74

Inès (la bête)


Alors, je ne rêve pas ! Il le veut ! Je suis aux anges, avant de repenser au pourquoi de ma venue ici. Je m'affole avant de comprendre que c'est peut-être ma dernière chance d'être aimé par cet homme merveilleux. Bon, il a des défauts, mais mon cœur est formel, c'est lui l'élu !

Sans plus attendre, je l'attrape par le cou et l'embrasse fougueusement. Je crois avoir répondu à sa question. Il me lève de terre et m'emmène dans ses bras vers une pièce qui m'est inconnue. La pénombre y règne, ce qui donne à ce lieu du mystère, et favorise le rapprochement.

Collé l'un contre l'autre, nous ne pouvons nous séparer d'un pouce. Nous nous embrassons pendant de longues minutes sans répit. Mon corps est déjà tout chamboulé de l'intérieur et lorsque monsieur le Don Juan fait glisser une de ses mains sous mon pull, un frisson me parcourt l'échine, tandis que je recherche encore plus de contact physique. Je m'agrippe à sa chemise, puis entoure son cou de mes doigts et quitte ses lèvres pour faire glisser les miennes sur sa peau brûlante. Il me stoppe et en un éclair, je me retrouve sans mon haut.

Je panique, l'espace d'un instant, de peur qu'il découvre mon petit secret en me frôlant de ses douces mains, ce qui gâcherait à coup sûr ce moment, mais il n'en est rien ! Il caresse mes formes avec beaucoup de délicatesse, et je sens qu'il apprécie.

Cela n'a rien à voir avec ma première fois, qui était plus brute, plus charnelle, plus érotique, du sexe à l'état pur. Non, ici, c'est plus doux, plus sensuelle, plus romantique, on sent qu'il y a autre chose que le sexe qui nous unit. Serait-ce de l'amour, ou suis-je encore en train de me faire des films ?

Il me plaque adroitement contre un mur, ce qui me rappelle des souvenirs, et tout mon corps s'enflamme. Je suis à sa merci ! J'entends un sourire de satisfaction venant de lui, ce qui me perturbe et me renvois encore à ma première expérience. Mais je décide de passer outre, me laissant aller au plaisir de son touché et de ses baisers.

Puis, sans que je m'y attende, il quitte tous ses vêtements et me demande de faire de même.


— Tu aimes te faire désirer ! m'incite t-il à faire plus vite, mais malheureusement mon pantalon ne veut pas me quitter.

— Moi qui te croyais patient !


Il préfère ne pas me répondre et m'aide à quitter mon bas qui me colle aux fesses, tellement je transpire. Je saurais dorénavant qu'il faut éviter de porter des slims lors de parties de jambes en l'air.

Complètement nus, nous nous enlaçons tendrement et nous finissons par rejoindre, ce qui ressemble à un lit d'appoint, un matelas à même le sol. Je suis toute émoustillée quand il me murmure :


— Tu vas passer le plus bon moment de ta vie.


Puis, allongé sur moi, peau contre peau, il se lance à nouveau sur ma bouche, qu'il dévore sans restriction. Je suis à bout de souffle quand il décide de parcourir toute mon anatomie de ses lèvres charnues. Il fait durer le plaisir dans le temps. Il passe des minutes considérables sur mes oreilles, puis sur mon cou. Je pensais que la suite serait ma poitrine mais non, il descend bien plus bas, sur mon entrejambes, pour mieux revenir. Je brûle d'impatience qu'il me pénètre enfin, quand il s'attarde un peu longuement sur mes seins, ce qui me fait partir dans un autre monde.


— Abel ! je crie son nom, ce qui semble faire vibrer tous les murs.


Je ne me contiens plus, j'aimerais hurler mon désir, mais je m'efforce de le contenir encore et encore. Mais cette tâche devient de plus en plus pénible, car mon corps se contracte d'une manière très impulsif, il faut que ce supplice s'arrête.


— Je t'en supplie !


Je me mords la lèvre inférieure, au moment même, où mon partenaire se détache de moi, un peu trop longtemps à mon goût. Où est-il passé ? Il peut pas allumer le brasier et s'enfuir après, non !


— Abel ? je crie dans le noir le plus total que je ne parviens pas à le voir.


Il revient dix secondes plus tard vers moi, ce qui m'a parut être une décennie. Il déchire un petit truc avec ses dents avant de me dire cette petite phrase :


— La protection avant tout !


Le préservatif ! Heureusement qu'il est là ! Dans la fièvre dans laquelle je suis, je n'y ai même pas pensé.

Il s'approche de moi, plus précisément, reprend sa dernière position et joue à nouveau avec mes tétons, comme si cela ne lui avait pas encore suffit. Je m'enflamme instantanément et le martyre réapparaît de plus belle. Mais cela ne dure pas, car enfin la délivrance se fait entendre.


— Ouiiiiiiiiii !

***


Je suis emmitouflée dans ses bras depuis quelques minutes maintenant, sans dire un mot. Ce moment qu'on vient de partager, a été pour moi le plus beau de toute mon existence. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie aimée. Ses gestes envers moi étaient d'une douceur extrême, ses pulsions d'une passion modérée, ses envies et les miennes se rejoignaient à la perfection... Tout était parfait !

Ce magnifique instant de bonheur, doit pourtant prendre fin. Je ne peux plus reculer. Je dois lui avouer la vérité ! Mes mains deviennent moites et tremblent sans que je puisse le dissimuler et mon cœur s'accélère, seulement d'y penser.


— Tout va bien ? s'inquiète t-il, alors que je me tourne pour lui faire face.


Je ne perçois que ses magnifiques yeux, tout le reste est trop sombre pour que je puisse déceler la moindre parcelle de peau, je n'ai même pas pu me rincer l'œil, c'est pour vous dire. J'ai certainement dû passer à côté d'un bel étalon.

Finies les gâteries ! Je dois être honnête, et advienne que pourra !


— Je dois te dire...

— Oui, je sais que tu veux m'avouer quelque chose, mais cela peut attendre un peu, non ? me coupe t-il encore dans mon élan.


Il me caresse le bras, tout en me chatouillant mon oreille gauche de ses lèvres. Comment puis-je lui révéler mon secret s'il n'est pas près à l'entendre ?


— Tu ne vas tout de même pas me dire que tu n'es pas celle à qui je viens de faire l'amour ?


Il a bien dit « l'amour » ? Je ne rêve pas... Oh non ! Je vais perdre l'homme que j'aime et qui peut-être m'aime en retour, pourquoi ? Car j'ai été une idiote ! Je n'aurais jamais dû lui mentir. Je n'ai plus que mes yeux pour pleurer ! Je suis dégoûtée !


— Inès ?

— Je ne suis... pas... vraiment... qui tu penses ! je finis tant bien que mal par dire.

— Et tu es qui ? Une espionne ? Une terroriste ? débite t-il en plaisantant. Une meurtrière ? Non, tu es vraiment là pour me tuer ! Pire, pour me dévorer !


Décidément, il ne peut pas être sérieux pour une fois. Comment je vais pouvoir lui dire, s'il prend tout ça à la légère.


— Arrête tes sottises ! je lui jette un petit coup sur son épaule, du moins je crois qu'il s'agit bien de cette partie du corps...

— Je suis sûre que cela ne mérite pas tant de suspenses ! Inès, peu importe ce que tu as à m'avouer, je suis certain que cela n'est pas si terrible ! Reposons nous un peu, puis tu pourras me dire tout ce que tu veux, après. Je veux pouvoir encore profiter de cet instant à deux.


Serait-il au courant ? Aurait-il fait des recherches sur moi ? Il est vrai que je n'ai aucun compte sur aucun réseau social, et je sais qu'il en est de même pour Abel. Je tiens à ma vie privée ! Mais ce n'est pas pour autant qu'aucune photo de moi ne circule sur le net. Des gens sans vergogne n'hésitent pas à se moquer ouvertement de moi sur des sites, qui selon moi, devraient être radié d'Internet. Malgré mes plaintes, rien n'est fait ! Ils enlèvent la photo en question, mais celle-ci est repostée par un autre imbécile, deux ou trois semaines plus tard. C'est un refrain sans fin, que j'ai fini par abandonner. Je suis plus que déçue, par le monde d'aujourd'hui.

Mais revenons à Abel, sait-il pour de ma différence ? Je sais qu'il s'est renseigné avant de me rencontrer, mais qu'a t-il découvert au juste ? Il connaît le surnom qu'on me donne, mais sait-il pourquoi ?


— Bien ! je me résous et j'accède à sa demande.


Moi aussi, je veux pouvoir profiter un peu plus de lui.

Je me rallonge auprès de lui, inhalant son odeur. Je ne vous l'avais jamais dit, mais Abel, sent divinement bon. Je ne sais pas quel est son parfum, mais il a le mérite de m'enivrer. Et sous le poids de la fatigue et des délicieuses caresses de mon séduisant partenaire, je me laisse aller dans les bras de Morphée. 




Publié le mercredi 3 juillet 2019

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