Chapitre 15
Doulaye : mais qu’est ce qui t’arrive Ibrahima ???
Ce dernier se retourna vers son ami et collègue : tu as fait quoi à Yacine ?
Doulaye : quelle Yacine ?
Ibou énervé : ah tu la connais plus maintenant ? Tu ne sais pas ce que tu lui fais hein ????
Il baissa la tête conscient que son ami venait de tout découvrir, il continua : Doulaye qu’est ce qui se passe dans ta tête merde ? Comment tu fonctionnes dis-moi. On a avait déjà parlé de ce comportement il me semble. Donc pourquoi tu t’obstines à faire nourrir ce vice hein ???? Cette fille est jeune, elle est innocente, moi je sais qu’elle n’a rien fait, tout est de fa faute. Je sais que tu l’as berné, je te connais, tu l’as déjà fait dans le passé et je n’ai rien dit. Mais comment on peut avoir des idées pareilles ? Comment on peut filmer une femme en pleine action ? Pourquoi hein ????
Doulaye : ….
Ibou : mais tu n’en fais qu’a ta tête après tout. Tu nourris un fantasme digne d’un pervers, et tu te prétends être un gentleman c’est ça ??? Qu’est-ce que cette fille t’a fait ? Qu’est ce qu’elle a bien pu faire de mal pour mériter un tel traitement dis-moi merde… et comment est-ce possible que vous soyez ensemble alors qu’elle n’a même pas encore fait un mois dans la société ? COMMENT EST-CE POSSIBLE MERDE ALORS QUE JE NE SUIS PAS AU COURANT…
Doulaye releva la tête pour fixer son ami : tu es qui pour me juger ????
Ibou écarquilla les yeux. Mais il continua : REPOND TU ES QUI POUR ME JUGER IBRAHIMA. Je ne suis pas ton petit frère, ni ton fils, tu n’as pas le droit de me juger. Tu n’es pas le mieux adapté pour me donner des leçons de moral. Yacine et moi étions ensemble bien longtemps. Nous fricotions bien longtemps oui, et je n’en suis pas fier, mais tu sais quelle a été son mal ? Hein ? Elle en pince pour toi, elle n’arrête jamais de te regarder, elle ne fait que guetter tes réactions et donc pourquoi elle a accepté de jouer avec-moi si tu l’attires ??? HEIN ???
Ibou cria : C EST A MOI QUE TU POSES CETTE QUESTION ????? SI TU TROUVAIS QUE JE L ATTIRAIS A CE POINT POURQUOI INSISTER A ENTRER DANS SON JEU ???? ELLE EST INOCENTE DOULAYE I-NO-CEN-TE.
Doulaye : une fille innocente ne connais pas la forme ni la taille d’un pénis. Et elle, elle sait bien y jouer.
Ibou le regarda, dépité mais aussi découragé. Il se leva sans un seul mot de plus mais sur le pas de la porte il lui lança : sache qu’à partir de maintenant, tu as détruit la vie de cette petite. Et si elle se retrouve demain dans les réseaux sociaux, ça sera entièrement de ta faute.
Sur ce, Ibrahima sortit de la maison de son ami, le laissant avec ses remords ; s’il en avait bien sûr. Il rentra automatiquement chez lui, incapable de le regarder encore une minute de plus. Il ne le comprendrait jamais. En réalité, Doulaye et Ibrahima avaient fait l’école ensemble. Ils s’étaient séparés juste pendant les 5 ans que Doulaye avait passés à l’étranger pour continuer ses études. Et heureusement pour eux, ils s’étaient retrouvé et avaient eu tous les deux un travail dans la même boite, après plusieurs stages et test.
Ibrahima savait bien comment était son ami. Dans le passé, il le taquinait à lui disant qu’il était malade, mais ce dernier se fâchait souvent et évitait le sujet. Il n’était jamais sérieux avec les femmes et n’hésitait jamais à leur briser le cœur. Seulement, ce geste était la goutte d’eau qui avait fait tomber le vase.
Il était sur le pas de sa porte et regarda l’heure : 21h. Il savait qu’aicha allait se fâcher, mais il n’avait pas le choix. il toqua légèrement. Quelques instants plus tard, elle ouvrit et lui tourna le dos ; Ibou l’attrapa par la taille : hey ma biche, c’est quoi cet accueil ???
Aicha : lâche-moi ibou…
Elle était légèrement vêtue d’un de ses pagnes qu’ibou adorait par-dessus tout et d’un petit haut. Il la retourna de sorte qu’ils soient face à face. Il la fixa de ses beaux yeux…
Aicha : arrête ce que tu fais.
Il fronça les sourcils : quoi ? Qu’est-ce que j’’ai fais ?
Aicha : arrête de me regarder comme ça.
Il sourit et se pencha doucement vers elle pour lui donner un baiser sur le bout du net : Je t’aime tu le sais ça ?
Aicha : ouais c’est ça. J’ai été obligé de…
Ibou l’interrompit en capturant ses lèvres. Aicha avait aussitôt fermé les yeux voulant savourer ce doux baiser sensuel et chaude que lui donnait son mari. Elle oublia exactement tout et se laissa aller dans ses bras. Ibou se détacha doucement : tu sens bon tu sais ??? Tu étais fâchée contre moi et tu te préparais pour moi ? Quel paradoxe.
Elle se détacha de lui : je suis toujours fâchée. Ferme la porte on va manger… et ou sont tes clés.
Ibou : avec moi. Je voulais que tu m'ouvre la porte rire.
Elle lui tourna le dos pour se diriger dans la cuisine et ibou se rendit compte qu’elle n’avait rien porté sous son pagne en malikane blanc. Il sourit et la suivit dans la cuisine : on mange dans la cuisine aujourd’hui ?
Aicha : hum hum…
Ibou : c’est quoi hum hum ? Je t’avais dit de ne plus me répondre comme ça.
Elle se tourna vers lui : tu n’as rien à exiger . Assied toi…
Il sourit de plus belle. En réalité, aicha était gâtée par lui et il le savait, mais cela le rendait plus heureux, et il l’aimait comme ça. C’était difficile à croire mais ibou les aimait toutes les deux. Quand aicha ne manifestait pas son comportement de femme jalouse malade, il les aimait toutes les deux, oui….
Ils avaient ainsi pu passer une bonne soirée tous les deux. Aicha n’était plus fâchée et ibou discutait tranquillement avec elle. Bien évidemment, il était toujours tracassé par cette jeune fille, mais pour l’instant, il ne ferait rien qui fera douter sa femme ; oui, après tout, il la respecte et n’avait pas envie de lui faire mal.
Aicha : allons-nous coucher mon amour, je suis un peu fatiguée…
Ibou se leva et lui tendit la main… elle le prit et sans qu’elle s’y attende, il la souleva. Aicha éclata de rire : hahahahahh, tu es fou. Laisse-moi redescendre…
Il se dirigea dans la chambre et une fois dans la pièce, il la jeta sur le lit : attend moi ici…
Il entra dans la salle de bain, prit une douche rapide et quand il ressortit, il trouva sa femme allongée, toute nue, l’attendant ; Ce qui l’étonnera toujours chez elle c’est le fait qu’elle était toujours hyper active, pensait-il.
Il se coucha près d’elle…
Aicha : la lampe…
Il sourit et se pencha vers elle de telle sorte que leurs deux visages soient face : j’ai envie de te regarder ce soir.
Aicha fronça les sourcils mais avant de comprendre ce que son mari voulait dire, ce dernier avait déjà plongé sa main dans son intimité. Aicha sursauta : ibou…
Il savait que c’était le point le plus faible de sa femme. Et dès fois même, elle n’aimait pas se faire toucher. Mais cette fois ci, ibou l’avait pris de court et avait déjà commencé a la torturer.
Il la regarda droit dans les yeux : tu es très belle aujourd’hui….
Aicha : …
Il sourit car sachant qu’elle n’allait sortir aucun mot correcte de sa bouche. Il enfonça son doigt profondément en elle, et aicha ferma les yeux, ne voulant pas crier…
Ibou s’approcha de son oreille et lui chuchota : crie ma belle, j’ai envie de t’entendre hurler mon nom…
Aicha : les voisins vont nous entendre…
Ibou éclata de rire : on est marié non ? Qu’est ce qu’on en a à foutre…
Aicha souris et ibou en profita pour enfoncer ses deux doigt. Cette fois ci la jeune femme n’en pouvait plus. Elle voulait se retenir mais ses gémissements envahissaient déjà la pièce. Elle gémit de plus en plus fort et jouit en moins de temps qu’ibou ne le pensais…
Elle tremblotait de plaisir et ibou lui chuchota entre les oreilles : tu as inondé la chambre ma belle….
Elle sourit toujours les yeux fermés : c’est ta faute mon amour… entièrement de ta faute…
Quand elle ouvrit les yeux , elle se rendit compte que son mari la regardait. Elle ne comprendrait jamais ce regard, oui ce regard qui l’avait fait tomber amoureuse de lui sans le vouloir. Ce regard si spécial qu’il sortait à chaque fois qu’elle avait du plaisir…
Il se pencha de nouveau et déposa ses lèvres froides sur les siennes. Aicha gémit une nouvelle fois et lui chuchota : tu es le meilleur mari du monde…
Ibou : tu penses ?
Aicha : laisse-moi te gâter moi aussi…
Ibou sourit et soudain, sans qu’elle ne s’y attende, il se coucha sur le dos et la souleva en même temps pour qu’elle soit sur lui…
Il lui chuchota : j’ai envie de dormir comme ça…
Aicha : rire je ne suis pas lourde ???
Il hocha la tête : non mais je ne dormirai pas avec la lampe… tu peux l’éteindre et revenir ?
Aicha : d’accord mon beau.
Elle obéit, se leva puis éteint la lampe avant de revenir et de se mettre sur lui. Bien sûr elle avait remarqué le membre un peu dur de son mari mais elle comprenait qu’il ne voulait pas faire l’amour. Oui elle n’était pas dupe. Elle savait qu’il l’avait fait jouir uniquement pour cela et rien d’autre. Ibou s’était endormi, mais elle n’arrêtait pas de se poser des questions. Pourquoi n’avait-il pas voulu faire l’amour ? Hein ? pourquoi, se demandait-elle.
Elle se posait la question encore et encore jusque tard dans la nuit. Elle ne voulait pas conclure à un adultère, car elle savait que son mari n’avait pas besoin d’aller voir ailleurs avec ses deux femmes. Mais quand le telephone de son mari vibra sur la table en message, elle le prit aussitôt. Ibou bougea légèrement et aicha se figea. Toujours sur lui, elle attendit qu’il s’arrête de bouger pour prendre son portable . Il y avait un schéma qu’elle ne connaissait pas ; Mais sans difficulté elle avait vu le libellé du message d'une certaine « Ibrahima ??? »
Elle fronça les sourcils et regarda l’heure sur le telephone : 3h43….
Elle entra dans une colère noire, et se leva brusquement , se dirigea vers l’interrupteur alluma la lampe mis sa robe et cria : IBRAHIMA SOW !!!!
Ibou sursauta….
A suivre
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Je voudrais m'excuser auprès de certains lecteurs du manque de reactivité parfois en privé. Il m'arrive de recevoir plusieurs message et dès fois je n'arrive pas a tout boucler. Je vous demande pardon et comprenez nous : boulot famille corvée et chroniques ça fait tellement de taf. Anyway moi je vous aime fort fort.
On se donne rendez vous mercredi prochain pour 5 autres parties. Bisou😘😘😘😘😘