The spider-Tome 1: Un grand p...

By amrazarca

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A quinze ans, Peter Parker est un garçon ordinaire à la vie extraordinaire. Cela fais depuis plus d'un an ma... More

Avant propos
Casting
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16

Chapitre 13

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By amrazarca


- Comment il a put me faire ça...- Souffla Liz dans un profond sanglot.- Winnie ! Aujourd'hui je veux une gigantesque crème glacé avec énormément de sucre et de chocolat !

Mary Jane, compatissante, posa sa main sur celle de sa meilleure amie et lui tendit un mouchoir. Elle qui venait tout juste sortir de l'hôpital et d'ôter son plâtre, la voilà qui maintenant devait remonter le morale en miette de Liz. Elle aurait préféré resté cloué au lit...

- La fête du lycée est dans une semaine tu te rends conte ! Et je n'ai pas de petit copain, pas de cavalier...

- C'est ça qui t'attriste à ce point ?- Fit Mary Jane, légèrement amusée.

- Bah oui, c'est facile à dire pour toi, madame vit le grand amour avec Harry Osborn !

- Ouais...

- Quoi ? C'est quoi ce «ouais » tout mou ?

- Nan, je sais pas, c'est comme si... Comme si il manquait quelque chose ou que quelque chose n'allait pas.

Depuis cette fameuse soirée, quelque chose avait changé chez Mary Jane Watson. Dans sa chambre d'hôpital, elle avait eu le temps de repenser à spider-man lui sauvant la vie et à elle sauvant la vie de spider-man. Mais elle avait aussi eu le temps de penser à cette déclaration secrète que lui avait fait Peter Parker. Son voisin discret, maladroit et énigmatique, qu'elle connaissait depuis tant d'années, sans vraiment le connaitre. Elle s'était souvenue, d'un de ses soirées. Son anniversaire de quatorze ans. Elle avait passé une soirée féérique lors d'une fête surprise organisé par Harry, Flash, Lizz. Puis en fin de soirée, elle avait eu le malheur de rentrer chez elle. Elle belle dans sa rouge flamboyante, son père, éteint dans son canapé, une verre de whisky au bout des doigts, les yeux lui coulant sur le visage.

- T'étais ou ?

- A une soirée, entre amis.

- Tu faisais ta pute ?

- Pas ce soir, s'il te plait. Tu devrais aller te coucher.

- Tu sais...- Avait-il continué dans son délire alcoolisé sans prêter attention à sa suggestion.- Le jour ou tu es né, le monde a basculé. Tu es la plus grande malédiction que cette terre est connut. Je donnerai tout pour revenir, quatorze ans en arrière, pile poil. Et t'égorger avant que tu n'apportes le cancer à ta mère. Elle n'avait rien à voir avec toi, elle, elle était merveilleuse. C'était pas une petite salope de dévergondé.

Elle s'était alors réfugié sous le porche, pleurant, seule au claire de lune, laissant son père la tête dans les toilettes.

- Mary Jane ?

- Peter...

Le voisin, les bras lourds de paquet de l'épicier du coin, posa les courses par terre et vint timidement s'installer prêt d'elle.

- Ca va pas ?

- Nan Pete... Pas géniale...

Ils restèrent en silence, assis sur les marches. Quelques gouttes se mirent à tomber sur Forest Hills.

- Peter... Est-ce que tu trouve que... Que je suis une pute ?

- Bien sûr que non MJ, comment tu peux dire ça ?

Elle ne répondit pas et repartir dans un profond silence qui dura bien une heure. Elle pleurant, lui partageant sa peine. Très vite, la légère pluie se transforma en orage, l'un des plus torrides que le Queens ait put connaitre.

- Je... Je sais ce que ça fait MJ.- Commença-t-il.- De se sentir seul, de se sentir coupable. D'être en colère. Je sais ce que ça fait.

Deux ans plus tard, la belle Mary Jane Watson, observait Peter Parker ranger ses affaires dans son casier.

- T'as une mine affreuse.- Lui chuchota-t-elle dans son dos.

Il se retourna dans un sursaut, tombant nez-à-nez face à ses grands yeux spatiotemporels.

- Ouais... Je... Je travaille la nuit.

- Des mystères, des mystères et encore des mystères.

- Parait que ça fait craquer les filles.- Lui répondit-il avec un sourire.

- C'est pas faux.- Lui dit-elle sur un clin d'œil.

Il papillonna des yeux, devant cette étrange hallucination. Mary Jane Watson, fleuretant avec lui ? Le manque de sommeil devait le faire délirer. Il claqua la porte de son casier et s'éloigna d'elle d'un pas en arrière.

- Je te laisse je dois aller au bureau du professeur Connors.

- Ca te dérange si je t'accompagne ?

- Euh... Non.

Ils s'éloignèrent ensemble, sous les regards ahuris des autres lycéens. Ce gros naze de Parker, marchant cote à cote avec la plus désirée des filles du lycée ? Impossible !

- Alors, avec Gwen ?- Lui demanda-t-elle, faussement curieuse alors qu'ils gravissaient les escaliers.

- On est ensemble... Depuis un petit mois déjà.

- Ah. Et ça se passe bien ?

- En tout cas, je rencontre ses parents ce soir.

- Waw, c'est vraiment sérieux alors...- Souffla-t-elle ne pouvait cacher entièrement sa légère déception.

- Ouais, je pense. Et toi, ça se passe avec Harry ?

- Comme t'as remarqué, on se dispute plus tôt souvent...

Il était vrai que celle-ci était sortie de l'hôpital, le couple n'avait pas épargné leurs violents échanges au reste du lycée. Prises de chignons dans les couloirs, à la cafétéria, chez Winnie... C'était loin d'être le conte de fée qu'elle avait tant fantasmer. Harry l'avait senti, depuis cette nuit au restaurant, le cœur de Mary Jane lui avait échappé. Et elle avait beau lui mentir, se mentir à elle-même, il le savait et il ne manquait pas d'accuser tous les garçons qui l'approchait de trop prêt de le lui avoir volé l'amour de la belle Mary Jane Watson.

- Ouais, je vous ai peut être vu ou entendu une ou deux fois. C'est peut être juste une phase difficile.

- J'espère.

- Ce qui conte, c'est que vous soyez amoureux.

- Ouais...

Ils arrivèrent devant le bureau du docteur Connors. Embarrassé, il lui fit un bref signe de la main.

- Bon... A plus !

- A plus !- Lui répondit-elle, devenu d'un rouge flamboyant.

Il l'observait s'en aller avant de frapper à la porte.

- Hey Pete !- Cria-t-elle du fond du couloir.- Des trous noirs hein ? Enfin... C'est ce qu'il a dit...

Elle lui jeta un clin d'œil avant de se retourner et de disparaitre dans les escaliers. Il resta figé sur place, le teint livide, les yeux écarquillés derrière ses lunettes.

- Entrez !- Annonça le professeur Connors de l'intérieur.

- Professeur !- S'exclama-t-il en entrant, essayant tant bien que mal de retrouver ses esprits.- J'aurai besoin d'aide, enfin un ami aurait besoin d'aide, sur un devoir, une thèse enfin...

- Parker ! On se calme, tranquillement, on s'assoit, on dit bonjour...

- Bien sûr, excusez-moi. Bonjour. Désolé.- Dit-il en prenant place face à lui.

- Bon dieu, dormez un peu, buvez un peu moins de café et s'il vous plait, vous n'êtes pas obligé de vous coller à la porte de mon bureau pour flirter avec mademoiselle Watson !

- Je... Non... On ne fleurtai pas... Elle a un copain et moi aussi j'ai une copine et son copain est mon meilleur copain et j'aime ma copine mais... Bégaya-t-il.

- C'est pour me parler de ça que vous êtes venu ?

- Non. Professeur, vous vous y connaissez en nucléaire ?

- En nucléaire ? J'ai rédigé une thèse sur les nucléons à l'université. Pourquoi ça ?

- Un ami à moi aurait besoin d'aide.

- D'aide pourquoi au juste monsieur Parker ?

- Il vous l'expliquera lui-même. La situation est assez compliqué, je ne peux pas vraiment vous en dites plus.

- Peter Parker, à force de parler en énigme et d'entretenir les mystères, vous en finirez par en oublier votre propre nom. Donnez rendez-vous à votre ami, ici même, dans deux heures. Je verrai ce que je peux faire.

- Merci professeur ! Vous êtes le meilleur !- S'exclama-t-il en sortant sous le sourire de Curt Connors.

...

Le doigt sur la gâchette de son glock 26, armé, au fond de la poche de sa veste, Otto traversa jeta quelques pièces de monnaie sur le stand du spider home.

- Merci, bonne journée à vous et vive spider-man !- S'exclama Monthy en lui tendant son hot-dog.

- Ouais, vive spider-man...

Il croqua dans son hot dog et s'éloigna. Caché sous l'épaisse barbe qu'il s'était laissé poussé, une paire de lunettes de soleil aux verres opaques et la visière de sa casquette, Otto traversa New York jusqu'a un petit appartement de Brooklyn, au dessus d'un bar de bikers. A l'intérieur, ses bras mécaniques recouverts d'un bâche, quelques canettes de bière et un établit sur lequel s'entassaient, outils de bricolages, scie à métaux, casque de soudeur, battons de dynamites, armes a feux en tout genre, émetteurs pirates, plan de la tour Oscorp et une photo de sa mère, sur lequel il jeta un baiser du bout de doigts.

Avec difficulté, il démonta l'un de ses pinces et la souleva jusqu'à son établit.Ses propulseurs avaient grillés durant la surchauffe qui avait précédésl'explosion. Sans la technologie Oscorp, il avait été plus long et plus compliqué pour lui de réparer l'Ochtopus. Mais peu importait, bientôt il serait prêt.    

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