18h, Plage de Buenos Aires 📍
PDV Luna :
Nous venions de quitter nos amis pour rentrer à la maison. Cependant, Matteo semblait pensif sur le chemin.
« Qu'est-ce qui se passe mon coeur ? » lui demandais-je.
« Non, rien »
Ce genre de phrase avait le dont de m'irriter, je savais qu'il y avait quelque chose alors pourquoi ne pas me le dire directement au lieu de tourner autour du pot ?
« Bon Matteo qu'est-ce qui t'arrive, je sais qu'il y a un truc donc autant me le dire
maintenant » dis-je un peu énervée.
À vrai dire je ne m'énervais pas pour rien comme vous pouvez le penser. Non, seulement..Bon très bien je vais encore revenir sur le passé, mais..depuis qu'il m'a menti j'ai peur qu'il me cache des choses. Voilà pourquoi cette situation m'énerve un peu.
« Rien, ça va ! Seulement ce mec m'a énervé » dit-il en haussant un peu le ton.
Ne me dites pas qu'il est encore sur le serveur, sérieusement ça faisait presque 5h que c'était passé !
« Pourquoi tu me parle de lui ?! »
« Ça t'as pas choqué toi ?! »
« Non ! A vrai dire je m'en fou enfaite ! »
Et nous voilà tout les deux entrain de nous disputer, enfin bon, une dispute de couple, normale..
Croyez-moi c'est ce que je pensais au départ.
« J'ai l'impression que ça te fait rien
en fait !! »
Il hausse encore plus la voix en agitant ses mains. Qu'est-ce qu'il a ?!
« Sérieusement ?!! Attend Matteo j'ai jamais dis que ça me faisais rien seulement je m'en fou, parce qu'il ne me plaît pas !! » dis-je en me retournant vers lui.
« C'est pas ce que tu laisse paraître ! »
« Arrête Matteo, tu me saoul ! »
« Ben t'aurais peut-être dû rester avec lui si je te saoul !! »
« Ouais ! Il aurait peut-être fallut que je reste avec lui, effectivement !! »
« T'es sérieuse ?! »
« Est-ce que j'ai l'air de plaisanter là ?! »
« Pff »
C'est le seul mot qu'il a dit avant de partir.
« Attends Matteo !! » criais-Je à l'autre bout du trottoir.
Ok..bon. Franchement ne me faites pas la morale, parce que moi-même je ne savais pas si j'avais exagéré ou pas. D'un côté je me disais que je m'étais peut-être énervée trop vite, mais de l'autre je me disais que de reparler de ça 5h après était lourd de sa part. D'accord il était jaloux, mais il y a des limites.
Un orage éclate. Je ris de nervosité, en fait je n'avais pas pris le temps de me rhabillé étant donné que Matteo devait conduire. J'étais donc encore en maillot avec, sur les épaules seulement un simple perfecto noir. Bon au moins je n'avais pas gardé mes claquettes mais avis mis mes super stars blanches et noires aux pieds.
Y'a plus qu'à retourner à la voiture..je longe le trottoir, il pleuvait des cordes. Les orages grondent de plus en plus fort se qui me fais sursauter plusieurs fois. J'avais froid, tout mon corps tremblait, mes lèvres devaient avoir virées au violet et mes cheveux pleins de sel dégouliner le long de mon dos.
Les yeux rivés sur mon écran de portable, j'essayais de contacter mes parents, je ne regardais plus devant moi, et puis de toute façon la nuit était tombée très vite, je ne voyais presque plus rien. Sur un faux pas ma basket glisse se qui me fait tomber au sol. Je ne mettais pas raté, ce n'était évidemment pas une petit chute, non, ça serait pas drôle sinon. L'eau ruisselait le long du trottoir, j'avais clairement le postérieur dans l'eau. Une douleur atroce me prit au niveau de la cheville, je jette un coup d'œil à celle-ci, du sang coulait le long de ma peau humide et un hématome bleu était déjà présent sur la blessure. L'écran de mon portable avait fissuré due au choque de ma chute, ça ce n'était pas les sous qui me manquait pour m'en racheter un mais pour la cheville..l'argent n'allait pas suffire. Je mis mon cellulaire dans la poche de ma veste et essaye de me lever, en vain, la douleur était trop importante. Après plusieurs tentatives, j'arrive enfin à me mettre debout, je me tiens à un poteaux qui était juste à côté pour éviter de tomber. Je ne sais pas comment j'allais pouvoir arriver à ma voiture. Mon téléphone se mit à sonner, c'était ma mère, elle doit sûrement s'inquiéter, mais impossible de répondre le tactile de mon écran ne fonctionnait plus. Génial. J'étais maudite c'est pas possible.
Après bien 20 min de marche sous la pluie, avec des difficultés à avancer, j'arrive devant la place de parking. Plus de voiture. J'y crois pas, Matteo était parti avec ma voiture.
Je prends sur moi, et prend donc le chemin pour la résidence.
J'arrivais de moins en moins à marcher, mon portable avait sonné au moins 10 fois, mais toujours impossible de répondre. J'en avais marre, les larmes coulent toutes seules le long de mes joues, je m'arrête et passe mes mains sur mon visage. Je m'accroupis du mieux que je pouvais en prenant appuis sur un poteaux qui se trouvait à ma gauche. Je n'en pouvais plus, ma cheville me faisait un mal de chien et j'avais encore bien 10 min à parcourir sous la pluie.
Je mettais relevé, et il me rester bien 5 bonnes minutes avant d'arriver. Une ombre se projette sur le mur qui était à ma droite, elle grandissait au fur et à mesure qu'elle avançait. Je ne savais absolument pas qui s'était, et j'avais peur. Il était tard et il pleuvait, qui pouvait être dans les rues à cette heure-ci ?
L'ombre était maintenant plus qu'a 5 petis mètres de moi, je pouvais enfin difficilement distinguer la personne qui se tenait devant moi.
C'était l'unes de mes voisines, elle devait rentrer du travail à cette heure de la soirée.
« Lucie ! » criais-Je avec difficulté.
« Lu..Luna ?! »
« Lucie, s'il te plaît est-ce que je peux t'emprunter ton portable pour appeler mes parents ? »
« Oui, oui bien sûr tiens »
Elle me tend son téléphone et je compose à la vitesse de la lumière le numéro de ma mère.
« Allô ? »
« Maman ! » dis-je en pleurant.
« Luna ?! Ma puce où es-tu ?! »
« Maman..Je suis à 5 min de la maison devant chez Lucie s'il te plaît il faut que tu vienne me chercher, j'en peux plus »
« Je suis là dans 2 min j'arrive calme-toi, tu respire d'accord ? Je t'aime bisous »
Je redonne à Lucie son téléphone et la remercie. Elle m'a bien évidemment demandé si je voulais rentrer chez elle mais j'ai décliné son invitation. Je me suis abrité sous un abris de bus délabré, juste à côté.
Le bruit d'une voiture se fit entendre, des feux de véhicule m'éblouissent et je pus enfin voir au volant, ma mère, soulagée de me voir. Elle sortit de la voiture en courant jusqu'à moi.
« Oh mon dieu mon coeur ça va ? » me dit-elle en me câlinant.
« Oui ne t'inquiètes pas, je veux rentrer maman s'il te plaît » dis-je exténuée.
« Oui bien sûr viens »
Nous montons dans la voiture et ma mère me questionne afin de comprendre la situation.
« Que s'est-il passé ma puce ? »
Je n'avais pas la force de raconter ça, j'aimais pas me disputer avec Matteo. Mais il fallait que ça sorte, et ma mère était là personne parfaite pour en parler.
« Je..je me suis disputé avec Matteo, il est parti et il y a eu un orage..je..j'avais pris ma voiture mais il est parti avec, il avait les clefs et je pense qu'il a pas pensé qu'il y aurait des orages. En essayant de t'appeler je suis tombé et je me suis fait mal à la cheville et j'ai aussi cassée mon téléphone voilà pourquoi je ne te répondais pas »
« Écoute..Matteo est venu à la maison.. »
Comment ça ? Il était parti pour aller chez mes parents ?!
« Quand il y a eu les orages il est venu nous prévenir qu'il t'avais laissé seul, et il s'en voulais. Ton père est sorti pour essayer de te trouver mais il est vite revenu. Sincèrement je n'avais jamais vue Matteo dans cet état Luna, il pleurait à chaudes larmes tellement il s'en voulait, on a essayé de le calmer mais rien n'y faisait, je ne lui est pas dit que je t'avais retrouvé parce que j'ai pensé que tu n'aurais pas envie de le voir de suite »
« Merci »
Il s'en voulait ? Je n'arrive plus à réfléchir, tous ces événements mon retournés le cerveau. Je n'arrivais plus à rien tout ce que je voulais c'est dormir.
Arrivées à la maison, ma mère me fit entrée en première. Au claquement de porte mon père me sauta dessus afin de m'enlacer.
« Mon coeur je me suis fait un sang d'encre, tu vas bien ? »
« Oui tout va bien c'est rien papa »
J'étais fatiguée et je n'arrivais plus à le cacher. Ma mère fit un regard à mon paternel et celui-ci me lache afin que je monte me changer.
En passant par le salon je vis une silhouette sur le divan, je m'approche et peux y voir allongé Matteo. Les larmes sèches étaient encrées sur ses joues, il s'était endormi de fatigue. J'efface la larme qui a coulée sur ma joue sans mon autorisation, et me relève pour vraiment me diriger vers ma chambre.
Je mettais mis en pyjama :
Puis je suis redescendu au premier salon. La cheminée était allumée, des plaides et des coussins étaient posés sur le grand canapé avec une tasse de thé sur la petit table basse vitrée. Je m'installe sur le divan, boit ma boisson chaude tout en regardant le feu. Puis..petit à petit le sommeil m'emporte.
« Je suis désolé.. »