HELLO THERE !
Alors aujourd'hui, je vous retrouve avec un tout nouveau chapitre.
Dans ce cas, bonne lecture à vous ;)
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Henry restait chez lui à longueur de journée et il sortait très peu depuis bientôt un mois.
Martha et Michael venaient beaucoup le voir mais William osait à peine frapper à sa porte.
Si il restait chez lui, ce n'est pas seulement par rapport à son deuil mais c'est surtout le fait qu'il est sur un projet bien précis...
Non, il n'a pas l'intention de retrouver l'assassin de sa fille. Il a le pressentiment que l'assassin viendra à lui. Mais cela ne veut pas dire qu'il sait que ce dernier n'est nul autre que son ami de toujours...
Il cachait son « projet » à ses proches et il prétendait qu'il commençait à "aller mieux"...
William, lui, sait pertinemment que son ami n'irait plus jamais bien et tout ça à cause de lui...
Cependant, Martha et lui se rapprochaient de nouveau et il en était très heureux.
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William était chez lui, debout devant la fenêtre. Il repensait encore au meurtre de Charlie...
Une voix le retira rapidement hors de ses pensées.
- Tu devrais aller le voir...
C'était Martha.
- Je suis sérieuse.
- Je sais. Mais il a aussi besoin d'être seul... Il n'a pas besoin d'être chaperonner à longueur de journée...
- C'est ton ami William.
- Oui c'est mon ami ET en tant qu'ami je me dois de ne pas trop étouffer son atmosphère Martha.
La rousse hocha la tête.
- Martha, tout ce que je sais c'est qu'il travaille sur quelque chose mais je ne saurais te dire quoi. Quand je l'ai vu discrètement la dernière fois, il... Il semblait dessiner...
- Tu crois qu'il... Qu'il travaille sur un nouvel animatronique ?
- C'est fort probable...
- Il y a un « mais » non ?
- Mais en attendant, ça ne me plait pas que ce mec ait prit sa place.
Il faisait allusion au grand patron : Jonathan Fazbear. C'est là d'où le nom de Freddy vient, et c'était même une des conditions que Henry devait accepter à l'époque où il effectuait ses premiers pas dans les affaires.
Enfin, surtout quand il avait décidé de créer Freddy, Bonnie, Chica et Foxy et quand Fredbear's devenait petit à petit célèbre.
- Tu parles de Monsieur Fazbear ?
- Oui, je parle de lui...
Il soupira.
- Ça fera bientôt un mois depuis... depuis cette tragédie et Henry souffre autant... Si dessiner lui fait du bien, il n'y a aucune raison de l'en empêcher...
- Et toi William, pour aller mieux qu'est-ce que tu faisais ?
La question qui tue.
- Je devrais te retourner la question Martha.
- Hein ?! Pour... Pourquoi tu me demandes ça ?!
William la regarda.
- Que faisais-tu, toi, après avoir perdue notre fille ?.
C'était froid et glacial.
- Tu... Tu le sais très bien... Je... Je me suis faite aider ! Ce que toi tu refusais catégoriquement !
Le brun s'est immédiatement rendu compte qu'il avait mal parlé à sa femme. C'était comme si, ce n'était plus lui...
- Oui... Je... Je sais... Pardonne-moi Martha...
- Ne... Ne t'en fais pas... Tu t'inquiètes pour ton ami... On a perdu notre fille, il a perdu la sienne, je me demande combien d'autres drames ont aura dans notre vie...
Le britannique ne répondit pas. La mort d'Elizabeth était un tragique accident mais la mort de Charlie est un meurtre de sang froid... C'est lui qui l'a tuée..
L'anglaise le sortit de ses pensées.
- William ?
- Hum ?
- Tu es sûr que ça va ?
- Je... Oui... Oui, ça va...
- Pourtant... Tu es tout pâle. Tu es malade ?
- Non, non... Je... Tu as raison... Je devrais aller voir Henry... J'ai... J'ai besoin de voir qu'il va bien...
En réalité, c'est surtout pour soulager sa conscience. Mais est-ce vraiment « soulagé » quand on garde un si gros fardeau pour soi ?
Pas vraiment mais jusqu'ici, William n'a montré aucun signe qui pouvait éventuellement le trahir.
Henry avait beau être son ami mais il était compliqué pour lui de bien cerner son ami et surtout « rentrer » dans sa tête.
Mais une personne le connaît trop bien : Martha.
- Je suis sûre qu'il y a autre chose.
- Pourquoi il y aurait autre chose ?
- Parce que je te connais William.
Elle a beau le connaître mais un meurtre ne se voit pas si facilement... Surtout si le concerné est devenu un maitre manipulateur...
- Martha, c'est ridicule. Mon ami va mal et ma femme me rejette constamment... Ça doit être ça qui ne va pas...
- C'est un reproche ?
- Où tu vois un reproche dans cette phrase ? Tu me connaîtrais comme tu le prétends, tu saurais que ce n'est pas un reproche.
La rousse n'aurait jamais cru que William lui balancerait cette « claque » en pleine figure.
Elle ne le reconnait plus du tout là.
- Je...
- Martha. Tu me connais. Je le sais. Si j'ai dis ça, c'est parce que je me rends compte que les efforts que je fais pour reformer notre famille ne servent strictement à rien... Et tu me reproches toujours des choses...
La mort d'Elizabeth.
- William... J'étais folle à ce moment... Folle de chagrin... Je... Je sais que tu n'y ais pour rien...
« Oh que si... J'ai construis ces monstres... »
- Martha.
- Laisse-moi finir s'il te plait. Je t'en ai beaucoup voulu car oui, tu aurais pu empêcher ça... Mais, je me dis que c'était le destin... Un destin pourri...
Elle se mit à pleurer.
- Martha.
- William. Je veux reformer notre famille... Mais il me faut encore un peu de temps, tu comprends... Et puis, nous sommes toujours une famille même en n'étant pas tous ensembles...
Afton baissa la tête.
«Du temps ? Comme si je n'avais pas assez attendu !»
C'était de l'égoïsme...
- Je comprends... Saches que je ne te forcerais jamais la main.
- Je le sais William... On en reparlera d'accord ? Tu dois aller voir Henry. Il a besoin de toi, bien plus que moi...
- C'est moi qui ait besoin de toi Martha...
Il s'approcha d'elle et il posa sa main sur son visage.
- Je t'attendrais Martha... Des jours, des mois ou même des années... Et je le ferais... Parce que je t'aime...
Martha fut énormément touchée. Elle plaça sa main sur le visage de son homme et elle l'embrassa sur la joue.
- Je t'aime aussi William... Mais maintenant, va voir ton ami...
- J'y vais mais toi, attends-moi car moi c'est-ce que je vais faire...
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Quand William arriva chez Henry, il aperçut encore de la lumière. Sans regarder par la fenêtre comme il en avait l'habitude, le britannique frappa à la porte.
- C'EST OUVERT !
C'est avec surprise que William entra chez son ami et il découvrit son ami avec une tasse à la main. Il y avait pas mal de feuilles blanches sur sa table de salon ainsi que des dizaines de boulette de papier dans la poubelle et en plus il y en avait même par terre.
- Je n'aurais pas cru que tu m'autorises à rentrer.
- Pourquoi j'aurais refuser ?
- Oh je disais juste comme ça au hasard...
Il but une gorgé dans sa tasse et il regarda en suite son ami sérieusement.
- Bon, que me vaut l'honneur de ta visite ?
William n'eut pas le temps de parler que son ami le coupa direct la parole.
- NON ! Je sais, tu es venu voir si j'allais bien... Et ce qui est étrange, ça fait presque deux jours que tu n'es pas venu.
- Oui mais je voulais te laisser de l'espace... Et je vois que tu es toujours en train de travailler.
- Oh ça... C'est pour passer le temps surtout...
- Oh et est-ce que je peux jeter un œil à ton passe-temps ?
- N'y comptes même pas !
Afton ne comprenait pas.
- Ok... Comme tu veux...
Henry soupira.
- William, c'est personnel comprends-moi. Et ce n'est pas contre toi tu sais.
- Oui je le sais... Ne t'en fais pas.
- Vas-y, assieds-toi.
Le brun s'assit.
- Je ne vais pas rester longtemps si tu es occupé...
- Occupé oui, mais pour mon ami je peux faire une exception.
« Ami... »
- A vrai dire, je ne sais pas de quoi parler avec toi Henry.
- Parle-moi de ta famille.
- Non Henry...
- Je t'arrêtes tout de suite ! Si on parle de moi, je vais encore craquer. Donc non !
William soupira.
- Martha et moi, on s'aiment toujours...
- Oui, ça je le sais. Mais encore ?
- Elle veut que je lui laisse du temps.
- Encore ? Oulà... Moins bon ça...
- Encourageant...
- Te bille pas. Ça ira, c'est certain. Toi et elle, vous êtes destinés à être ensembles.... Tu veux boire quelque chose ?
- Un café ça ira.
- Ok.
L'américain se leva et servit un café à son ami.
- Sinon, avec Michael, ça va ?
Le britannique était très surprit par cette question.
- Pour... Pourquoi ça n'irait pas ?
- J'en sais rien. Mais ma question serait plutôt, si vous avez toujours des difficultés à vous entendre toi et lui ?
- Mais... Non, tout va bien.
- Si tu le dis.
- Pourquoi ? Il t'a dit quelque chose ?
- Hein ?
Afton regarda son ami droit dans les yeux.
- Henry, est-ce que Michael t'a parlé de quelque chose ?
Son ami baissa la tête.
- Pas vraiment. Il me raconte comment tu es... Enfin, quand je lui poses seulement la question... Sinon, il ne dirait rien du tout...
- Mais bien sûr... Il est rarement à la maison... Soit il va voir sa mère ou bien sa bande de lascars... Et toi aussi du coup... Il vient beaucoup te voir.
Henry toisa son ami. Est-ce un reproche ?
- Attends, tu... Ça te pose problème que ton fils vienne me voir ?
- Hein ?! Non c'est pas ça... Il peut venir si il veut...
- Je sens qu'il y a un « mais »...
- C'est là où tu te trompes Henry. Il n'y a pas de « mais ».
- Si tu le dis. Mais si tu veux mon avis, tu ne dois pas seulement rebâtir ton couple avec Martha mais tu devrais aussi reprendre ton rôle de père...
Le britannique vit rouge.
- Quoi ?! D'après toi, je ne suis pas un bon père ?!
- William, je n'ai pas dit ça. Mais si tu vas toi-même vers cette conclusion, c'est que tu sais toi-même de quoi il en retourne...
Il n'a pas tord.
- C'est mon fils... Je sais ce que je fais Henry... Alors arrêtons d'en parler.
- Comme tu veux William...
- Bien...
- Tu sais, je ne voulais pas te mettre mal... Je... Je dis n'importe quoi. Je suis désolé.
- STOP !
- Quoi ?!
William se releva et confronta Henry.
- Oui, tu dis n'importe quoi ! Mais, c'est parce que tu souffres toujours Henry !
- Hé ! Je ne suis pas une petite chose fragile ! Je souffre, c'est vrai ! Mais pas au point d'être chaperonner ou quoi que ce soit d'autre William !
- Mais tu dois te relever !
- Me relever ?! Je te disais la même chose ! Mais c'est différent !
- Et je me suis relevé. Rien n'est différent de se qu'il t'arrive maintenant ! Tu sais, je souffre toujours depuis la mort d'Elizabeth mais j'ai Martha, Freddy et Mike... C'est eux qui me permette de m'accrocher à la vie.
L'américain tapa sur la table.
- Tu te trompes ! Je n'ai plus personne ! Alors pourquoi devrais-je m'accrocher à la vie William ?! Dis-le moi !
William baissa la tête. Il avait toujours des « remords » mais est-ce suffisant. Il n'arrêtait pas de penser à Charlie...
Et là un gros mal de tête lui prit. Comme si quelque un lui parlait dans sa tête.
« IT'S ME ! »
- William ?
« YOU KILLED ME... »
- William !
« IT'S ME ! »
- WILLIAM ! Tout va bien ?!
« YOU KILLED ME... »
Ensuite, plus rien. Le britannique se demandait ce qu'il s'était passé.
« Est-ce Charlie ? »
- William, tout va bien ?!
- Hein ? Oui... J'ai... J'ai eu un mal de tête... Mais c'est... C'est passé...
- Ah...
- Je... Je vais rentrer, ça vaut mieux... On se verra peut-être demain Henry.
« Mais qu'est-ce qui lui arrive d'un coup ? »
- D'accord, peut-être à demain alors...
« Si tu as l'occasion de me revoir mon ami »
William quitta la maison de son ami, contrarié comme jamais.
Henry le regarda partir et il soupira.
« Je suis désolé William... J'espère que tu ne m'en voudras pas. Mais je dois le faire... »
Henry reprit la feuille qu'il avait cachée et, il reprit ce qu'il avait commencé.
- Il manque quelque chose... Mais je pense avoir une idée... »
Sur cette feuille, un endosquelette avec un masque blanc est dessiné et il est écrit au dessus de ce dernier : « Suicide Bot »
Qu'a t-il en tête ?!
TO BE CONTINUED
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Et voilà.
Comme vous l'avez forcément compris, il y aura une autre partie. Même deux d'après moi.
La Custom Night avance à grand pas et nos certains de amis animatroniques auront leur propre voix ! Si cela continue dans cette lancée, ils en auront tous xD
Oui je sais, le "It's Me" c'est beaucoup plus pour Golden Freddy mais j'ai voulu que ça soit aussi le cas avec Charlie et la Marionnette. Donc ne venez pas à me tapez sur les doigts pour ça les gens xD
A la fin, je parle du "Suicide Bot". Si vous avez lu le roman "The Twisted Ones", vous savez de quoi je parles mais pour ceux qui ne le savent pas, Henry s'est suicidé avec ce robot. Cependant, dans l'univers des jeux Henry est toujours vivant.
J'essaie vraiment de mieux développer mon histoire, surtout en prenant en considération le lore et mes propres théories. Et aussi mon imagination.
Alors, je vous laisse ici et n'hésitez pas de me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre.
D'ici là, portez-vous bien et n'oubliez pas que l'important dans la vie c'est de faire ce que l'on aime.
A la prochaine ;)