Salut ! Alors voici (encore) le chapitre suivant de mon histoire ! J'espère qu'il vous plaira toujours autant et que vous ne commencez pas à vous languir ^^
Pour les cadeaux d'anniversaire de mon compte, sachez que la FAQ reste incertaine à cause du petit nombre de question posées !
Bonne lecture !
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Alors que j'ouvrais le chemin, Link couvrait mes arrières. La suite de ce temple reposait sur le maniement de l'arc et il fallait se débarrasser d'ennemis tels que les tourelles lançant de la lave, comme celles présentes dans cette salle circulaire. Je me sentais vraiment utile pour une fois mais... je n'y pensais même pas. Mes pensées étaient tournées vers le héros et cette satanée lettre. Si j'avais été dans mon monde, j'aurais clamé qu'elle était l'œuvre d'un démon ! Pourtant, après maintes et maintes réflexions, je m'étais persuadée qu'elle provenait bien de moi. Personne ne pouvait connaître ces références de jeu vidéo ou en savoir autant...
Cependant, l'arc d'ivoire que j'avais récupéré était très puissant et je peinais à l'employer. Mes flèches faisaient beaucoup trop de dégâts si je ne me méfiais pas. Je devais jauger la force minimale pour tendre la corde sinon, je risquais de rater ma cible... Cela m'était arrivé plusieurs fois déjà en voulant éliminer les sentinelles. Je soupirai de fatigue. Je n'en pouvais plus d'arpenter ces galeries instables et suffocantes. Pourtant, au contraire du temple sylvestre, on ne pouvait pas voir l'extérieur et les notions de jours et de nuits ce mélangeaient ; même la faim semblait bien loin à présent, seule la soif persistait...
« Tp, je sais que tu es fatiguée mais est-ce que tu peux te concentrer ? On doit vraiment passer cette salle » me réveilla Link. Je clignai plusieurs fois des yeux et compris que j'avais raté ma cible à plusieurs reprise. Je me contractai entièrement. Je devais réellement me reprendre !
« Pardon » bredouillai-je en reprenant un projectile. « Je vais me dépêcher... » soufflai-je en armant. Nous étions au bord d'une salle circulaire contenant six tourelles. Elles nous avaient vus et nous attaquaient à chaque occasion. Heureusement qu'elles étaient obligées de tourner sur elle-même ou nous aurions eu des complications. Avec facilité, j'attendis que les dernières se tournent vers moi pour viser leur œil rouge. Elles se désactivèrent progressivement et s'immobilisèrent, inertes.
« Merci, j'ai cru qu'on ne s'en débarrasserait jamais » soupira le héros en s'engageant dans la salle. Je fis un bruit de bouche pour toute réponse et m'avançai à mon tour.
« Désolé Link, je suis vraiment pas en état... » Je baissai les yeux et ma main tenant l'arc se resserra. Franchement...
« Je te comprends, je suis aussi très fatigué. Je devrais être celui qui s'excuse, je te traine depuis des heures dans cet endroit » lâcha-t-il. « Je devrais me rappeler que j'ai un peu plus de résistance que toi mais ça m'échappe souvent... » compléta-t-il avec un air coupable. Je n'eus pas la force de répondre. Cette constatation faisait mal : je n'étais pas à la hauteur.
Sois forte.
Ces mots résonnèrent dans mon esprit. C'était étrange de s'encourager soi-même, n'est-ce pas ? Est-ce que ce : 'sois forte' voulait dire plus ? Est-ce qu'ils voulaient dire : ne t'inquiète pas, tout le monde ne nait pas héros, sois forte, tout le monde ne possède pas un courage démesuré, sois forte, tu en es capable malgré tout... Je pris une grande inspiration. Très bien, je serais forte tant que je n'aurais pas toutes les réponses que je cherche. Je déciderai ensuite si je pouvais m'effondrer ou non.
Soyons forte Tp.
Je levai mes yeux à l'entente d'un frottement produit par la roche. Ce bruit sourd retentit à un rythme régulier dans mes oreilles et j'en trouvai naturellement la source : Link. Il était en train de tirer les sentinelles à bout de bras et par à-coups. Je trottinai vers une statue à mon tour afin de pouvoir lui filer un coup de pouce. Résolument, j'attrapai le bloc de pierre par les rainures présentes à la surface et tirai sur mes bras dans l'espoir de la faire coulisser hors du passage. Espoir vain soit dit en passant. Je sentis rapidement que la sentinelle ne bougea pas d'un millimètre. Enervée, je la lâchai et me redressai en mettant mes poings sur mes hanches. Pourquoi ne me suivait-elle pas ? Les rails sur le sol étaient là et j'avais mis toute mon énergie, mon poids et ma force en œuvre au même moment. Un nouveau raclement retentit et je me tournai. L'hylien était en train de traîner une autre statue pour avoir accès à la niche de l'autre côté. Il semblait avoir du mal fournir cet effort. Pourtant, il en avait déjà tiré deux autres... Je le voyais mettre tout son corps en arrière pour emmener la charge avec lui. Finalement, elle arriva au bout des rails et il la laissa.
« Tp, il y a un passage ici » observa-t-il en fixant la porte.
« Ouais, on ira après que tu aies fini de libérer tous les passages. Je voudrais bien t'aider mais il se trouve que ma force soit insuffisante » lui dis-je amèrement. Il fronça les sourcils et se dirigea vers moi.
« Tu as l'air d'être vraiment énervée. Je me demande ce qu'il te prend depuis qu'on a fini d'affronter Dangoro... » Je soupirai fortement en me décalant pour lui laisser la place.
« Tu crois ? J'en ai juste marre d'être une incapable là tout de suite maintenant » grommelai-je en pianotant sur mon bras.
« Arrête de dire que tu es incapable, tu m'as prouvé plusieurs fois le contraire Tp » s'exaspéra-t-il. Je baissai les yeux et il tira rapidement la statue avant de prendre le contenu du coffre bleu derrière. « Tiens la boussole ! » s'exclama-t-il en se redressant. Je grognai une réponse avant de sentir une main me relever le menton. Par obligation, mes yeux rencontrèrent ceux du héros et je restai de marbre. « Ecoute, je ne sais pas ce qu'il t'arrive depuis tout à l'heure et je ne veux pas le savoir si tu ne penses pas que c'est nécessaire mais... j'aimerais que tu ne te sous-estime pas comme ça. Sinon, je vais être obligé d'employer les grands moyens » m'expliqua-t-il alors qu'un rictus se formait sur ses lèvres.
« Soit plus explicite » contrai-je sans retirer sa main.
« Je te donnerais un peu de mon courage » dit-il avec un clin d'œil. J'haussai un sourcil.
« Vraiment ? Ça m'étonnerait que la Triforce ne soit divisible, après, tu peux toujours essayer... » grognai-je en détournant mes yeux. Puis, je sentis quelque chose de doux sur ma joue. J'écarquillai les yeux en comprenant qu'il était en train de me faire un bisou sur cette dernière et restai immobile.
« Y'a plein d'autres façon de donner du courage aux gens Tp, tu le sais non ? » insinua-t-il en se décollant imperceptiblement de ma peau. Je sentis ses lèvres l'effleurer lorsqu'il parla et une envie de prendre mes jambes à mon cou s'empara de moi en même temps de celle de vouloir me rapprocher. Je frissonnai et attrapai son poignet pour baisser sa main. Je plongeai mes yeux dans les siens pour comprendre ce qu'il cherchait.
« A quoi tu joues Link ? » demandai-je amèrement.
« Je ne joue pas » me glissa-t-il en s'éloignant de moi. Je l'entendis s'éloigner alors que mes pupilles se contentèrent de fixer la statue en pierre devant moi. Que voulait-il à la fin ? Je fis demi-tour, et le vis intégrer la boussole à la carte avant de continuer sa route vers la porte cachée. Je le rejoins et nous la passâmes en silence. De l'autre côté se trouvait une antichambre semblable à celle des autres doyens. Link avança jusqu'au ring et se plaça en face du Goron. Il était assis en tailleur et semblait méditer. C'était étrange car, comparé aux autres Gorons, sa peau était foncée et possédait des bandes de couleur plus claire. Lorsque je fus à gauche de Link, il ouvrit les yeux et nous regarda un moment avant de se lever. Pendant ce temps, j'eus le loisir d'inspecter la salle et je trouvai plusieurs pots ainsi que des dodongos, accrochés au mur du fond, comme des trophées de guerre.
« Ah ! Enfin, vous êtes là ! » s'exclama-t-il comme s'il nous attendait depuis des lustres. Puis, il se leva et nous dûmes redresser notre tête pour le regarder. « Je me doutais que vous finirriez parr venirr. Ne perrdons pas de temps en bavarrdages inutiles. Prrends ce morrceau de clé et combine-les ! » dit-il en fouillant dans sa poche pour le tendre à Link. Ce dernier s'en empara et prit quelques secondes à réussir à les imbriquer correctement. Puis, lorsque tous les morceaux furent alignés, une onde bleue suivie d'une vibration traversa la clé qui se solidifia en un seul bloc.
« Génial ! On peut enfin aller chercher le cristal ! » s'écria Link en détaillant l'objet.
« Avec ça, vous pouvez aller voirr notrre chef et ouvrrirr la porrte qui l'enferrme... » expliqua le doyen. « Mais, prrenez garrde, il s'est changé en une crréaturre maléfique dotée d'une forrce inimaginable ! » Link hocha la tête alors que son visage affichait un air déterminé.
« Ne vous en faites pas, nous y arriverons » décréta-t-il.
« J'ai foi en votrre forrce, aprrès tout, vous êtes parrvenus jusqu'à moi et je sais que le chemin n'est pas simple. » Il fronça les sourcils en m'inspectant des pieds à la tête. « De plus, je vois que vous avez rréussi à vous emparrer de l'arrme de l'hérroïne. Il ne fait aucun doute qu'avec cet arrc en votrre possession, vous vous en sorrtirrez. Il rrenferrme une puissance destrructrrice, je l'ai déjà vu à l'oeuvrre parr le passé ! » s'écria-t-il, perdu dans ses divagations.
« Merci » répondit Link en inclinant la tête. Une fois la discussion finie, il se rassit au sol en fermant les yeux, comme si nous avions disparus. Link descendit du ring pour aller ouvrir un coffre à l'arrière alors que je restai prostrée devant le doyen. Ce dernier entrouvrit un œil en sentant que je ne partais pas. Il me fixa un moment mais je ne dis rien.
« Allons petite pierrre prrécieuse, parrle, tu ne vas pas rrester ainsi à sécher devant moi, sinon, tu peux déguerrprir » me lança-t-il en souriant. Je fronçai les sourcils.
« Qu'est-ce que tout cela signifie » demandai-je abruptement en lançant un coup d'œil à Link. Je ne voulais pas que cette discussion s'ébruite.
« Tout cela quoi ? Soit prrécise jeune fille ou je ne pourrrais pas te rrépondrre. » Je posai mes poings sur mes hanches et tapai nerveusement du pied.
« Cette histoire de surnom, d'héroïne et de la moi du passé. Vous semblez tous être au courant ici alors ne jouez pas à ça avec moi » m'énervai-je en me penchant vers l'avant.
« Ne t'emporrte pas, je ne nie pas connaitrre un bout de l'histoirre qui te concerrne mais, malheurreusement, la prrécédente Tp nous a fait prromettrre de ne rrien te dirre. Je lui suis loyal, elle a aidé le jeune Link tout au long de sa quête et nous a sauvés... Elle nous a dit t'avoirr laissé un mot avec son prrésent. Il est amplement suffisant selon elle. » Au fur et à mesure qu'il parlait, je commençai à fulminer de rage. Alors ils étaient au courant de quasiment tout et aucun ne songeait utile de m'en parler. Feindre l'innocence était mieux ?! Je grinçai des dents et lançai un regard noir au doyen qui ne sembla pas s'en formaliser.
« Bien » crachai-je sèchement. « Adieu donc » coupai-je avant de descendre de l'estrade d'un pas lourd.
« Tp ! » m'appela Link en agitant la main. Je me tournai violemment vers lui.
« Oui ?! » répondis-je bien plus aigrement que je ne l'aurais souhaité. Il parut surpris et sa main se baissa. Je soupirai et pinçai l'arête de mon nez. « Pardon Link, je pensais à quelque chose de désagréable, ne le prends pas pour toi, je suis désolée... » soufflai-je, au bout du rouleau.
« C'est pas grave, est-ce que tu veux dormir un peu ici, il y a un lit » m'informa-t-il. Je tournai mes yeux vers le doyen qui semblait se contreficher de notre présence. Puis, j'avançai vers le héros. Je regardai le lit Goron en levant la tête et le détaillai. C'était une plateforme de fer recouverte de plusieurs couvertures et d'un coussin. Il était assez large pour qu'un Goron puisse s'y coucher facilement. Je souris faiblement.
« Merci Link, tu es en or » lui dis-je d'une voix douce. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais énervée après lui. Ce n'était pas du tout le cas. Un énorme sourire s'étira sur son visage et je compris qu'il avait cru que je lui en voulais. Je fus prise d'un regret mais le balayai. « Je veux bien dormir un peu, je sens que je vais lâcher sinon. » Il hocha la tête.
« Monte alors. » Il me montra une échelle et je m'y dirigeai avant de froncer les sourcils.
« Et toi ? » demandai-je, intriguée.
« Je vais continuer à explorer la mine seul puis je reviendrai te chercher » m'expliqua-t-il en montrant la sortie d'un coup de tête. Je redescendis de l'échelle que j'avais commencé à escalader et me postai devant lui.
« Hors de question » répliquai catégoriquement. « Soit je viens avec toi, soit tu te reposes avec moi. » Il soupira en se grattant l'arrière de la nuque.
« Je savais que je ne pourrais pas partir comme ça... » maugréa-t-il tout bas.
« Je t'ai entendu et effectivement, tu prévois bien les choses. Tu pensais vraiment que je serais d'accord ? » me vexai-je.
« Qu'est-ce que tu fais ? » s'étonna-t-il en me voyant prendre le chemin de la porte.
« Je sors » lui lançai-je de dos sans prendre en compte le fait qu'il restait immobile.
« Pour ? » reprit-il.
« Continuer à explorer la mine » répondis-je comme si c'était évident.
« Non » me coupa-t-il en croisant les bras. Je m'arrêtai net et me tournai vers lui.
« Non ? »
« Non. » J'haussai un sourcil.
« Vraiment ? Et pourquoi ça 'non' ? » m'étonnai-je. Il s'avança vers moi et empoigna mon bras pour me tirer à sa suite vers le lit.
« Parce que tu vas te reposer ici » m'imposa-t-il.
« Link, je- » Il me coupa en tirant sur mon bras pour me pousser vers l'échelle.
« Ce n'était ni un conseil, ni une proposition. Tu vas te reposer, point. Je ne te demande pas ton avis » dit-il sèchement. Je le regardai avec étonnement. Il ne m'avait jamais donné d'ordre jusqu'à maintenant, même sous sa forme de loup où, pourtant, il en avait le pouvoir. « Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose parce que je t'aurais poussée à bout. Je te demande juste de faire une sieste de quelques heures » me suppliqua-t-il presque. Je soupirai en me tournant vers l'échelle.
« Bien, à condition que tu dormes aussi. » Il inspira fortement en pinçant ses lèvres entre elles. « Link ? » repris-je, lui faisant comprendre que j'attendais une réponse.
« Très bien » répondit-il. Je finis par m'allonger en posant mon arc à côté de moi et lui jetai un regard. « Je reste par terre, ne t'en fais pas. » Je m'allongeai et calai ma tête sur l'oreiller avant de fermer les yeux.
« Tu as intérêt à être là quand je me réveille ou je te jure que tu le regretteras » marmonnai-je alors que je commençai déjà à somnoler. J'entendis un petit rire me répondre et sa voix dire quelque chose que je ne saisis pas...
J'émergeai un moment plus tard, le corps reposé et les idées claires. Cette pause venait de me remonter le moral. Je n'avais plus la sensation d'être perdue et complètement vidée. Je m'étirai, empoignai mon arc et sautai au bas du lit. Je tanguai à ma réception et retins un cri alors que j'allais m'effondrer. Je venais de voir Link, assis contre le lit, endormi. Je n'allais pas le réveiller en criant ou il allait avoir la peur de sa vie. Je repris mon équilibre avant de le regarder. Il était complètement affalé contre le métal et ses armes reposaient à ses côtés, à portée de main. Je passai mon arc autour de mon torse et m'accroupis. Je passai une main dans ses cheveux et il se réveilla immédiatement.
« Salut toi » souris-je en m'amusant de son air fatigué.
« Hum... » Il se frotta les yeux et je retirai ma main pour le laisser tranquille. « Tp ? » marmonna-t-il en baillant.
« Oui ? »
« Tu vas mieux ? » Je ris en pensant qu'il se préoccupait plus de moi que de lui et m'assis en tailleur au sol pour lui parler sans risquer de m'écrouler.
« Beaucoup, merci de m'avoir forcée, j'étais trop fatiguée et irritée pour voir la réalité en face » avouai-je en baissant les yeux. Je sentis une main se poser sur le dessus de ma tête et caresser furtivement mes cheveux.
« De rien, ce qui compte c'est que tu sois mieux maintenant. Je te préfère largement quand tu es joyeuse. Tu as un sacré caractère quand tu es fatiguée » se moqua-t-il en ramassant ses affaires.
« Ouais, moque-toi, je t'en donne le droit parce que je n'ai vraiment pas été sympa » lâchai-je en me relevant. Il suivit mon mouvement et nous replaçâmes correctement tout notre attirail avant de faire quelques pas vers la sortie. Alors que Link soulevait la porte pour partir, je me tournai une dernière fois vers la salle et vis, au bout du tunnel, le doyen me sourire chaleureusement. Puis, je fus obligée de m'en aller. Nous revînmes dans la salle principale après en avoir passé une remplie de lave et activé un cristal avec une flèche. Ici, Link usa de ses bottes et me porta pour que nous puissions retourner dehors. Il avait consulté la carte auparavant et en avait déduis qu'il fallait retourner au niveau du cratère extérieur. Nous l'atteignîmes facilement. Une fois dehors, je lançai un regard aux alentours, aucun bublin n'était réapparu. C'est pour cela que nous arrivâmes aisément de l'autre côté des passerelles de bois, devant le pont géant. Je sectionnai la corde d'un coup et ce dernier s'abaissa.
« Il faut juste trouver un moyen de passer maintenant » dit Link en inspectant les environs. « Je pense qu'il faut activer ce mécanisme » reprit-il en pointant une plateforme recouverte de minéraux bleus magnétiques.
« Je pense que aussi, il faut chercher un interrupteur » complétai-je en examinant les lieux. Puis, je remarquai une tourelle en hauteur.
« Tu es déjà aller voir là-bas ? » demandai-je en la montrant.
« Oui, la clé y était mais je n'ai pas pu m'y attarder, tu n'étais pas là avec ton arc. » J'empoignai mon arme à ses dires.
« Allons-y alors. » Aussitôt dit, aussitôt fait, nous montâmes et je tuai la sentinelle afin que Link la déplace. Il fut aisé de monter au niveau supérieur, d'activer le magnétisme et de se faire porter. Nous fûmes rapidement devant la porte solidement verrouillée. Elle était immense et cadenassée par plusieurs chaines. Naturellement, je saisis l'un de mes deux flacons vide et me dirigeai vers un pot. J'y attrapai une fée et la rangeai dans mon inventaire. Je devrais penser à refaire le plein en potion ou en eau de source ou nous allions avoir des problèmes à un moment donné. Puis, je retournai voir Link qui avait déplacé un pot afin de monter dessus et défaire la serrure. Il inséra la clé qui défit le cadenas. Un bruit sourd secoua la porte qui s'ouvrit en laissant les deux épaisseurs qui la constituaient rouler chacune d'un côté.
« Tp ! » s'écria-t-il. Je me précipitai à l'intérieur avec lui avant de me retrouver bloquée de l'autre côté.
« Tu aurais pu m'attendre au lieu de paniquer à la dernière seconde » lui reprochai-je en m'arrêtant à sa droite. « Tu aurais fait quoi si j'étais restée coincée de l'autre côté ou aplatie contre le mur ? » grognai-je en reprenant mon souffle.
« Tu vas bien non ? » rit-il nerveusement. Je soupirai avant de relever les yeux. Nous étions dans une salle circulaire tout en pierre dont le plafond était retenu par une rotonde de colonne. Au milieu se dressait une masse noirâtre, debout, les pieds et mains accrochés au sol et au plafond par d'épaisses chaines de métal. Elle semblait vaguement humanoïde et sur son crâne se trouvait un casque.
« L'air est lourd ici... » me plaignis-je en respirant fortement. Effectivement, une atmosphère pesante régnait et la lourde respiration du monstre résonnait contre les parois.
« Je vais avancer un peu, fais attention » m'informa Link. J'hochai la tête et le laissa s'approcher de la bête alors qu'il saisissait son arme et son bouclier. Je remarquai que ce dernier était en bois, peu efficace contre du feu selon moi.
« Link ! » l'appelai-je en chuchotant fortement. Il se retourna vers moi en croyant qu'un danger me menaçait. « Fais juste attention à ton bouclier, rappelle-toi qu'il est en bois. » Il le regarda avant d'hocher la tête et de reprendre sa progression. Puis, il se retrouva en face de l'énorme masse noire, en plein milieu de la salle. Anxieuse, je pris mon arc et me préparai à tirer. Si la stratégie était la même que dans le jeu de mon monde, alors, je serais obligée d'intervenir.
Soudain, alors que nous attendions fébrilement que quelque chose arrive, un point sur le casque se mit à rougeoyer. Je le fixai et y vis un œil avant qu'il ne brille si fort que je fus contrainte de plisser les yeux. La bête commença à remuer et à tirer sur ses liens. Mécontente de sa position, elle hurla et ses cris gutturaux secouèrent les murs alors que mes tympans accusèrent difficilement le coup. Puis, elle s'abaissa vers Link, elle venait sûrement de remarquer sa présence. Elle le menaça de sa gueule acérée, tentant de l'attraper et le héros recula d'un pas pour se protéger. Heureusement que les attaches étaient courtes. Cependant, le monstre se rendit rapidement compte qu'elles l'entravaient et tira dessus. Il donna plusieurs coups de pattes vers l'avant pour essayer de se libérer et elles lâchèrent. Dès qu'il fut plus libre de ses mouvements, son corps s'embrasa. Il dégagea une onde de chaleur brûlante qui traversa la pièce dans toutes les directions et s'échoua contre les murs, telle une vague déferlant sur une côte. Il réchauffa toute la salle en moins d'une seconde. Je sentis le peu de métal que je portais commencer à me brûler et grimaçai. Je priai pour que les gants de Link tiennent le choc ou il ne pourrait plus se battre. Le corps du monstre était incandescent et servait de torche vivante pour toute la salle. Mes yeux me piquèrent à cause de la lumière vive qu'il dégageait et de la chaleur du lieu. Link commença à courir pour éviter les attaques chaotiques du monstre et esquiver les chaines qu'il entrainait dans son sillage. C'est à ce moment que je remarquai que le sol de la salle était composé de pierre et de minéraux magnétiques.
« Link ! Mets-le face à moi ! » hurlai-je en bandant mon arc. Il courut dans ma direction et Magmaudit le suivit, se positionnant face à ma flèche. Je n'eus qu'à viser pour pouvoir toucher l'œil présent sur son casque. Immédiatement, il hurla et porta ses mains à son visage pour se protéger. Ses pas devinrent enragés et il fonça au hasard dans la salle. Je vis Link courir derrière lui et ranger ses armes. Il se positionna sur une plaque minérale et activa ses bottes avant d'empoigner la chaine qui trainait derrière le monstre. Il la tira de toutes ses forces vers l'arrière et la bête chuta au sol. Son corps se refroidit et l'hylien défit ses bottes pour rejoindre sa tête. Il empoigna son épée et commença à enchainer l'œil au milieu du casque. Cependant, il dû s'éloigner lorsque le monstre se redressa.
Nous recommençâmes ce schéma deux fois et je vis Link infliger un coup de grâce à notre ennemi. Je m'arrêtai de courir sur le tour extérieur de la salle et baissai mes bras. Le héros recula et Magmaudit se rétracta sur lui-même. Il se redressa violemment en hurlant et tenta de s'abattre sur Link mais, il n'en eut pas le temps. Son corps se rigidifia en l'air. L'œil au faite du casque explosa et l'air de la salle se purifia, ramenant la lumière. La masse noirâtre constituant le monstre explosa, ne laissant plus qu'une vague forme au sol et des centaines de particules du crépuscule s'éparpillèrent en l'air. Je rejoins Link en trottinant.
« Tu n'as rien ? » demandai-je furtivement en examinant la scène.
« Non, ne t'en fais pas. Un coup de chaud, c'est tout » rit-il. Je ris légèrement aussi avant que toutes les particules ne se rassemblent au-dessus de nous. Je levai les yeux vers le morceau de cristal des ombres auréolé de lumière noire. Il descendit doucement vers moi et je sentis la marque sur mon front luire. Je ne m'en inquiétai pas, habituée à sa présence maintenant. Midona sortit de l'ombre de Link et flotta devant nous.
« Ksh ksh ksh, bien joué ! J'avoue que même là-dessous, il faisait chaud » se plaint-elle en croisant les bras.
« Ne fais pas ta princesse Midona » répondis-je en m'approchant d'elle. Je lui tendis le cristal à bout de bras et elle le prit doucement.
« Ksh » fit-elle en le saisissant avec sa main flamboyante. « Comme vous vous êtes impliqués et avez réussi à retrouver ce cristal, je vais vous conter une histoire. » Je reculai d'un pas pour me retrouver à la hauteur de Link.
« Laquelle ? » s'étonna Link en frottant ses mains ensembles.
« Celle de Xanto... » Je fronçai les sourcils en me rappelant ce maudit personnage en mémoire. Certes, il était classe mais il restait celui qui manquait de faire disparaitre Midona. Elle souffrait énormément à cause de lui ! Je n'avais qu'une envie, c'était de le broyer et de le balancer du haut d'une tour avec une pierre ! « Tp ? » m'appela-t-elle. Je clignai des yeux et la regardai à nouveau. « Tu vas bien ? Tu as l'air tendue soudainement... » dit-elle en plissant l'unique œil visible qu'elle possédait.
« Ce n'est rien, juste un mauvais souvenir... » Ou plutôt une mauvaise prédiction puisque ce n'était pas encore arrivé, pensai-je.
« Ksh, soit un peu attentive ! » me reprit-elle. « Xanto... C'est le nom du type détestable qui a envahi ce monde et en a changé l'apparence. Il se fait appeler 'roi des ombres' cet imbécile... Malheureusement, il a beau être idiot, il est en possession d'une force sans pareille. Même vous deux réunis ne faites pas le poids face à lui... » dit-elle avec regret. Je serrai mon poing et grinçai légèrement des dents. Sans en connaitre la raison, entendre parler de lui me plongeait dans une colère noire. J'avais l'impression de sentir la haine et le dégoût que Midona lui portait à travers ses paroles. « Je refuse de le reconnaître comme étant notre roi ! Son pouvoir, aussi démentiel soit-il, ne lui donne pas ce droit ! » s'emporta-t-elle en dévoilant sa canine. « Tout comme cette princesse qui n'a vécu que dans l'oisiveté et l'insouciance ne mérite pas de diriger ce monde de lumière ! » grinça-t-elle. Je levai mes yeux vers elle et m'apprêtai à ouvrir la bouche pour défendre Zelda. Certes, elle n'était pas utile mais... je ne pouvais pas la laisser dire cela.
« Midona, tu- » Elle me coupa en nous tournant le dos.
« Je sais Tp. Je ne peux pas lui en vouloir, elle n'a pas eu le choix... Je ne lui veux aucun mal. Je veux juste obtenir les cristaux d'ombres, tout le reste m'est égal » décréta-t-elle en s'éloignant. Elle créa un portail dans un coin de la pièce et y resta. « Il n'en reste plus qu'un, je compte sur vous. » Puis, elle se tut. A ce moment, je repérai le Goron au sol devant nous. Il respirait difficilement et Link s'en approcha. Quand il fut face à lui, ce dernier se redressa en secouant sa tête. Il était bien plus grand que les autres Gorons et plus imposant. Il se frotta le crâne en fronçant les sourcils.
« Oooh... Ma tête... » grommela-t-il en regardant autour de lui. « Hein... Mais qu'est-ce que je fais ici ? J'ai l'imprression que la montagne s'est écrrasée surr moi... » Je m'avançai d'un pas et souris au chef des Gorons.
« Bonjour... » commençai-je doucement.
« Qui êtes-vous ? » Il tenta de m'apercevoir et se pencha vers l'avant. « Oh... Tp ? C'est toi ? » grogna-t-il en se redressant. « Ne m'en veux pas mais je suis vrraiment fatigué là... » Je fronçai les sourcils et Link se tourna vivement vers moi.
« Comment se fait-il qu'il connaisse ton prénom ?! » s'écria-t-il. J'haussai les épaules.
« Comment veux-tu que je le sache ! » me défendis-je. Je m'intéressai de nouveau au chef. « Je voulais juste vous dire de vous reposer avant de remonter à la surface. Vos congénères pourront vous expliquer ce qu'il vous est arrivé plus tard... » le rassurai-je.
« Mouais... » marmonna-t-il. Puis, Link prit ma main et me tira à sa suite.
« On y va ? » me demanda-t-il en souriant. J'hochai la tête et me laissai trainer à sa suite. Lorsque nous atteignîmes le portail, il me tira vers lui pour que nous soyons tous les deux dessus puis je l'entendis chuchoter à mon oreille. « Ils sont vraiment pas commode... » Mon rire fut interrompu par la téléportation.
Nous arrivâmes directement à la source d'Ordinn, les pieds dans l'eau. Le contraste de chaleur me fit frissonner et je claquai quelques secondes des dents. Je venais de passer plusieurs jours enfermée dans une mine remplie de lave, ne m'en voulez pas !
« Ô vaillants héros... » commença une voix cristalline. Je compris immédiatement que l'esprit de la source s'adressait à nous et m'éloignai de Link pour l'écouter. « Traversez le grand pont au bout de la plaine au nord. Là se trouve les terres que protège l'esprit de la lumière Lanelle. En ces lieux se trouve l'objet de votre quête... » dit-il. « Je savais que tu étais digne de confiance, jeune fille aux yeux brillants... » souffla-t-il avant que sa voix ne meurt. Link fronça les sourcils et se tourna vers moi.
« C'est nouveau aussi ce surnom ? » s'étonna-t-il. Je secouai la tête.
« Non, ils m'appellent beaucoup comme cela. Je ne sais pas pourquoi » dis-je en haussant les épaules.
« Hum... J'ai peut-être une idée... » souffla-t-il en prenant une mine réfléchie.
« Vraiment ? Laquelle ? » demandai-je. Il releva la tête en entendant une porte s'ouvrir dans notre dos.
« Je verrais plus tard. Je t'en parlerais si ça se confirme » me lança-t-il en se détournant de moi. Il sortit de la source en voyant les enfants et Reynald devant l'église. Je vis Colin tenter de s'avancer vers nous. Le pauvre peinait encore à marcher à cause de sa mésaventure.
« Link... » appela-t-il. Il s'écroula à mi-chemin.
« Colin ! » s'écria le héros en se précipitant vers lui. « Tu ne devrais pas te forcer. Tu vas aggraver ton cas ! » s'énerva-t-il. Le blondinet ne sembla pas en prendre compte. Il releva ses yeux vers l'hylien.
« Iria... Tu dois sauver Iria ! » s'exclama-t-il avec espoir. « Elle a dû être emmenée quelque part ailleurs ! » Il plongea ses yeux dans ceux de Link et je pus deviner qu'ils se regardaient avec force.
« Colin... Je- » L'enfant ne lui laissa pas le temps de continuer.
« Tu sais ! » Sa voix perdit en force et il baissa les yeux. « Penser à toi, à Tp et à Iria m'a permis de tenir quand je perdais espoir. » Colin se remit sur pieds devant Link, toujours accroupi et ce dernier le suivit des yeux. Un sourire s'afficha sur le visage du jeune. « Mais, maintenant, je n'ai plus peur ! Plus peur du tout ! » Le héros se releva et je regardai son dos avec attention. Il ne se tenait pas aussi droit qu'à l'accoutumée. Il était certain qu'il était fatigué. Il n'avait dormi que quelques heures assis, sur le sol...
« Tant mieux bonhomme » répondit-il en lui caressant affectueusement la tête. Je posai une main sur la mienne en me rappelant qu'il avait eu le même geste envers moi. Est-ce qu'il me voyait comme les enfants ? Comme... une petite sœur ? Je laissai retomber ma main et avalai ma salive de travers. Moi, je ne le voyais plus du tout comme ça... Plus depuis un moment déjà... Je ne sais pourquoi mais mes sentiments pour lui semblaient... innés. C'était étrange... Sûrement à cause de mon passé et de cette histoire qui m'entourait. Avais-je toujours été amoureuse de Link ? Le serais-je toujours ? Alors... que se passerait-il si ces sentiments n'étaient pas réciproques ? Je serais seule... Je sortis de l'eau et me détournai légèrement du groupe. Je serais seule et, si je récupérai ma mémoire, je serais seule avec mes souvenirs. Pourtant, si je rendais ses souvenirs à Link, il m'aimerait n'est-ce pas ? Comme tous ceux d'avant... Cependant, ce serait tricher, ce serait lui imposer des sentiments qui ne sont pas les siens. Pas réellement... Alors, c'était décidé, si jamais je n'étais pas celle qu'il choisissait, je ne lui rendrais pas sa mémoire. Je la garderai pour moi, définitivement. Je lançai un regard à l'hylien et le vis parler avec les enfants. Je souris devant ce joyeux tableau. Ça me suffisait. Tant qu'il était en vie, ça me suffisait. Et puis, je pourrais toujours retourner dans mon monde une fois cette mission achevée... Au moins, je n'aurais pas à le voir avec une autre. Pourtant, même dans ce cas, mon cœur semblait vouloir rester ici.
« Tp ! » crièrent plusieurs voix. Je sursautai et me tournai vers les enfants qui accoururent vers moi. Je vis Link se redresser aux côté de Reynald et il me sourit chaleureusement. Aucun doute qu'il était celui qui leur avait dit de venir me voir.
« Bonjour les enfants, comment allez-vous ? » ris-je en me baissant.
« Link nous a dit que tu étais aussi celle qui avait aidé les Gorons ! » s'écria Fénir.
« Et il a dit que tu avais un nouvel arc ! On peut le voir ! » enchaina Anaïs.
« Je suppose que tu accepteras de nous conter votre aventure ? » demanda posément Balder. Je souris à leurs demandes toutes aussi enjouées les unes que les autres, bien que Balder ne le montre pas trop, ses yeux pétillaient.
« Bien sûr, je le ferais avec plaisir. Si vous voulez je peux vous accompagner et... » Alors que je parlais, je me redressai et sentis un vertige me prendre. Je portai une main à ma tête et tentai d'arrêter le roulement qui me faisait vaciller. Je clignai des yeux et vis flou autour de moi. Je devais me concentrer où les enfants allaient s'inquiéter ! « et... » Malgré moi, je ne réussis pas à continuer ma phrase. Mon corps tremblait et je sentais une migraine pointer le bout de son nez. Soudainement, tout ce stabilisa autour de moi et un bras s'enroula autour de ma taille, me procurant un appui sûr.
« Tp ? » souffla Link. C'était lui que j'avais vu courir vers moi alors ? Le pauvre, je l'inquiétais encore.
« Je... vais bien, juste un peu de fatigue » dis-je en essayant de m'écarter de lui. « Ça va passer » tentai-je de le rassurer. Il fronça les sourcils et me colla contre lui afin que je ne m'écroule pas.
« N'essaye pas de t'échapper ou de me mentir, tu ne vas pas bien » conclut-il.
« Tp ? Tu ne peux pas nous raconter d'histoires ? » supplia Anaïs. Link baissa les yeux vers eux et sourit gentiment.
« Désolé les enfants mais pour l'instant, elle est fatiguée alors elle va aller se coucher » contra-t-il. Il regarda Reynald qui s'approcha.
« Vous pouvez vous reposez sur moi, je veillerai sur les enfants. Ainsi, vous pourrez vous consacrer au secours de vos proches » dit-il en posant ses mains sur leurs têtes. « Allez-vous reposer, la chambre de l'hôtel est toujours libre. » Link hocha la tête. Aussitôt, je sentis qu'il se baissa légèrement à côté de moi.
« Link ? Qu'est-ce que tu fais ? » demandai-je, pataude.
« Tais-toi et laisse-moi faire » chuchota-t-il. Une main se positionna derrière mes genoux et il me bascula en arrière, me faisant décoller du sol. Il me ramena contre lui, me portant avec facilité dans ses bras. Il commença à marcher vers l'auberge lorsque le prêtre reprit la parole.
« Vous me rappelez les héros dont parlent les anciennes légendes d'Hyrule. Ceux qui, autrefois, libérèrent notre pays de la noirceur qui l'avait étreint. » Link se tourna imperceptiblement vers le prêtre qui s'inclina vers l'avant. « Que les déesses créatrices vous bénissent... » nous lança-t-il alors que sa fille l'imitait. Je souris en l'apercevant.
« Qu'elles vous bénissent aussi » répondis-je en m'écroulant dans les bras du héros. Il baissa les yeux vers moi et me regarda alors qu'il m'emmena vers l'auberge, ma marque scintillant faiblement dans la pénombre de la pièce.
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Voilà ! Alors Tp semble osciller entre oublier ce qu'il s'est passé et avancer et se morfondre... Quel litige. De plus, elle est très fatiguée, et oui, une excursion dans une grotte n'est pas rien !
Kisses Luna ^^