The Curfew

By trashygirly

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Quand June s'interpose dans une bagarre entre Mason, le populaire du lycée et un inconnu, tout va changer. De... More

The Curfew: chapitre 1
The Curfew: Chapitre 2:
The Curfew: Chapitre 3:
The Curfew: Chapitre 4:
The Curfew: Chapitre 5:
The Curfew: Chapitre 6:
The Curfew: Chapitre 7:
The Curfew: Chapitre fucking 8:
The Curfew: Chapitre 9:
The Curfew: Chapitre 10 :o
The Curfew: Chapitre 11 // PARTIE I
The Curfew: Chapitre 11 // PARTIE II
The Curfew: Chapitre 13:
The Curfew: Chapitre 14:
The Curfew: Chapitre 15 (fin) *sobs*
Guess who's back, back again?
The Sunrise: chapitre 1
The Sunrise: Chapitre 2
The Sunrise: Chapitre 3
The Sunrise: Chapitre 4
The Sunrise: Chapitre 5
The Sunrise: Chapitre 6
The Sunrise: Chapitre 7
The Sunrise: Chapitre 8 (lol)
The Sunrise: Chapitre 9 (pls read me)
The Sunrise: Chapitre 10 // PARTIE 1
The Sunrise: Chapitre 10// PARTIE 2
The Sunrise: Chapitre 11 (hi)
The Sunrise: Chapitre 12 (hellohellohello)
The Sunrise: Chapitre 13. THE END.

The Curfew: ...Chapitre 12...

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By trashygirly

On arrive à la fin de l'histoire, les amis :(

Préparez vous à un chapitre qui a très peu de sens, sachant que je l'ai écrit alors qu'il était 3h du matin... (comme d'hab quoi)

Ça va un touuuuut petit peu mieux pour June ici. Bonne lecture!

______________________________________________________________________

Nous sommes Dimanche.

Dieu. J'ai toujours été honnête avec toi. Quand ça n'allait pas, je me dirigeais toujours vers toi. Nous avions une relation fusionnelle, je savais que je pouvais tout te confier. Alors pourquoi? Pourquoi, Dieu? Pourquoi tant de haine envers moi? Pourquoi tant de haine envers ma porte? Elle n'a jamais mérité cela, qu'on la défonce comme ça.

Je sèche mes larmes et jette la rose rouge sur ma porte. Le ciel se couvre, le tonerre éclate, et la pluie menace de tomber.

-June, qu'est-ce que tu fais? Me demande Finn en arrivant derrière moi.

-Je fais les funérailles de ma porte! Ça ne se voit pas?! Dis-je en faisant une tête de merlan frit.

J'avais creusé un trou toute la matinée dans notre jardin, près de notre chêne, et l'ancienne porte de ma chambre s'y trouvait à présent. J'étais habillée en noir et avait un bouquet de rose dans mes mains.

-Tu ne penses pas que tu en fais un peu trop, June? Me dit-il en posant une main sur mon épaule.

-Laisse moi tranquille! Ce n'est pas toi qui vas te faire tuer par maman! Et ce n'est pas toi qui as vomi sur quelqu'un, ni toi qui as révélé à tout le monde quelque chose de pas bien, ni toi qui as renversé de l'essence sur soi! Cette porte... elle m'a sauvée tellement de fois... elle était présente à chaque instant de ma vie... Jusqu'à ce qu'elle arrive!

-Qui?

-Cara!

-Qu'est-ce qu'elle a en rapport avec ta porte?

-C'est une folle! Elle hante mes rêves! Finn... Elle a menacé de me tuer!

-Qu'est-ce que tu racontes? Tu te sens bien? Tu parles de ma copine là!

-C'est une tarée! On dit qu'elle consomme de la drogue et qu'elle fait des trucs pas sains avec les hommes! Finn, ne l'approche plus.

-Arrête de parler d'elle comme ça, June, ou alors je vais me fâcher. C'est parce que t'es jalouse c'est ça? Grandis un peu, tu as seize ans maintenant! Bientôt dix-sept!

Il se retourne et rentre à la maison d'un pas vif. Qu'est-ce que c'est frustrant! Moi, jalouse? J'ai Aaron dans ma vie, je n'ai aucune raison d'être jalouse. Finn est têtu parce qu'il est fou amoureux de Cara, l'amour rend aveugle comme on dit, mais je ne laisserai pas passer ça. Je ne veux pas qu'elle influence mon frère ou lui fasse du mal. Je reprend la pelle et entreprend de reboucher le trou en disant adieu une dernière fois à ma chère porte.

Toujours dans notre cœur. Amen.

Flashback

-Surprise! S'exclame ma mère en souriant.

-Oh mon dieu! Je fait un sursaut de trois mètres et me cogne contre le mur.

-Alors, ta fête, c'était comment?

Au même moment, Finn arrive derrière maman en sortant de sa chambre, les yeux mi-clos et les cheveux en désordre. Il écarquille les yeux en me voyant et je lui jette un regard sanglant qui dit "Tu ne vas pas t'en sortir si facilement", je reporte mon attention à ma mère.

-Ma fête? Dis-je, gênée, c'était super!

-Tant mieux! Ça me fait plaisir que ma fille fasse semblant d'aller se coucher à dix heures du soir, un samedi, pour aller s'enfuir en catimini je ne sais , et avec qui!

Son ton avait monté petit à petit et elle perdit son sourire.

-Il est presque quatre heures du matin, June. Sais-tu à tel point je me suis inquiétée? Ne te rappelles-tu pas de ta punition ou dois-je te la rappeler ? Tu es privée de sortie. N'insiste pas.

-Je suis désolée, maman.

Elle se retourne et parle cette fois à moi et à Finn.

-Je me doutais qu'il se passait quelque chose... Spiderman, les pop-corn, les gestes attentionnés... Alors je suis montée pour te remercier et te dire bonne nuit... mais tu ne répondais pas quand je toquais à ta porte... Alors j'ai pensé que tu dormais, mais je te connais très très bien, June. Parce que cela fait seize ans que j'habite avec toi, et tu ne dors jamais avec la porte fermée. Jamais. Donc j'ai demandé à Finn si il savait pourquoi tu avais fermé ta porte, et bon menteur comme il est, il n'a pas été capable de me formuler une phrase correcte. Et comme je le connais très bien, car c'est mon fils, je savais qu'il mentait! Alors c'était décidé, je savais qu'il y avait un problème. De plus, je sentais de l'air frais passer entre les fentes de la porte, signe que la fenêtre était ouverte. La seule solution était de le défoncer! Et qu'est-ce que je vois en entrant? Une horrible imitation d'un corps avec des coussins... Sérieusement June? Même un gamin de huit ans devinerait qu'il y a un souci avec cette personne!

Je baisse la tête, ne sachant pas quoi dire. Finn à l'air aussi embarrassé que moi.

-Je suis déçue, June. Va dormir, on en parlera demain.

Sur ce, elle se retourne et va dans sa chambre. Finn et moi on se regarde puis il me fait un sourire désolé et imite ma mère.

Fin du flashback

Nous n'avons pas eu de discutions avec ma mère, mais je peux vous dire que l'ambiance était glaciale.

*

Nous sommes Lundi. Avec tout ce qui s'est passé la semaine dernière, j'ai complètement zappé l'événement le plus attendu de l'année: les inter-écoles. Et je suis sure et certaine que je vais soufrir. Il est impératif que notre école gagne cette année, car cela sera peut-être la première fois. Le principe des inter-écoles, c'est une compétition sportive entre tous les grands lycées de la région. Tout le monde doit participer, même les professeurs. Il y a des points pour chaque détail, l'organisation et la propreté de l'école, les notes des classes, etc. Ceux qui ne se portent pas volontaires pour faire du sport ou qui ne sont pas dans les clubs, peuvent participer en apportant du soutien, simplement. L'école qui remporte la victoire, gagne un voyage scolaire ou un chèque et augmente en popularité. Chaque année, nous arrivons deuxième et c'est notre ennemi juré, le lycée Trinity qui gagne à chaque fois, mais de peu. Des rumeurs disent que le proviseur de ce lycée et notre proviseure, se connaissent depuis qu'ils sont jeunes et ont toujours été en compétition, mais ce ne sont que des rumeurs.

Quand j'étais petite, j'ai toujours pensé que j'étais un garçon. J'avais les cheveux courts, je ne possédais que des amis garçons, me bagarrais toujours avec mon frère et mon passe-temps, c'était le sport. Je passais mon temps à jouer aux jeux-vidéos et à jurer, jusqu'à ce que je rencontre Emma qui était très féminine et qui m'a appris les joies de la féminité. J'ai fais attention à ce que je portais, je laissais mes cheveux pousser jusqu'à ma taille et me suis mise à arrêter d'insulter tout ce qui bougeais. J'ai embellis et je suis sortie avec mon premier copain. Pourtant, quelque chose n'a pas changé: le sport et les jeux-vidéos. Malgré ma petite taille, je peux faire beaucoup de choses.

Vous vous demandez surement quel est le rapport entre les deux paragraphes que je viens de vous raconter? Et bien, vous assemblez les deux, et vous obtenez une June qui se transforme en super-Saiyen, et qui casse tout ce qui bouge. Une vraie tarée. C'est pour cela que lors des inter-écoles de l'année dernière, je me suis inscrite à toute les épreuves sportives et c'est ce que je compte faire cette année également. À cause de moi, la natation a perdu 500 points et j'ai été virée. Je suis bien décidée à rattraper tout ça!

Dès que j'arrive à l'école, je m'inscris à toutes les catégories puis je me dirige vers mon casier pour prendre mes affaires de la journée. J'aperçois Emma au loin, dans le couloir.

-Emma! Attends moi!

Elle jette un coup d'œil vers moi et me fait "non" de la tête. Qu'est-ce qui se passe? Avec la foule du couloir et l'agitation, je ne vois qu'une partie de son corps. Ma curiosité éveillée, je m'approche plus et hurle de surprise en la voyant avec Ryder. Main dans la main. Main... dans la main.

-Oh mon dieu, Emma...

Elle et Ryder se tournent vers moi.

-June! Je t'ai dit de...

-Vous êtes ensemble?! M'écrié-je.

Tous les deux regardent dans de différentes directions en rougissant.

-Oh... je suis tellement contente pour vous, les gars. (je pointe Emma du doigt en lui faisant un petit sourire) Toi, tu as des choses à me raconter!

Elle rit en rougissant encore plus puis baisse les yeux, gênée. Je me retiens de toutes mes forces de la prendre dans mes bras et de lui tirer les joues.

-Bon, je vais vous laisser... Je viens de me rappeler que j'ai des choses à faire.

En vérité, j'ai rien à faire. Je rebrousse chemin rapidement, en les laissant derrière moi. Après avoir fait un détour à mon casier, je me dirige vers ma classe de mathématiques lorsque je vois la personne la plus flippante vivant sur terre. Cara Davis. Elle fume une cigarette alors que c'est interdit, même si les fenêtres sont ouvertes. Le vent effleure ses cheveux blonds platine et très courts. Pour la énième fois, je conclu qu'elle est magnifique. J'ai envie de le lui dire, mais j'ai peur qu'elle me balance par la fenêtre. Mon cœur rate un battement lorsque ses yeux se posent sur moi. Oh mon dieu... Je prends mes jambes à mon cou tandis qu'elle hurle:

-June Cass! Viens ici!

J'arrive rapidement à la semer et passe devant un groupe de Terminale, l'un d'eux m'appelle.

-June!

Je me retourne et vois un grand garçon avec plein de piercing et tatouages.

-Jean-Claude!

Tous explosent de rire à l'entente du nom que je lui ai donné.

-Arrête de m'appeler comme ça... Moi, c'est Kévin.

-D'accord, Jean-Claude. (Ils rient encore) Qu'est-ce que vous faites? Demandé-je en m'adressant au groupe de Terminale, qui était le même que Samedi, celui au quel j'ai raconté l'histoire de Bob. Paradoxalement, après ce stupide et embarrassant épisode, je ressens une certaine aisance à leurs parler.

-On était en train de discuter sur la soirée de Samedi, me dit une fille dont je ne connaissais pas le prénom.

-Elle était incroyable, ajoute un garçon à côté.

-Ah oui, et les histoires qu'on s'est raconté, le jeu de pierre-feuille-ciseaux entre Mason et Kévin... C'était tellement drôle! June, tu t'es fait une réputation de dingue! Tu es super marrante!

-Sérieux? Dis-je, enthousiaste.

-Ouais! Et puis le choque que j'ai ressenti quand j'ai appris que Aaron Davis était muet!

Oh-oh... je me rend compte qu'au fond de moi, j'espérais un peu qu'ils avaient oublié. Comment oublier ça?

-C'est vrai ça! Et puis en plus il ne vient jamais! Depuis ma seconde, j'ai du le voir un vingtaine de fois!

Ils continuent à parler de Aaron, et le pire c'est que je n'entends rien de gentil... Je ne peux pas supporter qu'on parle de mon précieux comme ça.

-Arrêtez! M'écrié-je.

Ils se tournent tous vers moi, surpris. Mince! J'ai été trop brusque.

-Je veux dire... quelques fois il vient à l'école... et euh... (J'ai un bug de cinq secondes) regardez, un éléphant rose! Crié-je en pointant du doigt le ciel à travers la fenêtre.

C'est fou comme cette diversion débile fonctionne! Ils tournent tous la tête et j'en profite pour m'enfuir. Au même moment, la cloche sonne et je pars en cours.

Sauvée par la cloche, comme on dit.

*

C'est l'heure du déjeuner. Emma est je ne sais où avec Ryder et je n'ai pas envie de les déranger. Je soupire quand je me rends compte que j'ai peu d'amis. Peut-être que je pourrais demander à Mason de venir puisque nous sommes en quelque sorte amis maintenant. "J'suppose" m'avait-il dit. Le problème c'est qu'il est avec ses potes et un milliard de filles. Si les choses se seraient passées autrement, Ben serait peut-être ici, avec moi. Sauf qu'il m'a trahi avec Becky. Si seulement Aaron était là! Quand il est là, je me sens pleine, et vivante. Je commence à croire que je vais passer mon déjeuner seule quand quelqu'un s'assoit à ma table. Je lève les yeux vers la personne et me maudis quand je vois que c'est Cara.

-Tu me suis partout ou quoi?! M'écrié-je.

-On doit parler, me dit-elle, froidement.

-On ne parlera de rien du tout parce que je pars, dis-je en prenant mon plateau.

Au même moment, elle plante son couteau dans la table. Dans. La table. L'embout n'est même pas pointu!

-Tu bouges d'ici, tu le regretteras.

Je me rassois en déglutissant, le cœur battant. Sans me quitter des yeux, elle me dit:

-Tu vas répondre franchement à ma question: Pourquoi tu as fait ça?

Pourquoi j'ai fais ça? Pourquoi j'ai dit à tout le monde que Aaron était muet? Mieux vaut dire la vérité, j'ai vraiment peur pour ma vie, maintenant.

-Écoute, Cara. J'étais soul, je ne me sentais pas bien, j'ai dit les choses qui me passaient par la tête!

S'ensuit un long silence entre nous deux, qui me glace le sang. Le pire c'est qu'elle continue à me fixer, et elle n'a pas cligné des yeux une seule fois.

-Ce n'est pas la réponse que j'attendais, finit-elle par dire.

Elle prend le couteau et le sort de la table agressivement puis entreprend de couper sa viande.

-Je vais te reposer la même question, et cette fois, je veux que tu me dises la vérité, Cass. Pourquoi as-tu fait ça?

Mais qu'est-ce qu'elle me bave? Je viens de dire la vérité!

-Je suis sérieuse, Cara. Je n'ai jamais voulu le dire, je tiens à...

De l'agitation se fait dans la table au coin de la porte. Mon pouls s'accélère quand je me rappelle que c'est là où Aaron passe tous ses déjeuners quand il est à l'école. Je quitte Cara sans rien dire, et me précipite en courant vers la foule qui s'est formée.

-June! Où vas-tu? S'écrie t-elle en me suivant.

C'est ce que je craignait, Aaron est assis à cette table, le regard fixé sur un point et la mâchoire serrée, tandis qu'un groupe de garçon l'entoure.

-Alors, comme ça, tu viens jamais à l'école? Pourquoi? Tu nous détestes? Ah oui, j'oubliais... tu es muet!

Ils se mirent tous à ricaner. C'est horrible! Pourquoi font-ils ça? Je ne peux pas assister à tout ça. Cara arrive à côté de moi, et porte sa main à sa bouche, choquée.

Je repense au jour où j'ai frappé Mason, tous les ennuis que j'ai eu. Voilà où j'en suis aujourd'hui, à dire à tout le monde n'importe quoi. Je n'aurais jamais du rencontrer Mason, ni être invitée à cette fête. J'ai tout gâché. Mais... d'un autre côté, j'ai rencontré Aaron, grâce à tout ça. J'ai fais des choses que je n'aurais jamais faite, à cause de lui. J'ai rencontré cette personne qui m'a fait pleurer, rire... J'ai aussi réalisé que j'avais des problèmes cardiaques. Deux crises cardiaques la même semaine, c'est pas possible. Tous ça, à cause de lui, mon précieux comme je l'appelle, qui est en train de se faire insulter par un connard.

Je jette un coup d'œil à Cara qui est pétrifiée. Je me rends compte qu'elle n'est pas si invincible que ça, elle n'est pas si inhumaine. Elle a un point faible: c'est son frère.

-Je vais les arrêter, lui dis-je, en serrant les poings.

Je me fraye un passage dans la foule. Je tapote l'épaule du mec à qui j'ai donné un nom simple: Abruti.

-Hé! Abruti!

Il se retourne, et j'ai l'impression de revivre le moment où j'ai rencontré Aaron.

-Il ne t'a rien fait, alors laisse le tranquille, dis-je en parlant fort.

-Pardon? Tu viens de m'appeler comment?

Oh-oh... oups... toute ma motivation vient de tomber d'un coup, je n'ai plus rien à dire et commence à être intimidée. Il est vraiment flippant. Je tourne la tête vers un témoin juste à côté:

-Eh! Psst! Il s'appelle comment?

-Euh... Josh...

Je me retourne vers le connard et dis fort:

-Je viens de t'appeler Josh!

-Ah ouais? Ce n'est pas ce que je viens d'entendre.

-Eh bien... de nos jours... (J'hésite, ne sachant pas quoi dire) les adolescents deviennent vite sourd... avec la musique, tout ça... tu vois ce que je veux dire...

Il fronce les sourcils et il me regarde de plus près.

-Eh mais... c'est toi June! Je t'ai vu à la fête! C'est toi qui as dit qu'il était muet! (Il ricane et me tape le dos) Ah! Enchanté! Moi c'est Josh.

Oh merde... Je suis démasquée. Ne regarde pas, ne regarde pas... Je regarde Aaron et nos regards se croisent. Rien qu'à son regard, je sais qu'il se pose plein de question. Est-ce que c'est vrai? Est-ce que Connard ment? Pourquoi tu as fait ça, June? Je secoue la tête en sentant les larmes venir, incapable de mentir. Il fronce les sourcils et son regard devient glacial, tellement que j'ai l'impression de geler. C'est de famille, j'crois.

-June? Dit Josh, voyant que je ne disais rien, il passe un bras autour de mes épaules.

Aaron se lève brusquement, en raclant sa chaise, et pars d'un pas vif vers la sortie.

-Eh! Boulet! Tu vas où? Crie t-il.

Vivement, je retire son bras de mes épaules et lui dit froidement:

-Ce n'est pas un boulet. Apprend à te la fermer, un peu.

Je cours vers là où Aaron est sorti.

-Attend! Aaron!

Il m'entend, je sais qu'il m'entend. Je me rappelle, au même endroit, le jour où je lui ai envoyé ma chaussure sur la tête, et c'était ce jour où j'ai appris qu'il était muet. Je n'aurais jamais dû. Au même moment, Aaron se tourne et me regarde, longtemps. Il fini par secouer la tête, puis il me tourne le dos. Il. Me. Tourne. Le. Dos. Je vais devenir hystérique. Je m'écroule par terre, dramatiquement.

-Oh... mon dieu... mais qu'est-ce que j'ai mérité... Dieu, tu me détestes tant que ça? Ma porte puis maintenant Aaron?!

-Mais qui vois-je, ici, s'exclame une voix derrière.

Je me tourne en me relevant et en essuyant mes larmes. Becky Philips, au bras de mon ex, Ben.

-Bonjour Becky, bonjour Ben.

-Que faisais-tu par terre? Tu mendiais? Dit-elle en riant.

-Becky... arrête, dit Ben, tout bas.

-Laisse moi tranquille toi! S'écrie t-elle agressivement.

Hohoho... Ils ont l'air de tellement bien s'entendre, eux deux!

-Comme tu le vois, June, Ben et moi, nous sommes ensemble.

Je la fixe, en essayant de comprendre pourquoi elle cherche à me rendre jalouse. Aaron me déteste, j'ai l'impression de ne plus rien ressentir, et ces deux personnes sont les cadets de mes soucis. Mieux vaut en finir.

-Vous savez quoi? Dis-je en mettant mes mains sur leurs épaules, ça a l'air d'être l'amour fou entre vous deux. Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Becky, bonne chance pour la natation, et Ben, bonne chance pour... la suite. Euh... adieu, peut-être.

Je les contourne et me retiens de me mettre à courir. J'ai peur que Becky ma fasse un plaquage digne d'un rugby man et qu'elle me fasse bouffer mes cheveux. Elle est capable de tout. La cloche sonne, il est quatorze heures, et c'est le moment de la première catégorie des inter-écoles, le basket-ball. Il me semble que Emma participe à celle là.

*

-Ze de zure! Z'était horriiible! Crié-je en m'accrochant à Emma, comme je le fais toujours.

Il restait un quart d'heure avant le début du match féminin entre nous et notre ennemi juré, les Trinity. Nous étions assises dans le premier rang du gradin, destiné aux sportifs. Elle, elle est dans l'équipe de l'école habituellement, mais comme j'ai postulé tard, je suis en tant que remplaçante.

-Je sais... dit-elle.

-Z'était zeule... il ba dourné le dos! Emma, il ba dourné le dos!

-Oui... ça a du être horrible.

-Il be déteste... Josh doit be détester auzi...

-C'est qui lui?

-Un gonnard! ( je me mouche et sèche mes larmes) Il faisait chier Aaron... j'ai pas pu supporter le voir comme ça, mon précieux... Il lui a rien fait!

Je tourne la tête vers Emma qui sourit.

-Quoi? Dis-je, en fronçant les sourcils.

-June, il représente quoi, pour toi, Aaron?

-Bah, c'est un ami!

-Ah oui? (Elle rit) mais tu dis qu'il te cause des crises cardiaques tout le temps. Je ne veux pas te faire peur, mais si c'était le cas, tu serais déjà morte. En plus, tu me parles tout le temps de lui. Tu l'appelles mon précieux, June. Personne n'appelle un ami son précieux.

-Ça veut dire quoi?

-Je pense que tu es...

-Quoi?

-je pense que tu es...

-Vas y!

Pendant que je bouillonne d'impatience, l'arbitre siffle annonçant le début du match. Elle se lève puis trottine vers le terrain et au dernier moment, elle se tourne et me crie:

-Je pense que tu es amoureuse!

Puis le match commence. Quoi? Moi? Amoureuse? Impossible! C'est impossible! Je continue à me répéter "impossible" dans la tête encore et encore et plus je le répète, plus je me rends compte que c'est plus que possible. Je crois que je suis amoureuse. Je continue à réfléchir sur ça, le cœur battant, pendant ce qui me semble, une éternité.

À la trentième minute, le coach m'appela, et je marquai deux paniers. Notre équipe féminine et masculine gagna ce premier match.

Je passai toute cette semaine, dévouée à faire gagner cette fichue école, et à rattraper tous ce que j'ai perdu, seule mais motivée. Mardi, ce fut le volley et le badminton, que nous remportâmes. Mercredi, cinq élèves de chaque école vinrent visiter la notre pour la noter et lui attribuer des points, donc tout le monde s'était mit à nettoyer l'école, la décorer, et bien s'habiller. Aujourd'hui, c'est course d'endurance et natation. Nous sommes arrivés deuxième en course d'endurance, par manque de volontaires et en ce moment, c'est la natation. J'hésite à y aller. Ils ne voudront pas de moi. Mais je peux y assister, si je veux, puisque je ne me suis pas inscrite! J'arrive à la piscine en catimini et je suis surprise de voir que les gradins sont pleins à craquer de supporters. Je regarde le tableau des points et rate un battement quand je vois que nous sommes avant dernier. Je me précipite vers le coach qui est près de la piscine.

-Coach! Qu'est-ce qui se passe?!

-June! Pas de chaussures ici, et on ne cours pas! (On se fixe toutes les deux intensément -tout en sachant que ce qu'elle me dit est absurde car je n'ai jamais respecté ses règles-, puis elle soupire) Non sérieusement, je ne sais plus quoi faire. Becky est dans la lune, les filles sont trop stressées, c'est la fin... on va perdre cette guerre.

-Je vais vous aider, dis-je, ce n'est pas fini. Où sont mes armes?

-Oh June... j'ai l'impression de voir un halo juste au dessus de ta tête... Elles sont toutes dans l'armurerie.

-Préparez mon destrier, j'arrive.

Je cours dans les vestiaires aller chercher mon maillot, mon bonnet et mes lunettes que j'avais laissé, car j'avais la flemme de les enlever. Je suis arrivée au bon moment car c'est la pause. Je profite du fait que Becky soit allée boire et pour convoquer les filles. Après avoir réorganisé notre équipe ensemble avec la coache, on est enfin prête. On se tient par la main pour s'encourager. Becky n'est toujours pas là.

-Les filles, on n'a pas des ovaires pour rien, m'écrié-je. On va toutes les niqu...

-Ton langage June! Dit la coache fermement.

-OK, je m'empresse de dire.

Les filles rient puis la compétition reprend et on se met toutes en places. C'est une course relais de toutes les équipes et ce sont des groupes composés de 5 personnes. Nous sommes 10 normalement mais nous nous sommes organisés pour prendre les plus rapides. Mon rôle est en dernier. Dès que ma coéquipière touche le muret, je plonge et nage de toutes mes forces. Je sème rapidement les autres nageuses, et on gagne la première place de cette épreuve. Sauf que ce n'est pas assez pour rattraper notre classement.

Nous avons gagné les deux dernières épreuves, et nous sommes finalement arrivé quatrième, aussi à cause des 500 points. Les Trinity, premier. En sortant de la piscine, la coache me saute dessus.

-Merci dieu! Merci de nous avoir aidé! Je vous vénère.

-Vénérez moi, vénérez moi...

Tandis que notre coache pars se chamailler avec le coach de Trinity, toutes mes coéquipières se précipitent vers moi.

-Merci, June! On ne sait pas ce qu'on ferait sans toi!

-Je sais, je sais...

Pardon? La modestie? Je ne connais pas, désolée.

-Tu es la meilleure June!

-Ohoho! Vous me flattez! Encore, encore!

-Vive June!

Des supporters de notre école viennent nous féliciter puis les gradins et la piscine se vident petit à petit. Au même moment, Becky arrive, le visage en larme.

-June Cass! Qu'est-ce que tu as fait?!

-J'ai...j'ai rien fait...

Tout le monde se retourne vers elle.

-Tu... tu... tu m'as humilié! Ça devait être moi à ta place!

-C'est toi qui n'est pas venue.

Becky hurle de frustration, puis cours se réfugier dans les vestiaires. Ça, c'était louche.

-Bon! S'écria une fille, en tentant d'alléger la tension, on va fêter ça quelque part?

Nous crions toutes de joie puis allons nous changer pour sortir. Au dernier moment, la coache m'a pris à part et m'a demandé si je voulais revenir dans l'équipe de natation. J'ai accepté, bien sur, puis elle a ajouté: "Tu seras même capitaine, si tu arrêtes de jurer".

Je ne me suis même pas sentie triste pour Becky.

________________________________________________________________

ARRRRRRRRRRGGGGGGGHHHHH ÇA M'A PRIS TOUTE MA VIE POUR ÉCRIRE CE CACA!!!! J'AI BLOQUÉ PENDANT UNE SEMAINE À CAUSE DE.... DE... RIEN!!! J'ÉTAIS PAS INSPIRÉE, ET Y AVAIT GAME OF THRONES QUI M'APPELAIT ET ME DISAIT DE LE REGARDER :((((((( EN PLUS J'AI MA VESSIE QUI VA EXPLOSER DANS 3 SEC. SI JE PARS PAS TT DE SUITE AUX CHIOTTES :((((((((( on devrait interdire les chapitres comme ça, vraiment. Personne ne mérite cette souffrance. Bref, NO COMMENT sur ça, j'ai PEUR et je vais vomir un arc-en-ciel si vous me dites que c'était bien. D'ailleurs, MERCI BEAUCOUP pour tous ces gentils mots, vous êtes tellement géniaux :'( j'ai envie de tous vous faire des bisous *duckface* btw, il y a 8 000 lectures sur cette histoire débile! Merci beaucoup! Dans le chapitre 6, je vous remerciais à peine des 100 lectures.

Frappez moi si vous n'avez pas aimé ce chapitre (je ne vais rien sentir mais ne le dites à personne, chuut)

Je vous aiiiiiiiiiiiiiiiiimes! BEAUUCOUUUUP DE BISOUS.

Sur ce, je vais aux chiottes. Question de vie ou de mort.

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