Bonne lecture. J'vous aimes.
Gif de June quand elle voit Aaron et qu'elle se frappe mentalement après, sur le côté >>>>
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J'arrive à mon cours de natation anxieuse. C'est aujourd'hui que Becky est avec nous. Si elle apprend à propos des 500 points, je vais mourir sur le champ. Non, elle, elle prendra un plaisir mauvais à me torturer avant de m'achever. Avez-vous remarqué que depuis le commencement, mes risques de mourir ont été multiplié par un milliard? J'ai l'impression que je vais mourir à chaque chapitre!
J'entre dans la salle, le cœur battant, en cherchant Becky des yeux. Elle est là, à discuter avec le coach. Toutes mes autres coéquipières sont soit dans l'eau, soit en train de papoter à côté. Dès que Becky me repère, elle me fait un sourire mauvais. Le coach se retourne et se dirige vers moi.
-Bonjour June.
Elle me dit bonjour? C'est bizarre. Peut-être qu'elle a trouvé un mec et a décidé d'être gentille avec l'humanité? Enfin! Quarante ans qu'elle attend ce jour.
-Bonjour.
-Comment vas-tu?
Wow! Alors ça, c'est louche. Elle me demande comme je vais?
-Ça va.
-J'aimerais te parler de quelque chose, dit-elle en me tirant à l'écart des autres.
Ah! Nous y voilà.
-Oui...?
-On a discuté avec la capitaine (Becky) de l'histoire des 500 points et nous en avons conclu quelque chose.
Je déglutis en sentant le pire arriver.
-Nous voulons t'exclure de l'équipe.
-Pardon?! Crié-je.
-Nous pensons toutes que tu as fait assez de dégâts comme ça.
-Mais...mais... j'ai fait le meilleur temps de toute l'école!
-Oui mais ce ne sont que des chiffres.
J'ai envie de l'étrangler. Que des chiffres? Et 500 c'est quoi alors? Des lettres? Non, des chiffres et des lettres! Je me gifle mentalement.
-S'il vous plait! Vous ne pouvez pas faire ça! J'ai...j'ai... été poursuivie par des tarés, madame. Madame. Madame. (Je lui prends le visage à deux mains. À ce stade, j'étais prête à tout) J'ai failli me faire arracher les yeux. J'ai été virée. Mon copain m'a quitté. Ma mère va me séquestrer! Et vous voulez m'exclure?!
La coache se dégage de mon emprise en grimaçant.
-N'avez vous donc pas de cœur?! Dis-je en portant ma main sur ma poitrine.
La coache me contemple pendant quelques instants et semble avoir pris pitié de moi.
-Notre décision est prise.
Puis sans me laisser le temps de protester, elle se retourne et siffle pour que les filles aillent dans l'eau. Je regarde Becky, les yeux embués, qui me sourit jusqu'aux oreilles.
–Ce n'est que le commencement, dit-elle.
Puis elle se retourne et cours rejoindre les autres. Grr... Une hache s'il vous plait? D'accord. Donc en fait, ça ce n'est que la préparation du terrain.
*
Emma me fixe, choquée, tandis que je sanglote.
-Il t'a quitté? Tu as été virée? Tu n'es plus dans l'équipe? Viens dans mes bras, viens, viens.
Sans hésiter, je croise mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou et commence à pleurer en m'accrochant à elle comme une bouée.
-Zen ai baaaare de ba vie!
-Je sais, je sais.
-En blus ...ba bère va me zéguestrer!
-Mais non, ne dit pas ça.
-Bais ziiiii z'est une darée zette vemme !
-Arrête elle est gentille ta mère.
J'arrête de sangloter et la fixe.
-Ok, d'accord, elle est gentille de temps en temps.
Je continue à la fixer.
-D'accord seulement à son anniversaire.
Je reprend ma position initiale et me remet à sangloter.
-Ze zuis mal draitée! Dou le bonde me dédeste!
-Mais non! Arrête un peu! Oh, regarde qui voilà!
Je tourne la tête et voit Ben, parcourir la cour. Il a des cernes sous les yeux et sa mine est pâle. Il a l'air aussi mal en point que moi.
-Il n'a pas l'air de bien supporter votre rupture, celui-là! Commente Emma.
-Rien à badre. Z'est de za vaute.
Emma se tourne vers moi.
-Beurk! T'as le nez qui coule. Tiens.
Elle me tend un mouchoir et je me mouche. Je reparle normalement.
-C'est de sa faute.
Plus je le regarde plus je me rend compte d'une chose. C'est que cette rupture ne m'a pas autant blessé que ça. Si je pleure, c'est parce que j'ai beaucoup d'ennuis, et cette rupture n'a fait qu'accroitre mon sentiment de malaise. Je devine que c'est surement parce que je n'étais pas amoureuse de Ben, et je crois que je n'ai jamais été amoureuse, en fait. Wow! J'ai réussi à avoir une pensée philosophique! Qu'est-ce qui m'arrive?
-Oh mon dieu, devine qui vient de nous regarder? Me dit Emma en me tapotant le bras.
Je regarde dans sa direction et voit Mason parler avec Ryder. Après quelques secondes, ils se dirigent vers nous.
-Oh. Mon. Dieu. Je vais faire de l'hyperventilation.
Je me détache d'elle et sèche mes larmes. Les deux beaux gosses arrivent à notre niveau et Emma se lève rapidement.
-B-b-bonjour, m-moi c'essst Emma!
Et voilà. Ça devait arriver un jour ou l'autre. Quand Emma panique, elle parle machinalement et monotonement et est hyperactive. Elle fait n'importe quoi et parle très bizarrement. J'appelle ça le "mode-robot".
-E-e-enchantée! Dit-elle en tendant sa main.
Mason hésite puis prend sa main et la serre.
-Euh, de même. (Il se tourne vers moi) Elle est toujours comme ça?
Ryder la regarde, amusé, puis sert sa main qu'elle lui a tendu.
-O-oh putain, ta m-ain est trop sex-
Je lui masque la bouche avant qu'elle puisse dire un truc qu'elle regrettera.
-Ne t'inquiète pas, ça passera, dis-je à Mason.
-Ouais... (Il n'avait pas l'air convaincu) Samedi il y a une fête chez Ryder. Ça vous dit de venir?
Oh wow. Il y a deux mois on était invisible et depuis que j'ai frappé Mason, on est invités à des fêtes? Quelle ironie! Emma commence à avoir un bug:
-Oui! Oui! L'antivirus a été mis à jour! Bienvenue sur Windo-
Je lui re-masque la bouche. Mason la fixe bizarrement et Ryder rit à gorge déployée.
-Pas de mode robot à la fête, hein? Dit Mason en grimaçant.
-Ouais, t'inquiète pas, dis je en essayant de paraître sure.
Sur ce, ils font demi-tour et j'entend dire Mason: "Elle est louche un peu, non?". Emma se décontracte.
-J'ai merdé, hein?
-Ouais. Faut vraiment faire un truc pour ça.
-T'es pas mieux quand t'essayes de mentir!
-Ça va, chacun ses faiblesses.
-Mason a parlé de moi à Ryder?
-Je crois... sinon ils ne seront pas venus. Maintenant, c'est à toi de jouer! Tu sais ce que ça veut dire?
Je lui attrape les épaules et les secoues à chaque mot que je prononce.
-Samedi, il est à toi.
Puis j'ajoute en mettant mes poings sur mes hanches:
-obligé! Samedi, vous sortez ensemble.
-OK. J'ai compris, capitaine! (Son regard dérive derrière moi) Oh regarde qui est là! Ton précieux.
Je me retourne et voit Aaron avec... la proviseure? Comment communiquent-ils? Ils ont l'air proche. Ils n'ont pas l'air d'avoir un échange sérieux. Ils sont même en train de rire? Je rêve! C'est la première fois que je vois la proviseure sourire!
-On dirait que ton précieux s'est trouvé une copine!
-Beurk, ne dit pas ça! C'est moi ou tu viens de redire "ton précieux"?
-Ouais. À chaque fois que tu le vois, on dirait Gollum dans le seigneur des anneaux.
Puis elle se met à prendre la voix de ce dit Gollum en répétant: "Mon précieux".
Elle a continué à m'énerver avec ça jusqu'à la fin de la journée.
*
Je viens d'avoir la dispute la plus longue de toute ma vie. Avec ma mère. Sur le fait que j'avais le droit de vivre ma vie et elle n'avait pas le droit de s'y immiscer. Elle m'a répondu que sans son intervention, les choses ne se seront pas passées 'sainement'. Bref, après deux heures d'argumentation, elle a gagné. "Tu es privée de sortie à partir de demain. Va profiter de tes dernières heures de libertés, maintenant, avant que je ne change d'avis." Me dit-elle en entreprenant de répondre à son téléphone qui venait de sonner. Vous voyez? Je vous l'ai dit qu'elle allait me séquestrer. Je décide de suivre son conseil, et je sors de chez moi en direction d'un parc, pas très loin. Je pris avec moi un bloc de dessin et un crayon, juste pour pas passer pour une débile, seule, dans un parc à regarder les oiseaux. J'aurais pu appeler Emma, mais je pense que c'est une mauvaise idée. J'ai besoin de réfléchir à un plan d'évacuation pour sortir de tout ce pétrin. De la méditation, quoi. Ce qui m'arrive une fois tout les 16 ans. (J'ai 16 ans) Je m'assois sur un banc et soupire, un long soupir. Un très très long soupir. Je regarde le soleil qui n'est pas loin de se coucher, puis je pose mes yeux sur la fontaine en face de moi. Avec l'eau et le soleil, ça fait un petit arc-en-ciel. Que c'est bôôô... Des enfants jouent et les grands arbres qui nous entourent commencent à perdre leurs feuilles, avec l'hiver qui approche. Il fait bien beau pour un après-midi d'automne... J'observe les gens, et mon cœur rate un battement quand je vois...mon précieux...mon précieux... mon précieux (inconsciemment, j'avais pris la voix de Gollum), à 5, 32 mètres d'ici. En trois secondes j'étais à quelques 4 centimètres 8 millimètres de lui. Il était allongé, ses bras croisés derrière sa tête et je crois qu'il dormait. Où est mon téléphone?! Vite, une photo! Un selfie! Je l'ai oublié. Je prend mon bloc-notes et commence à dessiner ses yeux, son nez, sa bouche et je sens les larmes monter quand je me rends compte que cette personne est parfaite! Sauf que quand je regarde mon dessin, on aurait dit Maitre Yoda, de Stars Wars. Tu ne sais même pas dessiner! Honte à toi! Je continue à l'observer, mais cette fois, sans dessiner. Avec le soleil couchant, il est splendide. Un photographe se régalerait. Mes yeux se posent sur son corps et je me rends compte que ma main s'est posée sur son torse. Je la bouge un peu vers la droite et je souris quand je sens son cœur battre. Calme, régulier. C'est vraiment apaisant. Soudain, sans prévenir, il ouvre les yeux, et nous sursautons tout les deux. Il se redresse et me regarde paniqué, tandis que moi je ne sais plus où mettre ma main que j'ai enlevé à la vitesse de la lumière.
-Hey! Calme toi, c'est moi.
Il respire vraiment fort et je sens qu'il tente de calmer sa respiration. Il passe une main dans ses cheveux et je me retiens d'hurler. Ah! Mon cœur! Une crise cardiaque! Comme au restaurant. J'avoue que ce que je venais de faire n'était pas très net. J'espère que personne ne m'a vu. Tout de même, je l'ai touché! Les gars, je l'ai touché! Ça n'arrive jamais! Je rougis telle une groupie qui vient d'avoir un contact avec son idole. Lorsque je lève les yeux vers lui, il semble avoir repris ses esprits. Habilement, il sort son téléphone de sa poche et tape quelque chose. Après quelques petites millisecondes, il me le tend:
"...Qu'est-ce que tu fais ici...?'
-Bah, je profite du...
De la vue incroyable sur ton magnifique visage parsemé de paillettes naturelles provenant de la puissances des rayons du soleil... Quoi? Attend... Quoi? Bref, je ne peux pas dire ça, c'est impossible! Mais si je mens ça va être encore pire parce que je ne sais pas men-
-Oh regarde un éléphant rose! Dis-je en pointant du doigt le ciel.
Aaron tourne la tête là où j'ai pointé mon doigt et j'en profite pour me gifler.
Reprend tes esprits, calme toi...Tu es venue ici pour méditer. Mé-di-ter. Dès qu'il retourne la tête vers moi, je prends une posture détendue en souriant.
-Je suis venue pour (tousse) méditer (tousse), et toi tu fais quoi ici?
Il écrit rapidement et me tend son téléphone:
"Je dormais"
-Ah! C'est vrai? (Tousse) Je savais pas (tousse)
Il me regarde en plissant les yeux.
-Quoi? Tu me soupçonnes de t'avoir espionné comme une groupie et t'avoir touché pour sentir ton cœur battre lentement en trouvant ça apaisant? Tu te trompes complétement!
Il baisse son regard et fronce les sourcils quand il voit mon dessin.
"Tu aimes bien Star Wars?" m'écrit-il.
-C'est...toi, dis-je, ne trouvant plus la force de mentir.
Il fronce encore plus les sourcils et regarde mon dessin de plus près.
"Je ressemble tant que ça à Maitre Yoda?"
-Non! Non! Pas du tout! C'est juste que... euh... laisse tomber.
Je cache le dessin derrière moi puis je me gifle trois milles fois dans ma tête. Idiote! Le dessin c'est fini! S'ensuit un silence vraiment gênant et bizarre. Heureusement que les enfants sont là pour hurler et courir partout, sinon je serais déjà morte d'embrassement. Merci les gars! Je vous revaudrais ça. Je ne sais pas quoi dire... Je suis tellement intimidée face à sa beauté et son mystère que les mots ne sortent plus. Mon cœur bat anormalement vite et je transpire à mort. Dis un truc! Vite!
-Euh... commencé-je.
Aaron se tourne vers moi pour m'écouter, ce qui me met encore plus la pression.
-Euh...t'aime le (j'eu un bug de cinq secondes) ...sel? T'aimes le sel?
Le sel? Sérieusement? Aaron fronce les sourcils et me regarde bizarrement. J'essaye de rattraper le coup:
-Nan mais je veux dire, y a différents sels tu vois... celui de table... celui de mer...
Il prend son téléphone et tape quelque chose rapidement. Je le sens se retenir de sourire.
"Le sel de table et le sel de mer, c'est la même chose."
Oh merde! Merde, merde, merde! Finn, tu vas le regretter.
-Oui, nan mais je veux dire, euh... ouais, d'accord.
Un conseil pour moi à l'avenir: ne jamais rattraper le coup, laisser aller.
Aaron doit me prendre pour une psychopathe, à parler de sel... Lui et moi, on est vraiment pas partit sur de bonnes bases. Je me rappelle quand je lui ai crié dessus parce qu'il n'était pas venu me remercier...quand je lui ai lancé ma chaussure... à cause de moi il a été viré de son travail... Il faut que je m'excuse pour tout ça.
-Écoute Aaron, il faut que je m'excuse.
Il me fixe en fronçant les sourcils, l'air de me demander "de quoi?".
-Je m'excuse de t'avoir parlé si méchamment, de t'avoir lancé ma chaussure l'autre jour, ça ne se fait pas. Et à cause de moi tu as été viré de ton travail. Je n'aurais pas du. Désolée.
Il fixe l'herbe pendant un instant puis il me sourit. Ah! J'ai une autre crise cardiaque! À l'aide! Il m'a encore sourit. Je crois que c'est la troisième fois que je le vois sourire, et j'ai l'impression que le monde s'est illuminé avec. J'ai envie de le crier à tout le monde. Hey bitches, Aaron m'a sourit et pas vous! Il prend son téléphone et écrit dessus:
"Je suis désolé aussi. J'aurais du venir te remercier, mais... j'avais peur que mon silence t'effraie. Je ne suis pas très sociable."
Il avait pris beaucoup plus de temps pour écrire cette fois. Il hésitait à se confier à moi, et pourtant, il l'a fait. Je me sens rougir jusqu'à la moelle épinière et j'eu l'envie soudaine de le prendre dans mes bras. Et c'est ce que je fis. Il m'arrive souvent d'avoir des pulsions suicidaires. Il se crispe quand je l'entour de mes bras, c'était un enlacement tordu et bizarre, j'étais plus dedans que lui mais je pouvais sentir son cœur. Et il battait beaucoup plus vite que tout à l'heure.
*
Quelques minutes plus tard, je suis partie. Lui il avait des trucs à faire et moi, j'avais subitement besoin de nourrir mes cochons d'Inde. Sachez que je n'ai pas de cochons d'Inde.
Je me déteste, je n'aurais jamais du faire ça! Maintenant il y aura une ambiance embarrassante entre nous! Et puis quelle idée de parler de sel. Et quelle idée de l'avoir dessiné. Et quelle idée d'avoir sortit la pire excuse du monde en prétendant avoir des cochons d'Inde.
J'arrive devant chez moi en soupirant, et ouvre la porte violemment sous la frustration. Lorsque je lève les yeux, je rate un battement.
Des chinois, des chinois partout. De l'entrée jusqu'au salon. Dans des positions bizarres et louches. Une musique relaxante flotte dans la maison et j'entends le bruit d'un cour d'eau derrière. Je me dirige rapidement dans le salon et manque d'hurler quand je vois ma mère dans la même position.
-Maman! Depuis quand tu fais des cours de Kamasutra?
Elle regarde autour d'elle, embarrassée, puis se lève, et me tire à l'écart.
-Ce n'est pas du Kamasutra, c'est du yoga jeune fille!
-Que fait cette armée de chinois chez nous?
-Je suis dans un club de yoga chinois depuis le mois dernier. Notre instructeur a démissionné et depuis, c'est moi qui a pris les commandes, comme on avait pas d'endroit, je me suis proposée pour les accueillir. Mais ça je vous l'avait déjà dit depuis des jours, mais tu n'écoutes jamais, tu es toujours dans la lune!
Je baisse les yeux en soupirant. Je me rappelle quand elle nous l'a dit, mais j'ai vite repoussé la pensée car je réfléchissais à Aaron. Maman prend mes épaules et les secoues doucement.
-Je sais qu'en ce moment ça n'a pas l'air d'aller. Que dirais-tu de nous rejoindre juste pour cette séance?
Pfft! Jamais de la vie! Aucune chance que je me mette dans ces positions si compromettantes! Et puis je ne vois pas en quoi ça va me faire du bien! N'importe quoi!
Au finale, je me suis joint à eux. Et ça m'a fait du bien. J'crois.
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Hiya! Bon alors dites moi vraiment, vous l'imaginez comment cette petite June? Sinon, j'espère que ce chapitre vous a plu. Je ne l'ai pas beaucoup aimé, moi. Bref, prochain chapitre, la fête! Action assuré! ;))
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