Il y a tellement d'originalité dans mes titres... Bonne lecture!
>>>>>>>>>>>>> PHOTO D'UN MERLAN RIEN QUE POUR VOUS À CÔTÉ LÀ jvousaimes
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Aujourd'hui est le pire jour de ma vie. De toute façon, j'ai toujours détesté les mardi.
D'abord, quand je suis arrivée à l'école, ma journée commençait par mon entrainement d'une heure en natation, puisque j'étais dans le groupe de l'école. Autant vous dire que c'était les plus longues soixante minutes de mon existence. Déjà, mon coach m'a bien savonnée pour la perte des 500 points et devant tout le monde. Ensuite j'ai du subir les regards haineux et dévastateur de mes coéquipières. Heureusement pour moi que Becky était absente ce matin là. Sinon à l'heure qu'il est je ne serais plus de ce monde. Et j'ai fais le pire temps de toute mon année.
-Alors, Cass, on dort? Me cria mon coach quand je fus la dernière à atteindre l'autre bout de la piscine.
Et le gâteau sur la cerise, quand je suis arrivée dans les vestiaires, mes vêtements n'étaient plus dans mon casier mais dans la poubelle. Heureusement que c'était le matin et que les concierges l'avait vidé la veille. Le reste de la journée était si ennuyant que je me suis endormie en cours de français. Je déteste le français. Ben n'est pas venu aujourd'hui non plus, et hier je ne l'ai pas appelé. Il va surement être furieux contre moi. Bref, alors que nous étions en train de déjeuner, Emma pousse un grognement pareil à celui d'une vache.
-Emma? Demandé-je, inquiète. Qu'est-ce que c'était?
-Quoi?
-Ce truc là...que tu viens de faire...
-C'était un soupire. Depuis tout à l'heure je regarde Ryder... et je me dis qu'il doit en avoir, une grosse, de b...
Je la stoppe avant qu'elle dise un truc qu'elle pourrait regretter, tout droit sortit de son fantasme sexuel.
-On n'a pas besoin de détail, merci.
-Mais regarde moi cette mâchoire ! Une mâchoire quoi!
Elle s'était mise à crier.
-Une mâ-choire! Comment une mâchoire peut-elle être aussi sexy?!
-Emma calme toi... Et puis, pourquoi tu me parles de sa mâchoire? Il n'y a aucun rapport entre une mâchoire et une bi...argh.
Cette fois, c'est à moi de soupirer. Ryder est le meilleur ami de Mason et il est super sexy. Il me fait penser à Chace Crawford de Gossip Girl. Il y a une petite ressemblance.
-June, il est tant pour toi de me prouver ton amitié. Tu peux me rendre un service?
-Ah, le moment tant attendu. Que veux-tu? Et si c'est pour me demander de te prêter mon t-shirt Ramones édition limitée, c'est hors de question.
-Oh, connasse! Mais non, ce n'est pas pour ça. Tu es bien copine avec Mason, non?
-Quoi?! Pas du tout! Ce mec je le connais à peine! Je te rappelle que je l'ai frappé, Emma.
-Oui, mais vous passez du temps ensemble.
-Pas du tout, il vient juste chez moi pour étudier les maths.
Ce qui n'est pas très vrai. Il est seulement venu deux fois chez moi. La première fois était le seul moment où on a 'étudié' et la deuxième fois, il est resté devant la télé à rien faire car j'avais mes propres examens à réviser et je ne l'avais pas prévenu.
-Il est venu chez toi! C'est déjà ça. Donc vous êtes amis.
-Je te dis qu'on n'est pas amis!
Au même moment, Mason passe à côté de nous avec Ryder et sa clique sur ses pas. Il s'arrête devant nous puis dis, le regard sérieux:
-Il faut qu'on parle de ce qui s'est passé...hier. Je viens ce soir pour les maths.
Ce n'était pas une question, mais un fait. Cela voulais clairement dire: "Je viens, tu n'as pas le droit de dire non". Je me lève de ma chaise, pour montrer que je ne suis pas d'accord et m'imposer, mais me tenir devant lui comme ça ne fait qu'accentuer ma petite taille, et je suis super complexée. Je me rassois.
-N'agis pas comme si tu peux t'incruster chez qui tu veux! Tu n'es pas le nombril du monde.
June: 1, Mason: 0.
-Et sinon quoi? Dit-il d'une voix ferme en se rapprochant un peu plus.
Sa clique fait de même derrière lui en croisant les bras.
-Sinon je recasse ton nez, dis-je sur le même ton en montrant mes poings.
June: 2, Mason: 0.
Mason ne bouge pas d'un pouce, et je le vois même sourire.
-Eh bien, vas-y. Comme ça tu auras plus de problèmes que tu n'en as déjà.
June: 2, Mason: 3746129400000.
Je grogne et baisse mes poings.
-Tu ne peux pas venir, j'ai un truc ce soir, lui dis-je en évitant son regard en pensant à mon travail.
-Je t'attendrais.
Sans même me laisser le temps de répondre, il reprend sa route. Sa clique le suit et je suis même sure d'avoir vu Ryder nous faire un clin d'œil. Je soupire et me tourne vers Emma qui me regarde, les larmes aux yeux.
-Ah! Il nous a fait un clin d'oeil! Nom de dieu! June, si ça ce n'est pas de l'amitié. De la bonne et dure... Tu vois, je t'ai dit que vous étiez pote!
-Emma... Ne stimule pas tes glandes lacrymales pour des choses aussi futiles... Et sérieusement? De l'amitié? Tu as écouté?
-Oui, et j'ai trouvé ça magnifique, surtout quand tu l'a menacé de lui recasser le nez, S'écria t-elle ironiquement. C'est pour ça que j'aimerais que tu me rendes ce service.
Au même moment, la sonnerie retentit, annonçant la reprise des cours.
-Qu'est-ce qu'il y a? lui demandé-je en prenant mon sac.
-Parle de moi à Mason, s'il te plait!
Je me stoppe en cours de route.
-Quoi? Mais je croyais que c'était Ryder qui t'intéressait.
-Oui, c'est le cas. Parle de moi à Mason pour qu'il en parle ensuite à Ryder.
-Je ne sais pas si je vais réussir mais je vais essayer, lui dis-je avant de partir en cours.
*
-Bon voilà le plan. Tu ne voyage qu'avec quatre verres sur le plateau, ok? Un à chaque recoin, pour que ce soit équilibré, compris? Me dis Jack, un collègue du restaurant, ami avec Freddie.
-Oui, chef! Dis-je en faisant le salut.
Il me donne une tape sur le dos, satisfait, et je manque de re tout faire tomber. Freddie soupire.
-Jack, note qu'il ne faut pas avoir de contact avec le spécimen lorsqu'il a l'objet en main.
Jack s'empresse de sortir son bloc note et écris les mots que Freddie vient de prononcer.
-Spécimen? Je ne suis pas un spécimen.
-Si, June. Tu es un spécimen, me crie un cuisinier qui était à côté de nous.
Je commence à marcher, le plateau tenant en équilibre sur la paume de ma main droite, toute tremblotante, en ignorant le rire des autres cuisiniers. Le principe de l'entrainement appelé "Entrainement-de-la-survie-des-verres" par Jack est de me permettre de parcourir une certaine distance en tenant un plateau sans le faire tomber. Je suis en plein milieu de mon parcours, une gouttelette de sueur dégouline tout le long de mon dos et... oh... je le vois dans le coin de la vaisselle. Il est en train de laver des assiettes, seul, paisible. Aaron! Je sens mon cœur sauter à l'autre bout de la cuisine et je m'écroule par terre de manière théâtrale. Le plateau tombe par terre et heureusement, les verres n'étaient que des gobelets en plastiques remplis à moitié d'eau. Freddie et Jack se précipitent vers moi.
-June! Ça va?!
-Mon cœur... dis-je en portant ma main à l'endroit douloureux.
-Qu'est-ce qu'il a?! Tu arrives à respirer?! Comment tu t'appelles?! On est quel jour?! Dit Freddie en prenant ma main libre.
Nous sommes Mardi, et c'est bien ça le problème, parce que c'est un jour commun et Aaron travaille aujourd'hui.
Je vois Jack en train d'essuyer des larmes imaginaires.
-C'est bien, June, tu as parcourus dix centimètres de plus que tout à l'heure. Papa est fier de toi. Tu peux mourir en paix.
Freddie lui tape le dos de la tête, et Jack vacille un peu.
-Idiot! Elle est en train de faire une crise cardiaque! Ce n'est pas le moment!
-Je peux lui faire du bouche à bouche si vous voulez, dit un cuisinier en s'essuyant les mains sur sa serviette.
À l'entente de ses mots, je me lève immédiatement.
-Non, non c'est bon! Je suis en pleine forme!
Nous rions tous et lorsque je reporte mon regard vers le coin vaisselle, Aaron n'était plus là.
*
*
Je comprends pourquoi Mardi est un jour commun. Le restaurant est bondé.
Il y a tellement de gens que nous tous ne sommes pas assez pour s'occuper de tout le monde. Pourtant, je ne me suis jamais autant ennuyée. Au début de la soirée, le restaurant était presque vide, c'est pour cela que nous nous permettions de plaisanter et rester en cuisine. Mais maintenant, impossible de se parler pendant quelques secondes. Je suis en train de passer le balais dans un coin de la salle et ça fait tellement longtemps que je répète mes gestes machinalement que je ne sens plus mes bras et j'ai l'impression qu'ils vont tomber. Je soupire une énième fois. Soudain, je sens que quelqu'un attrape le manche du balai. Je lève la tête et tombe sur un champ d'herbe. Attend... Quoi? Un champ d'herbe? C'est quoi cette métaphore de merde? Je me frappe mentalement. J'ai vraiment un sérieux problème. Bref, je tombe sur des yeux magniiiifiquement verts. Aaron. Il prend le manche du balai de mes mains et ouvre la bouche pour dire quelque chose. Il va me parler! J'ai rêvé de ce jour toute ma vie! Sauf qu'aucun son ne sortit. Ah oui, il est muet... Il soupire (même son soupire était sexy) et sors son téléphone. Il se met à taper quelque chose dessus. Après quelques secondes, il me le tend:
"Si tu continue à balayer ici, le carrelage va se décolorer"
Je ne peux m'empêcher de rougir jusqu'à la moelle épinière. Un gloussement s'échappe de ma bouche et je cache mes joues pour pas qu'il remarque qu'elles sont rouges. J'ai l'impression d'être une horrible groupie qui voit son idole pour la première fois... Après quelques instants il reprend son téléphone et retape quelque chose, juste en dessous de la phrase:
"Qu'est-ce que tu fais là?"
J'ai postulé ici dès que j'ai appris que tu bossais ici, et ça fait des heures que je te regarde parce que je t'espionne et j'ai failli faire une crise cardiaque et j'avais très peur de te parler et...
-Bah, je travaille ici pour me faire du fric, c'est évident non? Dis-je en faisant une tête de merlan.
Qu'est-ce qui me prend d'agir comme ça? J'étais si différente avec lui, avant... Enfin peut être pas tant que ça...
Il reprend son téléphone l'expression impassible pour retaper quelque chose. Au même moment, j'entends un petit cri. J'écarquille les yeux en voyant Freddie effrayée à côté d'Alex Wester et ses potes, l'horrible neveu de... Wester. Il m'avait déjà fait chier hier. J'abandonne un peu à contre cœur Aaron qui avait regardé dans la même direction que moi et me dirige vers eux.
-Alleeez, sois sympa, dit Alex en regardant Freddie avec des yeux doux, passe nous ton numéro!
-Lâchez moi!
Freddie avait crié car un des amis d'Alex avait attrapé son poignet.
-Hey! M'écrié-je, vous faites quoi, là?!
Tout le monde se tourne vers moi et Alex sourit en me voyant.
-Eh, mais c'est la coquine d'hier là! May ou April, je sais plus...
-June, June Cass.
-Tu veux te joindre à nous, c'est ça? J'étais sur que c'est une coquine, je le savais.
Calme toi, reste calme, respire, expire, comporte toi comme une adulte.
-Ma collègue Frédérique ici présente à autre chose à faire que de perdre son temps avec des pervers comme vous, j'en suis désolée.
Je m'empresse de tirer Freddie avec moi et prend mes jambes à mon cou avant d'avoir de gros problèmes pour ce que je viens de dire. Je dis que de la merde, ce n'est pas possible! Mais Alex Wester était rapide. Il me prit par le bras et me tira en arrière, si fort que je faillis tomber. Il me serra contre son torse et coinça son bras sous ma gorge comme pour m'étrangler, ce qu'il ne fit pas. Il voulait juste me faire peur. Le salaud! Il profite du fait qu'il soit le neveu de patron et un client pour faire ce qu'il veut!
-Tu nous a traité de quoi là?
-De pervers!
Je lui donne un coup de talon dans ses parties... sensibles et je profite de sa déstabilisation pour m'échapper de son emprise. Sans perdre de temps je le gifle -parce que donner un coup de poing ça fait mal et c'est plus simple- puis m'enfuis vers Freddie qui s'était déjà éloignée vers Jack qui venait à notre rescousse. D'autres serveurs viennent aussi. Mais un des potes d'Alex me rattrape et me fait un croche-pied. Je m'affale par terre. Tout de suite, la moitié des serveurs repartent de l'autre sens:
"T'inquiète! On va appeler la police!"
Putain, quels peureux. C'est le chaos dans le restaurant. Tout le monde crie et se cache sous les tables. Ce n'est pas comme si c'était la guerre... J'essaye de me relever mais ma cheville me fait terriblement mal. Je vois Alex venir vers moi, et je sais que c'est la fin de ma vie. Adieu, chers camarades, chers parents, cher Aaron... Au même moment, celui-ci arrive et donne un coup de poing super puissant à Alex. Celui là tombe par terre. Je me lève tant bien que mal tout en admirant la joue de ce dernier rougir à vu d'œil. Puis les autres serveurs se précipitent et tentent de nous séparer. Wester arrive vers nous en courant, l'expression affolée:
-Mais qu'est-ce qui se passe ici?!
Soudain, les sirènes de la police retentissent dans la rue. Merde. Un grand silence règne dans le restaurant. Freddie et tout mes collègues sont réfugiés dans un coin, Wester est sur le point de s'arracher les cheveux, les potes d'Alex vont nous sauter dessus dans trois secondes et les clients sont effrayés. Vite! Je profite de ce moment de 'calme' pour m'enfuir. Je prends Aaron par le bras et cours tant bien que mal à cause de ma cheville vers la sortie. Les sirènes de la police sont assourdissantes, pourtant je suis sure d'avoir entendue Wester hurler: "Cass, Davis! Vous êtes virés!"
Je comprends maintenant pourquoi les filles ne restaient pas plus d'une semaine ici.
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C'est le chapitre le plus LONG et le plus BIZARRE que j'ai jamais écrit de toute mon existence... Il y a pas mal d'humour décalé, désolée pour ceux qui n'ont pas ri :( J'ai vraiment aimé la scène de la bagarre! En fait, j'adore l'action, et je prend beaucoup de plaisir à décrire un conflit (sadique huhu) Que pensez vous de la tournure que les évenements prennent? Avez vous aimé le chapitre? VOTEZ, ABONNEZ-VOUS ET PARTAGEZ! JE VOUS AIMES LES GARS! GOD BLESS YOU!
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