Bonjour !
Alors pour commencer, merci à toi de venir par ici, j'espère que le petit voyage te plaira.
Je démarre avec un disclaimer car l'histoire commence directement par un lemon bien explicite. C'est un plongeon direct dans la vie débridée de notre personnage principal, et ce n'est pas franchement nécessaire pour comprendre la suite de l'histoire. Du coup si tu es une âme encore pure tu peux quand même lire le début de l'histoire, mais quand il y aura un gros espace avec un joli petit citron en plein milieu (ou un carré c'est selon) je te conseille de passer au chapitre suivant. Pas d'inquiétude, ça n'influera pas sur la compréhension de l'histoire.
Sur ce, bonne lecture !
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P R O L O G U E
Quel était l'intérêt d'une relation purement et uniquement basée sur le sexe me diriez-vous ?
Qu'est-ce que les personnes qui collectionnaient les relations d'une nuit recherchaient en s'abandonnant dans les bras d'un parfait inconnu ?
Pourquoi fuir les relations amoureuses ?
Par peur d'être rejeté ?
Pour éviter la routine ?
Un peu des deux pour une majorité, et parfois pour d'autres raisons.
Et puis, pourquoi coucher sans même connaître la personne ?
La réponse était pourtant simple : pour assouvir un besoin, primitif, de prendre ou se faire prendre jusqu'à en avoir mal, de crier jusqu'à l'épuisement, de découvrir de nouvelles choses au cours de ses rencontres, de saisir les opportunités tant que nous étions encore jeunes et insouciants.
Avec l'âge, venaient les regrets. De ne pas avoir osé. D'avoir vécu dans un moule inculqué dès l'enfance : un père, une mère, une maison, une famille, une femme au foyer pendant que l'homme travaille pour faire vivre tout ce petit monde.
Pourquoi serait-ce l'idéal de vie de tout le monde ?
Pourquoi montrer du doigt ceux qui ne peuvent, ou ne veulent pas en faire partie ?
Etait-ce mauvais d'aspirer à autre chose ?
D'aimer certaines choses moins conventionnelles ?
J'avais envie de crier sur tous les toits que chacun vivait sa vie comme il l'entendait, qu'il soit homme, femme, non binaire, hétéro, bi, gay, pan, trans, monogame, libertin, blanc, noir, grand, petit, gros, maigre, beau, ou pas. La vie avait une date limite, donc autant profiter pleinement, pour ne pas se sentir lésé quand il serait trop tard.
Non, je ne voulais pas être ce genre d'homme, avec une famille et un métier stable, qu'on retrouve à cinquante ans en train de se taper en cachette un petit jeune, mineur qui plus est, dans les toilettes d'une station d'autoroute. C'était bien mieux de faire ça à mon âge. Parce-que c'était légal, et qu'un petit coup vite fait, bien fait, c'était cool.
J'aimais les plans baise. Depuis que j'y avais goûté il y avait environ deux ans, pas une semaine ne passait sans que je ne me tape au moins un nouveau mec. Coucher avec, le temps d'une nuit, et le jeter dès le lendemain matin sans conséquence, c'était ça mon idéal de vie. Du moins pour l'instant.
Ma technique à l'heure actuelle était toujours la même : le site de rencontre habituel, le même point de rendez-vous pas loin de chez moi, et du sexe pour une bonne partie de la nuit. C'était toujours ce même scénario qui se répétait, et toujours, à une exception près, avec un mec différent. Et ce soir là était un soir comme je les aimais.
Je l'avais trouvé craquant ce type, avec ses quelques années de plus que moi, son look bien à lui, pas beaucoup plus grand que moi et tout mince. Il avait les cheveux d'une couleur bien particulière, physiquement surprenant, mais dans le bon sens du terme.
Alors que celui-ci avait été des plus adorables par message, dans l'attente du fameux rencard, c'était une toute autre facette de sa personne que j'avais maintenant devant moi. Le réveil de la bête.
La porte était à peine refermée que je fus sauvagement plaqué contre celle-ci. Il m'attrapa la nuque de sorte à rapprocher nos bouches sans douceur. Nos lèvres entrèrent en contact et se mouvèrent ensemble. Sa langue vint pousser contre ma bouche que j'ouvris volontiers, la laissant jouer avec la mienne.
Nos respirations commencèrent à s'entrecouper. Son autre main passa sous mon t-shirt pendant que les miennes se chargèrent d'enlever sa veste ainsi que sa ceinture. Je sentais déjà son excitation palpiter à travers son jean ce qui ne manqua pas de me faire gémir d'anticipation.
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Nos gestes se précipitèrent. Je lâchai ses lèvres pour enlever mon haut et il fit de même. Je pris ensuite les rennes en le faisant reculer jusqu'à mon canapé où il se laissa choir. Je restai debout et embrassai sa mâchoire, puis glissai ma langue jusqu'à son cou, tout en massant son entrejambe que je sentais déjà bien proportionnée.
Je baissai la tête, ainsi que son jean, tout en posant mes genoux au sol en gardant mes yeux sur ses pupilles dilatées. J'attrapai son sexe à travers son boxer et en léchai la longueur avec gourmandise. Le voir me regarder faire avec une telle lueur dans le regard me fit perdre le fil, alors j'abaissai son boxer et le pris tout de suite en bouche. Pendant de nombreuses minutes d'extase, ma pipe fut rythmée par son souffle chargé d'excitation, ainsi que par sa main accrochée à mes cheveux.
De nature joueuse et aimant le goût du risque, je joignis à la longueur de son membre deux doigts que je vins humidifier au cours de mes vas-et-viens. Je massai par la suite délicatement ses testicules tout en poursuivant mon mouvement buccal, puis sans plus de cérémonie, j'enfonçai mon index en lui.
Sa réaction fut immédiate, il cria sous l'effet de surprise et me repoussa, ce qui m'amusa plus qu'autre chose.
- Putain mais t'es taré !
- C'est rentré bien facilement pourtant, t'es sûr de vouloir être le dominant ? A moins que Monsieur soit de nature douillette, fis-je un sourire moqueur accroché sur les lèvres.
- Toi tu cherches la merde, tu n'as pas un intérêt à être douillet comme tu dis, vu ce que je vais te faire.
- Compte là-dessus, chéri.
Il m'attrapa alors et me retourna sur le ventre dans un même mouvement. Il m'enleva ensuite à la fois mon jean et mon boxer. Je brûlais d'impatience, les choses sérieuses allaient enfin commencer.
Sa main claqua alors bruyamment contre ma fesse droite, me faisant pousser un gémissement, de surprise plus que de douleur, mêlé au plaisir procuré par la douce sensation de chaleur.
- Je sens qu'on va bien s'amuser toi et moi.
Sa phrase fut ponctuée par sa bouche mordillant le lobe de mon oreille, ce qui me fit frémir. Il vint ensuite dans mon cou et aspira ma peau brûlante jusqu'à ce qu'il soit satisfait de la marque apparente.
Deux doigts se plaquèrent alors contre ma bouche, que j'ouvris pour les sucer avec fougue, jouant avec ma langue. Sa main descendit ensuite le long de la cambrure de mon dos jusqu'à cet endroit si sensible et étroit.
Sans plus de préparation, et probablement aussi par vengeance, il entra d'un coup sec ses deux doigts en moi. Je serrai les dents par fierté malgré la douleur vive qu'il venait de m'infliger, et tentai de m'habituer à cette intrusion.
Des mouvements en moi débutèrent et, ayant finalement réussi à me détendre, une douce sensation commença à m'envahir malgré la douleur. Mon bassin bougea doucement contre ses doigts et il comprit bien vite que c'était le moment de passer à quelque chose de bien plus volumineux.
Mon coup d'un soir déchira alors l'emballage que je devinai être celui d'un préservatif, puis après quelques instants, il me maintint fermement par les hanches et je le sentis appuyer son sexe contre mes fesses. Lorsque son extrémité entra, je m'accrochai aux bords du canapé d'une main, le coude bien en appui pour ne pas tomber, et me branlai doucement pour limiter la sensation désagréable.
Après un petit temps d'adaptation et remarquant que mon dos n'était plus crispé, il s'enfonça d'un seul mouvement jusqu'à la garde, et démarra presque aussitôt de légers vas-et-viens. La profondeur me coupa le souffle.
J'appréciai ce type de traitement cependant, et commençai bien vite à gémir, lui intimant par mes coups de bassin d'accélérer le mouvement. Celui-ci ne se fit pas prier deux fois et poussa plus durement contre mes fesses. Le rythme fut plus fort, plus intense, plus rapide. Il me tenait par les hanches d'une main, pendant que l'autre s'occupait à son tour de ma verge. Je calquais mon rythme au sien en me maintenant sur les deux coudes.
Son corps se rapprocha du mien, jusqu'à ce que son torse entre en contact avec mon dos. Sa langue vint alors lécher mon cou, puis il me murmura à l'oreille :
- Dis-le... dis-le que tu aimes ça... te faire prendre sauvagement.
Sa voix naturellement grave qui était devenue rauque par l'excitation accentua mon envie.
- Mh... o-oui, continue c-comme ça... essayai-je d'articuler, entrecoupé par les coups de boutoir qu'il m'infligeait. Vas-y p-plus... fort...
Et c'est dans un mouvement de bassin bien placé qu'il percuta enfin ma boule de nerf, m'arrachant un cri de plaisir. Les coups puissants se multiplièrent, manquant de moins en moins leur cible. La sensation était indescriptible. Mon corps était uniquement guidé par cette zone électrisante, cette chaleur intense qui se propageait dans tout mon être jusqu'à mon âme.
Puis vint le bouquet final.
Un dernier cri encore plus puissant s'échappa de ma gorge. Ma semence jaillit dans sa main, et mes jambes me lâchèrent d'un coup.
La tête encore dans les étoiles, je sentis à peine qu'il me retournait sur le dos. Sa main, à présent nettoyée, se positionna sans ménagement contre ma nuque, et il me plaqua presque contre son entrejambe.
- Finis moi dans ta belle bouche comme tu as si bien fait tout à l'heure... Par contre ,il se rapprocha de mon visage avec un regard des plus menaçants, tu tentes un truc louche, je t'étrangle.
Sans répliquer, j'accrochai mes mains à ses cuisses et me positionnai correctement tout en me léchant les lèvres. L'excitation n'était toujours pas retombée.
J'engloutis son bel engin et le pompai sauvagement tout en jouant avec ma langue sur sa veine saillante. Ses mains qui tiraient mes cheveux ne tardèrent pas à se contracter et sa respiration saccadée devint plus bruyante, à la frontière du gémissement. J'accélérai alors la cadence, et après un grognement accompagné d'une injure de sa part, je sentis son liquide glisser dans ma gorge.
Je continuai de sucer son sexe pour le nettoyer de sa semence, puis remontai le long de son corps jusqu'à son cou, que je marquai à mon tour. Je m'arrêtai pour le regarder :
- C'est pour que tu te rappelles de moi, je caressai d'un doigt son torse imberbe, pour que tu bandes en repensant à mon cul, finis-je par dire en laissant trainer mes mots, me léchant la lèvre inférieure pour l'achever.
Un grognement de frustration lui échappa.
- T'as de la chance que je sois trop KO pour remettre ça.
Et ce fut dans un même mouvement qu'il me décala du canapé pour s'y avachir sans plus de cérémonie. Je m'approchai alors de son oreille et lui soufflai :
- Pars dès que tu es réveillé demain, je n'aime pas les intrus le matin.
Il répondit de sa voix rauque, déjà à moitié endormi :
- T'inquiète joli cul.
Le moment intense tout juste partagé eut aussi raison de moi. Je sortis du salon, rentrai dans ma chambre, et me logeai rapidement sous les draps.
Malgré quelques tensions déjà bien présentes dans le bas de mon dos, mes paupières devinrent lourdes et je plongeai presque immédiatement dans un sommeil profond.
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Alors, ça vous a plu ? ( ͡° ͜ʖ ͡°)
On se retrouve tout de suite à titre exceptionnel pour un second chapitre (si vous le voulez bien) ^^
PARCE-QUE C'EST MON ANNIVERSAIRE <3
Et promis vous saurez qui a couché avec qui :p