DORÉ ÉTINCELANT-L'HISTOIRE DE...

Galing kay Smaidon

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[Vol.2/2] Depuis sa rupture avec Kalaën, Kel tente de se reconstruire avec Ema, leur fille. Le rêve du prince... Higit pa

Chapitre un.
Chapitre trois.
Chapitre quatre.
Chapitre cinq.
Chapitre six.
Chapitre sept.
Chapitre huit.
Chapitre neuf.
Chapitre dix.
Chapitre onze.
Chapitre douze.
Chapitre treize.
Chapitre quatorze.
Chapitre quinze.
Chapitre seize.
Chapitre dix-sept.
Chapitre dix-huit.
Chapitre dix-neuf.
Chapitre vingt.
Chapitre vingt-et-un.
Chapitre bonus.

Chapitre deux.

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Galing kay Smaidon

Chapitre 2 corrigé le: 03/05/2018
Chapitre 2 publié le: 28/06/2017
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Aujourd’hui, je me rends au royaume des Chavaliers Noirs, Ystia. Mon devoir de médecin magique m'appelle de nouveau. Ema m'accompagne dans cette nouvelle aventure car je n'ai personne pour la garder.

Zer'o est de garde aujourd'hui alors je ne le reverrais pas avant quelques jours et je ne peux pas ennuyer mes parents qui ont déjà un royaume à gérer.

J'ai combattu ma phobie des voitures grâce à Email qui semble aimer la sensation de vitesse. Elle rit toujours aux éclats dans le véhicule.

D'après ce que je sais, Ystia est le royaume très sombre depuis la chute de l'ancien roi. À la tête, Castalwën, un homme puissant et hautement sadique. Il est victime d'une malédiction toute particulière. Cet homme a un dédoublement de la personnalité, mais ce qui rend ce détail particulier est que chaque personnalité à son propre corps. C'est un peu comme si son âme était séparée en deux. Le royaume d'Ystia est donc gouverné par une seule et même personne, mais qui pourtant est deux.

— Mama, on va beaucoup voyazer ?

À son âge, elle a encore du mal à articuler. Son langage d'enfant est totalement craquant ! Elle incarne l’innocence à l’état brut.

— Oui et nous avons encore de la route à faire, mon trésor. Tu peux dormir.
— D'accord !

 Ema me rend un amour incroyablement puissant. Elle réclame parfois un père et petit à petit, elle voit Zer’o dans ce rôle. Je dois encore réfléchir à sa proposition. Ça m’énerve d’être au centre de cette histoire. Si Kalaën n’était pas aussi con, les choses auraient été différentes et je n'aurais pas à me tracasser le crâne avec cette histoire.

J'ai bien choisi son père !

Sur le chemin, Ema s'est endormie. Elle suce son pouce en tenant sa peluche contre elle. Je souris tendrement en restant néanmoins concentré sur la route. Kalaën passe vraiment à côté du bonheur. Ema est un amour. Elle est une enfant vraiment aimante qu’on a envie de protéger. Je me demande si elle n’est pas malheureuse à l’intérieur d’elle. Elle ne pleure jamais alors c'est difficile de savoir ce qu'elle peut penser. J’espère juste qu'elle ne m'en veut pas trop.

Une fois sur place, j'envoie un message à Zer’o pour le rassurer et l’informer que je suis bien arrivé à destination, avec Ema. Il me répond positivement avant que je ne range mon portable dans ma poche. Puis avec douceur, je réveille Ema. Lentement, ses petits yeux ambres s'ouvrent, devant affronter la lumière extérieure. Elle s'étire et de frotte les yeux, avant de gémir tel le bébé qu'elle est. Je souris tendrement à ma famille qui me le rend bien avant que je ne la prenne dans mes bras.

Nous sommes aux portes d'Ystia, le royaume des chevaliers noirs. Je ne me sens pas spécialement à l’aise mais mon devoir de médecin magique m’appelle.

En arrivant devant les portes, je montre ma carte de médecin aux gardes pour qu’ils nous laissent passer. Ils s'écartent de mon chemin pour libérer le passage. L'ambiance est... Très sombre.

— Mama, tu vas soigner le bobo de quelqu’un ?
— Oui, de la même façon que je le fais pour toi, Ema.

Quand elle sera plus grande, je lui apprendrai le chant. C’est un don précieux que je veux transmettre à ma fille pour qu’elle-même préserve la vie plus tard. La vie est une chose difficile à garder. Je l’ai perdu moi-même par le passé…

Nous traversons les portes avant de découvrir l'immense royaume qui se présente à nous. L'architecture d’époque est très bien conservée. Ystia est réputé pour être un royaume très festif, leur alcool est délicieux, j’ai eu l'occasion d'en boire un verre avec Zer’o. Ma fille s'agite dans mes bras en fixant les nombreuses boutiques autour d'elle. Ses yeux brillent de joie face à cette bonne ambiance. Elle rit de bon cœur en laissant tout de même des cris d’étonnement sortir de sa bouche quand elle découvre des choses pour la première fois.

—On reviendra d'accord ?
—Avec papa ?

Une partie de moi se brise. Elle considère Zer’o comme son père... J’aurai aimé que cela soit Kalaën mais c'est impossible.

— Oui, On reviendra avec Zer’o, lui répondis-je tristement.
— Oui !

Elle rit aux éclats en se tenant à mon cou pour me faire un câlin. Je souris contre sa petite épaule. Elle veut juste un père, c’est tout.

— Tu aimes beaucoup Zer’o Ema ?
— Je l’adore ! C’est mon papa !
— J-Je vois...

Comme elle veut marcher toute seule, je la pose au sol mais en lui tenant la main. Elle apprécie énormément la ville et regarde chaque stand avec de grands yeux. Elle m'a fait part sur le trajet de son envie de découvrir le monde. Elle-même a donc des rêves à un si jeune âge ? Elle a tout mon soutien, en tout cas.

L’ambiance qui nous encercle me remonte le moral. Voir des couples dans les rues et des familles me montrent bien que le bonheur existe. Les marchands bail hurlent me prouvent bien que je suis dans la réalité. Je ne perds donc pas complétement espoir. Ma rupture avec Kalaën est encore douloureuse mais je ne compte pas l'attendre pour toujours.

—Mama !
—Ema ?
—Ch'est la grande maison !
— On dit « palais », chérie.

Elle rougit en gonflant ses joues. Elle tient bien de moi, ça c'est sûr Elle a un tempérament de feu, c’est ce qui fait son charme. Je ris en caressant ses cheveux avant de la laisser courir devant moi, sur le chemin donnant directement au palais.

Les lieux sont entourés par d'immenses arbres et buissons taillés précisément. Le jardinier doit être maniaque ou peut être que ça vient de Castalwën. Ce palais est très grand est dispose probablement de plusieurs ailes si j'en juge sa taille et les différents quartiers qui le constituent. 

Le chemin devant nous est fait de pierres incrustées au sol alors au loin, je demande à Ema de rester prudente quand elle cours. Le portail est déjà ouvert alors avec ma fille, nous le traversons avant de frapper à la porte d’entrée.

Quelques instants de silence s'écoulent lentement avant qu'elle ne s'ouvre, dans un terrible grincement. Ema se bouche les oreilles car elle a peur des gros bruits. Je suis pareil alors que je suis adulte. Je la rassure en lui disant que c’était une vielle porte pour qu’elle se détende. Elle sourit avant de réclamer mes bras de nouveau. Je la soulève en la prenant contre moi, lui glissant des mots rassurant à l’oreille.

— Vous êtes ?

Une domestique nous accueille dans le hall.

— Kel Yperifaéneyiah, médecin magique.
— Oh, sa Majesté vous attend en haut de l’escalier, suivez moi.

L'escalier se trouve juste en face de nous mais par politesse, je suis la jeune femme, en laissant tout de même plusieurs mètres nous séparer.

— Monsieur Kel, il vaudrait mieux que votre fille reste dans le salon...
— Ah, c'est vrai !

Elle n’a pas à voir ou à entendre des choses d'adultes. La domestique me prend ma fille en l'emmenant dans le salon où se trouve des jouets pour enfants. Rapidement, elle s'amuse, oubliant la raison de notre venue. Je peux m'absenter le temps de régler mes soucis, confiant de la savoir en sécurité.

Je gagne enfin le sommet des escaliers avec la concierge avant de me séparer d'elle, frappant contre une nouvelle porte. Mon cœur bat rapidement, je ne suis pas serein quand Ema n'est pas avec moi. Elle est toute ma vie et mon lien avec elle est extrêmement puissant. La quitter même à quelques mètres ne me réjouit pas, mais je suis un adulte. Je dois prendre sur moi.

La lumière m’envahit un instant avant que mes yeux s’ouvrent en grands, croisant le regard des deux rois. Leurs yeux me rappellent le vaste ciel. Un bleu clair envoutant. Leurs cheveux sombres et leurs traits masculins les rendent magnifiques. 

Les deux Chevaliers Noirs daignent me sourire avant de me céder le passage pour m’accueillir dans la salle du trône.

Nous avions déjà eu affaire ensemble mais les choses sont différentes maintenant.

La pièce dans laquelle ils m'invitent est très bien décorée. Il y a deux trônes en plein milieu de la pièce, les meubles modernisent et cassent ce côté un peu royal des fauteuils. Les fenêtres sont très grandes et semblent donner accès à une terrasse privative.

L'un des rois porte une cape qui traine le long du sol, glissant avec délicatesse sur le sol crème. Un sourire m’échappe avant de reprendre rapidement mon sérieux après avoir secoué ma tête de gauche à droite à plusieurs reprises.

— Nos excuses Kel, nous vous dérangeons alors que vous êtes occupés avec votre fille.
—A-Absolument pas !

Parlez à deux hommes qui n'en formaient qu'un, est... particulier.

—J’ai entendu parler de vos exploits en tant que médecin magique.
— Castalwën, pourquoi m'avoir fait venir ici ?

Je m'adresse aux deux hommes, sans être capable de distinguer avec quelle personnalité je parle.

— Aoi, notre compagnon a touché une plante, mais il s'est recouvert de tâches violettes sur le corps.

Sûrement une allergie...

— Où se trouve t’il ?
— Par ici, suivez nous.

Je les suis, une main au cœur. L'un d'eux ouvre une porte près d'un meuble qui donne directement accès à leur chambre.

Sous mes yeux, je découvre un garçon très jeune. Il a de magnifiques cheveux en bataille, violets. Sa peau blanche fait ressortir le vert hypnotisant de ses yeux. Impossible de ne pas les regarder tant ils sont incroyables. Ce garçon plus jeune que moi est un humain. Heureusement que je ne suis pas un buveur de sang dépendant car quelque de ma race ne résisterait pas au charme d'Aoi.

Après l'avoir examiné, Aoi n'est pas en danger. Il est allergique à la fleurs qu'il a touché plus tôt, il devra prendre des pillulles que je lui proscrits et faire attention aux fleurs qu'il touche. Je me tiens droit, prenant l'une de ses mains dans la mienne moi de sorte à être connecté à lui et créer un lien entre nous pendant mon chant. Rapidement, les traces disparaissent au son de ma voix et le soulagement se lit sur le visage des deux hommes. Aoi récupère rapidement de cette mésaventure mais je lui conseille de ne pas forcer pour et de bien se reposer. 

Une fois sorti de la pièce, je rejoins les deux rois avant de sentir des maux de tête me saisir. Utiliser ce type de pouvoir me demande de l’énergie, je dois me reposer souvent après son utilisation.

L'un d'eux se retourne vers moi quand il m'entend tomber à terre. Rapidement, il me porte assistance avant de me soulever pour m'emmener dans une chambre. Je suis encore conscient, je respire mal et j’ai terriblement chaud. Il me débarrasse de mes vêtements encombrant avant d’essuyer les traces de sueur sur mon corps et de me donner un fin peignoir.

— Restez ici pour ce soir. Je préviens votre fille. Elle dort avec vous ?
— Oui, je préfèrerais.
— Très bien, nous allons la prévenir.
—Castalwën ?

Ensemble, ils me répondent :

— Oui ?
— Je tiens à vous remercier, tous les deux.
— C’est nous qui vous remercions, Kel.

Cet homme maudit est incroyable. On m'a vendu des méchancetés sur lui mais finalement, pas du tout. Je me rends compte de sa bonté et je suis content de pouvoir m'entretenir avec un homme tel que lui.

— Reposez vous, votre fille vous rejoindra un peu plus tard. Si vous avez un soucis, utilisez cette clochette à côté de votre lit pour nous appeler.

Ils quittent la pièce en important mes vêtements pour les laver. Je suis seul dans cette immense chambre. La nuit semble petit à petit ramener le bout de son nez. L’air frais envahit la chambre dans laquelle je suis car les deux hommes ont laissé la fenêtre ouverte. Je me lève de ma place avant de jeter un œil à la vue que j'aie. Le palais donne une vue improbable sur les montagnes et la capitale d'Ystia. C'est un paysage paradisiaque qui s'offre à moi. Le ciel semble inaccessible et les montagnes si éloignées. Les nuages rapportent un décor à ce ciel. Le soleil se couche en laissant une couleur orangée derrière lui.

Je prends vite conscience que je n'ai pas prévenu Zer’o par message. Je dois lui dire que je reviens demain avec Ema. Je regarde sur le lit défait si mon téléphone ne s'y trouve pas mais je ne parviens pas à mettre la main dessus. Je regarde en dessous du lit mais toujours rien. Un éclair me traverse l’esprit avant de me souvenir que je l’avais laissé dans la poche de mon pantalon !

Je me change avec les vêtements que je trouve dans la commode en face du lit avant de quitter la pièce. Je ne vais pas utiliser cette clochette et déranger les rois juste pour un portable que j'utilise à peine.

En quittant la chambre à l'étage, j'entends les cris de ma fille. Elle s’amuse, c'est le principal. Étant à côté de la salle du trône, je me permets de frapper à la porte quand soudain, je m’arrête. Je colle mon oreille à la porte quand j'entends des voix pour écouter ce qui se passe. C'est mal d'agir comme je le fais mais de toute façon, je ne comprends rien à ce que peuvent se dire les personnes de l'autre côté, entre elles. Je m’éloigne d'un pas en reprenant ma respiration avant de cogner sur l’immense porte.

L'un des deux rois ouvre la porte en me bloquant l’accès à la salle avec un bras.

— Castalwën, je suis désolé de vous déranger mais j’ai oublié mon téléphone dans la poche de mon pantalon.
—Nos excuses.
— Puis-je entrer pour le récupérer ?
—je vous l'appor-

Je déplace gentiment son bras pour pénétrer dans la pièce, un fin sourire aux lèvres en fermant les yeux.

Je suis fier de passer devant un homme aussi influent que Castalwën.

Mais en ouvrant les yeux, je me fige sur place. Je sens mon sang passer dans chacune de mes veines qui composent mon être. J’entends les battements de mon cœur de plus en plus forts. Mes yeux s'écarquillent et mes pupilles tremblent devant la personne que je regarde.

Des cheveux châtain qui encadrent parfaitement son visage. Une carrure rassurante… une grande taille et un regard doré étincelant malgré une expression assez sombre.

—Kel ?
— K-Kalaën ?

La sueur me gagne rapidement à nouveau. Si le Chevalier bloquait l'accès à la salle avec son bras c’était pour m’empêcher de revoir Kalaën.

Pourquoi cet enfoiré se trouve ici ?

Mes poings se resserrent me faisant saigner. J’ai envie de lui coller mon poing à la figure, comme je l'ai fait auparavant. J’ai envie de l’envoyer chier car il est bien la dernière personne que j'ai envie de voir ! Je ne veux plus avoir le moindre lien avec lui.

Je baisse le regard en prenant sur moi, avançant dans la pièce. Lorsque j'arrive à sa hauteur pour le dépasser, il me retient par le bras. Rapidement, un cri d'agacement m'empare et dans un geste brusque, je tente de me débattre. Quand sourcils froncent, je décide d'affronter son regard. Peu importe qu’il me déteste ou qu'il me regrette, je ne vais pas le laisser m’humilier devant tout le monde et Ema !

—Lâche moi !

Je réussis à m'extirper de sa poigne avant de reculer. Mon téléphone se trouve sur la table à mon plus grand soulagement. Les rois ne l’avaient pas mis à laver avec mes fringues ! En déverrouillant l’écran, je remarque des appels manqués. Ils viennent de... Zer’o !

—Tu as changé de téléphone, Kel ?
—En quoi cela te regarde ? Je n’ai aucun compte à te rendre, Kalaën Regiuss.

En plein milieu de notre confrontation, mon téléphone de met à vibrer puisque Zer’o m’appelle. Je décroche devant Kalaën pour ne pas mettre un énième vent à mon partenaire.

— Ah Zer’o ! Je suis désolé, j’ai manqué tes appels.

En fixant Kalaën du coin des yeux, je lis la colère sur son visage. Ses poings se resserrent et ses sourcils se froncent fortement au point d'en avoir de vilaines rides. Son regard ne me quitte pas un seul instant, au point de me mettre mal à l’aise, néanmoins, je poursuis ma discussion avec Zer’o. Ignorant la flamme de désir qui abrite mon ex compagnon.

— Je suis à Ystia, on rentre demain, dans la journée.

Je serre ma main de libre contre ma poitrine en tournant le dos à Kalaën. Il n'est pas question de me laisser intimider par lui.

— Oui, Ema va bien. Je dois te laisser. On se voit demain !

Je raccroche et puis je garde mon portable à la main. Rapidement, je sens une pression sur mes épaules qui me force à me retourner. Je comprends trop tard que Kalaën en est le responsable.

Ses mains me serrent fortement si fortement les épaules que me débattre est impossible. Je ne peux m’échapper de son emprise qui se fait plus forte.

—Tu me fais m...
— Tu vois ce Zer’o !?

Il est jaloux ? Pas question qu’il me fasse culpabiliser alors que je commence à reprendre goût à la vie !

— Va te faire voir Kalaën ! Je sors avec Zer’o et je suis comblé à ses côtés !

Je laisse mes larmes couler. Kalaën trop choqué, me laisse me retirer de ses mains tout en me fixant.

— Nous n'avons plus rien à faire ensemble.

Étaler notre vie privée devant Stephen est déplacée de ma part, mais Kalaën ne m'a pas laissé le choix. Je suis amoureux de Zer'o.

J’apprécie Zer’o mais la vérité, c'est que j’aime toujours Kalaën. Malheureusement, le retour en arrière est impossible pour nous. Notre histoire a toujours été vouée à l’échec. Rien de bon ne s'est passé et rien de bon n'arrivera. Même si je l’aime, je préfère rester avec Zer’o car lui m’apporte tout ce dont j’ai besoin. Il prend soin de moi et d'Ema. Pas comme cet individu en face de moi !

— S-Si tu veux bien m'excuser maintenant !
—Kel...

Je m’arrête la porte de sortie pour écouter ce qu'il a à me dire. Je ne devrais pas prêter attention à lui mais... Sa voix me manque terriblement.

—Laisse moi une seconde chance, je t’en prie. J’ai compris la leçon, je me suis laissé submergé par mes émotions.
— Ça ne marche pas comme ça, Kalaën. Tu as tout détruit. C’est fini, tout est fini. C'est avec Zer’o que je veux me reconstruire. Merci pour notre histoire. Merci de m'avoir sauvé la vie à plusieurs reprises mais malheureusement, je ne peux pas retourner avec toi. Pour Zer’o mais également pour Ema.

Je m’échappe de la pièce, disparaissant de sa vue. Une fois dans ma chambre d'un soir, je fonds en larmes dans le lit , plaquant mon portable contre ma poitrine. La vérité, c'est que je suis terriblement heureux de le revoir. J’aurais aimé retourner dans ses bras car il est mon âme sœur. Je me suis engagé dans un combat sans fin en me séparant de lui. Même si Zer’o est celui dont je rêve, c'est de Kalaën dont je suis amoureux. Le destin est bien trop cruel avec moi. Je suis tombé amoureux de la mauvaise personne.

En me redressant, je constate que la porte de ma chambre est grande ouverte. Je réalise bien après la présence de Kalaën dans ces lieux. Mon corps se fige quand il me serre contre lui avant même que je puisse m'en apercevoir. Je rougis en tentant de le repousser mais l’envie de rester contre lui et si grande que j’abandonne l’idée de le fuir.

C'est mal… terribliement mal même. je ne veux pas l'aimer mais je ne peux pas m'en empêcher. Je ne peux pas lutter contre ce destin qui me dépasse.

Kalaën m'embrasse dans le cou délicatement avant de m'allonger sur le dos et de me dominer de toute sa hauteur. Je rougis en me rappelant  du nombre de fois où nous l’avions fait tous les deux. De mon cœur qui s’accélère dans ma poitrine, me rappellent de cette envie que j'aie de lui.

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