Kurt's Secret | Sous contrat...

Bởi Havendean

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Evan Kurt est la star d'un célèbre groupe rock. Son look punk ne laisse personne indifférent. Il détonne vrai... Xem Thêm

Présentation
Prologue
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La parole est à vous
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Livre papier ?
Fin de l'extrait
Salon du livre de Québec !
Un tome 2 pour Kurt's Secret ?!

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Bởi Havendean

Kurt / 1 an plus tôt

Ce jour est spécial, puisqu'on m'a enfin livré ma Ducati. Elle est neuve et m'a coûté un paquet de fric. J'ai pu me débarrasser de ma vieille Harley. La clef dans le contact, le simple son du moteur de la Ducati qui gronde puissamment pourrait arriver à me donner un putain d'orgasme. Je suis comme un gosse au matin de Noël. Avril enfile une veste en jean, car c'est frais à l'extérieur et vient me rejoindre dans l'allée du garage de la maison. Elle s'extasie simplement parce qu'elle adore me voir enfourcher une petite merveille puissante.

—Après des mois d'attente ! Tu l'as enfin ! roucoule-t-elle en venant passer ses doigts sur le réservoir à essence et les guidons. Ce noir ébène est sublime...

—Alors, je vois qu'elle te plaît.

—Ah, ça oui ! Et... elle te va bien. Elle est faite pour toi.

Cette intonation suave dans sa voix me déstabilise à chaque fois. Son sourire me percute sans prévenir.

Comme elle semble l'aimer, je lui offre de faire un tour. Je lui tends mon casque noir à la visière teintée.

—Là, maintenant ?

—Tout à fait. Tu vas venir l'essayer avec moi.

J'ajuste ma position sur la moto pour lui offrir la place derrière. Elle enfile le casque et baisse la visière avant d'enfourcher la Ducati tout en s'agrippant à mon blouson de cuir.

—On va voir ce qu'elle a dans le ventre, t'es prête ?

—Oui ! Par contre, ne déconne pas, tu sais que j'ai horreur quand tu prends les virages trop vite.

—Tes désirs sont des ordres, ma belle.

Elle est trop sexy quand je regarde par-dessus mon épaule. Elle vient se coller contre moi, ses jambes m'enveloppent tandis que ses bras s'enroulent autour de ma taille. Je vérifie qu'elle se tient bien avant de partir. Ce parfum qui flotte autour de moi... non elle n'en porte pas, mais Avril a ce parfum naturel : sa peau, ses cheveux, tout sent bon chez elle.

Le moteur gronde puissamment quand je décolle. Les bras d'Avril se resserrent un peu plus et j'adore ça. La route que j'emprunte est déserte, aucune circulation. Le plus magnifique, c'est qu'elle est bordée d'arbres centenaires. La direction nous mènera à un petit village en montagne où l'on va pouvoir profiter du paysage à perte de vue. Durant le trajet, les mains d'Avril, rendues froides par le vent, cherchent à se faufiler sous ma veste de cuir, puis sous mon t-shirt. Mon ventre se crispe sur le coup à la rencontre de ses doigts gelés, mais je me détends aussitôt quand je les sens me caresser doucement.

La dernière fois, lors de la soirée bénéfice et qu'on était cachés dans la forêt, Avril et moi avons fait un autre pas en avant. Elle m'a enfin dit qu'elle m'aimait. Même si ce n'était pas un secret. Mais ce soir-là, elle m'a embrassé et on s'est affichés côte à côte sur le campus durant tout l'évènement. Bon, on ne s'est pas tenu la main, on n'a pas agi en couple, parce que je pense qu'Avril est encore réticente, mais ce n'est plus qu'une question de temps avant que je la mette en confiance et lui retire la peur du jugement des autres. Elle a surtout peur de ce que nos parents pourraient penser si je deviens son petit ami...

Avril ne le sait peut-être pas, mais elle m'a tenu la tête hors de l'eau durant toutes ces années, évitant que je ne mette fin à mes jours... C'est elle qui me maintient en vie, elle et rien d'autre. D'ailleurs, comme je la connais mieux que quiconque, cela ferait de moi un petit ami idéal, puisque je sais comment la satisfaire et la rendre heureuse. On se respecte beaucoup, bien qu'elle m'ait déjà brisé le cœur. Ça s'est passé la première fois que j'ai couché avec elle dans la tente en camping. Même si c'était parfait en tout point, le lendemain, c'est là qu'elle a décidé qu'on ne pouvait plus commettre cette erreur. En fait, ce que je pense, c'est qu'elle a eu un moment de panique. Elle venait de le faire pour la première fois, on n'est pas un couple et le mec qui la déflore se trouve à être son demi-frère. Je sais parfaitement qu'au fond d'elle, elle ne regrette absolument rien de cette soirée. Parce qu'avant le lever du soleil et de réaliser ce qui venait de se produire, elle était heureuse comme jamais je ne l'avais vue auparavant.

Après avoir roulé une bonne heure dans les montagnes, j'arrête la Ducati devant un petit restaurant de campagne. Il n'y a que des camionneurs qui se sont arrêtés, aucune voiture.

À l'intérieur, on se prend une banquette et Avril pose le casque à ses côtés tout en retirant sa veste de jean. Elle porte un débardeur noir et un legging de même couleur qui épouse à merveille ses fesses, mais je ne sais pas pourquoi, ce débardeur lui donne des seins un peu plus gros qu'à l'habitude.

—Evan... Kurt ? chantonne-t-elle en claquant des doigts devant mon visage pour me faire sortir de mes songes.

Je relève les yeux et lui offre un sourire enjôleur.

—Oui, bébé ?

—C'est gênant quand tu fixes mes seins comme ça au restaurant.

Ses joues deviennent écarlates. J'adore quand elle devient timide et c'est pourquoi elle s'empare d'un menu pour se cacher derrière, car elle a horreur quand je la dévore des yeux un peu trop. La serveuse, assez âgée, arrive pour prendre la commande des boissons.

—Donc un coca pour mademoiselle et pour vous ?

—Un verre de Jack Daniel's.

À ce moment, Avril baisse le menu et me jauge.

—Tu bois en après-midi ? Tu conduis la moto, je te rappelle.

Je me tourne vers la serveuse :

—Un double Jack Daniel's, s'il vous plaît.

Elle hoche la tête avant de bifurquer et de disparaître. Quand je m'empare du menu à mon tour, je remarque qu'Avril me fait une légère moue, celle qui veut m'exprimer qu'elle est déçue que je boive. Encore. Oui, je bois souvent et elle n'y peut rien.

Nos assiettes de hamburger et frites arrivent un peu plus tard et pour faire naître un nouveau sourire sur le visage d'Avril, je lui lance gentiment une frite qui percute doucement son nez et tombe dans son assiette. Ses yeux me trouvent enfin et elle esquisse un sourire en coin.

—Petit con.

Elle ramasse la frite que j'ai lancée, la trempe légèrement dans le ketchup et je me fige aussitôt en voyant qu'elle vient à l'instant de me la lancer en plein visage !

Elle s'esclaffe en voyant que la frite avec la sauce reste collée sur mon front.

—Ne t'avise pas de recommencer, maintenant, dit-elle en mordillant sa lèvre pour s'empêcher de rire à nouveau.

Du bout des doigts, j'enlève la frite et prends un papier pour m'essuyer. Oui, il arrive parfois qu'on agisse comme des gamins. Mais à ce jeu, je gagne toujours. De plus, on est dans un lieu public et je sais qu'elle ne fera jamais rien pour attirer l'attention, alors que moi, je me fiche du regard des autres.

Je laisse écouler plusieurs minutes et c'est seulement lorsqu'on termine nos assiettes que j'en profite pendant qu'elle ne me regarde pas pour remplir mon assiette de ketchup. Avant même de tremper ma dernière frite pour la lui lancer, Avril s'empare de la bouteille de sauce et en la pressant, un jet m'éclabousse le visage !

Le pire, c'est qu'elle ose se lever et détaler vers les toilettes pour s'assurer que je ne prends pas ma revanche !

—C'est ça, cours... dis-je en essayant de m'essuyer pendant que des regards indiscrets provenant d'autres tables me dévisagent.

Je me retrouve avec du ketchup sur le menton, le nez, ma veste en cuir et un peu dans le bas de mon t-shirt blanc. Je fourre la main dans ma poche et laisse du fric sur la table pour payer le repas. L'air sérieux, je me lève à mon tour, prends mon casque sur la banquette et me rends aux toilettes pour me nettoyer. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire en arrivant devant les portes des toilettes. Un côté femme et un côté homme. Mais dans le restaurant, il n'y a que des camionneurs. Donc, aucune femme, je pense ne devrait entrer dans celle-ci, mis à part la serveuse. Je prends le risque et me dirige du côté femme tandis que personne ne me voit faire...

Ma main pousse lentement la porte, je trouve Avril devant le miroir, qui se lave les mains. Avec ma Timberland, je ferme la porte derrière moi et la verrouille d'une main.

Elle me fait ce petit regard suspicieux.

—C'est les toilettes des femmes.

—Je le sais bien...

D'un pas lent et mesuré, j'arrive devant elle, j'ouvre doucement le robinet et prends un papier pour commencer à laver mes vêtements et mon visage. Avril regarde chacun de mes mouvements, on dirait qu'elle tente d'anticiper ce que je pourrais faire.

Oh... tu me connais très bien, Avril...

Je retire mon blouson de cuir en le laissant glisser le long de mes bras. Avril reste là, le dos appuyé contre le mur, comme si ma simple présence l'avait coincée dans la pièce. Mais une fois que je pose mon blouson sur le lavabo, je me tourne vers elle, et m'approche jusqu'à ce que nos souffles ne fassent plus qu'un.

Sa poitrine se soulève chaque fois que je la dévore des yeux. Son corps pourrait rendre fou n'importe quel homme. Je ne la veux que pour moi, aussi égoïste que cela puisse paraître.

—Je peux ? demandé-je en continuant de détailler son visage.

—Evan, non, s'il te plaît...

Elle détourne aussitôt les yeux, jetant le papier pour essuyer ses mains dans la poubelle, pour ensuite chercher à me contourner et sortir de la pièce.

De manière habile, je pivote pour attraper son bras avant qu'elle ne me fuie. D'un seul mouvement de la main, je la recule doucement contre la porte de la cabine derrière elle. Du pouce et de l'index, je maintiens sa mâchoire pour qu'elle me regarde en face.

Avril, je pense, comme toutes les filles, aime se laisser désirer. Elle me veut, mais adore jouer le jeu du chat et la souris.

Elle baisse la tête et je donne un petit coup sous son menton pour qu'elle relève les yeux immédiatement.

—Je suis fou de toi, bébé... Je ne demande qu'une chose, que tu sois ma copine, ma meilleure amie, mon amante, ma future femme. Tu veux bien enfin accepter cette place près de mon cœur qui t'appartient ? Je vais me charger du reste, de la famille et de nos amis sur le campus. Fais-moi confiance... Autrement, sois certaine que je vais persévérer jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux. Mais surtout, jusqu'à ce que tu cesses d'avoir peur d'avouer tes sentiments.

Je la vois déglutir.

—Evan... je le veux autant que toi. Je veux être avec toi. Je voudrais que la nuit qu'on a passée ensemble ne soit pas la dernière. Mais il faut qu'on en reste là.

—Donne-moi une bonne raison pour qu'on laisse tout tomber entre nous.

—D'abord, il y a les parents.

—Ce n'est pas une bonne raison, Avril. Les parents m'ont pris en charge. Ce ne sont pas mes parents biologiques. Tu comprends ? Même s'ils ne digéraient pas cette nouvelle, ils ne peuvent rien y faire. Nous ne sommes pas en tort. Nous ne sommes pas de la même famille.

—D'accord, Evan. Admettons qu'on annonce ça aux parents. Maman va pleurer et papa va être déboussolé et peut-être même tellement en colère qu'il pourrait me foutre à la porte.

Je pouffe de rire en appuyant une main sur la porte derrière Avril.

—Bébé, ce n'est pas sa fille qu'il pourrait foutre à la porte, mais moi. Il va même chercher à me couper les fonds pour mes études. Ça ne me dérange pas. De toute manière, j'en ai terminé avec l'université. Je saurai me débrouiller. Et techniquement, les parents ne sont plus officiellement responsables de moi, maintenant que je suis majeur. Ne t'inquiète pas pour moi. Je suis prêt à toute éventualité pour toi.

—Tu fais quoi de ta popularité ?

—Les gens font des cas sur des sujets non assumés. Tu n'as pas idée combien je serais fier de m'afficher avec toi en public. Si on assume totalement notre couple, les gens vont s'y faire. S'il y a des rumeurs d'inceste, elles seront vite étouffées par la vérité.

—Justement, si les gens apprennent que tu as été adopté, tu n'as pas peur... que ton passé ressorte ? Que tes fans cherchent d'où tu viens ? Je ne connais pas ton passé, Evan, mais je sais une chose : d'où tu viens ne doit pas se savoir...

Avril me prend au dépourvu. Je reste bouche bée un instant, le temps de trouver mes mots.

—Avril, personne ne trouvera quoi que ce soit sur mon passé.

Je soupire doucement en penchant la tête une minute. Elle a touché une corde sensible. C'est vrai que mon passé et d'où je viens ne doivent pas sortir au grand jour. Surtout si je veux que mon groupe devienne connu, ce n'est pas le moment de révéler ma vraie identité.

—Écoute, bébé. Je t'en prie, tout va bien se passer, tenté-je de la rassurer. Fais-le avec moi.

Ses iris émeraude me contemplent avec peur mais envie à la fois. Nous restons ainsi, en silence pendant une bonne et longue minute. Puis, c'est d'une voix cristalline et légèrement tremblante qu'elle souffle :

—C'est d'accord. D'accord, Evan.

—T'es sérieuse ? me figé-je en sentant une joie parcourir mon corps.

—Laisse-moi... juste encore un peu de temps pour être prête à affronter les parents...

Elle vient de me confirmer qu'on va prochainement officialiser notre relation? Non, sérieux?

Mes mains prennent doucement ses joues et je ne m'empêche pas de venir poser mes lèvres contre les siennes. Chaque fois que je dévore ses lèvres, Avril échappe un gémissement. Je viens embrasser la peau de son cou. Si ce n'était que de moi, je la prendrais ici et maintenant, peu importe où, je suis tellement heureux que je ne sais me contenir.

—Tu sais que tu fais de moi un homme heureux ?

—Je ne sais pas, marmonne-t-elle entre nos lèvres, mais là, tout de suite, je sais que tu m'étouffes.

Je recule doucement, ne m'apercevant pas que j'embrassais ses lèvres si avidement qu'elle n'avait pas eu le temps de reprendre son souffle.

Durant le trajet du retour, sur la moto, Avril s'accroche à moi de manière plus affectueuse et une fois arrivés, elle rentre directement dans la maison alors que je reste à l'extérieur pour répondre à un appel sur mon téléphone :

—Allô ?

—Hé, Kurt !

—Connor, qu'est-ce qu'il y a ?

—On a dégoté un petit contrat pour jouer ce soir, dans un bar, et Landon a discuté avec la propriétaire qui a entendu beaucoup de bien sur nous. Mais bon, elle nous laisse jouer dans son établissement à une condition...

—Laquelle ?

Je jette un œil vers la fenêtre de la chambre d'Avril, je ne la vois pas.

—Elle veut être satisfaite...

—Elle le sera.

—Non, Kurt, rit Connor. La propriétaire souhaite avoir une nuit avec le chef du groupe.

Je hoche doucement la tête et mords l'intérieur de ma joue tout en regardant toujours la fenêtre d'Avril. Je n'arrive pas à réfléchir. Je suis trop heureux de savoir qu'elle deviendra officiellement ma petite amie.

—Alors ? T'es d'accord ? Tu n'as qu'à te dire que c'est comme si c'était une fan de plus. Excepté que celle-ci est dans la quarantaine, mais d'après Landon, elle est super sexy. Tu fais ça pour nous ? De toute façon, y paraît que tu les satisfais toutes. Je suis sûr que tu peux faire jouir une cougar mon pote.

Ce mec... il n'a pas de filtre dans la bouche. Je ne peux pas le cacher, je ne compte plus le nombre de filles avec qui j'ai couché, mais quand je pense à Avril, qui ne le sait pas, un pincement naît près de mon cœur.

—Kurt ? Alors, c'est bon ? Pourquoi tu mets si longtemps à répondre ?

Il rit.

—Ouais... ouais, pas de problème...

Good ! J'ai essayé de m'incruster aussi, mais apparemment elle ne veut pas que plusieurs mecs s'occupent d'elle. Non, elle ne veut que la crème du chef... Tu as de la veine, elles te veulent toutes !

Je soupire lâchement et mets fin à l'appel.

Et merde...

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