Ils se mesuraient du regard.
- Non, je ne te crois pas du tout. Nous le vérifierons mais je ne me trompe jamais. Même si c'est vrai que tu as rajeuni du jour au lendemain, mais tout le monde sait que tu es accro à la chirurgie. Embarquez-la... Commanda Gonzalo impitoyable.
Alexandra la prit sans douceur.
- Non laissez-moi ! Vous ne pouvez pas m'embarquer avec vous, ...Hurla-t-elle de douleur
Ces gens étaient tous fous.
- Doucement Alexandra...Ne vois-tu pas qu'elle a mal ? Cria Marco à la garde du corps qui la trimballait comme un sac-poubelle
- Monsieur Garcia ce n'est pas mon problème répliqua-t-elle.
Ils se mesuraient du regard alors elle ajouta hautaine le menton levé.
- Je ne fais que mon boulot donc s'il vous plaît ôtez-vous de mon passage et si cette fille est une narcotrafiquante comme vient de l'énumérer le patron, je ne vois pas pourquoi je la traiterai bien.
La tension était à son comble. Un jeu de regard intense se déroula entre eux. La voix puissante de Gonzalo les ramena au présent.
- C'est bien Alexandra, ce n'est pas pour rien que tu es ma garde du corps, tu assures comme toujours.
- Merci patron, dit-elle avec un sourire ironique à l'encontre de Marco
- Non mais je n'y crois pas ! Gonzalo mon cher frère, parla Marco scandalisé, se plantant devant lui. Tout le monde pense que tu es un type bien un héros pour la nation, mais en vérité, tu n'es qu'un salopard qui traite mal les femmes.
- Allons mon frère réveille-toi. La politique est l'art de berner les gens sur qui on est. Et je ne traite pas mal les femmes voyons, ajouta-t-il avec un mauvais rictus en le tapotant le visage.
- Tu es excellent dans ce jeu n'est-ce pas ?
- Disons que j'ai appris à dissimuler ma vraie nature. J'avoue, je suis doué et alors ? Tu vas me faire la morale ? Oh, je t'en prie...
- Tu as réussi à berner tout le monde. Même nos propres parents pensent que tu es un saint alors que …
- Chut mon frère tu parles trop pour un avocat coupa Gonzalo en mettant un doigt sur ces lèvres pour l'intimider. Contente-toi de faire ce pour quoi tu es bon : le silence ? Me défendre en toute occasion et blanchir mon nom. Je te paie une fortune pour ça n'oublie pas. Ne fait pas cette tête. Bon, on embarque tout le monde.
- Et elle patron ? interrogea aussitôt Alexandra.
- Elle ? Je m'occuperais d'elle personnellement. Mais tu me rembourseras d'abord ce que tu me dois ajouta-t-il à son intention en lui tenant par le menton.
Et sa réaction fut audacieuse. Elle lui cracha au visage et la seconde d'après, elle reçut une gifle cinglante de la part d’Alexandra. Les deux femmes se mesuraient du regard.
Aussitôt, Manuella lui rendit sa gifle. Tout le monde semblait estomaqué, elle avait osé.
- Tu vas le regretter salle garce, beugla Alexandra hystérique
Elle voulut lui donner un coup sanglant, mais son poing fut retenu.
Par Gonzalo.
- Tout doux Alexandra tout doux clama-t-il.
- Mais patron...
- Laisse-moi faire...Tu auras ta vengeance ne t'en fait pas...
- Il veut dire jamais de la vie...riposta Manuella en ricanant.
- Mais je vais la tuer celle-là, hurla Alexandra voulant perdant patience.
- Stop Alexandra, la maintint Gonzalo. Tu ne te battras tout de même pas avec cette chose elle ne t'arrive pas à la cheville
- Sur ce point-là, je suis totalement d'accord en matière de garce, je ne l'arrive pas à la cheville. rétorqua amèrement Manuella.