Ta seule véritable ennemie,c'est toi.
Sa peau brûlante réchauffa mon être,tel un soleil.
Je passai ma main dans son dos au moment où elle ne s'y attendait pas et dégrafa de mes doigts agiles son soutien-gorge.
Soudain,quand j'allais lui retirer le morceau de tissus,quelqu'un toqua à la porte.
Et merde !
Elisabeth sursauta,essayant de se couvrir,son visage exprimant une honte brute.
- Celui qui ouvre cette porte je lui coupe les couilles une par une,grognais-je.
- Allez frérot tu vas pas me faire ça tu rêves d'être tonton ! Gémit mon stupide frère derrière la porte.
Je rigolai malgré moi tandis que je me relevai avant de proposer ma main à Elisabeth.
Tout en se relevant elle fuya avec talent mon regard mais je réussi tout de même à lui voler un baiser avant d'ouvrir la porte,un adorable halo rosé qui voila ses joues.
Mon frère,d'abord surpris, sourit ensuite de toutes ses dents.
- Je serai peut-être tonton avant toi en fait
Elisabeth rougit de plus belle et se faufila hors de la pièce.Quand je passai devant mon frère je lui tapai le crâne.
- Imbécile
Je sortis de la pièce en me retenant de rire suivi de près par mon frère qui se frottait l'arrière de la tête.
Pendant tout le repas je ne pus m'empêcher de penser à Elisabeth.C'était une torture pour moi de la voir assise juste à côté et de ne pas pouvoir finir ce que j'avais commencé.
J'avais besoin d'elle et ça me tuait de l'admettre.Elle seule arrivait à m'énerver ainsi,au point que je ne puisse m'arrêter de frapper.
Mon esprit vagabondait ailleurs tandis que je déboutonnai ma chemise.
Ces marques,toutes ses marques m'empêchaient de fermer les yeux,même quelques secondes.Chaque putain de fois où je fermais les yeux,des images de ses poignets mutilée me hantaient.Je devais veiller sur elle.
Je savais déjà que je devais la protéger des autres mais comment pourrais-je la protéger d'elle même ?
Je frappai du poing contre mon armoire qui trembla sous le choc.
- Merde comment je peux faire ça ?