Il faisait nuit. La jeune femme avançait dans la pénombre de la petite ruelle étroite, faiblement éclairée par un lampadaire. Elle marchait silencieusement.
Lorsqu'elle entendit une note, puis deux, puis toute une mélodie. Cette mélodie avait quelque chose d'étrange et de rassurant. Il lui semblait qu'elle était la seule à écouter cette douce musique. À mesure qu'elle avançait, les sons devenaient plus clairs et précis et elle pouvait alors reconnaître le doux frottement de l'archet sur les cordes d'un violon. Elle continua de se rapprocher de l'endroit d'où parvenait cette musique en fermant les yeux, comme pour pouvoir mieux l'apprécier. Lorsque la mélodie fut très proche, elle ouvrit les yeux.
Elle était face à une vieille maison qui semblait tomber en ruines ; une maison abandonnée.
Elle resta là, à observer les sons pour mieux sentir et entendre la maison. La nuit, la mélodie et la maison, les trois étaient à la fois sombres et apaisantes. La jeune fille n'osait pas faire un bruit, un geste, de peur de se faire connaître du soliste.
Puis, la musique s'arrêta et elle se décida à pénétrer dans la maison. Dans la première pièce, on sentait une odeur de bougie, et sur le guéridon, unique objet de la pièce, il y avait une rose.
La jeune femme saisit alors l'objet fragile avec délicatesse et sortit sans bruit, ravie de l'expérience qu'elle venait de vivre. Elle rentra chez elle et s'endormit.
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Bonsoir, voilà un nouvel aléatoire dans lequel j'ai voulu rendre un petit hommage au violon même si je ne lui rend pas gloire. Quoi qu'il en soit, j'espère qu'il vous a plut.
Bonne nuit.