A23. Le jour se levait.

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Bonjour à tous,
Voici les textes du deuxième "concours" dans lequel les auteurs devaient placer la phrase : "Lorsqu'il sortit de l'immeuble, le jour se levait."
Voici les textes.

• Texte de babouche_54

Enfilant un t-shirt blanc, enchaînant avec un jogging, il était plus qu'impatient de faire son petit footing matinal, il n'était que 6 heure du matin et quand il sortit de l'immeuble, le jour se levait. Qu'est ce qu'il aimait le fait de sentir le vent frais caresser son visage, le silence bercer ses oreilles, ses muscles se contracter au fur et à mesure de sa course. C'était comme un besoin vital pour lui, pouvoir se dépenser, se vider la tête et ne penser qu'au moment présent. Ses pas se succèdaient machinalement, habitués à ce mouvement quotidien. Il ne savait pas où il allait, il ne le savait jamais. Chaque jour était un jour différent pour lui. Rien de semblable au précédant, aucune similitude. Un papillon traversant son champ de vision, un truc stupide pour certaines personnes... Une chose merveilleuse et captivante pour lui. Il courait. Il courait à en perdre les jambes, à en perdre le souffle. Une bouffée d'air, un rayon de soleil, c'était son remède. Il continuait sa course, passant devant des rivières, des forêts, des champs de fleurs, renouvelant ses souvenirs, de peur de les oublier. Son sourire doubla de volume, il l'avait fait ! Il avait encore une fois atteint son objectif et quand il rentra chez lui, le soleil était déjà haut dans le ciel. Quand il franchit le seuil de la maison, son sourire disparu. Il s'assit et prit son médicament. Il se promit encore une fois que cette course ne sera pas la dernière et que son cancer ne gagnera pas totalement la guerre, car il avait déjà gagner un dur combat.

• Texte de LaFeuilleDeMaelle
Violon émotionnel

Emplie de tristesse, je m'assieds contre le mur d'un immeuble abandonné. Je ramène mes jambes contre moi et commence à pleurer. Mes larmes tâchent mon pantalon blanc.

Je reste là, à déverser ma tristesse, sans que personne ne s'en souci quand j'entends un violon jouer. Un morceau triste je pense.

Je l'entends comme un murmure jusqu'à ce qu'il s'intensifie eh devienne plus clair. Là, j'en suis sûre, c'est un morceau triste. C'est assez bien joué. Les notes sont jouées sèchement pour montrer de la colère cette fois.

Je ne sais pas qui joue mais je sens sa colère. Cette personne me la transmet à travers son morceau. Je la sens frotter les cordes comme si elle voulait casser son archet ou une des cordes.

Puis un son dérape. Une ribambelle de fausses notes. Ça en devient assez énervant pour mes oreilles mais je continue de me focaliser sur le morceau. La colère fait que cette personne ne fait que des fausses notes.

Je décide de rentrer dans le bâtiment pour voir l'auteur de ce que j'écoute depuis tout à l'heure. Je cherche dans chaque pièce, dans chaque recoins.

Puis j'arrive dans une pièce vide de décorations ou de meubles. Un homme est assis sur un tabouret au milieu. Il tient dans ses mains un violon. C'est lui. Il a arrêté de jouer et le regarde. Il pleure. Ses larmes brûlantes tombent sur l'instrument.

Je préfère le laisser dans sa peine et sors du bâtiment. Je me rassois à ma place. Je reste à ma place sans bouger, en attendant qu'il sorte.

Lorsqu'il sortit de l'immeuble, le jour se levait. Il n'avait plus son violon mais tenait son archet cassé en deux dans les mains. Il pleurait toujours...

• Texte de @8h49mn

Ce matin, le vieil homme du 3B s'est réveillé.
Ce matin, il a dit bonjour à sa femme.
Mais ce matin, elle n'a pas répondu.
Alors ce matin, le vieil homme du 3B a passé un coup de fil.

Pendant toute la journée, il a passé un, deux, dix, vingt coups de fil.
Pendant toute la journée, il était triste.
Pendant toute la journée, il a pleuré.
Pendant toute la journée, il a pensé à elle.

Quelques jours plus tard, il s'est vêtu de noir.
Quelques jours plus tard, il a écouté les condoléances.
Quelques jours plus tard, il a pleuré devant une foule.
Quelques jours plus tard, il est rentré chez lui.

Pendant un temps, il ne sortait pas.
Pendant un temps, il pleurait toute la journée.
Pendant un temps, ses voisins s'inquiétaient.
Pendant un temps jusqu'à un jour.

Un jour, une fillette vint le voir.
Un jour, elle lui dit que son chat s'était sauvé.
Un jour, elle lui dit qu'il était sur son balcon.
Un jour, il la laissa entrer le récupérer.

Le lendemain, elle vint lui rendre visite.
Le lendemain, elle lui apporta du thé.
Le lendemain, elle joua du piano.
Le lendemain, il fut heureux.

Le jour d'après, elle revint.
Le jour d'après, elle joua du piano.
Le jour d'après, il reconnut la défunte en elle.
Le jour d'après, il décida de sortir.

Lorsqu'il sortit de l'immeuble, le soleil sortait.
Lorsqu'il sortit de l'immeuble, le printemps était là.
Lorsqu'il sortit de l'immeuble, la fillette était là.
Lorsqu'il sortit de l'immeuble, le jour de levait.

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Je vous propose un nouveau concours un peu plus compliqué car cette catégorie est plutôt rare sur Wattpad. Il en fait pour tous les goûts.
Je vous propose d'écrire un texte qui se déroulera pendant une période historique importante (pour n'importe quel pays).
J'espère que vous serez inspirés.
Vous avez jusqu'au 14 Février.
Bon courage !

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