A16. Le petit jeu

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Bonjour à tous,
Précédemment, j'avais lancé un petit défi qui était d'écrire un texte avec des mots imposés. Ces mots étaient : l'arbre, l'auteur, le souffle, une silhouette étrange, le visage masqué, la porte.
Je vais donc publier ici les textes que j'ai reçu ainsi que le mien.
Vous pouvez encore participer bien sûr.
Si vous aimez ce concept participatif, dites le moi et je pourrais recommencer. Vous pouvez aussi voter pour votre aléatoire préféré en le commentant.

•Aléatoire de babouche_54

L'histoire écrite ici, est l'oeuvre d'un auteur talentueux, connu de tous, admiré de tous, respecté et aimé. Comportant aussi beaucoup de modestie ! (Et quelques fautes d'orthographe ... Mais chuut)

J'étais là, contre cet arbre, attendant sûrement que quelque-chose dans ma vie monotone se produise. Il n'y avait que moi sous cette nuit étoilée, accompagné de ce silence apaisant.
Je me demandais sûrement pourquoi je ne franchissais pas cette porte, afin de retourner chez moi et m'installer devant une bonne série TV. Ce fût quand j'aperçus une étrange silhouette à quelques mètres de moi m'observer, qu'une bouffée de curiosité me poussa à m'approcher de cet homme. Il portait une élégante cape noire, part dessus une chemise noire, accompagnée d'un fidèle noeud papillon blanc, qui contrastait à merveille avec son pantalon noir. J'approcha d'avantage, avec cette envie de découvrir qui il pouvait bien être. Il ne bougea point, restant là, à m'observer comme moi je le faisais. Il avait aussi se visage masqué, comme s'il nous empêchait de pénétrer dans une partie de sa vie. Il me tendit sa main gantée d'un fin tissu noir. J'hésita un instant, puis finalement je me décida de la lui prendre. Il mentrena dans une danse intense, où tout autour de moi, tout me semblait insignifiant comparé à ce moment partagé avec lui. Nous enchenâmes toutes sortes de pas, me faisant eux aussi danser à leur tour, ma chevelure noir dans l'air frais de cette nuit. Son souffle chaud dans ma nuque, notre danse endiablée, ses mains de part et d'autre de mon corps, rien, rien ne me semblait pouvoir nous arrêter, tout me paraissait si simple... Malheureusement, quand son emprise autour de moi se relâcha, je compris que c'était belle et bien fini. Il me salua d'une petite courbette, avant de repartir aussi vite qu'il fut venu, me laissant seule retourner à ma réalité. Je me rallongea sous mon arbre, attendant sûrement que quelque-chose, quelqu'un, qui m'explique ce nouveau sentiment naissant au creux de mon cœur.

•Aléatoire de LaFeuilleDeMaelle
Écrire au pied de l'arbre

L'auteur s'assit au pied de l'arbre magique et observa le lieu dans lequel il se trouvait.

C'était une pièce sans plafond avec, sur chaque mur, des centaines de portes de matières, de coulées et de tailles différentes. Et, au milieu de la salle, cet arbre magique, gigantesque avec des racines sortant du sol.

Il écrivit, au pied de cet arbre, il écrivit.
Il écrivit un, deux, trois chapitres. Il écrivit un, deux, trois livres. Il écrivit une, deux, trois poésies. Il passa son temps à écrire au pied de cet arbre.

Puis un jour, une porte s'ouvrit. L'auteur, le souffle coupé, vit une silhouette étrange au visage masqué entrer et se mouver jusqu'à une autre porte.

Et avant que la porte ne se referme, l'auteur aperçut un arbre magique et un autre auteur.

•Aléatoire de @8h49mn

Je me promenais tranquillement dans la campagne embrumée. L'air était frais mais agréable, le ciel était blanc et il ne pleuvait pas. Soudain un léger vent se leva, je sentis comme un souffle sur ma nuque alors je me retournais. Personne. Je continuais alors mon chemin en passant par une petite forêt. Je marchais là, entre les arbres.
Soudain, j'aperçus au loin une étrange silhouette.
Il ne vient jamais personne par ici, c'est drôle.
Je commençais alors à courir dans sa direction. Au bout de quelques minutes la silhouette se fit plus distincte et je constatais même son visage masqué. Comme elle ralentissait, je marchais en la suivant.
Tout à coup, elle disparut. Je courrais alors vers l'endroit d'où elle venait de se volatiliser et je ne vis rien, seulement une poignée de porte qui flottait dans le vide. Interloqué, je tournais la poignée mais la porte invisible ne voulait pas s'ouvrir. Un petite plaque apparut alors dans le vide, au dessus de la poignée.
"Demeure de l'auteur. Ne pas déranger."

aléatoire Where stories live. Discover now