FIGHT FOR US 2

By AWriterAtHeart01

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FACE À FACE La défaite est cuisante pour Smith. Le chagrin et la colère le rongent, mais malgré tout, il comm... More

AVERTISSEMENT
Prologue
TRAILER
1. LUCIE (CHANGÉ)
2. SMITH
3. LUCIE
4. SMITH
5. LUCIE
6. SMITH
7. ALBAN
8. SMITH
9. LUCIE
10. SMITH
11. LUCIE
12. SMITH
13. LUCIE
14. SMITH
15. LUCIE
16. SMITH
17. LUCIE
18. SMITH
19. LUCIE
20. SMITH (1)
20. SMITH (2)
21. LUCIE
22. SMITH
23. LUCIE
24. ALBAN
25. LUCIE (1)
25. LUCIE (2)
25. SMITH (3)
26.LUCIE
27.SMITH
28.LUCIE
29.SMITH
30.LUCIE
31.SMITH
33.SMITH (fin)
D E B R I E F I N G

32. LUCIE

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By AWriterAtHeart01

/!\ ATTENTION : Chapitre pouvant heurter la sensibilité du lecteur, violence et langage cru ! Je prierais à ceux et celles qui sont sensibles de ne pas lire ce chapitre. Bonne lecture ! /!\


J'ouvre enfin les yeux pour revenir sur la terre ferme. Bizarrement, je sens mes poignets liés aux barreaux de ma tête de lit par de longues cordes, et de l'eau glacée se déverser dans mon cou et le long de mon visage. Je cligne plusieurs fois des yeux pour que la silhouette en face de moi, devienne plus nette. Au bout de quelques minutes, j'arrive à voir Victor pencher sur mon lit, un saut blanc dans la main. C'est donc lui qui m'a réveillé en me balançant de l'eau fraîche sur moi. Maintenant, je suis toute grelottante.

Je déglutis difficilement lorsque Victor s'assoit sur le rebord de mon lit, près de moi. Il caresse soudain ma joue où un vilain bleu est apparu, deux fois plus gros que celui déposé sur ma mâchoire. Je grimace lorsque la douleur envahit chacune de mes terminaisons nerveuses. Lui, il sourit.

Voilà trois jours que je suis accrochée à ce lit, pendant que Victor et ses amis sèment la zizanie dans l'appartement. Ils boivent comme des trous, et me tripotent à longueur de journée, tout en m'envoyant quelques poings dans l'estomac, quand je refuse de leur parler. Leur question est toujours la même : ils veulent savoir où est Alban et pourquoi il ne revient pas. Ils disent même que le temps est écoulé pour lui et qu'il est trop tard pour sa misérable vie d'insecte. Je me tais et j'écoute attentivement.

Le premier jour où je me suis retrouvée prisonnière dans ma chambre, j'ai cru mourir. Mais j'ai tenu bon, rien que pour voir la colère dans leurs yeux. J'étais satisfaite, même si tout au fond de moi, j'étais morte de peur.

Aujourd'hui, je n'ai aucune idée de ce qu'ils vont me faire subir. Je me dis que ça ne sera pas pire qu'hier, et à chaque fois je me fais avoir. Alban a foutu le camp, parce qu'ils savaient qu'ils viendraient. Peut être que tout ce qu'il m'a dit à propos de nous, n'était que du vent pour lui aussi. Seulement voilà, je crois encore à la sincérité qui brillait dans ses yeux lorsqu'il m'a dit qu'il m'aimait et qu'il voulait que je vive avec lui pour toujours. Pourtant, plus les heures passent, plus je doute de son engagement auprès de moi, même si moi aussi je n'étais que mensonges et stratégies. Maintenant, je n'ai pas honte de le dire. J'espère qu'il le comprendra. Sinon, tant pis.

— Je crois que Alban n'en a rien à foutre de ta gueule, déclare Victor. Je pense aussi que si je te supprimais, maintenant, tout de suite, il ne viendrait même pas pleurer sur ton corps. Il viendrait cracher vengeance plutôt.

Il rit furieusement, avant de venir se placer à califourchon sur mes hanches. Je sens lourdement son poids écraser les os de mon bassin, mais je ne dis rien. Peut être que ce qu'il dit est vrai après tout. Alban n'en a rien à faire de moi, sinon, il ne mettrait pas tout ce temps à refaire surface sachant que je suis partie toute une nuit, et qu'il en est parfaitement conscient.

— Pourtant, je ne comprends pas pourquoi il t'abandonnerait, Lucie. Tu es si bandante, tu sais. Et il faut dire qu'il aime ça, comme nous tous.

Ses mots sont durent à avaler, mais je fais de mon mieux pour ne pas bouger, afin qu'il ne perçoit pas mon inconfort. J'ai appris en ces trois jours, que Victor cherche les failles de ses victimes pour mieux les achever. Alors je fais preuve d'un calme olympien et horriblement dégradant.

Il passe ses mains puantes et poisseuses sous mon haut, qu'il a déchirer hier avec ses dents. Ses caresses me donnent envie de vomir et de me m'éclipser loin d'ici. Tandis qu'il m'observe lutter contre ma colère et le dégoût que renvoie sans aucun doute mon visage, je plante mes yeux carnassiers dans les siens. Je doute qu'il arrivera à lire toute la haine que j'ai pour lui à ce moment, mais j'essaie de lui en envoyer le plus possible.

Il rigole d'une façon sadique, avant de passer une main autour de mon cou. Il resserre sa prise sur ma peau avec ses doigts. J'ai mal, mais je reste silencieuse. J'ai peur, mais je tente de rassurer mon coeur.

— Tu crois que si je te baisais comme une bête, il prendrait la peine de revenir me botter le cul ?

Je ferme les yeux, tout en soufflant un bon coup. Tout à coup son autre main, je fraye un chemin sur mon visage et m'agrippe violemment à la mâchoire. Je gémis, en ouvrant automatiquement les yeux. Un éclair de fureur passe dans ses prunelles sombres.

— Tu me regardes quand je te parles, sale petite traînée ! Tu m'as bien compris ?

Je ne fais rien. Je me contente de le regarder s'énerver pendant que je jubile dans ma tête. Malheureusement, je pense avoir perdu un petit bout de celle ci, en subissant leurs coups et leurs mots de vocabulaires malsains et sexistes.

— Alors tu veux essayer ? Je te promets que tu vas aimé le côté sauvage !

Il passe subitement son pouce sur mes lèvres, tout en sortant sa grosses langue baveuse et répugnante de sa bouche. J'en profite pour le mordre au bout du doigt. J'arrive à le faire saigner et à le faire jurer. Aussitôt, j'ai bien l'impression que la colère qui émanait de lui, grimpe jusqu'à son cerveau pour enclencher le cataclysme.

Je reste interdite, lorsqu'il serre ses jambes autour de mes cotes, où une douleur vive persiste depuis notre altercation dans cette ruelle sombre et ma chute. Il le fait exprès, et il aime voir la souffrance qui transperce mon regard que je voulais dur et froid. Il recommence en appuyant encore plus fort. Je me mords la langue nerveusement, et je respire calmement.

— Je crois que je vais te tuer maintenant, qu'es-ce que tu en dis ?

Un gémissement passe à travers mes lèvres, et je tourne la tête pour ne plus à avoir à le regarder. Dès que ses mains prennent possession de mon cou avec force, je sais qu'il est sincère et que ses paroles que j'interprétais comme une question, n'étaient rien d'autre qu'une affirmation. Il allait en finir avec moi et pour de bon. Puis, après il s'occuperait de retrouver Alban et de lui affliger la même chose. Une mort lente et douloureuse. Tour à fait dans ses cordes.

Il commence à serrer sa prise, faisant ressortir toutes les petites veines sous ma peau, sur mon visage déjà très pâle. Tout en soufflant un bon coup, il m'oblige à le regarder, en me donnant un violent coup de genoux sur la joue gauche. C'est à ce moment là que je réunis toutes mes forces pour lui cracher dessus. A son tour, il crache sur moi, avant de rire de façon hystérique.

— Cette fois c'est la fin, jolie créature.

Il me chuchote ces paroles à l'oreille, tandis que je sens le rythme de mon coeur s'affoler et mes respirations se faire de plus en plus violentes. En le regardant faire, je remue frénétiquement des pieds pour le faire bouger, tout en posant mes mains sur les siennes, larges et puissantes. Au bout de quelques secondes, il ne cède toujours pas. Je fais donc glisser mes mains le long de ses bras en veillant à griffer sa peau nue et découverte. Heureusement que la corde possède assez de marge. Puis, en me rappelant une vieille histoire que mon père m'a raconté lorsque j'étais un peu plus jeune, peut-être au lycée, je pose violemment mes pouces sur chacune de ses orbites, avant d'appuyer avec toute la force que j'ai. Il ne lâche pas, mais je vois bien que je lui fais mal.

Je continue à appuyer, jusqu'à ce qu'il hurle et accentue sa prise sur mon cou. Je n'ai plus de force, et je laisse mes bras tomber mollement sur le matelas. Je le laisse m'achever, en le fusillant du regard. Je lui promets silencieusement que je reviendrais pour l'anéantir, même lorsque je ne serais plus de ce monde.

Alors que je vois une lumière claire s'éclairer devant mes yeux, prête à basculer de l'autre côté, un des deux idiots qui l'accompagnent, ouvre la porte en la faisant presque valdinguer. Il se précipite ensuite sur Victor pour qu'il arrête de m'étrangler. Mais Victor garde sa prise, avant d'en mettre une à son ami, me libérant. Je tousse et j'essaie de respirer calmement. Prise de dégoût alors que Victor engueule l'autre homme, qui doit être Bob — si j'ai bien retenu les visages —  je me penche comme je peux pour vomir sur le tapis sous mon lit. J'ai l'impression de m'étouffer.

— Espèce d'idiot, qu'es-ce qui t'as pris ? grogne Victor.

Il revient sur moi, pour me maintenir à ma place.

— Alban est à la porte Victor, et je crois qu'il a l'argent. Du moins c'est ce qu'il hurle depuis tout à l'heure.

Je soupire, soulagée, avant d'avaler brutalement tout ce que le dégoût m'a déversé à l'intérieur de ma bouche.

— Il veut rentrer et il menace de prendre ses clefs pour ouvrir lui-même si on ne le fait pas. D'ailleurs, il aurait pu l'ouvrir cette porte sans nous demander la permission, mais bon...

— Tais-toi Bob, et va ouvrir à ce petit merdeux !

Le petit toutou s'exécute et part d'ici. Victor reporte son attention sur moi, avant de me tirer par les cheveux et me hisser vers lui. Les cordes me serrent et leurs marques s'impriment sur mes poignets jusqu'au sang. Comme pour me faire souffrir encore plus, il me tire encore plus près de lui, pour que le tout se tende et que la matière me brûle. Je grimace en le regardant avec toute la haine que je renferme pour lui, pendant tout ce temps passer avec lui. Il me sourit, avant de m'embrasser violemment et en profiter pour me mordre la lèvre jusqu'au sang aussi.

Le goût métallique coule dans ma bouche, et je gémis. Ma tête me tourne lorsque sa langue attaque la mienne avec fureur. Je grogne de mécontentement et sans hésitation, je lui mets un coup de tête en plein front. Il est légèrement sonné et il arrête de m'embrasser. Soudain, il lâche mes cheveux pour me prendre d'une main au col de mon t-shirt. Son regard est menaçant et froid, comme ses mots qu'il prononce.

— Je n'en ai pas fini avec toi, souviens t-en, sale emmerdeuse !

Il tente de se relever, mais la corde est assez longue pour que puisse le rattraper et m'accrocher à lui. Il aurait dû y réfléchir à deux fois. Il fait volte-face, en approchant son visage haineux du mien. Je tiens bon, et je faufile ma main dans la poche de son jeans pour y trouver un canif. Il essaie de me le reprendre des mains, mais je le contre. Je lui donne un vilain coup de pied, qui le fait se coucher sur le lit. Pendant ces secondes d'inattention, j'en profite pour découper mes liens le plus vite possible avec son canif. Heureusement, ils cèdent. Je me relève assez vite, pour le prendre par une oreille et le forcer à me regarder droit dans les yeux.

Ma mâchoire me fait un mal de chien en plus d'être enflée, mais je trouve le courage d'ouvrir la bouche.

— Moi aussi, je n'en ai pas fini. Va crever, sale connard !

Après avoir crier comme une malade, je cours vers le salon où Alban — en mauvaise état je l'avoue — fait face à Bob et Ulrich. Je n'ai pas besoin de l'appeler, il croise mon regard dès que je sors de la chambre. Ses yeux sont sombres et il est en colère. Dans sa main il tient une enveloppe semblable à celle que j'ai trouvé dans sa boite à gants le matin de ma fuite. Je fronce instantanément les sourcils, tandis qu'il la tend prudemment à l'un des deux gars. Ulrich la récupère en premier et la lui arrache presque des mains.

Alban ne me quitte pas du regard, et mon sang se glace lorsque j'aperçois mon téléphone coincé entre ses phalanges pleines de sang. Je redoute le face à face.

— Te voilà enfin Alban. Je pensais que tu nous avais baisé comme des porcs. Mais en fait, tu nous donne le compte.

— Tirez-vous, tout de suite !

La voix de Alban me fait froid dans le dos. Je ne l'ai jamais vu aussi hors de lui. Même pas quand il me frappait avant. Je déglutis difficilement, en voyant Victor avancer vers lui. Il se poste à deux centimètres de son corps, et lui chuchote quelque chose à l'oreille. Les yeux furieux et injectés de sang de Alban se figent sur moi. Une lueur dangereuse prend possession de ses pupilles. Subitement, je prends peur, mais je reste figée à le regarder.

Alban démarre au quart de tour, et empoigne la chemise de Victor pour le foutre dehors suivit de ces deux acolytes. Il referme brutalement la porte derrière eux. Il ne reste plus que lui et moi, et le silence horrible qui plane au dessus de nos têtes. Enfin il est là, et enfin les autres on disparu loin de moi. Pourtant, je ne semble plus aussi soulagée qu'il y a quelques minutes, quand Bob est venu faire savoir à Victor que Alban était enfin ici.

J'observe d'un oeil nerveux, Alban jeté mon téléphone par terre, et l'écraser sans pitié avec son pied. Tout se brise et le seul bruit qui déchire l'atmosphère c'est lorsque mon téléphone rend l'âme sous la botte de Alban. J'arrive à voir dans ses yeux que c'est le monstre qui parle en lui, et que je vais sûrement y passer. Vu les flammes de l'enfer qui dansent dans ses yeux, mon dernier souffle n'est plus pour longtemps.

Tout à coup, il s'avance vers moi, mais il se stoppe à une distance raisonnable. Ses yeux me sondent pour y voir tout les mensonges défiler et les couches de protection qui me constituent s'enlever une par une. Je reste calme, mais lorsqu'il me sourit tyranniquement, je sens que c'est vraiment la fin. Alors je recule jusqu'à percuter le mur. Alban reste à sa place, mais s'apprête à dire quelque chose. Quelque chose de mal et qu'il regretta peut-être le lendemain, mais il sera trop tard.

— Tu ne m'aimes pas, je le sais maintenant, sale petite menteuse. Moi, je t'aime de tout mon corps, et toi tu me jettes constamment. Alors, il est bon au pieu ? Vous baisez depuis combien de temps ensemble avec ton Smith ? Vu le nombre incalculable de fois qu'il t'a appelé pendant ces trois jours, je dirais que vous vous éclatez pendant que tu me prends pour un con. Je n'aime pas du tout ça, Lucie, tu dois le savoir depuis.

Je ferme les yeux, j'ai bon espoir que Smith est senti mon signal silencieux. Je continue d'affronter les vérités qui sortent de la bouche de Alban, pendant que son visage se déforme sous sa souffrance palpable.

— Tu aimes me faire du mal. En plus de tes petits tours dans mon dos avec ton père et cet abrutis de Smith, tu te tapes Victor. On dirait que tu en profites, ma cochonne !

C'est donc cela que Victor lui a dit. Je n'essaie même pas de nier, les choses risqueraient de trop s'envenimer et il ne me croirait pas de toute manière. Alors j'attends que les minutes passent, et je profite qu'il soit loin pour ranger le canif dans la poche arrière de mon short. Je vois du sang couler le long de mon menton et de mes poignets, pour venir s'écraser au sol. Quel drôle de dessin. Alban observe les traces que je laisse aussi.

— En fait, tu voulais te débarrasser de moi. Mais tu n'y arrivera jamais Lucie. Tu seras mienne pour toujours et tu m'épouseras comme je l'avais prévu. J'en ai même parlé à ma mère pendant ces derniers jours. Elle m'a conseillé de t'attacher et de te traîner si tu ne voulais pas me suivre. Je crois qu'elle a raison. C'est ce que je vais faire.

J'ai envie de vomir, encore.

— Pour le coup de fil de l'hôpital psychiatrique ou je sais plus quoi, tu peux oublier. J'ai refusé, parce que c'est plutôt toi qui a besoin de faire un tour là-bas. Tiens d'ailleurs, je devrai les rappeler. Je le ferai demain, il rit.

Il esquisse quelques pas vers moi, avant de se passer une main sur le visage. On dirait un dingue de plus près, avec ses yeux rouges et ses veines saillantes qui lui mangent toute douceur. Il avance toujours un peu plus, et lorsqu'il arrive à ma hauteur, il empoigne fortement ma mâchoire entre ses doigts. Je couine, mais il a l'air de s'en foutre. Maintenant, j'ai perdu toute crédibilité devant lui.

— Mais avant je vais te baiser pour effacer leurs traces de malpropre. Ils devraient apprendre à voir quand une chose appartient à quelqu'un. Mais je leurs ferai savoir tôt ou tard.

Il m'embrasse violemment et m'empoigne brutalement à la taille, avant que nous tombions tout les deux au sol. Il se retrouve au dessus de moi, près de la table de salon. Je garde mes yeux rivés sur les bouteilles de verre vides qui trainent au dessus.

— Regarde-moi Lucie. Tu ne voudrais tout de même pas que je te tue toute de suite, non ?

Je manque d'air sous son poids. Il arrive à m'arracher mon haut et mon soutien-gorge alors que je refuse. Je joue avec mes mains, mais il trouve un moyen de les emprisonner et de jouer avec mon corps en même temps. J'essaie aussi de le mordre mais il ne m'en laisse pas la possibilité.

Je vois dans sa façon de me marquer, de me sucer, de m'embrasser, qu'il veut que je sache que je ne pourrai plus jamais m'échapper d'ici. Les larmes coulent sur mon visage, alors que je tente de le repousser avec mon bassin. Mais rien n'y fait, il est trop fort et puissant pour moi. Il arrive même à repousser mon short d'une façon négligente avec une seule main. Après m'avoir dévêtue, il ouvre sa braguette et fait glisser son pantalon avec son caleçon sur ses hanches.

— Les putes étaient bonnes aussi, ne t'inquiète pas, il me murmure.

Mon coeur saigne et il cesse de battre à ce moment précis. C'est impossible de le sauver, il est condamné et moi avec. Il ne me reste plus qu'à prier pour que je ne sombre pas avec lui.

Juste avant de passer à son acte, il attache mes mains avec mon haut, fort, et très serré. Je gémis en balançant mes pieds de droite à gauche. Mais il me stoppe en empoignant mes hanches, et enfonçant par la même occasion ses ongles dans ma peau. Alors qu'il me mord sur toute la longueur de ma jambe, ses yeux se posent sur mon short où le canif dépasse. Il me jette un regard plein de malice, avant de le prendre dans sa main et l'ouvrir d'un coup de doigt.

Mon souffle se coupe immédiatement quand il pose seulement la lame sur ma peau, au niveau de ma hanche.

— Avant de te tuer comme il se doit, je vais te marquer, comme le ferait un homme fou amoureux. Tu es d'accord ?

— Non ! je crie enfin.

Il ne m'entend pas et laisse la lame me transpercer. Je crie, je hurle, je halète, je transpire, je geins. Je sens quelque chose se déchirer au niveau de ma bouche, mais la douleur l'emporte.  Soudain, quelque chose se réveille tandis que je le regarde tracer la première lettre de son prénom sur mon corps. Aussitôt, je bouge mes mains et j'arrive à me défaire de mon piège sans savoir comment. Je n'y pense même pas, mes doigts s'accrochent dans ses cheveux pour le tirer vers moi. Alban lâche le couteau, et la douleur m'envahit. Le sang coule et ma vision se brouille. Mais je lutte, ce n'est pas le moment. Alban se replace au dessus de moi et moi je resserre ma prise dans sa chevelure.

Pour se défendre comme l'avait fait Victor pour tenter de me tuer, il place ses mains autour de mon cou, en commençant à m'étrangler comme un malade. Mes narines se dilatent quand le souffle me manque. Alban me répète combien il est bon de me voir souffrir comme il le voit. Je ne l'écoute pas, je sens le sang couler sur mon visage et le long de ma jambe droite à une allure phénoménale.

Dans une dernière tentative de rester en vie, je me hisse et essaie d'allonger le plus possible mon bras pour espérer attraper une des bouteilles que je guettais tout à l'heure. Après m'être étirée pendant que Alban sonnait le coup de grâce, j'arrive à faire tomber une des bouteilles et l'attraper par le goulot. Heureusement Alban ne me voit pas, il est bien trop attentif à sa tâche. Je ferme les yeux en laissant glisser la dernière larme que je pleurerai pour lui, puis j'éclate d'un coup sec la bouteille sur sa tête. Ses mains s'immobilisent et il s'effondre sur moi instantanément. Je sais qu'il est seulement dans les vapes, mais au moins, je vis encore.

Je le pousse d'une main, tout en toussant. Je sens mon corps s'engourdir et ma tête se faire lourde. Doucement, j'essaie de bouger, mais j'ai trop mal. Ma main se pose alors sur le A apparent sur ma peau, que Alban vient de graver dans les secondes qui précèdent ce silence morbide. Le sang coule à flot sur mes doigts. Sans pouvoir lutter, je laisse ma tête tomber contre le sol et mon corps sombrer dans un univers parallèle. Mes yeux se ferment d'eux même, alors que j'entends un bruit qui grésille dans mes oreilles. D'abord il est insistant et fort, mais plus le temps avance, plus il s'atténue pour disparaître. 

•••••••••••••••••••

Coucou mes petits loups ! Alors comment vous avez trouvé ce chapitre ? Pleins d'actions, mas très spécial !! Lucie a réussi à se débarrasser d'Alban avec ce qu'elle avait sous la main. Mais croyez-vous que c'est fini pour autant ? Quel suspens pour la fin !! Dîtes moi si vous avez aimé et qu'elle fin vous envisager pour le chapitre prochain et pour ce tome 2 !!! Les commentaires sont hyper-important pour moi, d'ailleurs un grand merci à celles qui commentent !! <3

Alors Smith va t-il faire sa grande entrée ? Mystère et boule de gomme. Accrochez-vous bien, le tout dernier virage arrive !

Bisous, S.

Le chapitre final arrive !!

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