FIGHT FOR US 2

By AWriterAtHeart01

211K 16.4K 2.8K

FACE À FACE La défaite est cuisante pour Smith. Le chagrin et la colère le rongent, mais malgré tout, il comm... More

AVERTISSEMENT
Prologue
TRAILER
1. LUCIE (CHANGÉ)
2. SMITH
3. LUCIE
4. SMITH
5. LUCIE
6. SMITH
7. ALBAN
8. SMITH
9. LUCIE
10. SMITH
11. LUCIE
12. SMITH
13. LUCIE
14. SMITH
15. LUCIE
16. SMITH
17. LUCIE
18. SMITH
20. SMITH (1)
20. SMITH (2)
21. LUCIE
22. SMITH
23. LUCIE
24. ALBAN
25. LUCIE (1)
25. LUCIE (2)
25. SMITH (3)
26.LUCIE
27.SMITH
28.LUCIE
29.SMITH
30.LUCIE
31.SMITH
32. LUCIE
33.SMITH (fin)
D E B R I E F I N G

19. LUCIE

4.9K 480 76
By AWriterAtHeart01

Je ne dirais pas que mon coeur est brisé, mais presque. Je sens la douleur m'arracher à mon corps, avec ses grandes mains et ses ongles acérés. J'ai du mal à croire qu'après toutes ces semaines, j'ai enfin pu revoir son visage. Seulement, je ne pensais pas l'apercevoir de cette manière. En tout cas, quelque chose a changé en lui. Quelque chose de grand et de bon. Sa façon de répondre à mon père si posément, mais aussi, si familièrement ; m'a mis la puce à l'oreille.

Moi aussi, j'ai envie de lui crier : j'ai besoin de toi !

Mais, je ne peux pas. Alban est partout, et je ne veux pas qu'il s'en prenne à Smith, ni même à mon père. Alors je crie autre chose, de plus douloureux, qui veut dire le contraire.

Ne plus te revoir.

Traduction : Te voir, me donner envie de repousser mes limites, et d'y arriver.

><><><

La fin de soirée est glaciale. Fade, sans discussion. Mon père souffle quelque fois des choses à Smith, qui hoche simplement la tête. Tandis qu'Alban se love près de moi. Je suis légèrement mal à l'aise devant mon père, qui lui sait à quel point Alban a pu être horrible avec moi. C'est lui qui a été témoin de ce qui restait de ma personne, de mes cicatrices, de mes crises d'angoisses.

Sans réfléchir, je me lève d'un bond, en demandant à Alban de me suivre en haut. Delà, je lui montre sa chambre pour la nuit. Puis, pendant qu'il prend sa douche, je file vers ma chambre d'adolescente. Mon père montre également de son côté, la chambre que Smith prendra pour la nuit. Puis, celui ci disparaît à l'intérieur. Mon père s'approche de moi, le visage terne, fatigué.

- Lucie, je n'arrive pas à comprendre. Après tout ce qu'il t'a fait, tu devrais le haïr, il a du mal à parler. Je sais que tu le hais, au plus profond de toi, pourquoi tu le ramènes ici, bordel ?

- Tu peux pas comprendre, papa.

Il écarquille les yeux si violemment, ce qui m'incite à m'avancer. Je pose mes mains sur chacune de ses joues, pour y voir une lueur y briller tristement.

- Tu dois me faire confiance, je lui confie tout bas.

Tant que j'entends le bruit de la douche, je peux parler avec aise. Mais Alban est futé, j'ai appris à le voir en étant avec lui. Il entend tout, même ce qu'il ne devrait pas.

- La dernière fois que j'ai fait ça, cet énergumène a presque failli te tuer, Lucie. Pas cette fois, il souffle plus fort.

- Laisse tomber alors, je siffle plus durement.

Je sais qu'il a raison, mais il ne peut pas comprendre mes raisons, ni mes choix.

- Lucie, mon père serre les dents.

- Laisse moi tranquille, je lance, en entrant violemment dans la chambre d'Alban.

Lorsque je referme la porte derrière moi, je déglutis difficilement. Alban est installé sur le lit, en tailleur, le regard perdu à travers le paysage que lui offre la fenêtre à sa droite. Ses yeux trouvent instinctivement les miens, et ça me donne la chair de poule.

- Viens par là, il m'intime tout doucement.

J'avance de quelques pas, avant de m'asseoir près de lui. Il me prend instantanément dans ses bras, me faisant de la place entre ses jambes. Ses lèvres viennent ensuite se déposer sur ma tempe, me faisant fermer les yeux.

- Je ferais en sorte que tout s'arrange, Lucie. Je te le promet, me murmure t-il, telle une prière.

Je me retourne aussitôt, un sourire minime sur mes lèvres. Il m'embrasse tendrement, me serrant plus fort contre lui. Je sens son coeur battre près de mien, mais leur écho sont différents. C'est pour ça, qu'Alban n'est pas l'homme que mon âme désire. Il ne l'a jamais été, si on y réfléchit. J'ai seulement été aveuglé par mes sentiments pour lui, qui à l'époque étaient puissants. Mais, je ne referais jamais plus la même erreur.

Lorsque je me détache de lui, son regard douloureux me transperce sur place. Je culpabilise de lui faire croire que je l'aime encore, pour espérer un jour le guérir. Je tiens encore à lui, malgré mon dégoût pour la personne qu'il est sous l'emprise de la colère. Sauf que je sais pertinemment, qu'il n'est pas lui, et qu'il souffre tout autant que moi, avant.

- Je serais dans la chambre voisine, si tu as besoin, je chuchote.

Je dépose un léger baiser sur son front, avant de sortie d'ici. Au même moment, Smith arrive, et pose sa main sur la porte de sa chambre. Ses yeux me percent avec inquiétude, qui me submerge sur place.

Moi aussi, j'avais besoin de toi.

Je me tais, et soutiens son regard aussi doux et puissant qu'avant. C'est bizarre, et surtout farfelu, mais je regrette le temps où j'étais avec lui, enfermée de son appartement. Le temps où il me protégeait, où il était là, près de moi. Je sais pertinemment que je ressens quelque chose pour Smith, mais je ne saurais l'exprimer. Aucun de nous deux, n'est sorti indemne de toute cette histoire.

Je voulais rester Smith, pour toi, pour m'assurer que tu allais bien, pour qu'on se batte contre Carter, ensemble.

Ma bouche reste close, pendant que je lui tourne le dos. Je marche à grand pas vers la porte de ma chambre, consciente du regard de Smith, pesant sur mes épaules, qui sont déjà bien pleines de culpabilité, de tristesse, d'inconnu et de courage. Un courage qui s'agrandit par moment, et qui diminue, lorsque Alban réussit à me prendre par les sentiments.

Ma main se pose sur la poignée de porte, tremblant fortement. Je tourne une dernière fois la tête, posant mon regard sur celui de Smith. Pendant une seconde, je revois nos discussions, nos sourires, nos baisers, et nos disputes. Instantanément, je fronce les sourcils pour les faire fuir, puis je rentre dans ma chambre, mettant fin à l'insoutenable.

Peu de temps après, j'entends sa porte se fermer également. Sans que je m'en rends compte, un goût salé vient s'étendre sur mes lèvres. Des larmes perlent par milliers sur mes joues, à n'en plus finir. J'étouffe des sanglots avec mon poings. Mes yeux observent attentivement mes cicatrices sur mes poignets, me donnant envie de vomir. Sans plus attendre, je coure jusqu'aux toilettes, au fond du couloir, et tente d'apaiser ma souffrance, sans faire de bruit.

Apparemment, j'ai raté mon coup, puisque j'entends des pas se faire derrière moi. Pitié, faites que ce ne soit pas Alban. Pas Alban, s'il vous plaît.

Je retiens mon souffle lorsque la porte s'ouvre. Mais, je respire à la seconde où je reconnais l'odeur familière de Smith. Soudainement, je sens ses jambes frôler mon dos, provoquant en moi des milliers de frissons, parcourant mon corps en long et en large. Sans un mot, Smith prend mes cheveux délicatement, dans une de ses mains. Puis, il pose son autre main  sur mon dos, caressant alors celui ci de haut en bas.

Une fois que je me sens mieux, je lui adresse un regard, qu'il comprend de suite. Smith se lève, faisant glisser ses mains sur ma taille, pour me supporter. Sans trop de difficultés, il me relève d'un mouvement. Subitement, il me prend dans ses bras, me plaquant tendrement contre son torse bien ferme. Sans y penser, je pose ma tête sur sa poitrine, et je m'autorise à fermer les yeux, l'instant de quelques secondes.

Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je me retrouve dans le canapé. Paniquée, je me relève d'une traite, avant de voir Smith s'avancer vers moi, des mouchoirs en main et un verre d'eau.

- Tiens, il me tend le verre.

Ma main frôle la sienne dans une mélancolie sans faille, apaisant mon coeur. Je bois une gorgée, puis le repose sur la table basse du salon. Smith s'empare ensuite d'un mouchoir ; je me prépare donc à tendre la main pour le récupérer. Mais tandis que je sens les doigts délicats de Smith sur ma bouche à travers le tissu fin, je range ma main derrière mon dos.

J'ai pour réflexe de le regarder, s'appliquer à me nettoyer le contour de la bouche, les mains, et épousseter légèrement mes vêtements. J'avoue aimer le pli adorable qui se forme sur son front, signe qu'il est sérieux et très attentif. Je l'avais déjà remarqué, mais je ne l'avais jamais observé d'aussi près.

Je regrette presque sa main sur mon corps, lorsqu'il termine. Sans réfléchir, je continue de le regarder attentivement, heureuse qu'il n'est pas une seule fois bronché, et que ce soit lui, qui soit venu m'aider.

- Merci.

Je ne sais pas quoi dire de plus ; la gêne m'a déjà emporté très loin d'ici.

Smith glisse ses mains sur mes joues, et efface les dernières traces de mes larmes, avec ses pouces. Puis, il plante ses lèvres sur mon front, avec retenue. Immédiatement, sa joue vient caresser la mienne, m'obligeant à fermer les yeux, afin de ressentir chacune des sensations de notre étreinte.

Smith ne s'est jamais montré aussi doux et entreprenant avec moi. Peut-être une ou deux fois, mais contre son gré. Maintenant, il me touche, parce qu'il en a envie. On dirait presque qu'il en ressent le besoin.

- Je ferais tout pour me racheter, pour que les souvenirs ne soient plus que poussières. Je ferais tout pour recommencer à zéro, il souffle tout bas.

A ce moment là, j'ai la vague impression qu'il parle plus pour lui, que pour moi. Son souffle est si bas, que j'arrive à entendre les battements de son coeur prendre possession de tout son corps, en un claquement de doigt. Alors j'ouvre les yeux, et ma main trouve enfin sa peau chaude. Une chaleur qui m'avait manqué.

Brutalement, il s'arrache à moi, pour me regarder dans les yeux.

- Je recommencerais tout, même avec toi, il murmure, brisé.

Puis, il se lève douloureusement, avant de disparaître à l'étage. Je reste inerte, une main sur ma joue, et l'autre sur ma bouche. Une pensée vient se loger dans ma tête, venant de nul part, me restant au travers de la gorge. Son origine m'est inconnue, mais une chose est sûre, cette phrase veut dire beaucoup. Celle ci risque même de marquer chaque minutes de ma nuit.

Finalement, Smith n'aura pas besoin de chat à ses côtés. *

•••

Je me réveille, la tête en vrac et les idées mélangées. Mes pieds atterrissent d'eux-mêmes sur le sol, et m'amènent dans la salle de bain. L'eau chaude qui coule sur mon corps m'apaise, et me permet de penser à ma propre manière. Je sais que mentir à Smith n'est pas solution, tout comme lorsque je continue à faire croire à Alban, que je resterais avec lui. Mais c'est la seule façon pour que les choses soient meilleures. Si Alban prend ma confiance et mon affection, l'allée vers un centre spécialisé sur les problèmes psychologiques, sera plus facile. Ensuite, je pourrais reprendre le cours de ma vie. Enfin, je l'espère.

Une fois m'être vêtue d'un pantalon et d'un t-shirt, je descends dans le salon, où Smith et mon père sont déjà. J'essaie de ne pas croiser le regard de Smith, mais c'est presque impossible. En prenant une grande inspiration, je vais m'asseoir à la table pour voir qu'une tasse de café m'y attend. Je remercie tout de suite mon père d'un regard, avant d'en boire le contenu.

- Lucie, tu aimerais voir ta mère ce matin ? me demande doucement, mon père.

- Bien sûr, j'ai besoin de la voir, je lui offre un sourire mince.

Quelques minutes plus tard, nous sommes prêts. Smith nous accompagne, sous la proposition de mon père aussi. Quelque part, je suis contente que ce soit lui, plutôt qu'Alban. Je vais enfin pouvoir me laisser aller, sans avoir peur des conséquences.

Lorsque nous arrivons devant la chambre de ma mère, mon coeur augmente grandement son rythme. Depuis que mon père m'a dit qu'elle sombrait peu à peu dans la maladie d'Alzheimer, je vis dans la peur. La peur de l'inconnu, mais aussi de la perte. En plus de ses crises qui lui rongent le corps, cette maladie finira peut-être par l'achever. C'est ça dont j'ai vraiment peur. Mais elle n'a pas d'autres choix que de se battre.

- Vas y, je suis sûr qu'elle sera très heureuse de te voir, me souffle mon père.

Je les regarde alors s'asseoir sur des chaises positionnées dans le couloir, avant de rentrer à l'intérieur de sa chambre. J'avance à petits pas, les yeux fixés sur mes pieds.

- Lucie, gémis la voix douce de ma mère.

Je tourne instantanément la tête, pour voir le jolie visage de ma mère, remplit de fatigue et rongé par la maladie et ses traitements intensifs. Sans dire un mot, elle tapote la couverture bleue de son lit, m'intimant de venir s'asseoir près d'elle. C'est ce que je fais, avant de la prendre dans mes bras. Les larmes ruissellent d'elles mêmes sur mes joues, et redoublent de volume, lorsque je sens la fragilité de son corps. Elle a tellement maigri.

- Je suis si heureuse de te voir, mon enfant. Je ne pensais pas te voir, parce que tu étais à l'école. Mais, tu as pu te libérer, elle me sourit radieusement.

Je lui souris à mon tour. Mais ce n'est qu'un vulgaire sourire de façade. Puis, je sèche mes larmes, en riant légèrement.

- Tu m'as tellement manqué, maman.

- Alors comment ça va entre Julian et toi ? elle me demande, joyeusement.

Je fronce légèrement les sourcils, avant de lui prendre la main.

- Julian et moi ? je ris.

- Bas oui, ton père m'a appris la bonne nouvelle l'autre jour, elle grimace.

Je lui souris une seconde fois, avant de rigoler avec elle. Je ne vois pas l'heure passer entre toutes nos discussions et nos fous-rire. Je suis heureuse de la voir près de moi, mais quelque chose qui fait mal subsiste en moi. Subsiste dans mon coeur, sous ma peau, dans mes oreilles, à l'intérieur de ma tête : à ce moment précis, je sais que je viens de la perdre. 

Je sors de la chambre, un sourire fin sur les lèvres. La porte claque, et je me sens soulagée quelque part. J'aperçois soudainement Julian, assis à côté de mon père, me sourire. Je m'approche alors de lui, pour le saluer en le prenant dans mes bras. Mon père demande ensuite à Julian de l'accompagner dans la chambre de ma mère. Celui ci accepte, me laissant seul avec Smith, qui lui, est très silencieux. Il a l'air perdu entre deux océans ; ses yeux sont tristes.

Un silence s'abat brutalement sur nous. Je n'ai pas envie de parler avec lui de ce qui s'est passé hier soir. Smith m'a vu dans une position de faiblesse, et j'ai honte. Lui qui me croyait forte, c'est le contraire.

- Arrête. Arrête Lucie, murmure Smith.

Je me tourne vers lui, en le regardant se passer une main sur le visage.

- Tu allais mal, hier. Je t'ai vu vomir, il crache presque. Je t'ai vu vomir, merde ! il répète, fortement.

- J'ai le droit d'être malade, je me défends.

Il relève la tête lui aussi, pour me fusiller du regard.

- Tu es loin d'être malade, Lucie, il lance. Qui est-il ?

Je fais semblant de ne pas comprendre, en dérivant mon regard sur les infirmières qui entrent et sortent de plusieurs chambres.

- Alban, c'est qui pour toi, hein ? C'est le mec que tu ne voulais plus revoir ? Le mec dont je ne sais que dalle, mais dont tu m'as parlé, quand je suis revenu te chercher à Phoenix ? Le mec dont tu as atrocement peur ? il parle violemment.

Je reste silencieuse, le menton tremblant légèrement. Subitement, Smith se lève pour se positionner en face de moi.

- Lucie, regarde moi. Dis-moi si c'est lui, oui ou merde ! balance t-il, d'un ton ferme.

Les larmes viennent me submerger, tout à coup. Je résiste, mais elles réussissent tout de même à passer les barrières. Les mains de Smith m'attrapent doucement les mains, me poussant à me lever. Puis dans un geste vif, il m'attire contre le lui, pour me prendre dans ses bras. Sa main droite vient se glisser dans mes cheveux, afin que je puisse déposer ma joue sur sa poitrine.

Quelques minutes passent avant que je trouve le courage de lui dire.

- C'est lui, oui, je respire nerveusement.

Smith raffermie sa prise, en posant son menton sur mon crâne. 

- Pourquoi ? il bafouille. Pourquoi ne pas avoir appelé ton père, ou même moi ?

- J'ai pleins de chose à faire, Smith, pleins de chose à régler, je déglutis.

Il passe délicatement ses mains sur mes joues, avant d'ancrer son regard toujours aussi protecteur, dans le mien. Je reste un moment accrochée à ses yeux, mais une gêne inconnue me m'emplit instinctivement. Je baisse la tête, pour ensuite me serrer plus fortement à ses bras. Cette étreinte est un besoin dont je ressens tout.

- Tu comptes faire quoi ? Repartir avec cet homme qui te terrorise ? Il n'en est pas question, Lucie, débite t-il, d'un ton ferme. Ton père et ta mère ont besoin de toi. Tu ne peux pas risquer de partir avec lui, conclue t-il, du dégoût en bouche.

- Fais-moi confiance, je ferme les yeux.

- Je sais bien que j'avais dis que tu ne serais plus rien pour moi, après tout ça. Mais c'est faux. Tu le sais très bien, il soupire.

Je sens la vibration de sa voix contre ma peau, et j'adore cette sensation.

- C'est plus fort que moi, je voudrais toujours te protéger.

Il l'a enfin avoué. Un sourire naît sur mes lèvres, sans que je puisse l'arrêter. Je lève instinctivement la tête, mon sourire grandissant encore plus. Smith me sourit à son tour.

- Et moi, je voudrais toujours te connaître entièrement, c'est plus fort que moi.

L'espace d'un instant tout se stoppe, puis on rient. On rient ensemble, à n'en plus finir. Les infirmières nous demandent même de nous taire, une fois, deux fois. Mais rien ne nous arrête. Puis mon père et Julian arrivent, synonyme que nous partons. Dans le couloir, je reste auprès de Smith, mais à une distance raisonnable. Je n'ai toujours pas oublié ce que je dois faire avant de retrouver une vie normale.

- Fais-moi confiance, je lui répète.

- Alors promet-moi de me prévenir s'il arrive quoique soit, d'accord ? Promet-moi de ne pas agir seule, sur un coup de tête, me répond sérieusement, Smith.

Je respire un bon coup, avant de lui faire une grimace.

- C'est promis.

Une promesse est une promesse. Ce mot veut dire beaucoup, mais l'acte qui suit celui ci, représente mille fois mieux. C'est pour ça, que je lui promets. Je compte bien tenir cette promesse. Je viens de comprendre que Smith sera toujours là pour moi, et que lui aussi ressent ce lien invisible qui nous relie. Un lien aux origines inconnues.

Un lien immense.

••••••••••••••••••••

* Passage de FIGHT FOR US 1

Coucou !! Voici un deuxième chapitre !! J'étais trop pressée pour vous mettre une phrase d'intro, mais je le ferais ! Alors ce petit chapitre vous redonne l'espoir ou pas ? Vous avez pu retrouver la relation qu'avaient Lucie et Smith, le lien qui les possède. Comment vous sentez la suite alors ??? Que va t-il se passer ? Lucie sera t-elle obligée d'appeler Smith à un moment ? Tout ça dans les prochains chapitres !!

Là aussi, JE VEUX ÊTRE BOMBARDÉE DE COMMENTAIRES !!!

Bisous bisous, et bon week-end !

Continue Reading

You'll Also Like

1M 36.9K 50
J'ai toujours voulu visiter la Californie. Sans expliquer pourquoi. Alors je m'y suis rendue, accompagnée par mes meilleures amies. Tout devait se...
11.6K 707 94
Estère,une fille avec un dur passé, ignore ce qu'est la vie. A 17 ans, elle vit sa vie pleinement sans se soucier du monde clair et obscur qui l'ento...
8K 806 12
voici mes amies - meilleur classement: 166 dans nouvelles
229K 12.6K 47
Il a suffi d'un regard à Isaac Miller pour tomber sous le charme de Lev. Rongé par la timidité, il n'a jamais osé faire le grand saut. Cette dernière...