ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』

Por HikaruLawAckermann

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"Chacun d'entre nous a des secrets qu'on préfère garder enfouis en soit. Cependant, un secret n'est jamais... Más

Préface
Ⅰ ◇みι∂∂εn
Ⅱ ◇Mεετ γου「αgαιη」
Ⅲ ◇τhε οηε ι αm
Ⅴ ◇... αη∂ rεαlιτγ
Ⅵ ◇μηdεr Sκγfαll
Ⅶ ◇Cαη hε ενεr smιlε
Ⅷ ◇ㄥοsτ ιηsιdε
Ⅸ ◇Sρrεαdιηg ουτ
Ⅹ ◇ρlεαsurε το ωοrκ ωιτh γοu
ㄨⅠ ◆τακε cαrε οf hιm
ㄨⅡ◆ τακε α βrεατh...
ㄨⅢ ◆τακε α βrεακ
ㄨⅣ ◆Fαrεωεll αηd ωεlcοmεd
ㄨⅤ ◆ηεω sταrτεr
ㄨⅥ ◆ㄥιε το dιε
ㄨⅦ ◆Fιrsτ sτερ οuτsιdε
ㄨⅧ ◆αηοτhεr βεhανιουr
ㄨⅨ◆ ωhατ's τhε mαττεr
ㄨⅩ◆ αβονε τhε ωοrld
×ㄨⅠ→ αlοηε τοgετhεr
×ㄨⅡ→ Mακε mε βεlιενε
×ㄨⅢ→ kεερ α hαηd οη hιs mιηd
×ㄨⅣ→ chιll crαωlιηg οη hιs βαck
〇』

Ⅳ ◇βετωεεη mεlο∂γ ...

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Por HikaruLawAckermann

Se soir là, tandis que les rayons du soleil déclinaient, aucun son n'était audible dans le petit appartement.

Comme tout les autres soirs ceci dit.
C'était devenu une sorte de rituel qui s'était négligemment installé, sans vraiment que je ne m'en rende compte, au fil des années.

Seule ma respiration à rythme ralentie se faisait entendre, puis le grincement du lit, lorsque je me levai du matelas pour me diriger vers l'armoire et attraper un pull et un jogging aléatoirement choisis.

J'avais passé la plupart de ma journée allongé sur cette chose divine que l'on appelait "lit", ou bien à gambader entre la salle de bains et le matelas, pour diverses raisons.

Qu'importe, je posai mes affaires sur les couvertures et me postai au devant de la fenêtre, donnant une vue générale du crépuscule de cette journée.

Après l'interruption de Armin et Mikasa dans ma chambre, j'avais pris le temps d'enfiler un tee-shirt, que j'avais malheureusement dû déchirer, à cause des deux racines dans mon dos.

D'ailleurs, elles ne me poseront plus de problèmes pour quelques jours, si ce n'est pas quelques semaines ...

Du fait que je sois seul en ce moment présent, je ne peux que les laisser s'extérioriser, me laissant me sentir plus complet que lors de leur absence.

Ça ne peut être que bénéfique pour la prochaine fois, après tout.

Peut être qu'avec un peu de chance, si je les libère assez longtemps, elles me feront moins souffrir, la prochaine fois.
Mais je préfèrais ne pas avoir d'espoir.

À chaque fois qu'elles forcent leur chemin dans mon dos, c'est la même douleur, à moins qu'elle ne se soit amplifiée de semaines en semaines.

Je me sentis frissonner à la pensée du sang coagulant le long de mon dos.
C'était toujours une sensation singulière, qui ne pourrait ressembler à aucune autre.
Avoir la satisfaction d'enlever le surplus de souffrance logeant dans le sang était tellement prenant, de l'expulser hors de son corps, que se soit dans le dos ou sur les autres membres, mais surtout de se savoir près de la délibération.

Mais sans jamais y parvenir.

Quoiqu'il en soit, un autre jour se finit, et avec lui un autre souvenir douloureux de la vie.

J'ouvrit la fenêtre devant moi, lorsque je sentis un léger courant d'air pénétrer dans la chambre, s'écrasant sur ma peau avant de glisser le long des plumes.

La vue de l'appartement était des plus normale.
Se situant dans la périphérie de la ville, la Fac avait son mur ouest donnant sur quelques bâtiment avant de s'étendre sur des champs et une forêt plus au Nord
Fort heureusement pour moi, ma fenêtre donnait sur l'ouest, me laissant donc admirer cet éclatant coucher de soleil.

L'astre solaire terminait sa course à l'horizon qui, lui, donnait le point de départ des nuances colorées que pouvait offrir le crépuscule.

C'est peut être le seul moment de la journée que j'apprécie vraiment.

Il devait être approximativement 19h, et je ne prévoyais pas vraiment d'aller me balader, mais après tout, un peu de marche ne me fera pas de mal.

Je fis demi-tour en jetant un dernier coup d'œil à cette étendue infinie qu'est l'horizon, avant de me vêtir du survêtement que j'avais sorti.

Après avoir enlevé le tee-shirt découpé, je l'enfoui dans le fond de mon armoire jusqu'à ce que je me rende compte que je vais devoir rétracter ces choses.

J'effleura légèrement le bout de chacune d'elle, avant d'inspirer profondément et d'attendre qu'elle disparaissent.

Je ne sais toujours pas par quel miracle elles m'obéissent lorsqu'elles sont toutes plumes dehors, mais il suffit que je me concentre et de leur donner pour ordre de disparaître, et elles partent au bout d'un moment.

Mais elle ne se désintègrent pas sans se manifester.
Un picotement me traversait l'échine, alors que les plumes commençaient à se réduire à néant, pour que le squelette osseux se contorsionne afin de terminer sa course dans mon dos, rouvrant bien sûr la cicatrice que chacune d'elles formaient.

Même si la douleur est minime par rapport à leur extraction, il y avait toujours un sentiment désagréable à se faire enfoncer des ailes dans le dos.

Après m'être assuré que les trous se soient refermés, je lâchai un soupir qui en disait long sur la situation.

La malédiction que j'enfermais ne faisait que noircir ma vie. En plus de mes démons que je voie de plus en plus souvent ces temps ci.

Tandis que j'enfilais un nouveau sweet, je repensais à ces phrases qui revenaient le plus souvent dans mon esprit.

Qu'est ce que tu fous encore ici, à importuner la vie et les sentiments de tes amis ?
Je n'ai pas le courage de partir. Et égoïste comme je suis, je conserve les seuls amis que j'ai.

Quel est le but de ta vie ?
Tout simplement aucune idée. Tout ce que je fais est de marcher sur le chemin semé d'obstacle qui se dresse devant moi. Tel le couloir que je prends actuellement où quelques étudiants piaillent encore entre eux, où l'un d'eux pourrait voir ce qui ne va pas chez moi.

Tu n'as besoin de l'aide de personne. Alors pourquoi espères tu encore quelqu'un pour te secourir ?
Je ... Je n'espère pas .... Je sais que personne ne viendra ... Qui voudrait ? Après tout, je ne suis qu'un être insignifiant dans cette espèce qu'est l'humanité, qui se comptera bientôt à 8 milliards.

8 milliards de personnes ... Est-ce beaucoup ?

Mes pas me guidèrent d'eux même alors que je questionnais ce nombre.

Que signifie vraiment cette valeur ? Sommes nous beaucoup, au titre de 8 milliards ? Sommes nous plus que les étoiles peuplant l'univers céleste ? Combien y a-t-il de choses que les humains, avides de connaissances, ne sachent pas ?

Tant de questions sans réponses, que certains s'efforcent de répondre, alors que les réponses sont simple.

Il suffit de se dire que tout est relatif, tout dépend à quelle échelle tu prends la chose.

8 milliards est énorme en terme de surface terrestre habitée par des hommes destructeurs de leur planète, mais minuscule face aux autre espèce qui sont invisible mais pourtant bien présentes et bien plus nombreuse que ces 8 milliards.

Quand aux étoiles, elles ne sont pas comptagentables, pour faire rêver les plus grands voyageurs. Elles possèdent l'Univers, comme l'Homme ne saura jamais le posséder.

Et puis, le savoir est infinie. On apprend des choses chaque jour, les leçons de la vie, comme les érudits l'appellent.

Mais toutes les questions n'ont pas de réponses.

Pourquoi mes pieds m'ont-ils menés dans cette pièce parmi toute ?
Au devant de cette pièce que je ne connaissais que trop bien ?

Résigné, je fis coulisser la porte devant moi avant de pénétrer dans cette pièce baignée de la lumière crépusculaire.

Je restai immobile quelques instants devant la scène projetée
sous me yeux.
Subconscience ou ignorance, mes pas m'avaient menés à cette salle dans laquelle je savais que personne ne viendrais me déranger.

Mes lèvres esquissèrent un sourire, avant que je me décide à avancer sur la parquet lustré de la pièce.

Je sentis les battements de mon cœur s'accélérer au fur et à mesure que j'atteignais le centre de la pièce, ne pouvant m'empêcher de jeter des regards furtifs aux étagères remplies de feuilles de papier au format A4 imprimées de partitions de toutes les époques de notre ère.

Chacune était répertoriée selon son genre musical, de la plus douce des balades, au plus violent des concertos.

Mais ici n'était pas seulement répertorié les grands classiques.
Après tout c'est une école d'art, où chacun obtient le droit d'exprimer sa créativité comme il le souhaite.

Les oeuvres de ces jeunes artistes sont stockées un peu plus loin, et se composaient essentiellement de reprises musicales, tel notre musique préféré de ce groupe que l'on admire tant.
Que ce soit du rock, du jazz, du métal, de la K-pop, ou même des soundtracks d'anime, tout y était.

Il me semble avoir dit plus tôt que seules la mutilation pouvaie me faire oublier ;
Ce n'est pas totalement vrai.

L'autre domaine qui me permet d'oublier mes peines, ma haine, mes souffrances, c'est cette seule et unique pièce.

On dit bien souvent que les artistes sont incompris, qu'il "peignent" leur forme d'art pour exprimer leurs sentiments internes. Je ne crois pas en ça.

Mais je peux comprendre pourquoi certains voient les choses de cette manière.

Après tout, chacun n'est pas écouté comme il voudrait toujours l'être.

La salle de musique commençait à s'enflammer, les grandes baies vitrées nous offrant sur un plateau d'argent les quelques derniers rayons que le soleil avait à projeter de la journée.

Je traversa la pièce afin d'atteindre le fond de celle ci et ainsi atteindre l'objet de mes convoitises.

Un grand piano à queue 4/4, d'un noir laqué se tenait là, à présent juste devant moi.

Je relâcha mon souffle que j'avais inconsciemment retenu.

Maman, depuis ce jour où nous sommes entrés dans l'Instrumentarium, m'a toujours dit que si je savais jouer d'un tel instrument, elle ne pourrait être que fière de moi.

Étant jeune, je voulais qu'elle le soit, fière de ce gosse qu'elle avait adopté de nulle part.
Alors j'ai appris ce qu'était l'art musical.
Et bien au delà des espérances de maman, j'appris la musique, avec toute sa culture.

Je ne pouvais que penser tristement à ces souvenirs chaleureux, à l'époque où je me souciait pas encore de tout ce que j'avais perdu.

Je tirai lestement le banc, de manière à m'installer en face de l'instrument, auquel j'avais ouvert le couvercle, par simple préférence.

Je n'avais aucune idée précise du pourquoi mes pieds m'avaient amenés dans cette situation une fois encore, mais je ne pouvait que m'abandonner à la puissance qu'offrait les accords majestueux du piano.

Aussi, je relevai méticuleusement le pont qui couvrait les touches noires et blanches, comme si le moindre coup pourrais faire exploser cette chose si fragile.

Le clavier s'offrant à moi telle une toile vierge, je laissai mes doigts parcoururent quelques notes, avant de laisser les sons s'éterniser dans le corps du piano, en les privant des étouffoirs.

Aucune mélodie n'était reconnaissable dans le flux de notes qui résonnaient dans la pièce, mais je ne pouvais m'empêcher d'admirer ses mains qui se creusent, afin d'atteindre des notes éloignées et de former des accords, mains qui ne semblent pas les miennes en ce moment même.

Alors que mes doigts frappaient minutieusement chaque touches, de la plus grave à la plus aiguë, comme s'ils vouaient s'approprier l'instrument, mon souffle se faisait plus court, je commençait à sentir l'adrénaline couler dans mon sang.

Mais cette fois, ce fluide n'aura pas besoin de sortir , pour dissiper ce sentiment annihilant.

Je commençais à jouer tout ce qui me passait par la tête, ne sachant comment me sortir ce cercle infernal, avant de me souvenir de cette chanson nostalgique que j'avais trouvé il y a quelques temps déjà.

Je tentai de me remémorer l'air, tandis que mes doigts ralentirent leur course, au point d'atteindre le point culminant, où seule cette note grave, alourdissant l'atmosphère était discernable.

J'entamais alors l'air d'introduction qui se jouait de quelques notes à répétitions jouées de façon légère alors que je cogitais sur le nom de cette mélodie.

Mon regard se porta sur l'extérieur, remarquant que l'astre solaire ne s'était pas encore décidé à disparaître, et le titre de cet air me revient instantanément que je voyais les arbres qui se dénudaient de leurs feuilles auprès de grands sapins.

Kisetsu wa tsugitsugi shindeiku, de son français "les saisons meurent les unes après les autre".

Ce qui pourrait bien me représenter actuellement ... cette personne dans un monde bien trop grand pour lui, n'étant que simple observateur de la vie l'entourant, ne pouvant que rêver de liberté.

Et ô combien cette mélodie, jouée avec le plus grand soin, pouvait refléter un élan de liberté dans cette vie monotone et sans but, qu'était la mienne ?

Je sentais le refrain arriver, et aux souvenirs des paroles de celui ci, je me suis presque surpris à jouer cette mélodie pourtant si dynamique, d'une tonalité qui se voulait de plus en plus sombre, mélancolique, jusqu'à se que je me rende compte que la mélodie incarnait l'état d'être de mon corps.

Pourquoi pas, après tout, je soupirai, avant de marmonner les quelques phrases en accords avec le thème, signifiant tellement pour moi.

"C'est comme si, affaibli, vivant dans l'ombre de moi-même,

"Je m'oubliais dans mon essence, questionnant mon existence,

"Alors je crie, sous la pluie, cherchant à fuir tous mes problèmes,

"Je ne suis qu'une exuvie, dans ce monde plein de bruit-- "

Et là, hurlait comme le pouvait l'instrument majestueux, à travers les accords, les arpèges et les notes qui se déchaînaient, sans que je puisse le stopper, mais ce n'est pas comme si je le souhaitais.

J'entendais ma respiration saccadée. Les déglutis étouffés au fond de ma gorge. Les marteaux taper violemment sur les cordes. Mais plus que tout, le piano qui faisait vibrer l'air jusque dans mes poumons

Alors que mes mains semblaient ne jamais vouloir s'arrêter, je me sentais presque comblé de pouvoir jouer de la sorte, sans que personne ne m'interrompe, sans que je doive jouer le rôle que j'ai à tenir, sans que je retienne les sentiments impur de mon être, ni même retenir ces larmes qui glissent doucement le long de mes joues sûrement rosies.

J'aimerais que la vie soit ainsi. Qu'elle me laisse tranquille, me laissant à mes deux activités favorites, qui se trouvent bien évidemment être l'auto-sculpture corporelle et la musique.

La solitude emprisonnée dans mon cœur ne connaissait pas de limite, que je sache, mais tout ce que je souhaitais était que le monde reste comme il était.

Et ainsi, tout ira bien. La vie continuera son court.
Les gens riront encore ensemble. Je ne ferais que les regarder de loin.
Les gens iront à des fêtes et passerons leur soirées à se bourrer la gueule. Moi je resterais caché.

Je ne dois pas me mêler aux gens. Ceux qui m'accompagne aujourd'hui sont les seuls auxquels je peux imposer ma présence ...
À ce piano aussi.

Étant gamin, je m'étais demandé une fois si le piano pouvait ressentir des émotions. Le même type d'émotions que le pianiste transmet à l'instrument.
À l'époque, on m'avait dit que je devais me fonder moi même un jugement sur la musique, car chaque personne la voyait différemment.

Maintenant encore, je n'ai toujours pas la réponse. Tout ce que j'avais pu apprendre fut que le musicien contrôlait le piano.
Mais qu'il devait tout de même lui laisser assez de liberté pour qu'il puisse également s'exprimer, que la musique et les sentiments transmis ne devaient former qu'un.

Un dernier accord résonna dans la pièce désormais sombre.
Le ciel indigo peignit peu à peu sa toison d'argent à travers l'espace.

Et puis ce fut de nouveau le silence. Ce duel éternel entre lui et moi.

Je poussai un léger grognement, résonnant plus comme une plainte, que je me redressa afin de refermer le couvercle ainsi que le pont, puis je me suis dis que j'allais rester un peu ici.

À profiter de la tranquillité.

À profiter de ma solitude.

Je pensais qu'a cette heure ci, personne ne se promenait dans les couloirs désert .
Que personne n'avait entendue la musique anéantissante provenant de mon cœur.

Mais c'était sans compter sur la chance que m'offrait la vie.

Sans que je ne le sache, quelqu'un s'était invité tandis que je pleurais la mélodie.
Elle avait assisté à quasiment toute la scène.

L'image du jeune homme libérant son âme n'allait pas la quitter de sitôt.
Son passage ici n'était cependant que pur hasard.

L'étudiante soupira en pensant à ce qu'elle aurait pu louper si elle n'avait pas eu l'extrême besoin d'aller en salle de réunion, au souvenir d'un oubli matériel.

Bien qu'elle ne le sache pas, son trajet lui permettrait de retrouver celui qu'elle cherchait depuis l'aube.

Malgré la joie de sa trouvaille, elle ne voulu en rien perturber le brun qui s'était totalement immergé dans le flot de notes.

Elle ne trouva pas non plus la force de continuer son chemin, restant comme hypnotisée face à cette douce mélodie et au resplendissantes couleurs dont était peint la scène. Elle était donc restée dos à la porte, à absorber la musique enivrante de la pièce d'à coté.

Ce n'était que peut de temps avant la fin de la pièce que la brunette se nommant Hanji avait retrouver ses esprits, avant qu'elle ne partent d'un pas euphorique vers sa destination initiale.

Elle ne savait pas que ce jeunot faisait de la musique, cette académie étant ouverte pour tout un tas de discipline. Elle avait hâte que de le retrouver la journée suivante pour le complimenter sur sa prodigieuse musique et son talent, ainsi que de correctement se présenter, comme elle n'avait pu le faire ce jour-ci.

Elle se questionna également sur le motif de l'absence de Eren, dont elle avait très bien retenu le prénom, mais elle ne s'y attarda pas, il allait mieux, à présent, c'est ce qui comptait.

Elle sautillait de droite à gauche, jusqu'à se qu'elle tombe sur une connaissance, et énergique comme nous la connaissons, elle ne pouvait s'empêcher d'aller à l'encontre de ces personnes, qui se maudirent d'avoir croisé le chemin de cette folle.

"Hey heey, salut les gars, jamais j'aurais pensé vous trouvez ici à une heure aussi tardive" elle entama la discussion de son plus grand sourire en s'intégrant au groupe d'amis qu'elle connaissait depuis maintes années.

" Hanji, il n'est que 19:40, l'heure du dîner est à peine passée... " le grand blond se tenant à l'avant du groupe lui avait répondu. D'énorme sourcils s'était fixé au dessus, lui donnant toujours un de ces airs sérieux dont les professeurs ne se plaignent jamais. " d'ailleurs, d'où est-ce que tu arrives, comme ça ? T'étais pas sensée finir ta colle ?"

" Haha, si tu savais, je l'ai finie en avance, et même si il a eu du mal à l'admettre, le prof m'a laissé partir en avance ! Donc bah du coup j'en ai profité pour rentrer finir un certain dossier !"

"Ça ne nous dit toujours pas pourquoi tu sors excitée comme une puce de la section Musique" un homme aux cotés du blond s'approcha,

"En effet, mais tu sais tout comme moi que je fais partie du conseille des étudiants, et qu'en tant que membre, j'ai des responsabilités que je doit tenir ! De ce fait, j'ai malencontreusement oublier une certaine feuille d'admission pour--"

"ok, et donc t'es parti la chercher et tout est bien qui fini bien. Si tu veux bien nous excuser maintenant, on a besoin d'un regain d'énergie, de s'être dépensé à un foutu examen de rentrée ..."

"Ah d'accord." Hanji resta silencieuse quelques secondes, regardant ses amis s'éloigner avant qu'elle ne se souvienne qu'elle était joyeuse. Humeur qu'elle doit évidemment exprimer par de petits cris stridents. " Ah ! Et vous savez pas ?! Bah non, qu'est ce que je raconte, aujourd'hui je cherchais quelqu'un et--"

" Hanji, on avait déjà dit que tu ne devais plus stalker les nouveaux étudiants ..." une rousse prit la parole en laissant un sourire sympathique sur ses lèvres.

" Ah mais--" elle reprit avec un grand sourire

"Il n'y a pas de 'mais', Hanji, tu serais capable de leur faire faire une crise cardiaque, et tu te souviens jusqu'où c'était allé la dernière fois."

"Oui oui, m--" elle tenta une nouvelle fois, ne perdant pas l'espoir de pouvoir exprimer ses petites folies.

"Hanji" cette fois, le groupe avait presque parler à l'unisson.

Hanji soupira désespérément. Jamais ils ne sauront le paradis qu'elle venait d'apercevoir.

" D'accord ... Et Livaï ?"

Ils restèrent silencieux quelques secondes, avant de dire à la brunette "dans sa chambre.", légèrement désolé pour cet homme d'humeur massacrante lorsqu'on le dérangeait.

"Okay, merci bien, à la revoyure !" et elle repartit vagabondant vers le dortoir F à la recherche de celui qui pourrait 'peut être' l'écouter.

Mais elle ne se faisait pas d'illusion, elle n'allait pas le voir avant le lendemain matin, lors du cours d'art abstrait.

Lorsqu'elle finit par arriver devant la porte qui menait à l'appartement de Livaï, elle frappa à grands coup de poings, coups qui auraient du ouvrir la porte.

La constatation vint d'elle même, lorsqu'Hanji se mit à rire de son embêtement.

Le jeune homme avait sûrement pensé à une probable visite de la part de la brunette, sachant qu'elle pouvait débarquer à toute heure. Il avait donc verrouillé la porte.
Hanji se colla à celle ci et haussa la voix afin de s'assurer que le propriétaire pourrait l'entendre.

"LIVAIIIIIIIIII, TU FAIS QWAAAA ?" le silence lui répondit que personne n'était présent, mais elle ne souhaitait pas entendre cette réponse mensongère.

Elle se remit donc à tambouriner la porte, en l'espoir d'une quelconque réponse, action qui sembla marcher.

"Putain, fais pas chier et casse toi !" le grognement et ces paroles poétiques lui confirma qu'elle ne le verrait pas aujourd'hui.

Mais elle voulait tout de même tenter.

"Livaaai, tu sais pas qui je viens de voir ?"

"Nan, m'en bas les reins."

"Mais, aller devine !"

"Comment je pourrais savoir, je suis pas dans ta tête ! -heureusement d'ailleurs- Et puis casse toi, tu me saoules je dors"

"Mon cher Livaï, l'apocalypse arrivera le jour où tu te couchera à une heure où même les bébés ne dorment pas ... Et c'est pas l'apocalypse, et puis je sais que tu dors pas, s'il te plait ouvre !"

"Va voir quelqu'un d'autre"

"Y a personne d'autre, ils veulent pas et--"

"Moi non plus"

"Bon ... Bah je te dirais demain, et t'y manqueras pas !"

"Oui oui, c'est ça, et puis dégage de ma porte, je sais que t'es affalée dessus, c'est pas toi qui la nettoie après"

"Ouais, je sais. Merci Livai~"

Elle n'attendit pas de réponse et se remit en marche pour sa propre chambre. Elle allait finalement pouvoir faire plus ample connaissance avec ce Eren, en plus d'éduquer la socialisation à Livaï.

De plus, qui aurait cru que le jeune serait musicien ? Et pianiste qui plus est !

Elle n'avait aucune connaissances en terme musicale, mais elle était certaine qu'Eren n'était pas qu'un amateur dans le domaine.

Elle repensa à la douce mélodie qui n'avait pas quitté ses esprits, soupira comme s'il lui était arrivé un miracle.

Bien qu'en vrai, c'était une musique comme une autre, ce fut pour elle, quelque chose d'unique, même si un point retenait son attention.

Sa musique semblait plus expressive que le jeune homme lui-même.
Elle n'arrivait pas à définir sa pensée sur le pourquoi de cette idée, ce qui l'étonna grandement, elle qui avait toujours réponse à tout.

Mais elle ne s'en faisait pas, elle allait bientôt pouvoir revoir le brun aux yeux émeraude, étant persuadée qu'elle le reverra le lendemain.

C'est donc sans réelle idée de ce qui hantait Eren qu'elle arriva dans sa chambre et reprit son quotidien.

- | - | - | - | - | -

Ô combien ai-je conscience que ce que j'écrit n'est qu'un vomi de mots sur papier -rire nerveux- (ne m'en voulez pas)

J'espère cependant que ça ne choque pas trop, ni ne vous ennuie, aux vus de la tournure que ça prends ...

Bref, Kisetsu wa tsugitsugi shindeiku, j'aime trop cet ending.

Bref, j'aimerais remercie toutes les personnes qui ont affluées sur le dernier chapitre, franchement, merci beaucoup, et plus de 500 vus, vous êtes géniaux ! <3

Et j'ai essayer de reproduire la salle de musique du mieux que j'ai pu ;-;

DERNIER TRUC !!!
et après je vous laisse. À ce que vous aurez a faire.

J'ai un projet en tête, qui serait presque du même titre que ce dessin de couvertures, mais très différent :
Devrais-je faire une sorte de trailer, ou 'clip vidéo' pour la fiction ?

Rien de bien important, et je suis pas une pro en informatique, mais c'est quelques choses qui m'a toujours branché, et comme j'ai pas mal d'idée bah ... Voilà.

D'ailleurs, une idée de musique ?

Mais si y a personne que ça intéresse je le fais pas.
Parce que ça va me durer des mois, alors autant les passer à écrire. Ou réviser le bac. Mais je préfère écrire

Wouala

√HL

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