Agus : Ça te dit d'aller se promener dans Buenos Aires? Et après je te ramène.
Moi : Avec plaisir.
On prends toutes nos affaires et on sort de chez lui. On sort donc de la maison en baskets, et non en roller. On a nos rollers dans son sac.
Agus : On va à la piste de patinage près de la fontaine en bronze ? Tu vois où c'est ?
Moi : Oui, je l'ai déjà vue. Tu veux aller y patiner avec moi ?
Agus : Oui, je veux trop que tu me montre ce que tu sais faire.
Arrivée là bas, on enfile nos patins assis sur un banc. Et puis, on part demander deux tickets.
Agus : Bonjour, je voudrais deux tickets pour aller sur la piste.
Mme : Vous êtes Agustin Bernasconi ? Le magnifique patineur ?
Je rêve ou elle le drague devant tout le monde ? J'ai envie de l'étrangler sur place.
Agus : Euh oui.
Mme : Vous voudrais la piste pour que vous deux pendant 1 heure, ça vous va ? C'est gratuit pour vous.
Agus : Euh oui avec plaisir. Lucia, tu viens ?
Lucia : Oui mon coeur.
Merde. Je ne voulais pas mais la vendeuse m'a saoulée à le draguer comme ça alors que j'étais juste à côté. Agus me prit la main pour aller sur la piste. On arrive et la vendeuse arrive derrière nous pour dire que la piste ferme pendant quelque heures. Tout le monde sort rapidement en guettant un peu au passage. Elle ferme le portillon en faisant un grand sourire à Agus. Connasse. Calme-toi Lucia.
Agus : Alors comme ça je suis ton coeur?
Il s'approche dangereusement de moi avec son fameux sourire.
Moi : Elle te draguait ouvertement.
Agus : Tu as raison mais ce n'est pas parce que je suis ton idole que je t'appartient Lucia.
Je me recule. C'est la phrase que je ne voulais absolument pas entendre, ça fait trop mal au coeur.
Moi : Tu gâche tout. Je pensais que tu m'appréciais un peu mais apparemment tu t'en fou de tes fans ou de moi d'ailleurs.
Je me retourne pour faire quelque exercice de base. J'ai tellement envie de chialer à ce moment-là. Je commence à faire quelque tours de piste à présent quand je sens deux mains se poser sur mes hanches m'accompagner pour patiner. J'essaye de le pousser mais il est trop fort pour moi, je le déteste.