The Boss

By JenHeavennm

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June Miller, belle jeune femme de 25 ans indépendante et dynamique, intègre l'entreprise d'un des plus grands... More

Prologue
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-sept
Chapitre Dix-huit
Chapitre Dix-neuf
Chapitre Vingt
Chapitre Vingt et un
Chapitre Vingt-deux
Chapitre Vingt-trois
Chapitre Vingt-quatre
Chapitre Vingt-cinq
Chapitre Vingt-six
Chapitre Vingt-sept
Chapitre Vingt-huit
Chapitre Vingt-neuf
Chapitre Trente
Chapitre Trente et un
Chapitre Trente-deux
Chapitre Trente-trois
Chapitre Trente-quatre
Chapitre Trente-cinq
Chapitre Trente-six
Chapitre Trente-sept
Chapitre Trente-huit
Chapitre Trente-neuf
Chapitre Quarante
Chapitre Quarante et un
Chapitre Quarante-deux
Chapitre Quarante-trois
Partie 2 - Chapitre Quarante-quatre
Chapitre Quarante-cinq
Chapitre Quarante-six
Chapitre Quarante-sept
Chapitre Quarante-huit
Chapitre Quarante-neuf
Chapitre Cinquante
Chapitre Cinquante et un
Chapitre Cinquante-deux (1/2)
Chapitre Cinquante-deux (2/2)
Chapitre Cinquante-trois
Chapitre Cinquante-quatre
Chapitre Cinquante-cinq
Chapitre Cinquante-six
Chapitre Cinquante-sept
Chapitre Cinquante-huit
Épilogue
Bonus

Chapitre Sept

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By JenHeavennm

Point de vue June

Les yeux se fermant presque tout seul, je regarde difficilement l'heure sur mon ordinateur.

Dix-neuf heures.

Je n'ai plus que quelques minutes pour finir ce dossier à rendre demain. Encore un contrat avec un mannequin pour poser pour notre magazine. Au moins ce travail me fera peut-être rencontrer Cara Delevingne...

J'en oublie presque le stupide dîner de ce soir. Je n'ai vraiment ni l'envie ni la force d'y aller. Mais ma mère semble bien décidée et quand elle est décidée, rien ne l'arrête.

Je termine de rédiger le compte-rendu et éteins mon ordinateur. On frappe à ma porte. La tête de mon beau mais énervant patron passe l'ouverture de la porte.

- Vous venez au dîner ? Il me demande dans un état presque plus horrible que moi.

- Je suis bien obligée... Vous y allez ?

- Oui je voulais vous proposer qu'on prenne ma voiture pour y aller, c'est plus facile, m'explique t-il tout en passant sa main dans sa nuque.

On dirait qu'il est gêné de me le demander. C'est trop mignon.

Oh faut que j'arrête avec ça.

- Oui ça serait mieux c'est sûr, je lui souris et m'étonne moi-même.

- Je vous attends sur le parking, me dit-il en sortant de la pièce.

Je mets ma veste et éteins les lumières de mon bureau que je ferme à clé. Dans l'ascenseur, je regarde ma tenue pour voir si je ne me suis pas tachée ou si mon pantalon n'est pas trop plissé.

Tout est parfait.

Je sors du bâtiment et cherche de regard Monsieur Carter et sa voiture. Une magnifique voiture noire s'approche de moi. La vitre tintée se baisse pour laisser voir le conducteur qui n'est autre que mon patron. Il ouvre la portière de sa main droite et se redresse.

- Allez-y, montez, m'ordonne t-il d'un ton presque amical.

Je grimpe rapidement dans la voiture, referme la portière et mets ma ceinture. Sa voiture peine bizarrement à démarrer mais nous nous engageons finalement sur la route. Bizarre pour un véhicule qui parait neuf : des vitres impeccables, des sièges en cuir d'une douceur infinie ainsi que de petits chocolats entreposés dans un petit bac prévu à cet effet. Quel paradis.

Cela fait maintenant une demi-heure que nous roulons. Le silence fait rage dans cette voiture. Je n'ose pas parler et à mon avis, mon conducteur aussi. Pour mettre fin au silence, il allume la radio et change de station jusqu'à arriver à une chaîne qui diffuse une musique récente.

Cake By The Ocean.

Il bouge ses doigts sur son volant en rythme avec la musique tandis que je commence à murmurer les paroles de la chanson. Il se tourne vers moi quelques instants et replonge ses yeux sur la route.

- Vous connaissez ? Me demande-t-il étonné mais tout aussi froid, comme à son habitude.

- Je ne vis pas dans une grotte donc oui, je connais, dis-je sèchement, vexée.

- Je n'ai jamais dit ça, il secoue la tête. C'est juste que je ne pensais pas que vous aimiez ce style de musique.

- Vous pensiez que j'aimais quoi comme style ?

Il fait mine de réfléchir et me jette un œil.

- Les morceaux au piano ou en tout cas les morceaux acoustiques.

- Comment vous avez su que j'aimais ça ?

- J'ai lu sur votre CV que vous pratiquiez le piano donc j'ai fait le rapprochement.

- Vous avez vraiment lu mon CV en entier ?

C'est dingue qu'il aie fait ça. Pourquoi il l'a fait d'ailleurs ?

- Oui pourquoi cette question ?

- Les autres entreprises pour lesquelles j'ai postulé n'ont presque même pas pris le temps de lire mon nom.

Il hoche la tête et se reconcentre sur la route. J'aimerais lui poser des questions mais j'ai peur qu'il redevienne froid dès que les mots seront sortis de la bouche. Et puis qu'est-ce que ça m'apporterait ?

- Depuis combien de temps ?

- Pardon ? Je fronce les sourcils et tourne la tête pour regarder son visage.

Ce beau visage...

- Le piano, vous en faites depuis combien de temps ?

- Depuis mes douze ans, j'évite son regard et porte le mien sur la route. Mes parents voulaient que je joue d'un instrument et le piano était celui qui m'attirait le plus. Il y a encore beaucoup de route à faire ?

- Encore une petite demi-heure, souffle t-il.

Le reste du trajet s'est passé dans le calme. Aucun de nous n'a repris la parole, sauf mon patron qui ne cessait de râler en raison du ronronnement inhabituel de la voiture. Ça s'annonce bien. Monsieur Carter se gare devant la propriété de son père et arrête le moteur. Il sort de la voiture et referme la portière, d'un geste brusque.

N'attendant pas qu'il vienne m'ouvrir, j'ouvre ma porte et sors du véhicule. Il fait le tour de la voiture et soupire lorsqu'il me voit déjà dehors.

- Je pouvais vous ouvrir, me crache t-il et je remarque que sa froideur est revenue.

- Je ne suis pas manchot, merci.

Une fois de plus il souffle et se dirige vers la porte d'entrée. Je ne fais que le suivre et m'arrête derrière lui lorsqu'il appuie sur la sonnette. Quelques secondes après, apparaissent ma mère et le père de mon patron, des flûtes de champagne à la main.

- Vous êtes enfin là ! S'exclame l'adulte. Nous vous attendions depuis plus d'une demi-heure !

- Nous avions beaucoup de travail, pardon du retard, leur expliquais je et mon patron se contente de garder les mains dans ses poches.

Il nous invite à entrer. Nous posons nos manteaux ainsi que nos sacs et les suivons dans le grand salon digne d'un film hollywoodien. Ma mère détaille avec attention mes vêtements et me jette un regard noir.

Et oui je porte un pantalon nah.

- Votre journée s'est bien passée ? Nous demande Jacques en nous conduisant jusqu'à la table.

- Oui ça a été, une journée comme une autre, annonce mon patron.

Je ne fais qu'acquiescer.

- Aller venez nous allons passer à table. Je crois que nous mourrons tous de faim ici.

*

Le dîner s'est passé dans la bonne humeur. Malgré le fait que je ne voulais pas être là, le père de mon supérieur est quelqu'un de très agréable. Comment peut-il avoir un fils aussi froid ? D'ailleurs celui-ci n'a pas beaucoup parlé ce soir, il n'a même pas beaucoup levé la tête de son assiette, si ce n'est pour sourire à ma mère sans doute pour paraître poli.

Ma mère et moi nous levons de table et nous excusons mais expliquons que nous ne devons pas rentrer trop tard.

Enfin libre.

Jacques demande à son fils de nous raccompagner en voiture mais malgré toutes les protestations de ma part, nous finissons par partir vers son véhicule.

Stupide voiture.

Mon patron sort ses clés de voiture et déverrouille les portières. Nous entrons dans l'habitacle et nous attachons. Alors que je m'apprête à lui dire que nous pouvons rentrer à pieds, il lâche un juron.

- Que se passe-t-il encore ? Je demande et soupire.

J'en ai marre, je veux partir d'ici et me retrouver un peu seule dans mon appartement. Jacques est quelqu'un d'adorable mais j'ai juste envie d'aller me coucher après cette dure journée.

- Merde merde merde ! Enchaîne Monsieur Carter.

- C'est quoi le problème ? Je l'interroge alors qu'il continue de jurer dans sa barbe.

- Cette voiture ne veut pas démarrer !

Ma mère et moi sortons de la voiture et pendant que mon patron regarde le moteur, je cherche le numéro d'une compagnie de taxi.

- Vous n'êtes pas encore partis ?

Nous nous retournons et faisons face au père de mon supérieur, la main sur la taille.

- La voiture refuse de démarrer, explique simplement ma maternelle.

Ça explique les fameux ronronnements.

- Tu n'aurais pas ta voiture papa par hasard ? Soupire l'employeur, agacé par la situation.

- Je l'ai déposé au garage dans l'après-midi, un problème de moteur.

Une immense maison pour une seule voiture ?

- Je ne suis pas trop voiture, il cligne de l'œil à mon égard ayant sans doute compris ma détresse.

- On dirait qu'on va devoir marcher ma chérie, m'annonce ma mère.

Je ne dis rien. Après tout, c'est ce que je voulais dès le début. Je reprends les recherches sur mon téléphone et écoute distraitement la conversation.

- Ne dites pas de bêtises ! S'exclame l'homme et lève les mains au ciel. J'ai des chambres à vous prêter pour la soirée si vous voulez et demain vous prendrez le bus ou un taxi.

- Vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas ? Demande ma mère.

Si ça me dérange.

- Pas le moins du monde. Et puis Liam reste bien dormir ici aussi donc je ne vois pas où est le problème.

Ils commencent à marcher jusqu'à la maison mais je retiens ma mère par le bras.

- Pourquoi tu as accepté maman ? Tu sais très bien que j'avais pas envie de dîner avec eux alors me faire dormir dans leur maison, non !

- Arrête de vouloir rester dans ton coin ma puce, elle soupire et secoue la tête, un peu de compagnie te fera du bien, tu verras. Tu en as besoin.

Je n'ai pas besoin de compagnie. Surtout pas depuis que j'ai perdu Marine.

Ne pas s'attacher.

- Il te plaît ? Demandais je surprise en évoquant le père de mon patron et ma mère rougit.

J'ai compris.

- Je vais faire un effort pour toi. Mais ne m'embarque plus dans tes plans comme celui-là.

Elle hoche la tête toute contente et court jusqu'à la maison. J'adore ma mère mais parfois elle me désespère.

Mais elle reste tout de même ma seule famille.

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