BALLERINA

By freeasart

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Angelina Carter et Hayden Reed n'ont en apparence rien en commun, si ce n'est une détermination farouche à ré... More

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By freeasart




— A —

Kris est sagement accoudée au bar depuis ce matin, plongée dans ses révisions pour ses futurs partiels. Je passe papoter avec elle dès que j'ai un petit moment de libre. La journée précédente a été plutôt calme, mais celle-ci s'annonce plus mouvementée. D'abord, parce que le vendredi est un jour qui excite particulièrement le commun des mortels et ensuite parce que Monsieur bleu acier vient tout juste de franchir les portes du restaurant pour le service du midi. Il ne me jette pas un regard et s'installe à sa place habituelle, qui est, sans surprise, l'une de mes tables. Triple merde ! Je jure dans ma langue natale tout en feignant une indifférence totale avant de me diriger vers lui.

— Bonjour, je lance avec mon plus beau sourire.

— Bonjour Angelina.

Je ne me laisse pas décourager par son air maussade et je continue.

— Eh bien, que puis-je te servir, Monsieur Grincheux ?

Pitié, pas d'esclandre, Monsieur Hyde! Je prie intérieurement en jetant un coup d'œil à Kris, qui n'a encore rien remarqué.

— Si j'ai bien compris, lorsque je ne donne pas de nouvelles pendant quelques jours parce que je suis débordée de travail, c'est la fin du monde, mais quand c'est toi, nous agissons comme si de rien n'était ?

Un point pour lui! Je ne peux pas le nier, depuis l'arrivée de Kris, j'ai complètement oublié Monsieur bleu acier. Je ne l'ai pas contacté et pire encore, je n'ai pas répondu à ses messages ni à ses appels.

— Je suis désolée, j'étais occupée.

— Occupée ? Non, Angelina, il semblerait que ce ne soit pas une excuse valable lorsque je l'invoque, donc elle ne le sera pas non plus pour toi.

— Tu es... vexé ?

— Pas du tout. Cela m'importe peu pour tout te dire, mais si tu désires mettre un terme à notre arrangement, j'apprécierais un minimum de courtoisie de ta part.

— Je ne mets fin à rien du tout ! J'étais simplement occupée !

— Oh, je vois, je suppose que je devrais m'en contenter. Tu ne devrais pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse.

— C'est inutile de monter sur tes grands chevaux, après tout nous n'avions convenu de rien quand je suis partie.

— Ne nous emmène pas sur ce terrain alors que c'est toi qui m'as expressément demandé de ne pas te laisser sans nouvelles  ! crache-t-il en claquant bruyamment son verre sur la table.

— Oui, mais tu n'as rien exigé en retour ! je me défends lamentablement. Tu ne cesses de me dire que tu n'as aucun compte à me rendre, alors je suis en droit de ne pas t'en rendre non plus. Nous étions d'accord pour n'être que le partenaire sexuel du mois de l'autre et rien de plus.

La colère inonde ses pupilles et ses doigts se crispent autour du verre qu'il tient toujours fermement. J'ai conscience de creuser ma propre tombe. Décidément ! Nous ne pouvons pas rester cinq minutes dans la même pièce sans que cela dégénère du début à la fin !

— Partenaire sexuel du mois ? répète-t-il. Puisqu'on parle de comptes, tu devrais mieux les tenir. Ça fait bien plus d'un mois maintenant et si tu cherches à me provoquer, tout ce que tu réussis, c'est à m'échauffer encore plus.

— Je ne cherche pas à te provoquer, mais tu n'as pas à venir sur mon lieu de travail pour me faire des reproches !

— Alors, cesse d'agir comme une gamine.

— Bonjour !

La voix de Kris, déformée par la colère, met soudainement fin à notre échange.

— Bonjour, rétorque-t-il en la dévisageant.

— Je vous l'emprunte ! lâche-t-elle en m'attrapant par le bras avant de me tirer à sa suite.

En m'approchant du bar, je constate l'ampleur des dégâts. Les esquisses de Kris sont toutes tachées de ce qui semble être du coca.

— Le barman a fichu en l'air la moitié de mon travail, se lamente-t-elle en épongeant ses feuilles.

— Tu n'as qu'à les refaire ! Blondie ! lâche Chase.

— Muselle-le, sinon je te jure que je lui écraserai les cordes vocales à mains nues, Ody !

Je suis tentée de ricaner malgré moi. J'enfonce mes pouces dans les yeux d'un collègue un peu ivre qui essaie de me séduire ou de m'agresser, au choix. Elle prévoit de molester sauvagement un inconnu qui a ruiné son travail sans faire exprès.

— OK, calmez-vous tous les deux ! Chase, tu pourrais commencer par présenter tes excuses.

— Je l'ai fait, Angy ! Je me suis excusé au moins dix fois ! Ce n'est pas ma faute si la princesse veut en plus que je lui lèche les bottes.

Kris, telle une panthère, tente de sauter de l'autre côté du bar, mais elle est arrêtée net dans son élan par les bras puissants de Monsieur bleu acier. Chase sourit à pleines dents et j'en fais autant. Elle m'a terriblement manquée.

— Lâchez-moi ! vocifère-t-elle.

— Sors t'en griller une Kris, j'interviens. Cela te détendra un peu.

— Je ne pense pas que fumer soit réellement une solution, réplique Monsieur bleu acier en me foudroyant du regard.

— Et qui êtes-vous pour vous permettre de vous mêler des affaires des gens ? lui lance Kris.

Oh, oh! Explosion cataclysmique dans : cinq, quatre, trois, deux...

— Le partenaire sexuel du mois de Mademoiselle Carter, apparemment.

Je présume qu'elle me pendait au nez celle-là. Mieux vaut que cette confrontation se déroule devant ma meilleure amie plutôt que quelqu'un d'autre. La bouche de Kris s'ouvre en un parfait rond avant qu'elle n'éclate de rire et relâche la tension de son corps. J'en profite pour la tirer rageusement par le bras en direction de la sortie réservée aux employés.

— Euh, Ody... C'est lui ?

— Oui.

— Mon Dieu ! Mais qui est ce sex-symbol ambulant ? J'hallucine sur toi !

— Trop aimable !

— J'en ai presque des vapeurs, lâche-t-elle en faisant mine de s'évanouir. Tu t'es chopé un sacré morceau de viande !

— Un morceau de viande ? Mais ça ne va pas de parler comme ça ? je m'exclame en éclatant de rire.

— Eh bien, au moins je t'ai fait sourire. Tu avais l'air encore plus sur les nerfs que moi.

Je suis prise d'un fou rire incontrôlable, entraînant Kris avec moi pendant quelques minutes.

— Plus sérieusement, Ody, tu aurais pu me dire à quel point il était canon ! Du genre catégorie poids lourd canon !

— Est-ce si incroyable qu'un homme comme lui puisse être attiré par moi ?

— Non, pas du tout ! Tu es... Mais attends, tu as insinué qu'il était bien équipé, ce genre d'homme existe vraiment ?

Un raclement de gorge nous fait sursauter et je manque de m'étouffer avec ma salive en voyant le regard amusé de Monsieur bleu acier posé calmement sur moi. Je tousse en maudissant Kris en silence.

— Tu n'as pas le droit d'être ici !

— J'ai tous les droits, Angelina. Je pensais te l'avoir déjà dit.

— Quelle tension ! Je vais vous laisser, hein ! s'écrie Kris en éteignant sa cigarette avant de s'éloigner.

Petite traîtresse qui ne paie rien pour attendre!

— Tu as donc dit à ton amie que j'étais... Hum, c'était quoi l'expression déjà ? fait-il mine de réfléchir. Bien équipé ?

Son sourire spécial deux fossettes s'étend aussi largement que possible alors que je sens mes joues qui s'enflamment.

— J'ai sous-entendu que tu étais bien foutu en réponse à une question indiscrète, ce qui n'est pas exactement la même chose.

Je me dirige vers la porte, mais il m'attrape rapidement par le bras et me plaque contre le mur.

— Tu sais, Angelina, je pourrais te prendre contre ce mur pour te rappeler qu'en plus d'être bien foutu, je maîtrise parfaitement mon équipement. Mais je suis encore agacée par ton comportement et j'ai une réunion importante qui m'attend.

Et il disparaît en un claquement de doigts sans rien ajouter de plus.

***

Kris s'est mise sur son trente-et-un ce soir en prétextant qu'elle n'avait pas le temps de faire la fête avec ses études à Paris. Entre deux commandes, je la regarde s'amuser comme une folle sur la piste. Alors qu'elle trouve un petit groupe avec lequel partager quelques danses, j'en profite pour prendre une pause.

J'ai à peine le temps d'expirer que Monsieur bleu acier se matérialise devant moi. La porte se referme derrière lui dans un bruit métallique et je déglutis péniblement.

— Nous avions quelque chose en suspens, commence-t-il d'une voix dangereusement sensuelle.

Avant même que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, il plaque mes mains au-dessus de ma tête et capture doucement ma bouche. Il s'amuse à effleurer mes lèvres, sans approfondir son baiser. Une de ses paumes brûlantes remonte le long de ma hanche et se glisse sous le tissu de mon haut. La tension entre nous est aussi palpable que l'électricité dans l'air juste avant un orage. Ma respiration s'accélère et ses doigts se resserrent autour de mes poignets, m'empêchant de m'échapper. Je n'ai fait que de penser à lui après son départ du restaurant et voir qu'il en a fait autant à quelque chose d'étrangement excitant.

— Hayden, qu'est-ce que tu attends de moi ? je parviens à balbutier, cherchant à reprendre le contrôle de la situation.

Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres et une lueur de défi illumine son regard d'acier.

— Je veux que tu admettes que cette attirance entre nous est inévitable. Que tu ressens cette même pulsation dans tes veines.

Son souffle chaud caresse mon visage et le monde autour de nous s'efface. Je me surprends à vouloir céder à cette attraction indéniable, à plonger tête la première dans cet abîme incertain.

— Nous sommes dehors !

— Hum... fait-il distraitement en m'embrassant une clavicule.

— Je suis sérieuse, dis-je en tentant vainement de me défaire de son étreinte.

— Moi aussi.

Sa présence est à la fois captivante et intimidante. Ses mains larges me maintiennent fermement contre le mur, tandis que mon corps succombe lentement à l'appel du plaisir. Connard de corps! Il libère mes cheveux de leur attache avec une douceur délicieuse et s'aventure vers le bouton de mon pantalon. La situation dérape et je suis incapable d'agir ou de réfléchir comme il faut. Je suis paralysée par la puissance de mon désir. Le son de la fermeture éclair de mon jean me fait émerger légèrement de ma torpeur, mais les doigts qu'il glisse sous mes sous-vêtements me font plonger à nouveau. Comme si la timide Angelina avait subitement disparu. Sans prévenir, il me libère de mon jean et de ma culotte et retire sa propre veste qu'il laisse tomber à mes pieds. Un dernier regard fiévreux et il disparaît de mon champ de vision... Le voir agenouillé devant moi renforce mon plaisir. J'ai l'impression d'étouffer à chaque fois que je suis en sa présence. Jamais je n'ai connu de telles caresses et une partie de mon esprit se déconnecte totalement face à cette nouvelle forme de plaisir. L'autre partie qui reste active remercie ma bonne étoile d'avoir pris une douche avant de venir ici. Pensée utile Angy! Certes, c'est une pensée décalée, mais elle est pertinente. Je me surprends à enfoncer mes doigts dans ses cheveux et à les tirer au rythme des tortures délectables de sa langue. Je scelle mes lèvres fermement pour ne pas crier. Ses mains s'emparent de l'un de mes cuisses et la soulèvent sans hésitation, recherchant plus de profondeur. Dans un coin de ma tête j'ai conscience que nous pourrions être surpris à tout instant, mais je m'en moque complètement. La boule de plaisir au creux de mon ventre est si grosse qu'elle semble prête à exploser à tout moment, mais sans crier gare Monsieur bleu acier se relève. Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres et je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il mijote. Son regard brûlant plonge dans le mien et je suis incapable de détourner les yeux.

— Je te veux entièrement, murmure d'une voix rauque, chargée de promesses sensuelles.

D'un geste délicat, il effleure mes lèvres et la tension remonte en flèche entre nous. Mes mains s'aventurent sur son torse pour en explorer chaque relief musclé. J'ai l'impression que chaque fibre de mon être crie son nom et que mon corps réclame férocement le sien. Il ne lui faut pas longtemps avant de me donner ce que je lui demande silencieusement. Dans cet instant de parfaite osmose, je réalise que je suis devenue une autre, une Angelina libérée de toutes inhibitions. Le voile de la prudence s'est dissipé, laissant place à une femme avide de plaisir et d'émotions fortes. Chacun de ses mouvements est empreint d'une intensité brûlante et nous nous consumons l'un l'autre dans une danse torride avant que je ne m'écrie :

— Aïe... Aïe... Aïe. Stop !

— Quoi ? grogne-t-il.

— Mon dos râpe contre le mur et ce n'est pas agréable du tout. Tu as un truc avec les murs !

— Tu... commence-t-il en éclatant de rire. Tu n'es pas croyable. Dois-je une fois encore en conclure que je m'y prends mal ?

— Non !

— Très bien, alors le reste n'a aucune importance !

Il me plaque davantage contre le mur et poursuit son assaut comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu. Mon plaisir s'élève vers des sommets inexplorés. Je m'accroche à lui, mes ongles s'enfonçant brutalement dans sa peau, tandis que je me laisse submerger par les vagues d'une extase délicieuse. Son regard me transperce, authentique, bestial, nu... J'ai devant moi l'unique facette de vérité de Monsieur bleu acier et il est d'une beauté à couper le souffle. Je veux en savoir plus, découvrir chaque recoin de son être fascinant. Il est un mystère à dévoiler, une énigme à résoudre et je suis prête à m'y plonger corps et âme. Les battements de mon cœur sont si désordonnés que j'ai l'impression d'être aux prémices d'une crise cardiaque. Il quitte mon regard et sa bouche se promène dans ma nuque avant de remonter près de mes oreilles.

— Je n'ai pas un truc avec les murs... J'ai un truc avec toi.

Nous explosons avec une synchronisation parfaite et le temps suspend son cours pendant ce qui semble être une éternité avant que nous ne redescendions enfin sur terre. Je tente de reprendre mon souffle, mon esprit encore embrumé par les vagues du plaisir qui viennent de me submerger. Il me pose en douceur sur le sol et alors qu'il referme son pantalon, j'aperçois avec horreur ses phalanges meurtries. Je lève spontanément vers lui un regard interrogateur, mais il se contente de hausser les épaules avant de glisser un baiser rapide sur mes lèvres. Il se penche pour ramasser sa veste et récupère un mouchoir pour les nettoyer avant d'y jeter sa protection. Dans mon élan, je n'y ai même pas prêté attention.

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