Paris Love & Hospital T2 : My...

Galing kay ktybooks

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Il est partit. Malgré tout le chemin parcourut main dans la main, il est partit. Et pourtant Elle l'avait tan... Higit pa

Chapitre 1 - Léo
Chapitre 2 - Kaithlyn
Chapitre 3 - Léo
Chapitre 4 - Kaithlyn
Chapitre 5 - Kaithlyn
Chapitre 6 - Léo
Chapitre 7 - Kaithlyn
Chapitre 9 - Kaithlyn
Chapitre 10 - Léo
Chapitre 11 - Kaithlyn
Chapitre 12 - Kaithlyn
Chapitre 13 - Kaithlyn
Chapitre 14 - Léo
Chapitre 15 - Kaithlyn
Chapitre 16 - Kaithlyn
Chapitre 17 - Léo
Chapitre 18 - Kaithlyn
Chapitre 19 - Léo
Chapitre 20 - Kaithlyn
Chapitre 21 - Kaithlyn
Chapitre 22 - Léo
Chapitre 23 - Kaithlyn
Chapitre 24 - Kaithlyn
Chapitre 25 - Kaithlyn
Chapitre 26 - Léo
Chapitre 27 - Kaithlyn
Chapitre 28 - Kaithlyn
Chapitre 29 - Kaithlyn
Chapitre 30 - Kaithlyn
Chapitre 31 - Léo
Chapitre 32 - Kaithlyn
Chapitre 33 - Léo
Chapitre 34 - Kaithlyn
Chapitre 35 - Léo
Chapitre 36 - Kaithlyn
Chapitre 37 - Kaithlyn
Chapitre 38 - Léo
Chapitre 39 - Kaithlyn
Chapitre 40 - Kaithlyn
Chapitre 41 - Kaithlyn
Chapitre 42 - Kaithlyn
Chapitre 43 - Léo
Chapitre 44 - Kaithlyn
Chapitre 45 - Kaithlyn
Chapitre 46 - Kaithlyn

Chapitre 8 - Léo

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Il n'y a plus rien. Rien. Tout est cendre. Ai-je vraiment vécu ici ? Quelle preuve j'en ai ? Je n'ai plus rien... Tout est parti en fumée. Cette maison, que j'avais acheté avec l'héritage de mes parents. Je ne sais plus ce que j'y avais ou non. Je sais que j'avais tout... Je suis obligé de tout reprendre à zéro. Seules quelques choses ont pu être sauvé par les pompiers et je dois passer les récupérer. Heureusement que Derek avait rapatrié la plupart de nos affaires à l'appartement, mais le reste... L'incendie s'est soi-disant déclaré au rez-de-chaussée et il s'est rapidement propagé. Le rapport de police indique une substance inflammable. Tout a brûlé et s'est écroulé mis à part une des chambres d'amis du rez-de-chaussée qui a été épargnée.

Sauf que la chose la plus importante pour moi, matériellement parlant, se trouvait dans le salon. La bibliothèque de ma mère. Tous ses livres et ceux de médecines de mon père. J'ai perdu tout ce qui me restait d'eux. Dans la bibliothèque se trouvait aussi des photos de nous. Je n'aurais jamais dû les mettre là. Il ne me reste plus rien à part leur souvenir. Je passe les doigts sur le médaillon de ma chaîne et mon cœur se serre. Ça fait mal.

J'avance parmi les décombres dans la zone sécurisée même si je n'ai pas le droit, mais peut-être que je pourrais trouver quelque chose. Tout est noir, méconnaissable. Je reconnais à peine l'électroménager. Quelques pages de livres ont a moitié brûlé, mais on ne peut pas reconnaître l'écriture. Et mon regard se pose sur un morceau de papier légèrement noirci et mangé par les flammes. J'arrive à lire au dos « naissance de Thomas, 10 octobre 1991 ». Je me penche pour l'attraper et lorsque je la retourne, un poids tiraille mon ventre. Je l'essuie contre mon jean. C'est une photo du jour de la naissance de Thomas. Maman l'avait dans ses bras et Julia et moi étions heureux, un grand sourire sur le visage. Les bras de mon père nous enlaçaient tous. C'est sûrement une infirmière qui a dû prendre la photo ce jour-là.

Je ne l'avais pas vu depuis très longtemps cette photo... C'est la dernière de nous tous ensemble. Deux mois plus tard, la veille de Noël, une dame est venue nous récupérer et nous a emmené dans une grande maison avec d'autres enfants. Le lendemain, le jour du réveillon de Noël, une femme habillée en blanc, moins gentille que l'autre, m'a dit que Papa et Maman ne reviendraient plus jamais, qu'ils étaient partis. J'ai d'abord cru qu'ils ne nous aimaient plus, et la gentille dame m'a beaucoup mieux expliquée la situation et c'est à elle que j'ai dit que je n'aimerais plus jamais personne car j'aimais Papa et Maman et qu'ils étaient partis. Je revois parfaitement la situation. J'ai mon regard qui se brouille et je cligne rapidement des yeux en inspirant. Non. Je refuse de me laisser envahir par cela. Je n'ai jamais pleurer depuis ce jour-là. À part pour Kaithlyn. Mais elle, elle me retourne complètement.

Ce vingt-quatre décembre 1991, j'ai perdu mes parents, j'ai perdu mes larmes et mon cœur, je me suis perdu. Je n'aurais jamais cru que presque vingt-quatre ans après, une femme me redonnerait vie. J'aimerais qu'elle soit là avec moi, elle m'aurait serré la main si fort que je me serais senti en sécurité à l'instant. Kaithlyn ! Je sors mon iPhone de la poche de ma veste, trois appels manqués et un message. Merde. Elle doit s'inquiéter comme pas possible. Je ne l'ai pas prévenu et il est déjà assez tard. Je tente de la rappeler, mais je tombe sur son répondeur. Je lui envoie un message afin de lui dire que tout va bien et que je ne tarde pas.

Je regarde une dernière fois ce désastre. Ils me le payeront. Qui que ce soient, ils me le payeront tous. Je recule d'un pas et tourne le dos à tous ces décombres emportant avec moi cette unique photo, cet unique souvenir.

Je me gare devant l'hôtel et donne mes clés au voiturier. Derek m'attend juste devant et il est en colère, je me suis fais la malle sans qu'il ne me voit. Je voulais être seul, j'en ai marre de tout ça. Je passe devant lui sans dire un mot et entre dans le hall de l'hôtel. Il me suit.

— Vous êtes inconscient d'être parti comme ça ? À quoi je vous sers ?

— J'avais besoin d'être seul, on ne va pas en faire toute une histoire.

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et m'appuie contre la paroi en soupirant. Je n'ai aucune envie de discuter. Je veux juste retrouver ma femme. Je sors une fois arrivé à notre étage et remercie le garde du corps devant la porte qui est chargé de la sécurité de Kaithlyn, puis j'entre en entendant le soupir de Derek.

Je referme derrière moi et je vais dans la chambre.

— Bande de connard de merde !

— Eh beh dis donc, qui mérite d'être insulté ainsi ?

Je souris doucement malgré le chagrin en moi. Elle arrive toujours à me faire sourire, quoi qu'il arrive.

— Des cons...

— Ça va Léo ? Où étais-tu ?

Je soupire en haussant les épaules et je vais m'asseoir au bord du lit en soupirant. Je sors la photo de ma veste et lui tends. Elle la prend pour l'observer.

— C'est tout ce qui reste... C'était notre dernière photo ensemble. Deux mois après...

Je soupire, sans finir ma phrase et passe ma main sur mon visage. Elle glisse ses bras autour de mon cou et je caresse son bras.

— Tous tes souvenirs sont dans ta tête Léo, ceux-là tu ne pourras jamais les oublier.

— C'est dur de perdre tout ça... Tout ce qui était à eux. J'ai peur de les oublier un jour.

— Tu ne les oublieras jamais, ne dis pas de bêtises. Ils sont gravés en toi pour toujours.

— Tu sais qu'ils sont morts la veille de Noël... Je déteste Noël...

Je soupire amèrement. Qu'est-ce que je suis en train de faire là ? Je m'autorise à penser à tout ça, en dehors du jour où je m'en étais donné l'autorisation. Non pas que je ne pense pas à eux tout le temps, mais j'avais le droit de m'apitoyer sur mon sort uniquement la veille de Noël. Le reste du temps, je devais être fort.

Kaithlyn se lève et se place devant moi puis m'enlace en posant ma tête contre son ventre. Je l'enlace tandis qu'elle caresse ma nuque et mes cheveux. Ça fait du bien... Mais je ne peux pas. Avec elle je risque de craquer. Je m'écarte et passe ma main sur mon visage.

— Bref, oublions.

— Tu as le droit de craquer Léo... Surtout par rapport à ça.

— Non Kaithlyn ! Non. Fin de la discussion.

Je me lève et attrape la photo sur le lit pour aller la ranger dans un de mes dossiers posés sur le bureau de la chambre. J'inspire pour me calmer et oublier tout ça. Kaithlyn casse le silence de la chambre, changeant de sujet.

— Est-ce qu'on peut aller chercher quelques vêtements à l'appartement s'il te plaît ? Je n'ai pas grand-chose pour aller bosser demain.

Elle n'est pas sérieuse ? Je me tourne vers elle.

— Tu n'iras sûrement pas bosser, Kaithlyn.

— Pourquoi ? Je dois reprendre, c'est la fin de mon arrêt de travail.

— Tu ne peux pas sortir d'ici, tu ne devrais même pas être là. Je ne prendrais pas le risque que tu sortes d'ici.

— Non mais Léo, toi tu sors bien et tu es encore plus en danger que moi.

— Kaithlyn. S'ils savent que tu es ici, c'est toi et moi. Personne ne doit savoir que tu es ici avec moi. Je ne sais pas de quoi ils sont capables, bon sang, tu ne comprends pas.

— Eh bien alors je repars aux États-Unis dans ce cas, j'y serais en sécurité !

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle me fait là ? Non. Ce n'est pas possible. Elle ne peut pas m'avoir dit ça. Et pourtant si. La douleur dans ma poitrine est vive. Et encore plus lorsque je la vois prendre sa valise. Je suis en sueur et je sens la crise d'angoisse arriver de pleins fouet... Et je ne veux surtout pas qu'elle me voit en crise. C'est hors de question. Je ne veux jamais lui montrer cette facette de ma personnalité.

J'attrape son bras et l'oblige à se retourner vers moi. Elle a dit qu'elle ne me quitterait jamais... Ma voix tremble.

— Tu ne vas pas me laisser Kaithlyn... Je...

— Léo. Je peux me défendre toute seule dehors tu sais. Je ne vais pas pouvoir rester enfermée ici très longtemps. J'ai besoin d'aller travailler.

— Non Kaithlyn non... Tu as bien vu l'accident que l'on a eu... Ce n'était pas un accident. Et ils m'ont réellement menacé de te faire du mal si je ne les écoutais pas... Je ne veux pas risquer de te perdre, je ne le supporterais pas. Je t'aime tellement...

Elle me regarde, sceptique puis vient se blottir dans mes bras et je lâche un soupir que je contenais. Je la serre dans mes bras en embrassant sa tête. Elle ne partira pas. Mais pour en être sûr, je passe du coq à l'âne.

— Tu as mangé bébé ?

— Je n'ai pas pu sortir d'ici.

Je m'écarte un peu en la tenant.

— Tu aurais pu commander le room service.

— Je n'en avais plus envie après.

— Tu es têtue dis donc...

— Tu ne me connais pas encore assez, Martinez !

Je ne peux m'empêcher de rire et dépose un baiser sur ses lèvres.

— Je te connais mieux que tu ne le penses bébé.

— J'en doute !

— Je te le prouverais... Mais pas maintenant. Maintenant j'ai faim. Et ensuite j'ai faim de toi. Ça fait beaucoup trop longtemps que je ne t'ai pas fait l'amour.

Même si ça ne fait même pas une journée, j'ai l'impression que cela fait une éternité et encore plus lorsque je me sens comme ça.

Je vais commander le dîner tandis qu'elle va dans la salle de bain. Je m'assois au bureau de la chambre et regarde toute la paperasse devant moi. Elle ressort vêtue d'un jogging et d'un tee-shirt près du corps. Elle me regarde.

— Du coup toi tu vas bosser et moi... Rien. Tu sais que je vais péter un câble et te tuer à la fin ?

Je lui tends les bras et elle vient se blottir sur mes genoux. Je mets mon nez dans son cou pour respirer son odeur tout en la serrant contre moi.

— Je sais bébé... J'ai une idée. Enfin non, une proposition à te faire.

Elle fronce les sourcils à ma façon.

— Dis toujours Martinez.

— Tu arrêtes de m'appeler comme ta sœur !

Je souris en secouant la tête.

— J'aime bien ça fait sérieuse et fâchée ! Un peu comme quand tu m'appelles par mon prénom !

Elle sourit. Je suis heureux qu'elle ait retrouvé sa bonne humeur.

— Laisse-moi t'expliquer. Il n'y a rien de concret, mais il me faut comment dire... De la matière pour monter mon projet.

— C'est quoi ton projet ?

— Ce n'est pas le moment de te le dire Kaithlyn, je souris. Ce n'est pas assez élaboré pour que je le fasse partager à qui que ce soit et je veux te le dire lorsque ce sera parfait. Mais comme je t'enferme ici, je veux bien de ta collaboration et de ton imagination...

— Je crois que tu n'as jamais eu à faire à mon imagination mon cher Léo !

Elle rit. Ce projet est horriblement ambitieux et je ne sais pas si j'arriverais au bout. Je pourrais toujours exploiter ce qu'elle aura fait, autrement si jamais rien n'aboutit.

— Si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave.

— Bon dis toujours...

— J'ai des plans d'un service de pédiatrie, de cancérologie pédiatrique plutôt. Il y a de l'hospitalisation et un hôpital de jour au bout du couloir. Bref, comme tu travailles en Pédiatrie, tu es l'une des personnes les mieux placées pour innover un vieux service, le décorer, agencer les chambres, les pièces pour le meilleur confort de l'enfant et de sa famille. Je veux que ce soit le meilleur service de France.

— Je n'ai aucune imagination pour tout ça Léo, c'est énorme ce que tu me demandes.

— Je suis sûr que tu as des idées... Imagine-toi au boulot et ce que tu aimerais changer, avoir, ou ne pas avoir. Sauf qu'il faut l'imaginer en double. Pour un hôpital à la hauteur de Roussy.

— Pourquoi tu ne demandes pas à un architecte ?

— Parce qu'il n'a pas l'œil interne. Par exemple il ferait un mur blanc et toi sûrement un mur décoré tu vois... Tu peux refuser, mais j'aimerais que tu participes à un bout de mon projet.

Elle réfléchit et je sais que son cerveau fulmine. Elle est tellement belle avec cette moue adorable.

— Il te le faut pour quand ?

— Eh bien l'ébauche il me la faut lorsque je vais rendre mon premier communiqué de recherche, c'est-à-dire dans quinze jours environ.

— Ah oui quand même ! Et pourquoi tu ne me demandes que maintenant ?

— Parce qu'on va dire que ça vient de me venir là, il y a deux trois jours.

— Il y a un truc que tu ne me dis pas Martinez !

— Tu le sauras bien assez vite mon amour.

J'embrasse ses lèvres en souriant. Je viens sérieusement de l'appeler comme ça ? Ça sonne un peu bizarrement dans ma bouche, mais ce n'est pas déplaisant, au contraire.

Le room service sonne et Kaithlyn va ouvrir. Je range mes papiers en attendant puis nous nous installons pour dîner. Kaithlyn me pose une question inattendue.

— Comment s'appelle tes parents Léo ?

Je la regarde, surpris. Ma petite femme curieuse. Je ne peux pas lui en vouloir.

— Amalia. Et mon père Christian.

— Oh, j'adore son prénom... Elle n'était pas française avec un prénom comme ça et Martinez pour nom de famille ?

— Mes grands-parents étaient d'origine espagnole, ma mère y est née avant de venir en France pour ses études. Je ne suis même pas sûr qu'elle ait eu le temps de beaucoup gérer l'entreprise, mais je n'ai pas encore eu le temps d'éplucher ce qu'elle y a fait.

— Margaret doit en savoir beaucoup sur elle, elle pourra t'aider.

Je hoche la tête en soupirant puis débarrasse la table lorsque nous avons fini. Je n'aime pas parler de moi, je fais des efforts pour elle.

Lorsque je sors de la salle de bain, après m'être brossé les dents, Kaithlyn est assise en tailleur sur le lit et porte mon tee-shirt. Elle ne dort jamais avec ses vêtements, et moi je la trouve beaucoup trop sexy avec les miens pour lui dire quoi que ce soit. Elle me sourit lorsque je m'assois à ses côtés et vient rapidement se blottir dans mes bras. J'embrasse son front tout en passant mon nez dans ses cheveux. Elle passe ses doigts sur mon côté et me fait frissonner. Elle relève ensuite son visage vers moi et je l'embrasse, de tout mon amour.

Je lui donnerais tout pour la voir toujours aussi épanouie. Et surtout pour ne plus la voir pleurer ou en colère. Je lui donnerais tout pour lui offrir les meilleurs moments de sa vie à mes côtés, et qu'elle ne regrette jamais son choix. Je ne sais pas si un jour je pourrais réellement comprendre et me rendre compte de la démesure de notre amour, mais je sais une chose : elle est et sera l'unique femme de ma vie. Quoi qu'il arrive.

Il n'y aura personne d'autre à part elle. Je ne pourrais jamais aimer une autre qu'elle. Elle est mon tout. Et ça me fait peur.

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