#Dans la peau de Momo.
J'ai arrêté de la regarder et je suis allé regarder un match pour oublier. Il faut que je me calme, qu'est ce qui m'a pris de regarder une femme comme ça? Surtout si cette femme est notre bonne. On est appelé à se voir tout les jours, je ne dois pas la regarder comme je l'ai regardé tout à l'heure, c'est mal. Mais elle est belle quand même, je l'avoue, je suis un homme je sais apprécier une belle femme. Il ne se passera rien entre nous, il ne peut rien se passer entre nous d'ailleurs, je ne devrais pas m'inquiéter. Tissa est revenue à cet instant, tout sourire.
Elle: Je veux qu'on parle.
Moi: ça tombe bien, moi aussi.
Elle: abon je t'écoute.
Moi: Non toi d'abord.
Elle: d'accord dit elle en prenant un souffle.
Moi: Quelque chose me dit que je ne vais pas aimer ce qui va sortir de ta bouche.
Elle rit et prend mes mains dans les siens.
Elle: Ce n'est pourtant rien de grave.
Moi: Tu as toute mon attention là.
Elle: Je veux travailler à nouveau.
Moi: Sérieusement ?
Elle: Oui dans une banque comme avant.
Moi: Une banque ?
Elle: La banque d'un vieil ami, il me l'a proposé et j'ai décidé de t'en parler.
Lui: dis moi ça fait combien de temps que ça te trote dans la tête cette idée ?
Elle change l'expression de son visage, ce qui me laisse penser qu'elle a lontemps eu cette idée sans m'en parler.
Elle: depuis pas longtemps.
Moi: quand exactement?
Elle: Le Jour où je suis allée à l'hotel pour rencontrer Nabou.
Moi: et c'est maintenant que tu as décidé de m'en parler ?
Elle: Oui parce que j'hesitais encore, je ne savais pas si je voulais travailler ou pas.
Moi: Tu aurais pu m'en parler depuis je t'aurais aidé à prendre ta décision.
Elle: je sais chéri mais c'est pas trop tard pour me donner ton avis.
Moi: C'est vrai ?
Elle: Oui.
Moi: Je ne veux pas que tu travailles dans cette banque.
Elle a l'air stupéfaite, fronçant les sourcils.e
Elle: Mais pourquoi ?
Moi: Je veux que tu viennes travailler à mes côtés.
Elle: Je ne comprends pas.
Moi: Viens travailler dans mon entreprise.
Elle marque un instant d'hesitation.
Elle: Chéri je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
Moi: C'est la meilleure idée que j'ai jamais eu et je préfére ça à la banque. Tu vas t'y plaire, j'en suis sur en plus tu seras bien payé.
Elle: Je sais mais je ne peux travailler avec toi.
Moi: Tu ne peux pas ou tu ne veux pas?
Elle: Euh...
Puis elle pince les lévres.
Moi: C'est clair que tu ne veux pas.
Elle: dis pas ça.
Moi: Tu sais, je commence à croire que tu as pris la décision de travailler dans cette banque le jour où on te l'a proposé. Tu ne voulais pas mon avis, tu voulais juste me mettre au courant.
Elle: Mo' arrêtes, tu me tympanise. Assez!
Moi: C'est parce que je te dis la vérité.
Elle: Quand ma mére rentrera, on terminera cette discussion.
Moi: Pour moi, elle est déja terminée et tu n'iras pas bosser dans cette banque.
Elle: C'est ce qu'on verra.
Elle me tient tête ? Depuis quand est ce qu'elle me parle comme ça ?
Sa mére est venue me dire aurevoir une demie heure plus tard mais on a parlé un peu avant qu'elle ne s'en aille.
Elle: Je sais qu'il se passe quelque chose entre vous, je ne te demande de me raconter, je ne veux pas savoir, ce sont vos problémes mais réglez ça le plus vite possible. Ce n'est pas bien de laisser un malentendu durer.
Moi: D'accord.
Une femme merveilleuse, différente de Tissa. Je voulais lui faire plaisir, lui faciliter la vie. C'est pour elle que je suis rentré à cette heure, je voulais voir son sourire mais elle cherche toujours à compliquer les choses.
# Dans la peau de Tissa.
Il me connait tellement bien qu'il devine même mes pensées. Il a aisément su que j'avais déja pris ma décision avant de lui en parler. Je voulais juste le mettre au courant comme il dit. C'est vrai que j'aurai pas du mais je pensais qu'il accepterais si je lui en parlais, c'est pourquoi j'ai fait ce que je crois être raisonnable. J'ai pris le boulot sans le prévenir, il va s'y faire avec le temps j'en suis sure.
Je sens par ses pas qu'il marche dans le couloir, je suis avec les jumeaux dans la cuisine, préparant de la purée. Je l'apperçois qui passe la porte, surement pour aller marcher, fumer, ou bavarder avec Moussa notre voisin. Il est naturellement quelqu'un de trés nerveux qui a horreur qu'on lui dise non alors rien que pour ça je ne peux pas travailler avec lui. Et puis ce serait comment de le voir partout ? À la maison, au bureau, tout le temps. Je ne serais pas épanouie, je ne saurais pas faire la distinction entre le personnel et le professionel, c'est pourquoi je n'ai pas travailler avec ma mére ni avec Adja quand elle me l'ont proposé. Il ne veut même pas comprendre le pourquoi de tout ça. J'ai l'impression qu'il cherche à me contrôler en agissant ainsi. Pourquoi ne veut il pas me laisser ma libérté. Il devrait savoir que j'ai besoin d'avoir une vie sociale aulieu de rester tout le temps à la maison. En même temps je me demande encore si j'ai eu le comportement adéquate en prenant ma décision toute seule. En me retournant, je le vois debout à la porte de la cuisine. Il a l'art de tout faire dans un grand silence, la preuve il se réveille toujours et prépare Khadija pour l'école sans faire de bruit pour ne pas que je me réveille. Il me fixe en pensant la langue sur les lévres.
Lui: C'est qui le vieil ami pour qui tu veux bosser ?
Oh Zut!
Moi: Tu le connais pas. Dis je calmement.
Lui: Peut être que si.
Moi: Il s'appelle Alou.
Lui: C'est pas un prénom ça.
Moi: C'est Alassane.
Lui: Depuis quand tu as des amis ?
Moi: Toi t'es mon ami.
Lui: Je parlais pas de moi.
Moi: Adja est mon amie, Fadel est mon ami, même Nabou est mon amie. J'ai beaucoup d'ami, tu sais.
Lui: trés bien.
Moi: à chacun ses amis.
Lui: Tu fais allusion à qui ?
Moi: Ta mystérieuse copine.
Lui: Aaah ça recommence, Tissa sérieux, tu vas me rendre fou. Tu peux pas arrêter de chercher des histoires.
Moi: Pas la peine de t'enerver.
Lui: Je suis juste venu te demander le nom de celui pour qui tu ne vas pas travailler.
Moi: Oh que si, j'irais bosser pour lui.
Lui: Je te l'interdis.
Moi: Mais pour quelle raison.
Lui: Déja parce que tu as pris ta décision toute seule et qu'en plus c'est un homme que je ne connais pas. Normalement quand je te dis de pas faire un truc, tu le fais pas et puis c'est tout.
Moi: Normalement ?
Lui: Parce que je suis ton mari et je sais ce qui est bien pour toi.
Je ne lui répond pas et lui tourne le dos.
Lui: C'est pour ça que tu as pris une bonne. Tu as tout planifié sans m'en parler. Tu sais quoi, fais comme tu veux dit il en sortant de la cuisine.
Çava lui passer, il ne reste pas en colére trés longtemps. Tout va rentrer dans l'ordre.
#Dans la peau de Momo.
Un mois plus tard...
Elle travaille maintenant mais je sais qu'elle est toujours en retard parce que je suis toujours le premier à quitter la maison avec Khadija que je dépose à son école avant d'aller au bureau. Je lui en veux toujours et ça n'a pas l'air de beaucoup la préoccuper, elle fait comme elle veut. Elle ne s'interesse qu'à son travail et au jumeaux, tout le reste c'est la bonne qui s'en occupe. Mais je l'évite du mieux que je peux, je fais tout pour que même nos regards ne se croisent pas car tout chez elle est une appel à la tentation et je ne veux pas de ça dans ma propre maison. D'ailleurs je ne la vois pas beaucoup, à ma descente, elle est souvent sur le point de rentrer.
Mais un jeudi soir, je suis rentré plutôt parce que je ne me sentais pas bien. Mon crane me faisait terriblement mal et semblait peser une tonne, je ne sais même pas comment j'ai pu conduire jusque chez moi. Une fois arrivé, Assy m'a ouvert, avec une voix douce elle me demandait si tout allait bien. Je ne pouvais même pas lui répondre tellement j'avais mal. Je me suis assis sur des chaises juste à l'entrée de la maison, elle est allée me chercher des médicaments, c'est gentil de sa part mais j'avais peur qu'elle fasse erreur sur les médicaments, elle a du le deviner à cause de ma longue hésitation.
Elle: Tissa m'a dit que c'est pour les maux de tête.
Moi: hum
J'ai donc pris les comprimés et ça m'a soulagé. J'ai dormi dans ma chambre un peu avant d'aller prendre une douche, elle est venu frapper à ma porte vers 14h pour me dire que le repas est prêt, mes yeux se sont directement braqués sur sa poitrine et le décolleté abusé qu'elle m'offre, j'ai vite levé le regard. On a mangé ensemble, C'était succulent, je l'ai remercié, elle m'a sourit. Elle a ensuite fait le thé pendant que je regardais un match avec Fatima endormie dans mes bras. Quand elle m'a servi le thé, elle est restée debout, le regard timide attendant que je finisse le verre. J'ai pris mon temps pour mieux la scruter, elle s'est penchée pour encore m'offrir une belle vue de sa généreuse poitrine. Puis en sortant, elle bougeait son magnifique derriére sans pudeur et je ne me suis pas gené pour regarder mais juste regarder parce que je n'allais surtout pas la toucher même si tout mon corps m'ordonnait de le faire. Je suis aller coucher Fatima pour revenir au salon, continuer mes matchs. Je suis fidéle moi, je regarde mais je ne touche pas, il n'y a pas de mal à regarder, tout est tellement gratuit de nos jours, la tentation est là maintenant libre à qui que ce soit de succomber ou pas. C'est aprés cette reflexion que je la revois avec un verre d'eau et un torchon qu'elle me serre. Mais ZUT! Le verre se renverse sur moi, sur mon pantalon, elle l'a fait exprés ou quoi ? Je la regarde, elle fait celle qui est choquée la main sur la bouche genre ''oh j'ai pas fait exprés'' en même temps cet air la rend irresistible.
Elle: Je vais tout de suite arranger ça.
Moi: Non c'est pas grave, c'est rien.
Elle: Laissez moi faire. Dit elle en saisissant le torchon.
Elle me touche à peine que je retiens sa main.
Moi: Ne joues pas à ça s'il te plait.
Elle: Je peux jouer avec toi. Laisses toi faire dit elle d'une voix coquine.
Elle sourit... Ce sourire!
Voir ses lévres se fendrent pour laisser apparaitre ses dents m'a beaucoup séduit mais j'ai lutté de toutes mes forces pour ne pas la prendre comme j'en ai envie sur la moquette même ou sur le canapé. Je lui ai demandé de sortir mais avant je lui ai dit
Moi: Tu es virée Assy, ne reviens plus.
Elle m'a supplié mais je l'ai fait pour son bien, pour notre bien.
#L'auteur.
Assy au courant de son geste impardonnable se trouve ainsi à supplier Momo pour qu'il ne la vire pas mais il ne l'écoute même pas. Elle finit par se résigner et rentre chez elle.
Pendant ce temps...
De l'autre côté de Dakar, Tissa venait de recevoir un baiser d'Alou, un baiser volé. Elle ne s'y attendait pas mais il l'a embrassé sans qu'elle s'y attende. Il n'a pas cessé de la harceler mais elle l'ignorait de peur que ça aille plus loin. Il lui disait souvent dans son bureau:
''Tissa je n'arrive pas à t'oublier. On peut tout recommencer, faire comme avant''
Elle lui avait juste dit:
J'ai un mari, je l'aime, on a des enfants et je n'échangerais ça pour rien au monde.
Plus elle l'ignorait, plus il la collait. Finalement ça s'est terminé par un baiser juste quand il s'est mis à lui rappeler le beau temps qu'ils passaient ensemble, quand il déchirait son string, quand il l'emmenait dans des endroits de luxe. Il semblait nostalgique et elle le regardait mais avait la tête ailleurs, il en profita pour lui voler un baiser qu'elle lui rendit durant quelques secondes avant de se lever pour quitter le bureau en courant. Dans sa voiture, le visage de son mari lui revient en tête. Comment ai je pu lui faire ça ? se demande t'elle en collant la tête sur le volant.
Je suis une femme horrible murmure t'elle alors que ses larmes se préparent à couler.
Horrible... Répéte t'elle.
#RebbeiL...
20/07/2015 _ 23:22