PDV: Jenny
Cette semaine, Joachim était censé avoir Natalia c'est donc logiquement que je me lève pour préparer ses affaires, pour l'emmener chez son père. Lorsque je descends dans la cuisine, préparer le petit-déjeuner, je découvre ma mère assise à la table en train de lire son vieux livre.
Je souris en la regardant avant de l'embrasser. J'étais tellement heureuse de l'avoir avec moi, c'était en quelque sorte, mon pilier, mon tout, une grande partie de moi, j'aimais tellement ma mère:
-Déjà debout à cette heure là Isabella? Répliquais-je en regardant l'horloge qui affichait sept heures du matin.
-Déjà pour commencer je t'ai éduqué autrement, non ? Et puis il est tard, en Espagne tu te réveillais plus tôt.
-Olala maman... Tu as bien dormi ? Dis-je en la regardant.
-Très bien, une nuit reposante et toi ?
-Ça pourrait être mieux... Je dois emmener Natalia à son père. Soupirais-je en allant préparer le biberon de ma fille.
-Tu ne peux pas garder Natalia encore quelques jours ? Afin que je passe du temps avec ma petite fille.
Je soupire en la regardant, je ne pouvais pas demander à Joachim de garder Natalia encore, sachant que je venais de passer une semaine avec elle. C'est vrai que ma mère part en fin de semaine, mais je ne pouvais pas demander à son père une faveur, vous savez ce que l'on dit... Une faveur en amène une autre.
-Non maman Natalia doit rejoindre son père... C'est comme ça.
Je termine de préparer le biberon de Natalia, avant de me servir dans la salade de fruit que ma mère avait préparer plus tôt. Je m'installe aux côtés de mère, lorsque Robyn arrive enjouée.
-Mon Dieu, Jenny, j'ai passé une nuit sexuellement passionnante, avec un grand "S" et un grand "P". Tu sais c'était une nuit ordinaire pour toi, mais moi c'était extraordi...
-Bonjour Robyn, Sais-tu que sexuel vient du mot latin, sexualis qui signifie, sexe féminin? Donc si je comprends bien. Débute ma mère avant de prendre une gorgée de son café
-Maman, c'est bon on a compris, pas besoin d'un cours de latin
-Non mais Madame Sanchez ce n'est pas ce que vous croyez.
-Je ne crois pas , j'entends, j'écoute, j'interprète.
-Non, mais... Je penses que je vais monter prendre une seconde douche.
Je regarde Robyn en me retenant de rire, elle était rouge et ne tenait pas en place. Puis, je regarde ma mère qui souriait discrètement, savourant se moment pleinement.
-Tu es mauvaise maman !
-Moi, je suis avant tout professeur de français, la langue de Molière est à respecté.
J'éclate de rire alors que Natalia descendait les escaliers, les cheveux en bataille.
-Maman pourquoi tu es partie, j'étais toute seule. Intervient-elle
-Ma chérie tu as bien dormit ?
-Non parce que j'ai faim... Dit elle en tendant les bras vers moi
Je récupère son biberon en l'embrassant, elle part se coucher sur le canapé après avoir embrasser sa grand-mère, je termine ensuite ma salade avant de monter prendre ma douche.
Je retrouve Robyn dans ma chambre, affalé dans mon lit.
-Oh my God, pourquoi je l'ouvre tout le temps, j'ai honte Jenny. Ta mère m'a descendu avec l'étymologie latine du sexe.
-Non mais arrête de tout dramatiser.Elle se redresse avant de se tourner vers moi en souriant:
-Tu vas voir Joachim, petite coquine.
-Et, c'est quoi le problème avec Joachim ça fait une semaine que je ne l'ai pas vu et je n'en meurs pas.-Mais bien sûr, menteuse, toute les nuits tu penses à lui.
-Bien sûr je passe des nuits sexuellement passionnante avec un grand "S" et un grand "P". Dis-je en l'imitant.
-Tu m'énerves Jenny!
Je lui envoie de nombreux baisers avant d'aller à la douche. Je passe un quart d'heure sous la douche avant d'en sortir, j'enfile rapidement un mini short en jean bleu clair et un débardeur blanc avec un pull gris dans lequel j'étais à mon aise.
Je n'avais pas besoin de faire dans le chic alors que je vais juste ramener Natalia et retourné chez son père. Pas de complexité à avoir. J'attache mes cheveux avant de faire le bandage pour ma cheville... Oui, une semaine après, j'avais toujours mal, enfin moins qu'avant mais j'avais mal.
Je soupire avant d'aller chercher Natalia pour la préparer, une demi-heure plus tard, elle était prête a partir. Elle court dire au revoir à sa grand mère alors que Robyn me regardait comme si elle était stressé:
-Ne me laisse pas, s'il te plaît avec ta mère. Comprend que j'ai la honte de ma vie! Souffle t-elle
-Hm' bien sûr Robyn, tu peux t'éloigner.
-Laisse moi prendre une douche et je t'accompagne ou bien même, emmène la avec toi.
-Je l'emmène avec moi Robyn... Ah' il faut que tu me parles de ta nuit extraordinaire. Répliquais-je en lui faisant un clin d'œil
-Oui oui emmène la, emmène la. Dit-elle en me donnant ses clés
-Non mais j'ai appelé un taxi, à tout à l'heure. Dis-je en récupérant mon sac bleu
Je descends rejoindre ma mère qui était dans le salon avec Natalia et c'est ainsi que nous partons prendre le taxi qui nous attendait devant l'hôtel.
Ce dernier démarre en direction de l'appartement de Joachim, qui se trouvait a quelque mètres de celui de Robyn. Je profite de ce moment avec ma mère pour discuter de mon père, je savais qu'il était contre le fait que j'accepte de partager la garde de Natalia avec Joachim, pour lui je devrais récupérer ma fille et venir vivre en Espagne avec elle.
-Papa qu'est-ce qu'il en pense de ta venue ici ?
-Il espère que j'arriverais à te persuader de venir en Espagne avec ma petite fille. Dit elle en jouant avec les joues de Natalia.
-Oh' je n'y crois pas, tu es là pour essayer de me convaincre d'aller en Espagne, je pensais que tu avais envie de passer du temps avec moi!
-Mais bien sûr, je suis pas venue pour rien. Dit elle en me baisant la main
-Maman, je ne compte pas retourner vivre en Espagne, tu en as conscience ?
-Un jour viendra où ça ira mieux et je serais là pour toi mon amour... Tu sais que ta sœur meurt d'envie de venir te voir ?
Elle savait que je ne pouvais pas retourner dans ce pays qui a détruit ma vie, elle savait que j'étais bloquée... Que je ne pouvais tout simplement pas y retourner.
-Moi aussi elle me manque maman. Soupirais-je en appuyant ma tête sur son épaule
-Bon quand arrivons nous je dois parler à Joachim
-Maman ou devrais-je dire Anna Isabella, que comptes-tu lui dire ?
-Ce ne sont pas tes affaires.Je lève les yeux au ciel alors que le taxi se garait dans le parking extérieur de l'immeuble de Joachim.
Quand on regarde bien, c'est la première que je reviens dans cet immeuble depuis trois ans, les choses n'ont pas changés. Nous prenons l'ascenseur et c'est ainsi que nous arrivons devant la porte de Joachim. Natalia frappe directement la porte en appelant son père. Joachim ouvre la porte et prends Natalia dans ses bras en souriant:
-Mon bébé... Tu m'as tellement manqué, ça va ?
-Papa, mon papa! Hurle t-elle alors que ma mère regardait Joachim sérieusement
-Ma... Madame Sanchez.
-Bonjour Joachim, comment tu vas! Rajoute t-elle
Je regarde ma mère en fronçant les sourcils alors que Joachim invitait ma mère a renter, elle rentre alors que je reste figée devant la porte. Alors, Natalia est avec son père, il restait plus que je fasse demie tour.
-Bien... Jenny qu'est ce que tu fais ? Dit il en me regardant
-Ah' le sac de Natalia, je vais descendre je crois que ma mère veut te parler.
-Oui je veux te parler. Dit ma mère alors que Natalia courrait vers moi.
-Mais maman part pas. Mon sac est là vient on monte dans ma chambre. Dit Natalia en récupérant son sac sur la table
Si je reste c'est pour écouter la conversation de ma mère avec Joachim. Je soupire en rentrant, j'examine l'appartement à la recherche d'une trace de mon existence dans ce lieu, mais rien. Je soupire en regardant ma fille qui me souriait:
-Chérie j'arrive, je dois écouter la conversation de ta grand-mère et ton père. Dis-je en m'installant dans le canapé
-Que se passe t il ?
-Joachim... Je suis consciente que ces années ont été difficiles pour toi mais je suis une mère comme toi tu es un père et je vois ma fille souffrir, je ne supporte pas. Dit ma mèreJoachim se tourna vers moi, je glisse ma main sur mon front en ouvrant grand mes yeux.
-Mama por favor, no deberías hablar de esto con Joachim. (Maman s'il te plaît, tu ne devrais pas parler de ça avec Joachim)
-Elle souffre ? Moi j'ai souffert pendant trois ans, j'en ai marre de passer pour le méchant de l'histoire. C'est elle qui est partie. Dit-il sans me lâcher su regard
-Elle n'est pas aller bronzer et partir à la découverte de New-York, elle était aveugle. J'ai eu du mal a le comprendre mais tu as toujours voulu qu'elle reste avec toi dans n'importe quelle condition. Rajoute ma mère
-Madame je penses qu'à un moment si Jenny à quelque chose à me reprocher elle me le dira mais là je vous respecte, je vous aime énormément mais madame...
-Continue, je veux connaître le fond de ta pensée.
-J'aim... J'ai aimé Jenny et elle est partie... J'ai souffert car j'étais seul avec un bébé je me suis senti trahi. Du jour au lendemain elle arrive je ne vais pas courir dans ses bras non plus, il faut qu'elle sache que par sa faute, j'ai souffert d'avoir été mit de côté.
-Ok, c'est bon allons-y maman! Dis-je
-Elle t'a fait confiance en te laissant Natalia, est-ce que tu comprends ce qu'être aveugle signifie. Tu sais très bien que j'ai toujours soutenue votre relation mais je serais toujours du côté de ma fille. Mais lorsque je constate que tout le monde s'en prend à elle parce qu'elle a voulu retrouver la vue, je suis hors de moi. Elle n'a pas souhaité être aveugle, j'ai vue sa souffrance, j'ai vue ma fille en dépression donc aujourd'hui il ne me reste plus qu'à la défendre contre toi et le reste du monde s'il le faut. Rajoute t-elle
-Maman stop, ça suffit... Ça sert à rien de parler de tout ça, allons-y. Répétais-je à nouveau en me levant
-Contre moi ? Si j'étais quelqu'un de mauvais jamais elle n'aurait vu Natalia, mais non parce que je sais que ma fille à besoin de sa mère je lui laisse la liberté de passer du temps avec elle. Toute cette histoire c'est entre Jenny et moi c'est notre histoire personne n'a à s'en mêler pas même vous. Je suis désolé... Dit il froidement.
-Joachim tu peux t'en prendre à moi mais je t'interdis de t'en prendre à ma mère. Rajoutais-je en le fusillant du regard
-Sortez de chez moi, sort Jenny je suis en train de te faire plaisir en devenant le méchant de l'histoire. Parce que tu penses qu'il doit y avoir un méchant mais il n'y en a pas c'est la fatalité.
-Pardon, tu peux répéter ce que tu viens de dire. Tu veux être le méchant de l'histoire, je vais te donner des raisons de l'être. Tu te plains , je t'ai laissé dire tout ce que tu pensais mais regarde toi un peu, tu n'es que l'ombre de ce que tu étais avant. Parce que cet homme que j'ai aimé ne mettrait jamais à la porte une femme qu'il dit respecter. Tu n'es pas venue ce que tu es à cause de moi. Fait moi plaisir ne m'adresse plus la parole. Maman allons-y. Répliquais-je en haussant le ton avant de sortir
-Maman! Hurle Natalia alors que Joachim claquait la porte
J'étais littéralement hors de moi, comment a t-il pu. Je ne pouvais pas me taire, au final il va parfaitement bien avec Berry.
-Chérie regarde moi, calme toi... Ça va aller, je ne suis pas toucher par ses mots. Dit elle en me prenant par la main-Je suis désolée! Dis-je en rentrant dans ses bras
-Ne le sois pas mi amor... Dit elle en me serrant contre elle alors que l'on entendait Natalia pleurer qu'elle voulait me voir.
Je ne supportais pas, entendre ma fille pleurer autant, je dépose ma main sur ma poitrine en rentrant dans l'ascenseur. Dire que je pensais que j'améliorais ma relation avec Joachim mais je m'étais trompé. J'ignore totalement qui est cet homme.Lorsque nous arrivons devant l'appartement nous rentrons dans un taxi, que je demande de nous emmener chez un concessionnaire pour passer récupérer ma voiture que j'avais déjà payer.
J'en avais marre de prendre le taxi, je retrouve mon calme petit à petit, de toute façon ça ne sert à rien que je reste énerver pour quelqu'un qui selon moi n'en vaut plus la peine. J'avais tellement de chose à faire, que je n'avais plus le temps pour ces choses.Nous arrivons une demi-heure plus tard chez le concessionnaire, nous rentrons présenter la facture à l'accueil pour récupérer ma voiture.
-Madame Sanchez, bienvenue. Dit le concessionnaire nous rejoignant depuis l'entrée.
-Bonjour, je suis fatiguée de me déplacer en taxi, puis-je avoir ma voiture. Dis-je en lui serrant la main
-Bien sûr votre BM. série 1 cinq porte qui atteint 0 à 100km en près de dix secondes, boîte de vitesse automatique, et en plus nous sommes à l'aise pour nous en dormir sur la banquette arrière, comme vous l'aviez expressément demandé
-Je n'ai pas expressément demander tout ces détails mais disons que vous faîtes bien votre travail. Dis-je en le suivant
-Madame souhaitez des renseignements? Demande t il en se tournant vers ma mère qui me suivait
Le concessionnaire me présente ma voiture, une Land Rover, BMW serie 1, comme il l'a dit précédemment et après quelques détails technique, des signatures, il me remet la clé de la voiture... Ça y est, j'avais enfin ma voiture et elle était magnifique.
-Tu vas la conduire? Je veux dire avec moi à l'intérieur ? Dit ma mère en me voyant ouvrir la portière côté conducteur
-Pardon, je te rappelle que j'ai eu mon permis du premier coup. ¡ Vamos senora!
-On se pose toujours des questions sur ton permis. Dit-elle en entrant dans la voiture.
-Bon d'accord, j'avais un décolleté plongeant lorsque j'ai passé mon permis . Dis-je en souriantElle se tourne vers moi en faisant de gros yeux.
-Sanchez tu as de la chance d'être ma fille, sinon je dirais que tu es un danger public... Vamos allume cette voiture.
-Quoi je me sers de ce que la nature et toi maman m'a offert, en plus j'avais dix huit ans. Allons-y! Dis-je en démarrant
-¡ Por Dios Jenny !
Ça me faisait un bien fou de conduire, en plus la voiture roulait presque seule... Cette sensation m'avait réellement manquer!Je soupire en me concentrant sur la route alors que ma mère me parlait ma grande famille en Espagne. Nous arrivons au centre commercial, nous nous installons sur la terrasse d'un café tranquillement.
-Ça me fait plaisir de t'avoir Isa'
-Pardon ? Isa ? Dit-elle en prenant en fronçant les sourcils
-Tu sais, on le fait comme des vieilles amies!-Soy tu madre... El respecto por favor. (Je suis ta mère... Le respect s'il te plaît)
Je lève les yeux au ciel avant de me diriger à l'intérieur du café pour commander. Je récupère la carte alors qu'un homme commandait devant moi. Je lis minutieusement la carte sans prêter attention à ce qu'il se passait devant moi lorsque je rentre en collision avec l'homme devant moi, c'est ainsi que la carte atterrit au sol
-Décidément... Faites attention où vous allez, sinon on devra vous amputer la jambe.
-Pardon, dîtes juste que vous faîtes désolé, ça ira. Dis-je sans vraiment le regarder
-Vous me rentrez tout le temps dedans ce n'est pas de ma faute à moi.
Je le regarde en fronçant les sourcils lorsque je me rends compte que c'était le pompier qui m'avait foulé la cheville:
-D'habitude je ne suis pas aussi vulgaire mais allez vous faire foutre, je ne veux pas vous empêchez de faire votre travail. Dis-je avant de m'avancer pour commander.
-Mais ce n'est pas vrai... Vous ne vous excusez pas de me rentrer dedans et vous voulez avoir raison? Vous êtes sociopathe ou un truc du genre
-Bonjour, j'aimerais commander la salade du jour, un Mocacino, un milkshake à la fraise et un guide de respect pour le monsieur qui attend sa commande. Répliquais-je
-Un guide du respect pour moi c'est l'hôpital qui se fout de la charité! Rajoute t-il Je me tourne vers lui pour l'examiner, grand, brun, beau cheveux, style Derek Shepherd et des yeux magnifiques... Je comprend mieux la réaction de Robyn.
-Bien qu'est-ce que vous voulez ? Dis-je en souriant
-Oh mon Dieu que se passe t-il sur votre visage ? Dit-il en me détaillant du regard, le sourire aux lèvres accouder au comptoir.
-Écoutez je suis sur la terrasse, vous pouvez me ramener ma commande. Dis-je à la serveuse.
-Comment vous appelez vous ?
-Sans nom ! Dis-je en repartant à reculons
-Attention à votre cheville.
Je lève les yeux au ciel avant de me retourner et de rejoindre ma mère sur la terrasse. Elle me regarde en souriant alors que je m'asseyais.
-Qui était ce bel Apollon?
-Juste un homme qui me rentre dedans, enfin je veux dire au sens figuré du terme mais je crois que tu l'avais déjà comprit. Dis-je en riant
-Mon Dieu Jenny... Comment s'appelle t-il ?
-Je ne sais pas, et je ne m'intéresse pas à son nom, il est prétentieux et pas très sympa. Soupirais-je
Ma mère se met à rire ce qui est horriblement contagieux, je me mets à rire à mon tour alors que la serveuse nous sert. Je riais des anecdotes de ma mère qui faisait le rapprochement entre moi et ma fille, le pompier revient à la charge en s'asseyant dans le box d'à côté.
-Bonjour madame.Dit-il en faisant un énorme sourire à ma mère.
-Vous avez besoin de quelque chose ? Demandais-je en le regardant
- Oh non absolument pas, je mange et je salue une femme sublime. Madame? Demande t-il en lui tendant la main
-Isabella, enchantée! Réplique ma mère en lui serrant la main
-Romain Morel. Enchanté de faire votre connaissance.
Ma mère se lève en récupérant son sac avant de m'embrasser sur la joue:
-Ma chérie je vais faire des courses au super-marché pour faire le diner de ce soir, ne t'en fait pas je vais prendre un taxi. Dit-elle
-Maman attends je vais venir avec toi. Rajoutais-je en me levant
-Non, non, Reste manger un peu et puis tu es en bonne compagnie
-Alors achète moi un siège auto pour Natalia. Soupirais-je
-Ce sera fait... Hasta luego... Dit elle en regardant le pompier qui lui sourit avec un geste de la main
Je la regarde quitter le restaurant avant de boire mon milhshake sans adresser une parole à l'individu a côté de moi. Lorsque je termine mon verre, je dépose l'argent sur la table pour payer avant de me lever et de sortir du restaurant.
-Comment vous appelez vous ? Dit-il en me suivant
-Qu'est-ce que ça peut vous faire, vous demandez le prénom à toutes les personnes à qui vous cassez la cheville ?
-Non c'est ma première fois... Je n'ai jamais été confronté à quelqu'un comme vous. Dit-il en riant
-Jenny Sanchez, dans d'autres conditions j'aurais pu dire enchantée mais ce n'est pas le cas.
-Oulala... Une espagnol je comprends mieux
-Bon vous connaissez mon prénom, ma nationalité... Est-ce que je peux partir maintenant?
-Comment va votre cheville ?
-Mieux, j'ai encore un peu mal. Vous n'avez pas de vie a sauver aujourd'hui?
-Journée de repos donc non... Et vous vous m'épargnez de vos hurlements ? Dit-il en riant
-Vous m'avez harceler pour connaître juste mon prénom
-Et aussi vous invitez à boire un verre...-Je ne peux pas... Non je ne veux pas !
-Pourquoi ça ? Dit il en croisant les bras en me regardant dans les yeux
-Je suis mariée, je ne pense pas que mon mari va apprécier que je prenne un verre avec vous.
-Vous? Mariée! Laissez moi rire, à d'autre mais pas à moi! De plus, vous n'avez aucune bague!
-Depuis quand il faut une bague pour être mariée ?
-Depuis toujours, vous n'êtes pas convaincante... Soupire t-il.
-Je dois vraiment y aller, j'ai pas mal de chose à faire. Dis-je en déverrouillant ma voiture
-Allez accepter un déjeuner, ensemble... Disons pour faire vraiment connaissance?
-Hm' d'accord un verre, juste un verre. Dis-je en écrivant mon numéro de téléphone sur sa main
-A bientôt Jenny. Dit il en souriantJe monte dans ma voiture avant de démarrer en direction de l'appartement.
Je n'arrive pas à croire que je lui ai donner mon numéro de téléphone. Je souris en me concentrant sur la route, il était du genre persuasif. J'arrive dans le parking sous terrain de l'appartement de Robyn. Je me gare avant de descendre de la voiture, je récupère mon sac puis je referme les portes lorsque je remarque Joachim qui m'observait appuyer sur sa voiture.
Je lève les yeux au ciel en me dirigeant vers l'ascenseur... Hors de question pour moi, de lui parler. Il arrive à se glisser dans l'ascenseur et soupire en appuyant sur le bouton d'arrêt.
-Je suis désolé pour ce matin je n'aurais jamais dû parler ainsi à ta mère j'étais sur les nerfs et j'ai dit des choses qui ont dépassés ma pensée.
-C'est bon tu as fini ? Soupirais-je en le regardant
-Non... Je voulais te le dire dans les yeux... Je ne parviens pas à t'oublier... Tu me hantes. Dit il en s'approchant de moi.
-Maintenant je suis un fantôme mais est-ce que tu te fous de ma gueule ?
-La dernière fois ce baiser il a compté pour moi, il compte toujours. Dit-il avant de me prendre par la main
J'enlève ma main, je ne supportais pas qu'il me touche... Non pas parce que j'étais en colère, bien que je sois en colère, c'est juste que j'ai ces frissons qui me traversent le corps lorsqu'il me touche.
- S'il a compté pour toi, ça n'a pas été le cas pour moi, maintenant remet cet ascenseur en marche. Soupirais-je en détournant le regard
-C'est faux... Je sais que tu y repenses, je sais que tu as toujours ses frissons lorsque je te touche. Dit il en approchant son visage du mien
-Tu ne sais pas ce que je ressens Joachim. Soupirais-je en le regardant dans les yeux
-Oui je le sais... Dit-il avant de m'embrasser langoureusement en me retenant par les hanches
Dans un premier temps, dois-je le dire, j'essaie de le repousser mais je glisse rapidement mes bras autour de son cou pour faire durée ce baiser. Ces lèvres contre les miennes, cette façon si unique qu'il avait de me tenir et de m'embrasser. Ces vagues de frissons qui émanaient en moi. Je ferme les yeux en savourant totalement ce baiser avant d'y mettre un terme
-Joachim, tu ne peux pas m'embrasser quand tu en as envie !
-Pourquoi, si j'ai envie de toi? Si j'ai envie de ressentir cet amour que l'on ressent l'un pour l'autre ?
-C'est fou que tu parles encore d'amour alors que... Arrête ça suffit, qu'est-ce que tu veux vraiment ?J'ai adoré ce baiser mais il ne sait pas ce qu'il veut et ne peux pas me bouleverser ainsi quand il veut.
-Toi... Réplique t-il en s'approchant de moi
-Et moi, tu t'intéresse a ce que je veux... Depuis que je suis revenue, tu me dis tout ce que tu penses de moi, j'ai vue la haine dans tes yeux, en plus de supporter les crises de ta femme, ce matin tu...
-Ce matin je n'aurais jamais dû vous dire ce genre de choses... Jenny s'il te plaît. Rajoute t-il en passant son index sur ma joue
-Je m'en fou de ce matin, ma mère ne t'en veux même pas!
-Qu'est ce que tu veux Jenny ? Réponds moi sans me mentir et sans te mentir.
-Hm' ce que je veux n'a pas d'importance... Berry, Joachim, Berry, ta femme et...
-Tu es la seule à ne pas voir que je n'aime pas Berry
-Tu couches avec elle depuis trois ans c'est pour une bonne raison!
-Tu n'as jamais couché avec quelqu'un sans rien ressentir. Dit- il alors que ses lèvres frôlaient mon cou.
Je soupire en glissant ma main dans ses cheveux ne pouvant même pas lui répondre. Comment pouvait-il croire que je peux penser alors qu'il... ¡Por Dios!
Ma respiration devenait de plus en plus haletante, je ne pouvais même plus tenir sur mes jambes sans trembler.
-Hm' arrête Joachim. Soupirais-je sans de réel convictionIl passe ses mains sous mon t-shirt en me plaquant contre l'ascenseur, tout en m'embrassant langoureusement.
Ses lèvres passent le long de mon cou pour descendre à poitrine avant de me porter en m'embrassant.
-Je t'aime tellement Jenny. Souffle t-il à mon oreille.
-Attends, on va pas faire l'amour dans l'ascenseur ! Dis-je en le regardantIl sourit, en me reposant. Avant de débloquer l'ascenseur, et de s'approcher de moi:
- Je suppose que tu ne vas pas m'inviter chez toi ?
-Ah' merde, je lui ai donner mon numéro!
-A qui ? A qui as tu donné ton numéro ?
-A un homme que j'ai rencontré, on a prévu de prendre un verre ensemble. Dis-je alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient
-Oh... Je vois...
-Tu es encore avec Berry et j'ai rencontré quelqu'un, tu ne veux pas laisser les choses se dérouler ?
-Pour ne pas être heureux ?.
-On va se laisser du temps, je ne vais pas aller plus loin qu'un verre avec cet homme. Je ne t'interdis rien avec Berry, c'est à toi de voire ce que tu veux vraiment. Et je crois que tu m'as fait un suçon dans le cou. Dis-je en sortant de l'ascenseur
-Jenny... Tu es sublime avec. Dit il en venant m'embrasser avant de retourner dans l'ascenseur
Je soupire en attendant que les portes se referment avant de renter à l'appartement avec un sourire arrivant jusqu'à mes oreilles. Ce n'est pas vrai, il venait de se passer quoi là ?
-A l'aide Robyn, je crois que je dois prendre un bain ! Dis-je en rentrant
-C'est bon tu n'en as pas fini de te moquer de moi... Dit elle une sucette dans la bouche
-Non je t'assure que c'est moi qui ai besoin d'une douche et de changer de sous-vêtement. Dis-je en lui montrant le suçon à mon cou
-Ouh c'est un vrai ? De qui !
-Un homme qui m'a donné envie de lui arracher ses vêtements dans l'ascenseur.
-Apparemment tu t'es amusée il habite dans l'immeuble?
-Hm' c'est Joachim... Oui le même Joachim que nous connaissons. Soupirais-je en montant les escaliers
-Qui ça Banks?
-Non un nouveau Joachim que je viens de rencontrer, bien sûr que c'est Banks!
-Oh mon Dieu! Vous avez couché ensemble, dans un ascenseur !
-Non Robyn, bien sûr que non... C'était juste intense, il y'avait cette tension entre nous qui nous enflammait, on a pas couché ensemble juste parce que nous étions dans un ascenseur bien que ça soit très sexuel les ascenseurs! Dis-je en m'allongeant sur son lit
-La tension vous enflammait
-Je ne peux pas coucher avec lui, il est encore avec Berry et je n'ai pas envie que notre relation commence avec du sexe.
- Ah celle là... Ce n'est qu'un microbe...
-Il m'a dit qu'il m'aimait, que j'étais un fantôme... Enfin en d'autre mots et j'ai été incapable de lui répondre. Je sais qu'il y'aura toujours quelque chose entre nous mais je ne sais même pas si je l'aime comme avant. Il a changer, tu sais.
- Tu devrais voir ce que ça donne entre vous, faire un premier test... Tu vois ce que je veux te dire?
-Je vais laisser les choses se dérouler et peut-être que je l'aime toujours mais que tout ce qui s'est passé m'empêche de comprendre mes sentiments.
-Mais vous vous aimez ça se voit... enfin euh où est ta mère?
-Quelque part au centre commercial, elle m'a laisser discuter avec le beau pompier de la dernière fois avec qui je prends un verre ce soir !
-Le... Non... Comment ça se fait ?
-On s'est revue dans un café, on a discuté et je lui ai donné mon numéro de téléphone en pensant que c'était fini avec Joachim.
- Oh mon Dieu je suis incapable d'en avoir deux en même temps!
-Arrête Robyn, je n'en ai pas deux en même temps... Je vais juste boire une verre avec quelqu'un. Rétorquais-je
-Et tu coucheras avec lui dans une semaine...
-Ce n'est pas parce que je l'ai fais avec Alexandre que je vais le faire avec Romain.
Je voulais savoir ce qui se passait entre Joachim et moi, je veux dire au delà de notre attirance physique et ce n'est pas en couchant avec des autres hommes que lui que je vais le savoir.
Je veux faire le bilan de ce que je veux, de ce que je mérite d'avoir.Je me redresse en soupirant alors que Robyn riait aux éclats. Mon téléphone se met à sonner et lorsque je vérifie l'écran, c'était un numéro que je ne connaissais pas autrement dit, c'était Romain... Quand on parle du loup ! Je respire profondément avant de décrocher.
-Je... Jenny ? Intervient-il dubitatif-Romain. Dis-je en regardant Robyn qui me fait signe de mettre sur haut-parleur. Je l'ignore en me concentrant sur la voix de Romain.
-Je vous appelle juste pour savoir si vous ne m'aviez pas donner un faux numéro.
-C'est vrai que j'y ai pensé mais c'est bien le numéro de la femme qui boite aujourd'hui à cause de vous
- Qui boite? Je trouve que vous marchez bien, avec ou sans talons.
-J'attends toujours vos excuses vous savez.
-Mes excuses ? Vous ne m'avez toujours pas dit où je dois venir vous chercher ce soir.
-Je vous envoi l'adresse par message, ça serait l'occasion de vous rachetez une conduite.
-Bien évidemment... Alors je viens vous chercher à dix neuf heures ce soir ?
-D'accord, à ce soir dix neuf heures. Répliquais-je en regardant Robyn qui faisait les cent pas dans la chambre
-Passez une bonne journée.
Je raccroche avant de lui envoyer l'adresse de l'appartement de Robyn. Je me lève ensuite pour aller m'allonger dans mon lit en attendant que ma mère rentre du centre commercial, d'ailleurs ça faisait un moment qu'elle y était.
Une fois dans ma chambre, je m'observe le suçon que Joachim m'avait fait dans le miroir. Ça va ce n'était pas évident, je pourrais facilement le cacher avec un peu de fond-teint. Je me couche sur mon lit en repensant à ce qu'il s'était passé dans l'ascenseur.
Il m'avait manqué, ses lèvres, ses bras, son regard remplie de désir. Pour l'instant je savais parfaitement que ce que je ressentais pour lui c'était du désir, où est donc passé tout l'amour que j'avais pour lui ?Je récupère mon calepin, j'avais besoin d'exprimer tout ce désir et cette passion que j'avais à l'intérieur de moi. C'est ainsi que je commence à dessiné, des croquis de sous-vetements... J'avais besoin d'exprimer ce que je ressentais à l'intérieur.
*Collaboration avec Eiram972*