PHŒNIX

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Il a suffi d'un regard à Isaac Miller pour tomber sous le charme de Lev. Rongé par la timidité, il n'a jamais... More

PHŒNIX
INTRODUCTION
PROLOGUE - ISAAC
CHAPITRE 1 - LEV
CHAPITRE 2 - ISAAC
CHAPITRE 3 - LEV
CHAPITRE 4 - ISAAC
CHAPITRE 5 - LEV
CHAPITRE 6 - ISAAC
CHAPITRE 7 - LEV
CHAPITRE 8 - ISAAC
CHAPITRE 9 - LEV
CHAPITRE 10 - ISAAC
CHAPITRE 11 - LEV
CHAPITRE 12 - ISAAC
CHAPITRE 13 - LEV
CHAPITRE 14 - ISAAC
CHAPITRE 15 - LEV
CHAPITRE 16 - ISAAC
CHAPITRE 17 - LEV
CHAPITRE 18 - ISAAC
CHAPITRE 19 - LEV
CHAPITRE 20 - ISAAC
CHAPITRE 21 - LEV
CHAPITRE 22 - ISAAC
CHAPITRE 23 - LEV
CHAPITRE 24 - ISAAC
CHAPITRE 25 - LEV
CHAPITRE 26 - ISAAC
CHAPITRE 27 - LEV
CHAPITRE 28 - ISAAC
CHAPITRE 30 - ISAAC
CHAPITRE 31 - LEV
CHAPITRE 32 - ISAAC
CHAPITRE 33 - LEV
CHAPITRE 34 - ISAAC
CHAPITRE 35 - LEV
CHAPITRE 36 - ISAAC
CHAPITRE 37 - LEV
CHAPITRE 38 - ISAAC
CHAPITRE 39 - LEV
CHAPITRE 40 - ISAAC
CHAPITRE 41 - LEV
CHAPITRE 42 - ISAAC
CHAPITRE 43 - LEV
CHAPITRE 44 - ISAAC
CHAPITRE 45 - LEV
Epilogue 1 - Isaac
Epilogue 2 - Lev
FIN

CHAPITRE 29 - LEV

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MUSIQUES
BLANK SPACE (taylor's version) - TAYLOR SWIFT
ONE IN A MILLION - SWISS
YOU ARE HERE - JHENÉ AIKO
—————

    Après avoir négocié plutôt longtemps avec Isaac, nous sommes allés faire les courses et remplir les placards. Je sais qu'il se donne à fond pour sa famille et je trouve que c'est admirable. Ça l'est encore plus de laisser sa fierté de coté pour me permettre de l'aider financièrement. Je comprends tout à fait son point de vue mais j'ai réussi à le convaincre. J'ai de l'argent et pourquoi priver ceux qui comptent à mes yeux de mes moyens financiers ?

    À notre retour, il est allé à la patinoire jouer au hockey avec son frère et son père, alors nous avons commencer à discuter sa mère et moi. J'avais envie de les laisser un peu entre eux et puis, honnêtement, je ne suis personne pour ne pas les laisser dans leur moment à eux. Nous sommes donc entre filles. Talia, Gabrielle, Rose et moi sommes toutes les quatre assises dans le salon. Les filles nous racontent des histoires et des annecdotes d'Isaac.

    — Il m'autorise tout le temps à le maquiller ! s'exclame Talia.
    — Oui, mais tu ruines à chaque fois MON œuvre d'art. Tu fais toujours n'importe quoi avec les yeux.
    — Et toi tu pues, boude la plus jeune et croisant ses bras.

    Elles continuent de se chamailler alors que je croise le regard de leur mère. Je m'approche alors d'elle et prends sa main. J'ai l'impression d'apercevoir ma mère, si jolie mais qui pourtant a perdu tout espoir. Et honnêtement, ça me brise tellement le cœur. J'adorais maquiller ma mère quand elle me le demandait. Elle était très coquette et quand elle a commencé à perdre ses cheveux à cause des chimiothérapies, elle ne voulait presque plus sortir de chez elle. Alors, j'ai essayé de lui faire savoir que non, elle n'avait pas besoin de ses longs cheveux pour se sentir jolie, ou pour être une femme tout simplement. C'est en pensant à ce souvenir plutôt nostalgique que mon idée m'est venue.

    — Les filles, ça vous dit un atelier maquillage ? je demande pour calmer le jeu.

    Les filles sautent de joie, et je décide d'apporter tout le maquillage que j'ai ramené du Minnesota. Elles commencent à sortir tout un tas de produit et à vouloir tous les ouvrir, mais leur mère et moi essayons de tempérer. Rose entreprend d'ouvrir quelques palettes de fards à paupières, et je décide de la laisser faire.

    — Talia, Gabrielle, vous voulez que je vous maquille ?

    Les deux petites crient en se ruant vers leur maman. Les larmes me montent aux yeux, parce que leur comportement me rappelle le mien. Ma mère était devenue distante alors qu'elle était celle qui comptait le plus pour moi. Je ne sais pas vraiment la raison du pourquoi, ce que je sais c'est que tous les moments passés avec elle me faisaient plus que du bien. C'était comme une sorte d'apaisement. On s'enfermait dans une bulle que seules nous deux pouvaient comprendre, avant que la vie et la maladie ne nous rattrapent.

    J'aide Rose avec les produits et aussi à canaliser les deux sœurs d'Isaac. Je ris aux éclats quand elles commencent à se disputer pour savoir qui va maquiller leur maman.

    — Je vous propose, qu'on l'embellisse toutes les trois ! Elle est déjà sublime alors si on associe à la beauté de votre maman du maquillage, vous imaginez un peu ?

    Rose sourit, et voir son visage apaisé me fait du bien. J'ai l'impression d'avoir en quelques sortes réussi à atteindre mon objectif. Les filles me suivent à la lettre, et me demandent même des conseils. Elles sont trop mignonnes avec leur fard à paupière de toutes les couleurs. Je leur ai mis un peu de mascara sur le bout des cils et elles se sentent beaucoup trop pousser des ailes. Et tant mieux. Elles ont raison au vu de leur beauté. On applique un peu de fard à paupière sur ses yeux, je redessine ses sourcils et lui pose même des légers faux cils. Les filles sont entrain de faire son teint et j'arrive juste à temps pour éviter le trop plein de fard à joue.

    — Maman, elle va ressembler à Charlotte aux Fraises, dit la plus jeune.
    — Nan, jamais. Elle a même pas les cheveux rouges, pour commencer.
— C'est rose, caca, repond Talia en tirant la langue.

    Puis, elles commencent une nouvelle fois à se chamailler. Quand je remarque le regard exténué de Rose, je ne peux que la comprendre et encore. Elle est si jolie et aucune femme ne mérite de vivre ce qu'elle est entrain de vivre. Et voir ses filles se chamailler constamment ne peut pas lui faire plaisir parce que... peut être qu'elle ne les verra jamais s'aimer sans se chamailler. Je déglutis difficilement à cette pensée et avant que je ne puisse parler, Rose prend la parole.

    — Maintenant, je vois qu'une seule personne qui n'est pas maquillée, ici. Talia et Gab ? Vous êtes prêtes ?

    Et c'est maintenant moi qui me prend une avalanche de matière sur le visage. Et j'aime ça. Passer du temps avec ces personnes qui, en moins d'une journée ont déjà une place dans mon cœur. Parce qu'elles sont la famille d'Isaac, celle d'un homme qui commence à avoir la place la plus importante en moi.

    Vers la fin de cette petite séance maquillage, lorsque je tends mes lèvres pour que Gabrielle me mette le rouge à lèvres le plus rose qu'il soit, la porte d'entrée s'ouvre. Et, me trouvant en face de l'ouverture du salon sur l'entrée, mon regard capte rapidement celui d'Isaac. Je peux voir qu'il est troublé, qu'un tas de questions passent dans sa tête. Mais il se transforme rapidement et un sourire ravageur naît sur le bout de ses lèvres. J'ai tellement envie de les embrasser, bon sang ! Il me faut les goûter une nouvelle fois, une fois plus longue que la précédente qui était fausse pour nous deux.

    — Coucou les filles, s'exclame son père.
    — Papa ! s'écrient les deux petites qui me lâchent pour embrasser leur père.

    Bizarrement, je n'ai plus aucun intérêt pour elles. Je me relève et me regarde dans le miroir avant de faire les gros yeux. Isaac n'exagérait pas quand il disait que ses sœurs faisaient des folies sur son visage. C'est... comment dire... original. Pourtant, je ne dis rien. Avoir passé ce moment avec ces trois dames là m'ont fait du bien. M'approchant d'Isaac à petit pas, je ne distingue pas encore son frère qui déboule et le percute. Je me recule un peu pour leur laisser ce moment, et j'ai soudain envie de partir. De les laisser en famille sans me sentir en trop. Sans ressentir le préavis de la mort, celui que j'ai tant connu. La gorge serrée, je monte dans la chambre d'Isaac et ferme doucement la porte.

    Il faut que je me ressaisisse, que j'arrête d'y penser mais c'est bien trop dur. Je m'assoie sur le lit d'Isaac, les coudes sur les genoux et ma tête entre mes mains. Mes yeux brulent des larmes qui essayent de s'échapper sans jamais y parvenir. Parce que c'es ni l'endroit ni le moment. Et que ma tristesse n'est pas légitime envers celle d'Isaac.

    En parlant de ce dernier, alors que je peine à reprendre une respiration normale, il passe la porte de sa chambre et la ferme derrière lui. Sans rien dire, il s'assoit à coté de moi, en silence, il enroule son bras autour de ma taille et me rapproche de lui.

    — J'ai vu que t'étais troublée, je suis désolé.
    — Arrêtes de t'excuser, s'il te plait. Ce n'est pas toi pour le coup, c'est moi. J'ai envie de pleurer à chaque fois que je vous vois interagir entre vous. Ça me rappelle ma relation avec mes parents avant le décès brutal de ma mère. Je me reconnais en chacun d'entre vous, dans la sensibilité de Seth, l'innocence de Talia, l'incompréhension de Gabrielle. Et surtout dans l'espoir que tu nourris constamment.

    Je n'ose pas capter son regard car je peux entendre aux battements rapides de son cœur qu'il est plus que confus. Pourtant, je sais qu'après un certain moment il comprend. Il comprend que je suis entrain de retomber auprès de la maladie. De l'espoir que Rose guérisse alors qu'on sait très bien qu'elle va bientôt mourir. De l'espoir que Rose puisse voir ses enfants grandir, le même espoir que j'avais que ma mère me voit grandir, en vain, même si ce n'était pas la faute du cancer.

    — Je sais qu'elle va mourrir, Lev. Mais je crois qu'au fond de moi je l'ai toujours su. Que tout ce que je faisais n'était pas suffisant.
    — Isaac, tu as sacrifié presque toutes tes soirées pour subvenir aux besoins de ta famille, et sans ça je pense que Rose ne serait plus là depuis un bout de temps.
    — Ce n'était pas assez...

    Ces mots agissent comme un électrochoc à mes yeux et je me redresse, m'agenouille sur le lit et prends ses joues entre mes paumes. Mon regard se plante dans le sien, et avec mon pouce j'efface la seule larme qui coule le long de sa joue.

    — Tout ce que tu as fait, tu as donné corps et âme. Tu t'es battu constamment pour essayer de sauver ta mère. Et c'est admirable. Mais je t'interdis de dire que ce n'était pas assez. Parce que tu as tout donné sans savoir ou tu allais. Tu es suffisant, tu es assez. Ne culpabilise pas parce que la maladie a pris une place trop importante. Ne culpabilise pas pour quelque chose que tu ne peux maitriser, je murmure en posant mon front contre le sien.

    Je sens sa main qui s'enroule autour de ma taille et me maintien assise. Je crois qu'il a besoin de ce contact. Et quand je vois cet homme qui a tant donné, penser que tout qu'il a fait n'a servi à rien alors que c'est presque tout le contraire. Sans lui, Seth et ses soeurs n'auraient pas pu continuer leur passion. Sans lui, leur maman n'aurait jamais pu voir Isaac à la fac. Et j'ai espoir qu'elle le voit en NHL.

    La main de mon faux petit ami passe dans mes cheveux en caressant mon crâne avant que son tact disparaisse. Pendant qu'il enlève son t-shirt, non sans grimacer, il m'informe qu'il compte prendre une douche. C'est alors que je les remarque, ces taches bleues qui fleurissent un peu partout sur son corps et je comprends la raison de son inconfort. Lorsque je l'ai vu torse nu après son match, il n'y avait que des taches rouges : signes des coups qu'il a prit. Mais je n'ai jamais vu autant de bleu sur le corps d'un hockeyeur.

    — Isaac, assieds-toi s'il te plait.
    — Non, ce n'est rien.
    — Ce n'est pas rien, idiot ! Tu... Tu te transformes en Avatar ! Je vais te chercher de la glace il faut faire quelque chose.

    Je me lève, pressée de le rejoindre, de m'assurer qu'il va bien, cependant, en marchant sur son lit mes pieds s'enroulent dans ses draps et je tombe sur lui.

    — Merde ! Je m'écrie quand je vois que nous nous apprêtons à nous écrouler au sol.

    Je me rattrape à ce que je peux et... le déshabille presque étant donné que j'ai attrapé son jogging dans ma chute. Je le promet : je voulais essayer des me stabiliser pas de le mettre à poil. Au même moment, alors que je suis aux pieds d'Isaac à moitié nu et la tête près de son intimité couverte uniquement par son boxer noir, sa mère rentre dans la chambre. Je pousse un cri aigu en essayant de cacher Isaac, en vain. Merde elle n'a pas besoin de faire une crise cardiaque par cette vision de nous deux ! Au final, dans ma piètre tentative de lui ôter cette vision, nous nous retrouvons tous les deux par terre.

    — Aie... me plains-je tandis qu'Isaac est mort de rire.

    Littéralement. Il se plie presque en deux sous moi et je ne peux imaginer la douleur qu'il doit ressentir à cause de ses hématomes.

    — Rose, ce n'est pas ce que vous croyez, je n'étais pas en train de lui tailler une...

    La paume de la main d'Isaac se plaque sur ma bouche.

    — Clochette, tu vas te taire, oui ? Je l'entends chuchoter près de mon oreille, me rapprochant de son corps

    Ce contact suffi amplement à me faire taire. Oh que oui. Sentir son souffle près de mon oreille, tout près de moi. Le sentir sous moi de cette manière, en appréciant son contact. Bien évidemment que je vais me taire pour me délecter de cette sensation !

    Je hoche la tête afin de répondre à sa question et il enlève sa main de ma bouche pour venir serrer ma taille. Sa grande paume passe sous mon t-shirt et si je pouvais rester là tout le long de la journée je le ferai sans poser de questions.

    — Euh, je... vous voulez que je revienne plus tard ? demande Rose.
    — Non, maman, t'inquiètes, tu voulais me dire quoi ?

    Nous sommes derrière le lit, totalement allongés et si la mère d'Isaac ne pensait pas que nous couchons ensemble j'aurai rit de la situation, malheureusement, ce n'est pas le cas.

    — Je vais aller me reposer pendant que ton père emmène les enfants et Buck en balade. Tu peux faire une sieste ou aller avec eux, si tu veux.
    — Dis leur qu'on arrive avec Lev, je vais prendre une douche.

    Je me lève rapidement, non sans avoir la tête qui tourne légèrement et me recoiffe en avançant vers Rose. Derrière moi j'entends Isaac qui se rue dans la salle de bains. J'espère que sa mère n'a pas remarqué les hématomes qui maculent le torse de son fils.

    — Vous savez hum, Isaac et moi on... sort pas vraiment ensemble.

    Putain, je comprends pourquoi il voulait que je me taise parce que je commence à tout lui raconter, sur notre rencontre et le pourquoi du comment nous sommes en faux couple.

    — Pourtant tu... vous avez l'air de vous correspondre. Je veux dire, les regards ne trompent pas, et la manière dont il te regarde... il n'a jamais regardé personne comme ca.
    — Il n'a pas eu beaucoup de relation, je crois non ?

    Est-ce que je triche en essayant de connaitre un peu plus Isaac par le biais de sa mère ? Oui.

    — Il a eu une seule copine et il l'a quitté quand j'ai développé mon cancer. Je pense qu'il voulait donner tout ce qu'il avait pour m'aider, d'une façon ou d'une autre. Depuis, il n'a plus eu personne à ma connaissance. Je sais qu'il parlait à Seth d'une certaine fille au début de cette année, mais c'est tout.

    Mon coeur se serre à l'idée qu'Isaac ait eu une personne avant moi, ce qui est totalement ridicule. Je suis surement la meuf du campus qui a vu le plus de mecs et tout le monde connaît ma réputation. Mais le fait qu'il ait une personne en vue et que je commence à m'attacher à lui alors que de son coté c'est surement tout l'inverse me fait du mal. Oui, vous avez bien entendu, ca me fait me sentir comme une moins que rien parce que j'ai l'impression qu'il est plus respectable que moi, et que je ne mérite pas cet homme au coeur pur.

    Je déglutis difficilement et sourit à Rose avant qu'elle prenne la parole.

    — Et j'ai bien vu la façon dont toi, tu le regardes.
    — Et je le regarde comment ?
    — Comme s'il était le seul. Bon, moi, je vais me reposer, bonne balade.

    Elle vient de me lâcher cette bombe et s'échappe ? Bizarrement, je l'accepte sans trop d'effort parce que c'est la réalité. Isaac est le seul. Le seul à me faire ressentir tout un tas de chose, à m'accepter pour moi et non pas pour mon corps, à accepter mes erreurs et le seul à les rendre merveilleuses.

***

    Nous avons passé l'après-midi et la soirée avec la famille d'Isaac, tout s'est super bien déroulé et j'ai adoré être près de sa famille. Ils sont tous incroyables et, même si l'idée de leur proposer de l'aide médicale m'est venue à l'esprit plusieurs fois, je ne l'ai pas fait. Je pense qu'Isaac n'aurait pas apprécié. Parce que ce ne sont pas mes affaires et que ce serait reculer pour mieux sauter. J'ai abordé le sujet avec lui lorsque nous baladions Buck avec son père et ses frères et soeurs. J'ai eu raison de ne rien dire parce que ce que je pensais s'est avéré vrai, il ne veut pas d'aide. Je crois surtout qu'il ne veut pas faire attendre d'autant plus sa mère parce qu'il sait qu'il ne peut malheureusement pas la sauver.

    — J'aime beaucoup ta famille, je dis a Isaac la tête posée sur son torse.

    Son bras caresse mon flanc doucement.
   
— Je pense qu'eux aussi, t'apprécient.

    À ces paroles, j'essaye de ne pas penser à la fille dont il leur a parlé. Quand sa respiration s'affaiblit je chuchote sans vraiment attendre une réponse.

    — Je crois que je suis entrain de tomber amoureuse de toi, mais faut pas le dire, j'avoue le coeur battant la chamade.
    — Pourquoi, il ne faut pas le dire ? Il demande en tournant son visage tendre vers moi.
    — Parce que j'ai peur que tu me brises le coeur. Alors n'essaye pas de le briser avant qu'il soit totalement à toi, murmuré-je sans savoir à cet instant que j'allais être la raison de mon coeur brisé.

———
Ps : le prochain chapitre je vous mets gucci je dis ça je dis rien 🌶️
bisous 🤍

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