PHŒNIX

By elosbooks_

195K 10.5K 2.9K

Il a suffi d'un regard à Isaac Miller pour tomber sous le charme de Lev. Rongé par la timidité, il n'a jamais... More

PHŒNIX
INTRODUCTION
PROLOGUE - ISAAC
CHAPITRE 1 - LEV
CHAPITRE 2 - ISAAC
CHAPITRE 3 - LEV
CHAPITRE 4 - ISAAC
CHAPITRE 5 - LEV
CHAPITRE 6 - ISAAC
CHAPITRE 7 - LEV
CHAPITRE 8 - ISAAC
CHAPITRE 9 - LEV
CHAPITRE 10 - ISAAC
CHAPITRE 11 - LEV
CHAPITRE 12 - ISAAC
CHAPITRE 13 - LEV
CHAPITRE 14 - ISAAC
CHAPITRE 15 - LEV
CHAPITRE 16 - ISAAC
CHAPITRE 17 - LEV
CHAPITRE 18 - ISAAC
CHAPITRE 19 - LEV
CHAPITRE 20 - ISAAC
CHAPITRE 21 - LEV
CHAPITRE 22 - ISAAC
CHAPITRE 23 - LEV
CHAPITRE 25 - LEV
CHAPITRE 26 - ISAAC
CHAPITRE 27 - LEV
CHAPITRE 28 - ISAAC
CHAPITRE 29 - LEV
CHAPITRE 30 - ISAAC
CHAPITRE 31 - LEV
CHAPITRE 32 - ISAAC
CHAPITRE 33 - LEV
CHAPITRE 34 - ISAAC
CHAPITRE 35 - LEV
CHAPITRE 36 - ISAAC
CHAPITRE 37 - LEV

CHAPITRE 24 - ISAAC

4.5K 260 118
By elosbooks_

MUSIQUES
SOMEBODY THAT I USED TO KNOW - GOTYE
BAD AT LOVE - HALSEY
LIKE A TATTOO - SADE
——————

Un putain de gala de charité sportif pour les enfants qui n'ont pas les moyens de se dédier entièrement au sport. Ce qui implique des putains de recruteurs, entraîneurs et PDG d'équipe de NHL. Dont ceux des Islanders, des Devils du New Jersey et des Canuck de Vancouver. Parce que son père est un requin dans le domaine sportif, qu'il est le PDG d'une agence sportive et qu'il est propriétaire d'une des équipes. Je ne sais pas laquelle cependant. Si j'avais su, je ne serais pas venu ! J'ai l'impression que Lev m'a tendu un piège et je déteste ça. Je vais devoir parler et essayer de faire bonne impression devant des gens qui décideront de mon avenir, alors que je ne suis absolument pas de ce monde. Bordel ils vont me prendre pour un gigolo ou que sais-je !

— Isaac, le recruteur des Islanders m'a souri, viens on va le voir, me dit doucement Lev.
— Lev, j'ai pas envie de me foirer.
— Tu vas pas te foirer !

Lev me force et me prend par le bras en direction du recruteur. J'ai les mains moites et je me force à afficher un grand sourire. J'espère que mes dents blanches vont faire leur effet, en tout cas, ça fait de l'effet à Lev. Je pose une main tremblante sur la taille de Lev et prends une grande respiration. En attendant, je suis rassuré de sentir sa main rassurante sur la mienne.

— Bonsoir, monsieur, dis-je en tendant ma main, espérant qu'elle ne soit pas trop trempée. Je suis...
— Je sais qui vous êtes. Attaquant chez les Phœnix de l'université du Minnesota-Duluth, Isaac Miller. Avec Maverick Strand et Tyler Kennedy Jones vous formez une des lignes d'attaque la plus redoutée de la NCAA.
— Je vois qu'on a révisé ses classiques, intervient Lev en me lançant un regard pour ouvrir ma bouche.
— Oui, vous avez raison. Je sais que je ne devrais pas vous dire ça, mais vous êtes sûrement les trois joueurs que la NHL veut le plus.
— Comment ça ?
— Les Islanders seraient prêts à débourser pour vous avoir tous les trois, ensemble. L'année prochaine.

— Mais... je... presque personne ne fait ça !
— Ça n'est pas encore arrivé, en effet. Mais ce n'est pas interdit. Et tout est permis pour réussir à aller jusqu'à la finale de la Stanley Cup.
— Nous n'avons pas encore remporté le Frozen Four et...
— Oui, mais vous allez le remporter cette année, j'en suis persuadée, intervient une nouvelle fois Lev.

Je hoche la tête en espérant silencieusement qu'elle dise vrai.

— La draft va être un ring de boxe, il y a beaucoup d'espoir cette année.
— C'est un peu la pression ! dis-je en riant alors que je ne ris absolument pas intérieurement.

J'ai surtout envie de me morfondre au fond d'un lit et de ne pas passer cette soirée ici. Non pas que j'en veux à Lev, parce qu'elle fait tout pour m'arranger une discussion avec tout ce que j'ai toujours voulu. Mais surtout parce que je suis peut être entrain de ruiner mon avenir à agir comme je le fais.

— Pourquoi vous et pas un autre ? On vous a vu l'année dernière au Frozen Four et plusieurs d'entre vous nous ont tapé dans l'œil. Alors qu'est ce qui peut faire la différence ?

Je prends une grande inspiration et me lance, la voix peu assurée. Je lui explique que je compte être le meilleur de la ligue et que ça a toujours été un rêve de gosse. Que non je ne me reposerai pas sur le talent car il y a l'effort que je fourni derrière. 

— Je crois que ce serai aussi pour aider beaucoup de familles.
— Pourquoi ça ?

Je lance un regard à Lev et, d'un regard rassurant, elle me pousse à poursuivre.

— Ma mère est atteinte d'un cancer et on n'a jamais vraiment roulé sur l'or. Depuis, je me dévoue chaque jours qui passe pour aider ma famille, mes frères et sœurs et mes parents. Et je... j'aimerai que les enfants qui ont du talents puissent se dédier totalement à ça comme j'ai eu la chance de le faire, mon frère ne peut presque pas avoir un bon équipement pour travailler la passion qui l'anime. Je veux juste...
— Une égalité des chances, poursuit le recruteur.

Ce qui est assez ironique quand on y pense, étant donné que ce n'est pas du tout égal de me présenter à lui bien avant la draft. J'ai l'impression d'être pistonné et d'un côté je déteste ça.

Je hoche la tête en réponse à sa conclusion, puis il s'excuse de devoir aller discuter avec d'autres personnes. Je regarde Lev, les mains toujours tremblantes dans les siennes.

— Tu t'en es bien sorti ! sourit elle toute contente.
— Non, c'était catastrophique. Je... j'ai horreur d'avoir ce sentiment privilégié. Comme tu fais toi ?
— T'insinues que tout ce que j'ai est privilégié ? demande-t-elle un peu froidement.

Et je m'en veux instantanément d'avoir jeté un froid dans la conversation.

— Non... je...
— Comme c'est étonnant ! Lev McAllister aux bras d'un nouveau mec, encore une fois. T'es hockeyeur je parie ? demande un mec inconnu.

Il dégage quelque chose que je déteste. Et ce qu'il fait resssentir à Lev me fait encore plus le détester. Automatiquement elle s'est rapprochée de moi, alors je passe naturellement un bras autour de sa taille. Je sens sa main tremblante contre les miennes et je me promets de tout faire pour qu'elle ne souffre pas ce soir. Ni demain. Ni jamais, en fait.

— Mike. T'es pas censé être derrière les barreaux ?

Okayyyy, je crois que j'ai loupé trois épisodes.

— Et t'es pas censée te morfondre ? Ou bien traîner dans un bordel pour la salope que t'es ?
— Eh, j'interviens, ne l'insulte pas.
— Sinon quoi ?

Je serre et desserre les poings. J'ai l'habitude d'envoyer les coups sur la glace, moins hors de la glace. C'est mon ring à moi. Cependant, je n'hésiterai pas une seule fois à balancer mon poing dans la figure de ce type guindé et bouché du cul. Sérieux, c'est pire que moi. Mais, je ne le ferai pas. Pour Lev, pour son père et aussi pour mon avenir.

— T'étais pas avec un Ray...

Contre toute attente, Lev s'avance et pointe son doigt sur le torse de ce mec.

— Écoute moi bien Mike, tu t'approches encore une fois de moi je coupe chaque partie de tes membres en mille morceaux, j'en fais des hamburger, et je file les donner aux prisonniers avec qui t'étais. Je récupère tes organes et je m'arrange pour les vendre à un prix tellement excessif que ça frôle l'indécence. Encore faudrait-il être intéressé par toi, tu ne vaux rien, t'es une personne morte, de l'intérieur, de l'extérieur et à mes yeux. Tu ne vaudras jamais rien tu comprends ?

Un sourire mesquin et mauvais apparaît sur les lèvres de ce mec terriblement laid. Désolé, je suis grave dans le support mais... comment Lev a pu sortir avec un type pareil ? En plus de sa méchanceté gratuite et de son sadisme.

— Ma belle, dit-il en passant une mèche de cheveux de Lev derrière son visage.

Le bruit qui s'en suit provoque un calme partout dans l'assemblée. Le Mike en question porte une main à sa joue qui devient rouge sous la claque que Lev lui a foutu.

Ça c'est ma copine !
Fausse copine.
Fausse vraie copine.
Vous avez compris !

J'ai envie de la prendre dans mes bras et d'embrasser sa main envoyée par le destin pour avoir provoqué un tel geste. Je la félicite comme je peux, parce que wow, elle a fait le boulot à ma place. Mais quand la main de Mike s'abat sur son bras brutalement, sous mes yeux, impossible de ne rien faire.

— Lâches-là, putain, je m'exclame en le poussant.

Les regards se tournent vers nous, puis quand Mike remarque que je serais prêt à me battre ici maintenant parce que j'en ai besoin il recule d'un regard dédaigneux. Je n'ai jamais été de nature méchante, de nature violente oui, en revanche. J'ai toujours essayé de la contrôler, cette pulsion qui me bouffe. Ma frustration, ma colère et ma tristesse, j'ai besoin de l'extérioriser, sur la glace ou contre un punching ball. Je suis naturellement gentil et agréable à vivre, on me l'a toujours dit. Parce que je sais me contrôler. Cependant, quand on parle à une femme en face de moi de la sorte, qu'on lui attrape méchamment le bras et qu'en plus cette femme je l'apprécie beaucoup, j'ai parfois envie d'éclater quelqu'un. Et lui mériterai de se faire refaire le visage.

Le père de Lev s'approche face à tout ce mouvement et pose une main sur l'épaule de Mike.

— Que fais tu ici ? demande-t-il sèchement. L'ordonnance de restriction, t'en fais quoi ?

— Je... monsieur ce...
— Casse. Toi.

Lev ouvre grand les yeux, aussi choquée que moi que son père prenne sa défense à un événement si important. Lorsqu'il part d'un côté de la salle, Lev part, furieuse, de l'autre côté. Celui de la sortie. Je regarde son père en le remerciant silencieusement et la suis. Je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire : je sais juste que quand ma mère est furieuse et que mon père ne fait rien, elle est encore plus furieuse. Une fois dehors, il pleut des cordes ! J'ai l'impression d'être dans l'une de ces comédies romantiques ridicules. Au loin, j'aperçois une silhouette portant une robe verte, alors je décide de la suivre en courant.

— Lev !
— Laisse moi, Miller.

Au même moment, sa cheville se tord et son talon se casse. Elle le prend dans la main et le balance sur moi. C'est toujours agréable, de se prendre un truc sur la tête. Lev enlève l'autre talon et me l'envoie encore une fois en pleine face. Je récupère les deux et la suis : elle marche pieds nus dans la rue. Bordel, elle m'étonnera toujours autant.

Une fois que j'atteins sa hauteur, je prends son poignet dans ma main pour qu'elle s'arretex déchausse mes basket et les lui tends. Elle les prends avec grand plaisir avant de m'échapper et de tourner dans les rues actives de New York.

— McAllister, s'il te plaît !
— Quoi ? demande-t-elle en se retournant. T'avais pas besoin de venir me sauver, Isaac ! J'ai pas besoin d'un homme dans ma vie !
— Jusqu'à preuve du contraire si ! je m'exclame pour la faire réagir sans en penser le moindre mot.

Et ça marche. Lev fait demi-tour et s'approche de moi. Je sens la gifle venir alors je prends sa main lorsqu'elle la lève. Je ne vais pas la blâmer pour ça, parce que je pense qu'elle refoule quelque chose en elle depuis tout ce temps.

— Tu sais pourquoi ? Tu sais pourquoi j'ai besoin d'un putain de mec dans ma vie ? Parce que celui que t'as vu, il m'a détruite. Chaque morceau de dignité : disparus. Tout ce qui avait de plus beaux chez moi, il me l'a enlevé ! Mon innocence, mon corps ! Il a souillé mon âme et mon corps, en en prenant chaque morceaux sans pouvoir me les rendre ! Je n'ai pas besoin d'être sauvée, et je ne le peux pas, dit-elle en criant, les larmes se mélangeant parfaitement avec la pluie.

— Pourquoi tu ne peux pas être sauvée ?
— Parce que les âmes brisées ne peuvent pas être recollées.
— On peut toujours recoller quelque chose de cassé, même les plus belles et précieuses.

— Abandonne Miller, avec ton syndrome du sauveur de mes deux ! s'exclame-t-elle en levant les bras en l'air.

Et non, je n'abandonnerai pas. J'ai besoin de tout faire pour réparer les âmes errantes que je croise. C'est plus fort que moi, je ne peux pas voir quelqu'un se briser sans ne rien faire, en restant impuissant.

— Non, j'abandonnerai pas.
— Tu perds ton temps !
— C'est toi qui le perds ! À t'obstiner que tu mérites tout ce qui t'arrives. Mais crois moi, mon cœur, je te réparerai. Je m'en fais la promesse, devant toi. Que tu le veuilles ou non, je serais toujours à tes côtés pour te soutenir et recoller chaque morceaux. Autant de fois qu'il faudra. Brise toi en mille devant moi, vas-y ! Éclate moi cette putain de carapace, je suis là et je te ramasserai même si tu finis en poussière.

Je m'arrête devant elle et relève son menton avec mon doigt, pour la forcer à me regarder dans les yeux.

— Je te ferai renaître de tes cendres, comme le phœnix que tu es, qui attends patiemment d'être libre à nouveau. N'est ce pas ce que signifie ton tatouage ? chuchoté-je près de sa bouche, le corps trempé et des gouttes coulant sur nos deux visages.
— Je te déteste, murmure-t-elle. Toi et toute ta bienveillance.

C'est la dernière chose qu'elle parvient à dire avant de s'effondrer en larmes, dans mes bras. Lev n'est pas une femme qui pleure souvent, je le sais et je le vois. Mais je crois que à force de ne pas montrer ses émotions, elle finit vraiment pas être submergée. Je passe mon bras autour de sa taille et la prends contre moi, sans me soucier le moins du moindre d'être sous la pluie, en plein milieu de la soirée, dans la rue, à New York.

Son dos est secouée par de nombreux sanglots, elle agrippe ma veste comme si j'étais sa bouée de sauvetage, et je ne peux rien faire d'autre que la laisser pleurer. Son beau maquillage a coulé et ce serai mentir de dire qu'elle est jolie. Quoi ? Je suis honnête ! Elle ressemble à un panda mais au moins ses yeux ressortent plus que tout. Et notamment les éclats brisés.

— On rentre ? je propose en tendant ma main.

Elle déchausse les chaussures que je lui ai prêtées et me les repasse. Puis elle écarte les bras et je comprends rapidement qu'elle souhaite que je la porte.

— Tu perds pas le nord.
— Quoi ? Tu vas pas marcher pieds nus quand même ?
— Et donc t'attends que je te porte, dis-je.

Mais ça me fait rire, son caractère spontané me plaît. Je la porte comme la princesse qu'elle est tout en tenant ses talons dans une main. Quand j'avance dans la même direction que nous avancions pendant ce jeu du chat et de la souris, Lev tape mon épaule.

— De l'autre côté. Je voulais t'induire en erreur et que tu me laisse.
— T'es vraiment une connasse ! T'allais me laisser me perdre ?
— Peut être.

Je me concentre un instant sur sa tenue, sa robe trempée et ses bras tout plein de frissons. Je me demande alors si je ne devrais pas lui donner ma veste. Avant même que j'ai pu émettre cette hypothèse Lev parle comme si elle avait lu dans mes pensées.

— Hors de question !
— Pourquoi ?
— T'es en chemise blanche, je vais te reluquer et avoir des envies bizarres !
— Quelles envies ?
— Du genre mettre du miel sur ton torse et le lécher ? J'y ai déjà pensé plus d'une fois et...

J'éclate de rire, c'est plus fort que moi. Si Lev n'existait pas... Elle me donne une petite tape puis m'indique où tourner, et je repère l'immeuble du penthouse. Arrivés dans le haul, je ne la dépose toujours pas. Ni dans l'ascenseur. Une fois dans l'appartement, je me déchausse en essayant de ne pas tomber avec Lev dans les bras. Mes deux pieds essayent d'être agiles. Puis, je dépose Lev dans sa salle de bains, dans la douche, plus précisément.

— Ça te dérange si je me déshabille ?

Elle tourne la tête de droite à gauche en signe de négation, alors j'entreprends d'enlever mon costume et de ne garder que mon caleçon, avant de mettre mes affaires trempées sur le chauffage mural de la salle de bains. Quand je me tourne, Lev tend les bras vers le haut.

— Tu peux enlever ma robe aussi ?

Je déglutis difficilement et m'avance vers elle. En essayant d'être le plus délicat possible, je déboutonne le corset de sa robe, puis la passe au dessus de sa tête. Heureusement que je ne vois que le dos de son corps car si je voyais l'avant je crois que je n'aurai plus d'excuse pour cacher mon érection. Là, j'ai besoin de tout mon self contrôl. Je passe une serviette sur ses épaules et noue une serviette sur le bas de mon corps moi aussi. 

— T'es sexy.
— Tu me l'as déjà dit, je réponds en tendant mon bras pour l'aider à se relever.

J'entreprends de lui sécher les cheveux, et une fois que son corps est sec je passe un t-shirt sur ses épaules avant d'enlever la serviette autour de son corps. Je change de caleçon après que Lev soit partie dans la chambre et enfile mon bas de pyjama. Je la rejoins dans le lit après avoir éteint la lumière et allumé la lampe de chevet. Lev trouve automatiquement sa position et pose sa tête sur mon torse.

— Isaac ?
— Mh ?
— Je peux me mettre toute nue ?
— Non.
— Mais tu verras pas mes seins ! elle s'exclame presque outrée en se relevant.
— J'ai pas demandé à les voir, bougonné-je.
— Menteur.
— Oui je mens, mais toi t'es bourrée alors reste habillée et dort.
— Rabat joie.

J'ai envie de m'éclater la tête contre un mur pour demander à Lev qu'il faut qu'elle arrête de me dire ce genre de choses parce qu'après je me fais un tas de film.

— T'es le meilleur faux petit ami que j'aie jamais eu.
— Je suis le seul.
— D'accord.

Elle marque une pause.

— T'es le meilleur homme que je connaisse sur cette planète.

J'ai envie de lui dire que je le sais mais ce serai trop présomptueux de ma part, et il me reste beaucoup de chose à apprendre. Alors sur cet échange étrange, je commence à fermer les paupières. Le cœur battant à tout rompre à cause des milliers de sentiments que me fait ressentir cette femme Mais c'était avant que Lev décide de me parler et de me raconter pourquoi elle est comme ça. Ce qui l'a fait devenir comme ça.

Continue Reading

You'll Also Like

91.4K 3K 58
Elle à grandit dans ce monde, le monde des militaires. Mais lorsqu'il part tout deviens différent. Elle se met à haïr ce monde. Pourtant c'est ce mon...
2.2K 50 12
Coucou. Cette histoire est encore une fanfiction Gardien des Cités perdues. Elle ne se passe pas à un moment précis dans la série. Une petite informa...
105K 5.4K 74
Aujourd'hui à Londres. La peur envahissait mon corps, celui qui m'avait kidnappé se trouvait maintenant face à moi. Ses yeux noirs ne me lâchaient pa...
63.2K 1.8K 39
Chloé vit avec son frère Samson et le meilleur ami de son frère Payton. Les deux garçons sont considérés comme les dieux de l'université mais pour Ch...