PHŒNIX

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Il a suffi d'un regard à Isaac Miller pour tomber sous le charme de Lev. Rongé par la timidité, il n'a jamais... More

PHŒNIX
INTRODUCTION
PROLOGUE - ISAAC
CHAPITRE 1 - LEV
CHAPITRE 2 - ISAAC
CHAPITRE 3 - LEV
CHAPITRE 4 - ISAAC
CHAPITRE 5 - LEV
CHAPITRE 6 - ISAAC
CHAPITRE 7 - LEV
CHAPITRE 8 - ISAAC
CHAPITRE 10 - ISAAC
CHAPITRE 11 - LEV
CHAPITRE 12 - ISAAC
CHAPITRE 13 - LEV
CHAPITRE 14 - ISAAC
CHAPITRE 15 - LEV
CHAPITRE 16 - ISAAC
CHAPITRE 17 - LEV
CHAPITRE 18 - ISAAC
CHAPITRE 19 - LEV
CHAPITRE 20 - ISAAC
CHAPITRE 21 - LEV
CHAPITRE 22 - ISAAC
CHAPITRE 23 - LEV
CHAPITRE 24 - ISAAC
CHAPITRE 25 - LEV
CHAPITRE 26 - ISAAC
CHAPITRE 27 - LEV
CHAPITRE 28 - ISAAC
CHAPITRE 29 - LEV
CHAPITRE 30 - ISAAC
CHAPITRE 31 - LEV
CHAPITRE 32 - ISAAC
CHAPITRE 33 - LEV
CHAPITRE 34 - ISAAC
CHAPITRE 35 - LEV
CHAPITRE 36 - ISAAC

CHAPITRE 9 - LEV

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MUSIQUES
WE CAN'T BE FRIENDS - ARIANA GRANDE
BY ANY MEANS - JORJA SMITH
MONALISA - DOMINIC FIKE
—————

    Le rêve comme on l'entend, est dans notre sommeil, une idéalisation de nos pensées. Des petites perceptions qui construisent une histoire dans notre cerveau, la nuit. On sépare les cauchemars des rêves, mais parfois... Parfois, ces rêves sont des cauchemars. Ils révèlent le pire de votre pensée. Les rêves en réalité ne sont pas des pensées que l'on idéalise mais plutôt une ébauche de celles qui nous pourrissent de l'intérieur. D'une manière embellie.

    De celles qui nous font voir le monde autrement, mais surtout, d'une manière dont on refuse de le regarder. Les rêves sont nos pires désirs, et se confondent avec les cauchemars. Et je peux vous dire que lorsque vous dormez bien contre cet amas de chaleur douce, vous n'avez pas envie que ces perturbateurs de sommeil viennent vous réveiller. Ces pensées, ces erreurs que j'ai pu faire et que j'ai essayé d'enfouir profondément, reviennent. Chaque nuit, de chaque jours, à la même heure environ. Sauf cette nuit. Ces petites conceptions du monde ne sont pas venues me perturber. J'ai réussi tant bien que mal à les ignorer.

    Je colle un peu plus ma joue contre ce truc tout chaud, doux et solide. Et je me rends compte quelques instants plus tard que je suis entrain d'enrouler Isaac Miller comme un burrito géant, avec mon corps. Ma jambe est sur les siennes, mon bras est enroulé autour de sa taille. Et inconsciemment je respire son parfum. Ou ce qu'il en reste surtout.

    La main d'Isaac posée sur mon bras, effectuant de légers cercles, me force à ouvrir les yeux. Osant un regard dans sa direction, je m'aperçois qu'il est toujours entrain de dormir. Sa respiration est régulière. Ce qui m'empêche de trop réfléchir en revanche, c'est le mal de crâne qui m'emprisonne. Je bouge pour essayer de m'extirper du lit, mais le bras lourd d'Isaac me serre inconsciemment.

    — Isaac, je chuchote en tapotant son ventre, laisse-moi sortir d'ici.

    Il grogne et ouvre ses yeux doucement. Lorsqu'il me voit, ses yeux s'écarquillent et il se relève d'un bond. Sans m'accorder plus de temps, il file dans sa salle de bain et s'enferme. Je me relève à mon tour, passe la main dans mes cheveux et évite de pousser un cri lorsque je remarque ma tête dans le miroir.

    Mon maquillage a coulé, du moins le peu qu'il en restait, j'ai des valises bleues sous les yeux, et mes cheveux sont en pagaille. La nuit dernière était floue alors je me lève et toque doucement contre la porte de la salle d'eau d'Isaac.

— Eh, on s'est pas envoyé en l'air ?
    — Si on s'était envoyé en l'air j'aurai espéré que t'en gardes un souvenir.
    — Pourquoi j'ai une tête si horrible ? C'est pour ça que t'es parti ? je rigole.
    — Non ! Du tout, juste un... problème. Matinal.

    Ok, il n'a pas besoin d'expliquer plus, je sais déjà de quoi il parle. Mon cœur bat un peu plus vite à parler de ça, avec lui. Ce que je n'aurais jamais cru possible.

    — J'ai déjà vu ton kiki en érection tu sais ? je demande de manière innocente.
    — Oui, mais hum, on était pas collés.

    Je n'insiste pas plus car je remarque bien que je le mets mal à l'aise. Cette conversation, de mon côté, ne me mets absolument pas du tout mal à l'aise. Je n'ai aucun problème ou honte à en parler. Surtout avec Isaac.

    — Bon, rappelles-moi ce qui s'est passé hier alors. J'en ai aucun souvenirs.
    — Il se peut que... on ait dit qu'on sortait ensemble, lance-t-il en ouvrant la porte.

    Son corps, son abdomen me fait face et j'ai envie de lécher chaque petites cavités entre ses abdominaux. Mais on n'est pas ici pour ça, on est ici pour... pour quoi, en fait ? Je relève ma tête et je n'aurais peut être pas du, la vision du Isaac sortant du lit est juste à couper le souffle. Prenez moi pour une puck-bunny, ce n'est pas grave, c'est sûrement ce que je suis !

    — Comment ça ? je demande, abasourdie.
    — Ray était là et on a dit qu'on était en couple. Juste après il a balancé une fausse sextape et on a encore plus assumé. Donc...
    — Donc... on est en couple. Enfin, faux couple.
    — Oui. Voilà. Et la sextape aussi, on va trouver un moyen de prouver qu'elle est fausse, me réconforte Isaac en posant la main sur mon épaule.

    D'une manière presque instinctive, je me colle contre sa poitrine et l'enlace. Profitant de cette étreinte qui me semble protectrice — ce que je n'ai pas eu depuis longtemps — je calme mon esprit. Et essaye de le reprendre, par ailleurs.

    — Il faut établir des règles. Il faut nous imposer des limites sinon je te saute dessus à tout moment, et ce n'est pas ce dont tu as envie, commencé-je. Bon, laisse tomber c'est le matin, j'ai mal au crâne.
    — Attends deux minutes, ok ?

    Je hoche la tête et il s'enfuit rapidement de la chambre. Profitant de son absence, je détaille un peu plus la pièce dans laquelle je me trouve. C'est une chambre dans les tons gris et noirs, simple. Des affiches de hockey ornent quelques partie d'un mur, des trophées, beaucoup de trophées sont posés sur une étagère. Ce qui retient mon attention, c'est la photo de famille posée sur le meuble télé à côté de la porte de sa salle de bain.

    Ils ont l'air heureux, ils le sont en réalité. Mais je le pensais avant de remarquer qu'une certaine lueur triste ornent le visage de sa mère, un peu la même que chez Isaac. Elle a du être prise il n'y a pas très longtemps. Je souris en regardant son petit frère, Seth, charrier ses sœurs. Ils se ressemblent tous, et ont tous la même fossette au creux de leur joue.

    — C'est bon j'ai...

    Je relève vivement la tête lorsqu'il rentre dans la chambre. Il s'assoit à côté de moi et me tend un ibuprofen avec un verre d'eau.

    — Merci. Désolée, j'aurai pas du regarder c'est...
    — Tu peux, c'est ma famille. Outre celle qui se trouve dans cette maison. Mais c'est ma vraie famille, celle ci.
    — Vous êtes magnifiques mais...
    — Mais ?
    — Laisse tomber, je dis en reposant la photo.

    Il me donne un petit coup d'épaule, en me poussant et me lançant un sourire en coin. Puis il m'encourage à dire ce que je pense. Je pousse un profond soupir et me lance.

    — Ta mère et toi, vous avez tous les deux une sorte de désespoir qui plane sur votre visage. Comme si... quelqu'un de vous était malade et... ça me brise le coeur.

      Parce que je la reconnais, cette douleur qui a orné mon visage tellement longtemps.

    Je tourne le visage vers lui, et remarque que ses yeux sont pointés sur le mur. Il ne regarde rien, seulement le vide. Comme si les pensées fusaient dans son esprit. Je le vois déglutir difficilement et pose une main sur la sienne. Ce contact suffit à m'électriser, ce qui ne devrait pas dans un tel moment. Pourtant je ne peux m'empêcher de penser à la chaleur douce et l'aura protectrice qu'il transmet. Surtout bienveillante.

    — Ma mère est... malade. C'est dur pour nous tous, mais moi en particulier.
    — Isaac, tu n'es pas obligé, dis-je en me tournant vers lui, un pied sous ma fesse.
    — Je vais devoir travailler plus d'heures pour payer les soins dont elle a besoin. Mon père ne peut pas subvenir à tous les besoins de la famille. Mes équipements, mon loyer c'est... difficile à gérer. En plus de mes cours, dont je dois être assidu sinon je risque de perdre ma bourse. Le hockey, tout, c'est...

    — Compliqué, finis-je par le couper quand il hoche la tête et retient ses larmes délicates.    

Je mords l'intérieur de ma lèvre et pose une tête sur son épaule, un bras autour du sien.

    — C'est admirable. Je te jure ! je le force à croire ça car c'est la vérité mais je remarque qu'il n'est pas convaincu. Isaac, c'est formidable. Et si jamais tu as besoin d'aide ou simplement de réconfort, tu peux me voir.

    Isaac hausse un sourcil interrogateur et avec plus de sous entendus qui n'y en avaient dans ma phrase.

    — Pas de ce réconfort ! Bon, on établit les règles ? demandé-je pour changer de sujet.
    — Oui, tu commences ?
    — Je pense qu'il faut faire le plus simple possible. Si on part dans un bourbier sans nom, on s'en sortira pas dans notre mensonge. Et tu détestes mentir, enfin je crois non ?
    — Je déteste mentir, t'as bien raison.

    On établit ensuite les règles, une liste de choses que l'on peut faire ou non. Ces trucs qui vont essayer de faire passer la pilule plus rapidement. Que tout ce qu'il y a de faux entre nous ait l'air... réel.

    — Donc, on se voit au moins deux fois par semaine en public. Tu viens à mes matchs.
    — C'est tes seules exigences ?

    Il hoche la tête en plissant les yeux. Oh la ! Moi, j'en ai plein d'autres des idées en tête. Il doit le voir à mon regard rempli de malice.

    — Tu me tiens la main, ou même le petit doigt, en fait, il faut un contact, c'est ce que je pense. On va à des soirées ensemble, tout le temps. Et pour les baisers... je... hum...

Je dois rougir car Isaac affiche un sourire léger sur son visage. Et j'ai envie de me foutre une baffe pour mon incapacité de parler de ça avec lui, alors que je peux parler de sexe pendant mille ans avec n'importe quelle personne d'autre. Reprenant mes esprits, je secoue la tête et poursuit :

    — On fait comme on le sent.
    — On ne prévoit pas. C'est la meilleure chose à faire, acquiesce Isaac. La spontanéité.
    — Oui, exactement.

    Je me lève et m'apprête à quitter sa chambre lorsqu'il m'arrête.

    — Une dernière chose, après les matchs il y a des soirées, il faut que tu viennes. Et que tu restes avec nos amis.

    Je hoche la tête et l'enlace rapidement. C'est avec des pensées pleins la tête, un tourment et de plus en plus de soucis que je quitte sa maison. Mais c'est aussi avec un sourire aux lèvres, un cœur qui vit et qui bat de nouveau. Pour cette aventure folle dans laquelle je me suis embarquée. Qui je le sais, ne me laissera pas indemne. Tant mon esprit que mon petit cœur qui a déjà bien trop souffert. Je prends ma voiture rapidement, et ne fait pas attention à ce que les gens aux alentours pourraient voir. J'ai un t-shirt trop grand sur moi et je crois que j'ai peut être laissé ma robe chez Isaac, mais j'ai besoin d'accepter tout ça. Sur le chemin de chez Maya, je me vide un peu la tête. Conduire représente un effort considérable pour moi, et malgré ma jolie voiture, je ne m'en sers pas si souvent. Une fois arrivée à la résidence de ma meilleure amie, je monte au troisième étage et me sert de ma clé.

    Chose que je n'aurais pas dû faire étant donné que... eh bien, je la retrouve chevauchant son petit copain sur le canapé sur lequel je dors. Inutile de préciser qu'ils sont tous les deux nus ? Je cris, Maya crie, Jack crie, et la plante crie aussi.

    Je ferme mes yeux en courant vers la salle de bain et me prends tous les murs et les meubles au passage. Pourquoi la salle de bain ? Sûrement pour nettoyer mes yeux à l'eau de javel, ou n'importe quoi qui pourra effacer ce que je viens de voir. Bon sang ! J'envoie un message à la première personne qui me vient à l'esprit.

    Lev : Je viens de voir Maya et Jack coucher ensemble dans le truc où je dors depuis une semaine ! A l'aide !!

    Je suis essoufflée tant j'ai écrit mon message rapidement (oui, cela fatigue semblerait-il).

    Isaac : sérieusement ? Sur le canapé ? Ils étaient pas ne pas censé être là ce week-end ?

    Je souris car il répond tellement rapidement. Stop ! Alerte rouge. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus que Maya ouvre la porte et la ferme brusquement derrière elle. Elle récupère la brosse à dent qui se trouve dans ma main et avec laquelle je comptais me nettoyer les yeux.

    Maya pointe la brosse à dent contre moi et sur ma poitrine et chuchote :
    — Tu n'as rien vu, tu ne comptes rien voir, et ne rien dire à personne. Ensuite tu vas m'expliquer pourquoi tout le monde sur le réseau social du campus parle de ma meilleure amie et Isaac comme meilleur couple ! Alors que c'est prétendument un inconnu.
    — Pour le « ne rien dire à personne » il se peut que je l'ai déjà dit à ce prétendument inconnu, souris-je de manière incertaine.

    Maya fronce les sourcils pendant mon sourire désolée. Puis c'est à son tour de s'excuser pour ce que j'ai vu et c'est comme si c'était déjà oublié. Pour elle comme pour moi, cependant il faut que je me bouge de trouver un appartement afin de ne plus revoir ce cauchemar.

    — Raconte moi tout ! s'exclame-t-elle en prenant mes mains et en nous asseyant contre la baignoire.

    Je lui raconte tout, enfin, ma version. Cela fait quelques jours que on se tourne autour et à cause de Ray qui n'arrête pas de me les casser il m'a proposé qu'on soit en couple. Maya me demande si il s'agit un faux couple et c'est la ou je mens, non. On est ensemble, on a fricoté à cette soirée et on a décidé qu'on aimerait tous les deux être ensemble.

    — Mais !! C'est génial Lev ! Je suis si contente. Isaac a l'air d'être super et tant qu'il te fait pas de mal comme Ray, il ne risque pas d'être envahi de paillettes.
    — Je n'aimais pas Ray, dis-je comme si de rien était. Je suis restée un an avec lui mais... ce n'était pas de l'amour.

    Seulement un homme pour faire plaisir à mon père. Un homme avec un patrimoine derrière lui, dont je n'en ai absolument rien à faire. Mais ça, je me prive de le dire à n'importe qui. Nous sommes dimanche et je n'ai rien de bien à faire. Alors je décide de prendre mon ordinateur et d'aller dans le parc près de la résidence, afin de bosser sur un devoir à rendre pour la semaine prochaine. J'adore le cursus que j'ai choisi, les sciences me passionnent depuis le plus jeune âge et j'ai enfin l'occasion d'en découvrir un peu plus. De plus, bosser dans une clinique vétérinaire peut faire booster mon dossier et mes futures demandes de stages et d'emplois.

    Pendant que je bosse mon devoir, je reçois des messages et appels que je ne prends même pas le temps de regarder. Mon père, sa secrétaire, Ray, bon nombre de gens qui ne s'intéressent qu'à moi pour ce que j'ai et non pas ce que je suis. Et que j'ignore royalement. C'est un truc que j'ai appris à faire depuis la mort de maman. Je ne me préoccupe plus du reste, des gens, et de leur vie misérable.

    Si je ne suis pas la priorité de ces personnes, pourquoi en seraient-ils la mienne. Voilà comment je réfléchis désormais. Ceux qui veulent m'accorder de l'importance dans leur vie méritent mon attention. Mon père, sa secrétaire et Ray n'en ont rien à faire. Alors je les ignore et fait ce que je sais faire de mieux : les impressionner et me surpasser. Un seul appel se démarque des autres, cependant. Celui du bel hockeyeur qui hante mon esprit, si bien que je n'ai presque pas réussi à bosser. Je décide de décrocher.

    — Alors, ma petite copine, ça va ? Pas trop traumatisée ?

    Entendre sa voix taquine me fait du bien, et me procure une sensation que je n'avais jamais explorée jusqu'à présent. Comme si mon cœur palpitait. Et le fait qu'il m'appelle comme ça, même pour de faux rempli encore plus mon cerveau de sentiments indomptés.

    — À qui le demandes-tu ? Mon esprit et mes yeux sont toujours choqués.
    — Je l'ai raconté à T.K qui l'a raconté à Maverick.
    — Et ?

    J'ai peur de ce qu'il peut bien m'annoncer. Venant de Maverick, tout peut arriver. Ne me demandez pas comment je le sens, mais je sais que le reste de la conversation va se baser sur Maverick.

    — Maverick m'a demandé de te proposer de...
    — Que tu emménages avec nous ! s'exclame Maverick à travers le téléphone. Pourquoi t'hésite encore trou du cul ? s'énerve-t-il sur Isaac en chuchotant.
    — Je... sérieux ?
    — Il y a la chambre en face de celle d'Isaac, bébé, et puis maintenant que t'es avec lui, tu peux venir et dormir dans la sienne.

    — Je paye le loyer.
    — On verra ça, oui ou non ?
    — Je vois Isaac demain et je vous donne ma réponse.
Je regrette instantanément mes paroles. Dans quoi me suis-je embarquée nom d'un chien ! Je vais probablement accepter. Puis je me rappelle des problèmes financiers d'Isaac, et je me dis que je peux peut être l'aider à ce niveau là, et s'il n'est pas d'accord... Eh bien il fera pleurer Mav !

***

    — Maya ! Ce rose te va tellement bien !
    — Et toi, le violet c'est ta couleur, j'espère qu'il a conscience de sa chance, Isaac.

    Je rougis à ses paroles, je déteste mentir et encore moins a ma meilleure amie. Nous sommes toutes les deux entrain de faire du shopping, après avoir claquer un salaire dans des sous vêtements, des chaussures et des robes, nous essayons des ensemble. Nous avons passer l'après midi à faire du shopping ce qui est trop, trop bien. J'aime beaucoup ces petits moments, sans soucis, passés ensemble. Nous passons encore quelques instants à essayer des vêtements et elle comme moi achetons casiment tout. Je lui offre même une robe qu'elle ne voulait pas s'acheter à cause du prix. Oui je viens d'une famille riche et beaucoup m 'appellent « pourrie gatée », seulement j'aurais préféré avoir de l'attention que de l'argent. Alors je me sers de cet argent comme j'en ai envie et j'en profite pour faire plaisir.

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