"Une personne qui ne se laisse jamais arrêter par les obstacles sera toujours plus forte que celui qui abandonne au premier défi."
Le lendemain, j'étais toujours à la résidence pour m'occuper de mon bébé tandis que son père était retourné travailler pour s'occuper de quelques affaires à l'agence. Je suis resté seul avec ma fille, le personnel de ménage et de cuisine, le chauffeur à l'extérieur et un garde du corps à la porte pour nous surveiller au cas où. Alors que j'allais mettre ma fille dans son berceau, une escouade de policiers s'est soudainement présentée à la résidence pour perquisitionner les lieux, me prenant complètement par surprise. Tu parles d'une visite surprise!
Priscilla : Vous n'avez pas eu votre dose de harcèlement hier, vous débarquez chez moi sans mandat maintenant ?
Policier : Nous vous avons simplement proposé de coopérer.
Priscilla : C'est du harcèlement, je vais porter plainte.
Deuxième policier : Nous avons un mandat de perquisition délivré par la juge pour fouiller cette maison.
Policier : Vous êtes calme maintenant ?
Priscilla : ..... Quoi ?????
Policier : Vous pouvez toujours coopérer si nous trouvons quelque chose de suspect.
Priscilla : Laissez-moi tranquille.
Auriane : Ouin ouin ouin 😭
Deuxième policier : Allez, fouillez la maison, faites par les chambres.
Inconnu : Oui, allons-y.
Policier :Vous appelez qui votre compagnon ?
Priscilla : Combien de fois je dois le répéter ? Faites votre travail et laissez-moi tranquille.
Policier : Vous n'aimez pas coopérer en douceur, chère madame.
Inconnu : Messieurs, on n'a rien trouvé dans le bureau.
Policier : Continuez à fouiller partout, de la cave au grenier.
Priscilla : Qu'est-ce que vous cherchez exactement ?
Policier: Je pensais que ça ne vous intéresserait pas ?
Priscille : ...
Policier : Nous cherchons des preuves pour mettre votre criminel derrière les barreaux.
Au final, ces idiots n'ont rien trouvé, ils ont juste interrompu la sieste de ma petite princesse, la faisant pleurer dans mes bras. Au moment de partir, le policier qui m'avait interrogé devant l'hôpital m'a dit qu'il n'avait pas terminé son enquête et qu'il continuerait. Au même moment, le personnel de la résidence commençait à nettoyer les dégâts causés. J'ai profité du chaos pour changer la couche de ma fille, puis j'ai tenté de la mettre au lit.
Appel téléphonique📱📱🤳
Priscilla : Que s'est-il passé cette fois ?
Anthony : Rien de particulier.
Priscilla : Arrête de jouer avec moi, ils n'ont pas fait une perquisition sans raison. T'as sûrement quelque chose à te reprocher.
Anthony : Je suis actuellement au bureau, on va en discuter lorsque je serai avec toi.
Priscilla : Je te préviens, si tu recommences avec tes histoires d'argent et de drogue, je partirai avec ma fille pour trouver un appartement où nous pourrons vivre en toute sécurité.
Anthony : Attends mais t'es en train de péter un câble ou quoi ? Pas question que tu partes avec ma fille, surveille ton langage quand tu me parles.
Priscilla : Eh bah arrange-toi pour que tes problèmes avec la police se règlent, sinon je...
Anthony : Évite de me faire des menaces, surtout quand il s'agit de ma fille.
Priscilla : Anthony, je parle comme je veux. Je ne veux pas que les services sociaux prennent la garde de ma fille à cause de tes bêtises récurrentes.
Anthony : Rien de tout ça n'arrivera, alors ferme juste ta gueule et arrête de m'énerver. Attends que je rentre pour en discuter.
Priscilla : Tu changeras jamais avec tes histoires...
Anthony : Raccroche.
Appel terminé...
Pendant ce temps, Natasha est venue nous voir ma fille et moi, voyant les patrouilles de police partir en groupe après leurs recherches
Natasha : Que se passe-t-il encore ?
Priscilla : Je ne sais pas, il refuse de me parler au téléphone. Je suis fatiguée de ce keumé .
Natasha : C'est toi qui as choisi de mener cette vie. Je t'avais prévenu à propos d'Anthony.
Priscilla : Oh, arrête avec tes leçons de moral qui donnent mal à la tête.
Natasha : La vérité peut être douloureuse.
Priscilla : Si ça ne va pas, je prendrai un
appartement pour partir. Je refuse que les services sociaux enlèvent mon bébé à cause de lui et de Darvine. C'était censé se passer autrement.
Natasha : Je te comprends, mais fuir avec ta fille en sachant que c'est son enfant, tu risques de le mettre en colère.
Priscilla : Il m'avait promis qu'il avait arrêté ses affaires .
Natasha : Tu as choisi, assume jusqu'au bout.
Priscilla : Facile à dire pour toi.
Natasha : Est-ce qu'Auriane dort ?
Priscilla : Oui, elle dort dans son berceau.
J'avais passé quelques heures à discuter de tout et de rien avec Natasha lorsqu'elle est finalement partie chercher sa fille à la garderie. Auriane était déjà réveillée, alors je lui ai donné un biberon et j'ai changé sa couche. Je suis ensuite resté dans le salon avec elle, à regarder des dessins animés jusqu'à l'arrivée d'Anthony. Je voulais avoir une brève discussion avec lui à propos des recherches de la matinée.
Anthony : Et c'est pour cette raison que tu m'as mis la pression pour partir avec ma fille, tu as craqué ou quoi ? Ont-ils trouvé quelque chose pendant la perquisition ? Non.
Priscilla : Tu t'énerves sur moi comme si j'étais responsable de ce que tu as fait.
Anthony : Ils ont simplement voulu me tendre un piège, c'est une longue histoire.
Priscilla : Tu ne vas pas me faire croire que la juge a sorti un mandat pour te tendre un piège juste comme ça
Anthony : Une personne que je considère a essayé de me tendre un piège en me balançant, sauf que j'avais déjà trouvé ce que la personne avait cachée, c'est pour ça qu'ils ont rien trouvé pendant la perquisition.
Priscilla : Il faut s'arrêter un jour, ma fille ne mérite pas de vivre tous ça .
Anthony : "Je prends le contrôle de la situation, tu peux arrêter de déblatérer des absurdités sur le fait que tu vas partir avec ma fille.
Priscilla : Comment aurais-tu réagi à ma place ?
Anthony : Ne t'en fais pas, tout va bien se passer.
Priscilla : Honnêtement, j'ai du mal à te croire.
Anthony : Il faut me faire confiance, je te le dis.
Priscilla : Si tu veux la prendre, va donc te doucher.
Anthony : Bonjour ma princesse, papa est là. Comment vas-tu?"
À suivre