IRIS
Suite à ma nuit à la belle étoile, je m'étais réveillée..frigorifié tout simplement. Est-ce que ça étonne quelqu'un? Je ne pense pas.
En même temps qui dort à l'extérieur en plein mois de novembre abruti?
Tais toi.
Je ne faisais qu'éternuer, et je tremblais comme une feuille. Si Aïden me verrais il se moquerait sûrement de moi, me disant que je l'avais mérité. En tout cas sa veste m'avait légèrement réchauffer, mais vraiment légèrement.
En temps normal je ne l'aurais pas mise, mais je risquais de tomber encore plus malade que ça. De plus, il me l'avait jeter comme si j'étais un chien, une impression qu'il me rendait la pareille lorsque je le traitait comme un servant.
J'étais enroulé sous la couverture, en face de la télévision, les yeux complètement rouges et presqu'en larmes à force d'éternuer.
-Moh choupette t'es malade?
Je relève la tête vers la voix qui venait de m'appeler "choupette" comme si j'étais une poupée. C'était Marlon.
-Oui choupette est malade.
Il rit puis il prit place à mes côtés.
-Qu'est ce que t'as?
-Une foutue grippe.
-Et à la tête, qu'est-ce que t'as?
Ah oui c'est vrai, j'avais presque oublié que l'autre imbécile m'avait défoncé l'arrière du crâne. Il me faisait bien payer mon coup de poignard ce bâtard. Heureusement que ce n'était pas trop visible.
-Rien je suis tombée dans les escaliers.
Si je disais la vérité il aurait des soupçons sur la relation que j'entretenais avec Aïden. Ce qui n'est pas étonnant puisqu'aucun homme ici avait tenter de me faire du mal, sauf l'autre imbécile
-T'es débile un peu.
Je le fusille du regard. Il lève les mains en l'air, comme pour retirer ce qu'il venait de dire.
-Pardonnez moi mademoiselle Dillinger, je retire ce que j'ai dit je ne veux pas me faire planter.
Je me met à rire face à sa réplique, j'avoue qu'elle était bien trouvée celle-là.
-Ne rentre pas en douce chez moi et tout se passera bien mon chou.
-Aïden ne voulait pas rentrer en douce chez toi hein dit-il en riant. La preuve il a les clefs.
-Pourquoi est-ce qu'il se faufilait pour ne pas faire de bruit alors?
-C'est ton père qui l'a envoyé pour savoir si tout allait bien. Puis quand il est arrivé il a vue que tout était fermé, que la maison était plongée dans le noir total alors il c'est posé des questions. Il était juste là sous l'ordre de ton père choupette.
Oups..bon tant pis un coup de couteau ça n'a jamais tué personne..
Iris tu te fiches de nous?
Laissez moi me rassurer tranquille.
Tu te rassure pas tu te voile la face.
La ferme conscience.
-Ah..je savais pas.
Il se met à rire.
-Quand je te dit que t'es bête c'est pas pour rien.
-La ferme ou je te poignarde.
-C'est bon pardon.
Je souris face à sa réaction, trop débile ce Marlon.
-D'ailleurs, il s'en ait remis du coup de poignard? Osait-je demander.
-Hier il avait encore un peu mal, je l'entendais le dire à ton père. Mais il a dit que ça ne l'empêchait pas de bouger.
Oui bah j'ai vue ça..il était très énergique quand il s'agissait de m'attaquer avec des cartouches d'armes.
Dit-elle alors qu'elle l'a attaqué aussi.
La ferme c'est lui qui a commencé.
Marlon regardait les Sisters avec moi.
Vous avez qu'à me juger je m'en fiche.
En vérité j'aimais bien regarder des dessins animés dans le genre, parceque..j'aurais aimé avoir une petite sœur, ou encore un petit frère. C'était la simple raison pour laquelle je regardais des dessins animés de ce genre.
-Pourquoi est-ce qu'on regarde ça en fait? Me dit Marlon.
-Dégage si t'es pas content.
-Tu sais faire autre choses qu'agresser les hommes de ton père?
-Pas vraiment non. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais ici? C'est pas l'auberge t'es censé être ici pour taffer.
-J'attends que ton père me rappelle, il m'a dégagé pour parler avec Sedeño.
-Toujours Sedeño, il nous emmerde.
-Je te jure.
On regardait donc les sisters dans le plus grand des calmes, jusqu'à ce que j'entende des cries venant de l'étage des bureaux. Mes sourcils se froncèrent tout comme ceux de Marlon.
-C'est quoi ça?
-Ton père et Aïden sûrement.
-Je vais voir dis-je en me levant.
-Mais t'es complètement tarée?
-Tais toi et bouge pas d'ici.
-Sinon quoi?
-Je te poignarde.
Il a soupiré d'exaspération ce qui m'arrache un sourire puis je suis rapidement montée afin de ne pas trop rater de leur discussion un peu trop bruyante pour que se soit une simple discussion.
Arrivée devant le bureau de mon père qui était verrouillé, je colle mon oreille contre la porte de celui-ci afin d'entendre ce qui se disait à l'intérieur de cette pièce.
-Mais putain tu comprends pas que c'est la merde?! Il va me contacter! Fit soudainement la voix d'Aïden.
-Je sais très bien! Faudra être vigilant et surtout tu dis rien!
-Je comptais rien dire. Mais on aurait dû vérifier la caméra avant!
Mais de quoi est-ce qu'ils parlent? Et pourquoi étaient-ils dans la merde? Et de quelle caméra parlaient-ils?
-J'ai plus peur pour elle que pour nous Aïden. Elle a tout oubliée.
Peur pour qui? Pourquoi avaient-ils peur pour eux même déjà?
Je comprenais absolument rien.
Soudain une envie d'éternuer surgit, non non pas maintenant. Je fit de mon mieux pour la retenir mais en vain, j'ai fait tout le bruit du monde devant la porte de ce bureau. Je n'ai même pas eu le temps de prendre la fuite que la porte c'était déjà ouverte sur mon père et Aïden juste à l'arrière.
Les sourcils froncés et les bras croisés, je pensais qu'il allait m'envoyer dans la tombe vide de Dave tellement il avait l'air colère.
Haha ton humour est aussi noir que le monde dans lequel tu te trouve Iris.
-Qu'est ce que tu fais ici?!
-Euh..je..bafouillai-je.
-Qu'est-ce-que tu fais i-ci putain?!
-Je te cherchais..
-Pour?
-J'ai choppé une grippe et je trouvais pas le panadol*¹, je me suis dit que tu savais peut-être où est-ce qu'il était..
Menteuse que tu es.
La ferme conscience.
Je vis le sourire moqueur d'Aïden derrière mon père.
Enfoiré.
Ça lui faisait plaisir de savoir que j'étais tombé malade, je lui souhaite pire.
Tu l'as déjà poignardé c'est déjà beaucoup.
Je vais te répéter encore combien de fois qu'il faut que tu l'as ferme conscience?
Jusqu'à ta mort.
-Non je sais pas répondit mon père, appelle Marina c'est sûrement elle qui les as rangé.
-D'accord.
Il me regarde quelques instants avant de soupirer et de fermer la porte. Bon..bonne nouvelle j'ai échappé à mon sort grâce à mon mensonge. Mauvaise nouvelle, j'avais strictement rien compris à ce qu'ils racontaient mais j'avais compris que c'était dangereux.
Super encore des questions sans réponses.
Je ferai tout pour savoir ce qu'il se passe dans cette putain de demeure.
La curiosité est un vilain défaut Iris..
Je sais.
Je descend en bas, Marlon m'attendait au pas des escaliers.
-Tu t'es fait chopper comme une débutante pouffa-t-il.
-Je te défis de faire mieux, vas-y.
-Non merci va prendre ton panadol. Dit-il toujours en riant.
Je lève les yeux aux ciels avant d'aller me prendre un panadol, j'en avais vraiment besoin en réalité, la grippe commençait à prendre le dessus sur l'entièreté de mon corps.
Je retourne dans le salon la tête remplie de questions sans réponses, mais auxquelles je comptais en avoir.
Je me mettais au défis de tout découvrir.
Marlon n'était plus là, il était retourné à l'étage avec mon père comme d'autres hommes qui attendaient que mon père les rappelles. En revanche c'est Aïden qui fit son apparition.
-On ment à son papa.
Je lève les yeux aux ciels sans lui prêter plus attention que ça.
-Les sisters, sérieux dit-il en se moquant ouvertement de moi.
Je ne lui prête encore une fois aucune attention.
-Comment va ton gros crâne?
Retenez moi de le gifler s'ils vous plaît..
-Ça va la grippe sinon? Me questionna t-il d'un ton moqueur avant de s'installer près de moi, passant son bras derrière moi, sur le dossier du canapé me faisant me crisper. La nuit à la belle étoile c'était comment?
-Te poignarder une seconde fois pour te faire fermer ta putain de bouche ça te dirait?! Crachais-je rageusement les yeux rivés sur la télévision.
-Tu m'excite bordel.
Je lui lance cette fois un regard assassin auquel il répondit avec un faux sourire.
-Tes yeux verts encore plus ajouta-t-il.
Une vague de nerfs m'envahit et ma main finit alors par rencontrer violemment sa joue.
-Je t'ai dit de fermer ta putain de bouche. T'es écœurant.
Mon regard croise soudainement ses iris grises magnétique qui m'hypnotisait à chaque fois que je les rencontraient.
Bordel.
J'étais comme obsédée par son regard, j'essayais d'y détecter une certaine émotion mais en vain. Soudainement sa main s'enroula violemment autour de mon cou. Putain, je m'y attendais tellement pas à cause de ses putain de yeux.
Son arme de distraction était infaillible.
-Essaye de refaire encore une fois ce que tu viens de faire et je t'en ferais voir de toutes les couleurs. Et crois moi je n'ai qu'une parole.
Son regard vide et sa voix glacial me firent tressaillir.
Imbécile, tu t'es faite avoir par un putain d'imbécile.
-Je t'en prie, fait le, je te défis Iris continua-t-il.
Mon père pouvait arriver à n'importe quel moment..il est complètement déjanté ce mec. Il aime beaucoup trop le goût de l'interdit.
Ne savant pas comment me sortir de là, une envie d'éternuer me pris soudainement, oh tiens, pour une fois, ma grippe me sera utile. Un sourire narquois s'afficha sur mon visage, l'incompréhension pouvait se lire sur le sien, pour une fois. Puis, je lui éternuait en pleine face. Choqué, il retira sa main de mon cou se mordant la lèvre en prenant une grande inspiration, sûrement pour ne pas me tuer.
Je me lève rapidement du canapé, rappelons nous qu'il est complètement dingue, c'est un détail à ne pas oublier.
-Ah et au passage, j'ai fait tomber ta veste dans la piscine sans faire exprès lui dis-je en montant les marches des escaliers sans me retourner.
Quand je vous avais dit que j'allais jouer à son putain de jeu, ce n'était pas une blague.
À l'étage, je suis tombée nez à nez avec mon père.
-Ça va mieux toi? M'interrogea-t-il
-J'ai froid, je pense avoir de la fièvre.
Il grimaça.
-Tu veux que j'appelle un médecin?
-Non t'en fait pas, ça va passer c'est juste une grippe lui dis-je en souriant afin de le rassurer.
-Mh d'accord si tu te sent vraiment pas bien tu viens me voir.
-D'accord.
Je vais découvrir ce que tu caches papa.
[...]
Le soir même, 00h30.
Je commençais à m'endormir bien au chaud sous mes cinquante couvertures lorsque la porte de ma chambre s'ouvre doucement. J'ouvre alors un œil puis aperçoit la silhouette de mon père.
-Iris, me chuchote-il.
-Mhm..
-Comment tu te sent?
-Ça va papa..t'inquiète pas.
-Hm d'accord, je vais m'absenter ce soir, mais tu seras pas seule, Aïden et Marlon se sont proposés pour rester avec toi ce soir.
-Mhm d'accord, à demain.
-À demain, fait de beaux rêves dit-il en refermant la porte.
Un léger sourire s'affiche sur mon visage. Je l'aime.
Puis je m'endors suite à ces mots.
Mais rien ne se passe jamais comme prévue, après environ une heure de sommeil je me suis faite brutalement réveillé par l'autre imbécile, me faisant rapidement monter ma tension.
-Suis moi.
-Non, t'as perdue la tête? Demandé-je complètement perdue.
-Suis moi répéta-t-il.
Je lève mon majeur en sa direction avant de refermer les yeux. Mais soudain, je sentie des bras m'entourer me laissant pousser un petit cris de surprise.
-Lâche-moi!
-Non, on va s'amuser un peu toi et moi.
Je fronçai les sourcils face à ses dires. S'amuser à quoi au juste?
-Oú est Marlon?
-Il dort, arrête de bouger. Dit-il en changeant ma position, me portant comme une princesse afin de mieux me maîtriser. Mon regard croisa le sien encore une fois.
Il est terriblement beau cet imbécile quand même.
Puis un sourire narquois s'afficha une énième fois sur son visage, lorsque nous arrivâmes dans le grand jardin.
-Aïden je..j'ai froid dis-je en me mettant à trembler progressivement.
Je le regardais avec incompréhension, ne comprenant toujours pas ce qu'il cherchait à faire.
Je sentis subitement ses mains me lâcher, laissant échapper un crie d'effroi de ma bouche.
-Tu as froid? Et bien va récupérer la veste diamante.
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Coucou ça fait super longtemps! J'espère que vous allez toutes bien, moi ça va.
Je me suis pas relue avant de publier donc désolée d'avance pour les fautes et j'espère que ça vous aura plus quand même.
Je vais essayer d'être plus active.
Pour rappel mon tiktok: ina_princesa
Kiss.