Si tu savais

Ici bas

J'ai si mal qu'on pourrait m'arracher le coeur
J'ai si mal que chaque jour est un jour de dur labeur
Où j'y pleure chaque fois que je suis dans le noir
Quand je m'enfonce dans ce désespoir
Je suis comme un oiseau à qui ont a arraché les ailes
Je suis comme perdu sans elle
J'ai fait la promesse de tenir jusqu'à janvier
Je suis un homme de parole, je la tiendrais
Ensuite je retournerai en psychiatrie
Là où j'y ai perdu l'esprit
Là où mes larmes ont coulés tant de fois
Là où je ne crois pas en moi
Je recouvre mon miroir pour ne pas voir mon reflet
Je suis la personne la plus détesté
Pas des autres mais de moi même
Je ne pourrais même pas dire que je m'aime
Heureusement que mes bras sont recouverts de tatouage
Sinon il aurait put s'y passer mille présage
Des plus funestes au catastrophique
Une tempête de sable pour un asthmatique
J'ai tenter de me soigner, les médicaments ne font plus effet
Une fois cette semaine de janvier passé
Je me flinguerai sans grand discours ni état âme
Juste pour avoir un peu moins mal
J'y compterais mes regrets pour m'endormir
J'y percevrais quelques sourires dans mes souvenirs
Dans lesquelles je n'étais pas encore dans la maladie
Dans lesquelles je m'imagine compris
Comme si quelqu'un pourrait un jour lire dans mon coeur
Il y verrait toute ma noirceur
Mais aussi cet enfant qui n'a pas put grandir
Alors on l'a laissé mourir
Si les yeux sont les reflets de l'âme
Alors je les créverai avec des lames
Parce qu'il n'y a plus rien de bon dans ce coeur déchiré
Parce qu'il n'y a plus rien de bon dans cet enfant abandonné
À qui on a fermé tellement de portes alors je suis passé par la fenêtre
Qu'on me répète que le bonheur arrivera peut être
Mon horloge tourne et l'oiseau ne fait plus coucou
Parce qu'il y a bien longtemps qu'il s'est brisé le cou
J'écris ces dernières lignes, les larmes aux yeux
De cet enfant peureux
Qui voudrait juste qu'on le prenne dans les bras
En lui disant qu'il ne t'arrivera plus rien ici bas