Vivre avec c'est un peu mourir sans
Tout les 28 jours c'est une perte de sang
Précédant mes pas comme un missionnaire
Gravé tout ça dans mon roman épistolaire
Gardé tout à l'intérieur dans ma mémoire casanière
Impoli je manque de manières
Impossible comme un sept en un dé
Je garde la tête sur les épaules comme un roi décapité
J'ai plus de souvenirs que d'entourage
J'écris quand ils tournent la page
J'ai plus de questions que de réponses
Prisonnier de ma tour comme la princesse raiponce
Je regarde passer l'éternité
Dans ce noir ombragé
Quand le soleil commence à décliner
Je met le feu aux poudres avec mon briquet
Pour voir les lumières éclatées
Dans mon crime organisé
Le feu fait tout brûlé
Même mes sanglots irrigués
Qui ne font que fleurir ma fleur de peau
Quand j'étais mal dans mes problèmes d'ados
Vivre avec c'est mourir un peu
D'un endroit où tu ne reviendras jamais heureux
Il y a des au revoir qui font plus mal que des adieux
Et des pardons qui sonnent comme des aveux
Alors vivre avec c'est un choix, pas le mien
Je ne choisis pas mes lendemains
Je suis né sans le demander et je vais mourir sans le vouloir
Au fond c'est ce qui fait les belles histoires
Parce qu'elles ont une fin qui nous surprend ou non
Comme la première fois que tu entends ton prénom
Alors je choisis avec mais c'est un choix bien amer
Comme la dernière fois où tu as embrassé ta mère
Sans savoir que c'était la première de tes dernière fois
Tu te dis que si tu pouvais tu changerais ça
Mais c'est inutile de faire des erreurs en espérant les réparer
C'est pas une fois né qu'il faut l'avorter
Ne lui donne pas ta colère il ne l'a pas mérité
Il n'a pas à porter le poids de tes péchés
Je suis fatigué de vivre avec toi
Comme un Alzheimer qui ne ce reconnaît pas
Moi non plus je ne sais plus qui tu es
Je choisis avec parce que ce n'est pas à moi de le décider
