Je cours après l'argent, après le temps
Parce que je suis incapable de m'arrêter
Courir jusqu'à en être épuisé
Qui pourrait couper mon élan ?
J'ai mille questions, une seule solution
Je suis en apnée, mettez moi sous perfusion
Je me suis élancé au hasard des routes
Je me suis élancé au hasard des doutes
Comme un bébé girafe tombant par terre
Soit disant pour forger ton caractère
Mais un enfant ne doit pas grandir sous la violence
Que tu trouves légitime dans ton manque de décence
Alors j'ai accumuler les billets pour fuir au plus vite
Parce qu'il n'y a que la violence qui est gratuite
Alors oui j'ai coupé les ponts
Mais tu n'en as même pas construit les fondations
Alors ne vient pas m'accuser des crimes que tu as commis
Les monstres ne ce cachent pas toujours sous le lit
Tu m'as imposer des dilemmes comme si c'était normal
Il n'y a pas que Baudelaire qui fait éclore les fleurs du mal
Tu te justifies que c'est comme ça que tu as grandis
Alors tu répètes les mêmes erreurs
Que c'était comme ça quand tu étais petit
Et que maintenant ça fait ton bonheur
Tu t'étonnes du retour de flammes alors que tu provoques l'incendie
Tu m'as plus abîmé les dents que mes caries
Il n'y a qu'astérix qui ai de la magique potion
Tu aimes bien la critique, moins te remettre en question
Tu déformes la réalité pour qu'elle corresponde à ton image
Mais tout tes mensonges n'empêchent pas de relire les pages
Alors raconte à tout le monde à quel point j'ai été au mauvais enfant
Moi je dirais que tu n'as jamais su être un parent
Tu peux tenter d'acheter mon silence
Mais tu as déjà perdue ta dignité en même temps que ta cadence
Alors oui, mens, berce toi d'illusions
Mais de tes lèvres ne prononce plus mon nom
Tout en toi me donne la nausée
Tu n'as honte de rien
Mais même les aryens
Avaient un peu de fidélité
Ton corps doit être si lourd à porter
Écrasé par le poids des regrets
Alors vas y, met la faute sur autrui
Mais aufaite, tu es qui ?
