𝐃𝐄𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓𝐒 𝐀𝐍𝐃 𝐃𝐑�...

Por -saturnn_

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Irina, une jeune pâtissière polynésienne de 21 ans vivant à Paris, poursuit son métier de pâtissière. Malgré... Más

- 𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 -
𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐨𝐧𝐞
𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐰𝐨
𝐢𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐡𝐫𝐞𝐞
𝐢𝐯. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐟𝐨𝐮𝐫
𝐯. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐟𝐢𝐯𝐞
𝐯𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐢𝐱
𝐯𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐯𝐞𝐧
𝐯𝐢𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐢𝐠𝐡𝐭
𝐢𝐱. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐧𝐢𝐧𝐞
𝐱. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐧
𝐱𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐥𝐞𝐯𝐞𝐧
𝐱𝐢𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐡𝐢𝐫𝐭𝐞𝐞𝐧
𝐱𝐢𝐯. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐟𝐨𝐮𝐫𝐭𝐞𝐞𝐧
𝐱𝐯. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐟𝐢𝐟𝐭𝐞𝐞𝐧
𝐱𝐯𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐢𝐱𝐭𝐞𝐞𝐧
𝐱𝐯𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞𝐞𝐧

𝐱𝐢𝐢. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐰𝐞𝐥𝐯𝐞

215 15 2
Por -saturnn_

𝗩𝗼𝘁𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗶𝗿𝗲
'˶• . • ₎ა

𝗣𝗢𝗩 𝗜𝗥𝗜𝗡𝗔
𝗟𝗲 𝗹𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻

Je travaille au café, mes collègues essaye de gérer les clients nombreux.

Je décide de quitter mon poste habituel et de rejoindre l'équipe de serveuses pour aider mes collègues débordés. La journée est particulièrement chargée, avec de nombreux clients affluant dans le café.

Je mets de côté mes propres préoccupations et me concentre sur mon travail. Je prends les commandes, je sers les boissons et les plats avec rapidité et efficacité, en faisant de mon mieux pour assister mes collègues dans cette période mouvementée.

Malgré les pensées tourmentées qui m'ont occupée ces derniers jours, je me rends compte que me plonger dans mon travail est une façon de me distraire et de me recentrer sur des choses plus positives. Je suis reconnaissante d'avoir cette opportunité de faire quelque chose d'utile et de contribuer à l'équipe.

Au fur et à mesure que je m'occupais des clients et que je collaborais avec mes collègues, je commence à sentir un certain soulagement. L'agitation de l'environnement, combinée à l'interaction avec les autres, m'aide à sortir de ma propre tête et à me connecter avec le moment présent.

Je vois un visage familier parmi la foule de clients.
C'est Charles, l'homme qui a été au centre de mes pensées récemment. Mon cœur s'accélère et un mélange d'émotions me submerge.

Cependant, je remarque aussi qu'il est entouré de plusieurs personnes, ce qui me rend encore plus timide et incertaine de la façon dont je devrais agir. La timidité grimpe en flèche et je me retrouve à hésiter sur la meilleure approche.

Je décide finalement de ne pas m'en occuper pour le moment. Mon travail est ma priorité et je ne veux pas laisser mes émotions prendre le dessus. Je me rappelle que je suis au travail et que je dois rester professionnelle.

Je continue à servir les clients et à collaborer avec mes collègues, essayant de mettre de côté les distractions et de me concentrer sur ma tâche. Tout en gardant un œil sur Charles de temps en temps, je fais de mon mieux pour ne pas laisser mes sentiments perturber mes interactions avec les autres.

Cependant, malgré mes efforts pour rester focalisée, je ne peux m'empêcher de me demander s'il a remarqué ma présence ou s'il ressent la même tension que moi. Les questions et les doutes continuent de tourbillonner dans mon esprit, mais je m'efforce de les mettre de côté pour l'instant.

Alors que la journée avance et que la foule de clients continue d'affluer, je décide de prendre le défi à bras-le-corps et de relever plusieurs postes en même temps. Je quitte le service en salle pour me diriger vers la caisse, la pâtisserie et également le poste de barista.

Je me prépare mentalement à la charge de travail supplémentaire et m'équipe rapidement pour assumer mes nouvelles responsabilités. Je me retrouve à jongler entre l'accueil des clients à la caisse, la préparation des pâtisseries et la confection de délicieux cafés en tant que barista.

Alors que je m'adapte à mon nouveau rôle de barista, je me concentre sur l'art de préparer le café avec précision et passion. Je sélectionne les grains, les mouds avec soin et les infuse pour obtenir des arômes riches et équilibrés. Je m'efforce de satisfaire les papilles des clients en leur offrant des boissons savoureuses et bien présentées.

En même temps, je continue de m'occuper de la caisse, encaissant les paiements avec efficacité et en fournissant un service client attentionné. Je veille également à ce que les pâtisseries soient préparées avec soin, en respectant les recettes et en les décorant de manière attrayante.

Au fur et à mesure que je jongle entre les différents postes, je réalise que je suis capable de gérer plusieurs tâches simultanément. Cette expérience me permet de développer mes compétences en multitâche et de découvrir de nouvelles facettes de mes talents.

Joe joue la musique dans la radio ce qui ambiance moi et mes collègues qui dansent n'importe comment.

Quelques dizaines de minutes plus tard, la musique "Instant Crush" de Daft Punk ft Julian Casablancas commence à résonner dans le café. Joe, mon collègue passionné de musique, a pris le contrôle de la radio et a choisi cette chanson pour créer une ambiance festive.

Dès les premières notes, l'énergie du café change complètement. La mélodie entraînante et les rythmes entraînants de "Instant Crush" envahissent l'espace, créant une atmosphère électrique. Mes collègues et moi-même ne pouvons résister à l'appel de la musique et nous laissons emporter par le rythme.

Sans se soucier de notre coordination ou de notre talent en danse, nous nous lançons tous dans une danse spontanée. Certains d'entre nous font des mouvements de danse maladroits, d'autres se déhanchent avec grâce, et certains laissent simplement leur corps bouger au gré de la musique.

C'est un véritable spectacle de danse chaotique et joyeuse. Nous rions, nous nous amusons et nous nous soutenons mutuellement dans nos folies improvisées. Les clients, d'abord surpris, se laissent également entraîner par l'ambiance et certains se joignent même à nous sur la piste de danse improvisée.

Malgré ma concentration sur les douceurs que je prépare, je ne peux m'empêcher de bouger au rythme de la musique. J'ajoute une touche de danse à mes gestes de pâtissier, en harmonie avec la mélodie envoûtante.

Les clients, d'abord surpris par notre soudaine explosion de danse, ne tardent pas à se laisser entraîner dans cette ambiance joyeuse. Certains d'entre eux abandonnent leurs tables pour se joindre à nous sur la piste de danse improvisée. Les rires et les sourires remplissent l'air alors que nous partageons ce moment de pure exubérance.

Malgré l'agitation de la danse, je reste concentré sur ma tâche de pâtissier. Je m'assure que les gâteaux et les pâtisseries sortent du four à la perfection, tout en me laissant emporter par l'ambiance festive. Mes collègues me soutiennent, gardant un œil sur mon travail pendant que je m'accorde quelques instants pour me déhancher.

La danse et la pâtisserie se mélangent harmonieusement, créant une symphonie de saveurs et de mouvements.

- Irina ?

Je m'arrête d'un coup et reconnais la voix de Charles.

- Charles..., dis-je doucement en m'approchant.

Une vague d'émotions me submerge alors que nous nous retrouvons face à face, séparés par la limite de la caisse. Discrètement, je lui passe un cupcake. Charles sourit en l'attrapant subtilement.

- Tu voulais juste venir au café pour passer du temps avec tes potes ou juste tu voulais me voir ? je demande avec un sourire malicieux.

Charles laisse échapper un rire malicieux.

- Eh bien, je dois avouer que mes amis m'ont convaincu de venir ici, mais je ne peux pas nier que l'idée de te revoir était également très tentante. Tu sais, ils étaient tous curieux de savoir si nous avions encore cette étincelle entre nous.

Je souris en le regardant, appréciant son honnêteté et son humour.

- Alors, tu admets que tu es venu ici pour moi ? Je me sens flattée.

-Tu devrais l'être. Après tout, tu es la personne la plus talentueuse et la plus charmante que je connaisse. Comment pourrais-je résister à l'occasion de te revoir ?

Nous rions tous les deux. Le rire se mêle à une légère tension alors que Charles prend discrètement ma main dans la sienne. Nos doigts s'entrelacent, créant une connexion délicate mais significative. Je baisse la tête, un sourire timide aux lèvres.

- Je t'attendrai, déclare Charles.

- Tu ne vas pas m'attendre jusqu'à ce soir quand même ? je demande avec amusement.

- Je le ferai..., répond-il d'un ton assuré.

Un doux frisson parcourt mon corps lorsque Charles caresse délicatement la paume de ma main. Les battements de mon cœur s'accélèrent.

- D'accord, d'accord..., dis-je avec un sourire radieux.

Alors que Charles rejoint son groupe d'amis avec un sourire radieux, je reste là, le regard fixé sur lui. Ma collègue me donne un coup de coude.

-Bah alors, la petite pâtissière craque sur le Monégasque le plus désiré du monde ?

Je ris doucement en entendant les taquineries de ma collègue Léa. Elle est connue pour son sens de l'humour et son esprit espiègle.

- Oh, arrête tes bêtises, Léa. Ce n'est rien de sérieux, juste une conversation agréable.

Léa me lance un regard malicieux.

- Je te connais, Irina. Je peux voir l'éclat dans tes yeux quand tu parles de lui. Ne me dis pas que tu n'as pas un petit faible pour lui.

Je rougis légèrement, ne pouvant nier complètement l'attraction que je ressens pour Charles.

- Eh bien, peut-être qu'il y a quelque chose... Mais nous venons à peine de commencer à nous connaître, alors ne tire pas de conclusions hâtives.

Léa me donne une tape amicale sur l'épaule.

- Ne t'inquiète pas, Irina. Je suis là pour te soutenir et te taquiner un peu. Si tu es heureuse, c'est tout ce qui compte.

Son soutien me réconforte, et je suis reconnaissante d'avoir une amie aussi compréhensive et encourageante.

- Merci, Léa. Tu es géniale.

Nous continuons à discuter et à rire, partageant des moments de complicité comme toujours.

Nous continuons à travailler avec diligence, tout en prenant le temps de partager des moments de complicité entre les clients. Léa et moi échangeons des regards complices de temps en temps, sachant que quelque chose de spécial se passe dans ma vie.

Pendant que je m'occupe des clients, j'aperçois Charles de l'autre côté de la salle. Son regard croise le mien et il esquisse un sourire chaleureux, confirmant ainsi notre connexion grandissante.

Le reste de la journée se déroule dans une ambiance animée et joyeuse. Les discussions avec les clients sont agréables, et je me sens portée par l'excitation de cette nouvelle étape avec Charles.

Après avoir terminé notre travail, Léa et moi prenons une pause bien méritée dans notre coin préféré du café. Nous nous asseyons autour d'une tasse de café fumant, partageant nos pensées et nos rêves.

- Alors, Irina, comment ça se passe avec Charles ? Raconte-moi tout ! demande Léa avec un sourire curieux.

Je souris, sentant mon cœur s'emballer à l'évocation de son nom. Je lui raconte tout en détails, partageant les moments passés ensemble et l'alchimie grandissante entre nous.

Alors que nous parlions, Charles me fait un signe de la main pour que je le rejoigne à sa table. Surprise par ce geste inattendu, je regarde Léa avec étonnement.

- Oh, euh, excuse-moi, Léa. Il semblerait que Charles veuille me parler. Je reviens tout de suite.

Léa sourit malicieusement et me pousse légèrement en direction de Charles.

- Allez, vas-y, ne le laisse pas en plan ! Je veux entendre tous les détails plus tard.

Je lui lance un regard complice avant de me diriger vers la table de Charles, le cœur battant d'excitation.

Je ris doucement et me dirige vers la table de Charles, mon cœur battant la chamade. Alors que je m'approche, il me fait signe de m'asseoir à côté de lui. Je m'assois à côté de Charles.

- Tu vas vraiment m'attendre jusqu'au soir ? Tu ne t'ennuies pas déjà comme ça ? demandai-je avec un sourire taquin.

Il sourit chaleureusement et secoue la tête.

- Non, pas du tout, Irina. Je ne m'ennuie jamais en ta compagnie. Au contraire, chaque moment passé avec toi est précieux pour moi. Je voulais juste te voir et passer du temps ensemble, même si c'est pendant une courte pause.

Son sourire me fait fondre, et je sens mon cœur s'emballer à ses paroles.

- C'est gentil de ta part, Charles. J'apprécie vraiment cette attention. Tu sais, moi non plus, je ne m'ennuie pas du tout avec toi. Chaque instant est spécial et je suis reconnaissante de te connaître.

Nous échangeons un regard complice, savourant l'instant présent et l'excitation qui grandit entre nous.

Nous continuons à discuter, partageant des rires et des conversations profondes. Le temps semble s'écouler rapidement, et avant même de le réaliser, il est temps de retourner travailler.

Je décide de me lever car ma pause est déjà terminée. Cependant, Charles m'empêche de me lever en posant doucement sa main sur la mienne. Surpris par son empressement à me retenir, je m'assois à nouveau, curieuse de savoir ce qu'il souhaite me dire.

- Charles, que se passe-t-il ? Pourquoi veux-tu que je reste assise ? demandai-je, légèrement perplexe.

Il sourit doucement, ses yeux pétillant d'une lueur de détermination.

- Irina, tu as oublié de t'attacher les cheveux, me dit-il en pointant mes cheveux libres.

Je me rends compte que mes cheveux ne sont pas attachés et je fronce les sourcils légèrement.

- Oh...

Alors que je m'apprête à rassembler mes cheveux, mon élastique s'échappe de mes mains et se casse. Je regarde avec déception l'élastique brisé dans mes mains, mes cheveux retombant librement sur mes épaules.

- Oh non, mon élastique vient de se briser. Je n'en ai pas d'autre sur moi, soupirai-je.

Charles passe doucement sa main dans ses cheveux avec un sourire complice.

- Ne t'en fais pas, Irina. J'ai une idée. Laisse-moi t'aider.

Il se lève de sa chaise et se dirige vers son sac, cherchant quelque chose à l'intérieur. Finalement, il revient avec un élastique supplémentaire à la main.

- Tiens, utilise celui-ci. Je l'ai toujours sur moi au cas où, me dit-il en me tendant l'élastique.

Je prends l'élastique, touchée par son geste attentionné.

- Merci, Charles. C'est vraiment gentil de ta part de m'aider. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Charles sourit et s'approche de moi, me tendant une main pour rassembler mes cheveux.

- Permets-moi de t'aider à attacher tes cheveux, Irina.

Je souris timidement et acquiesce, laissant doucement mes cheveux reposer dans sa paume. Ses mains se glissent avec douceur dans mes cheveux, les rassemblant habilement en une queue de cheval.

Je laisse Charles se mettre devant moi pour arranger mes cheveux, un sourire complice étirant nos lèvres. Il prend son temps, ses mains glissant avec douceur et habileté dans mes cheveux, les rassemblant en une queue de cheval soignée.

- Merci, Charles. Tu es vraiment doué avec les cheveux, lui dis-je, reconnaissante.

Il rit légèrement, ses yeux pétillant de malice.

- Eh bien, je dois avouer que j'ai hérité de peu d'expérience de ma maman, mais c'est la seule chose que je sais faire, plaisante-t-il.

Il continue d'arranger mes cheveux avec soin.

- Tu n'es pas obligé...

- Chut..., me coupe-t-il en posant son pouce sur mes lèvres.

Je suis surprise par ce geste inattendu de Charles, et mon cœur s'emballe légèrement. Son regard pétillant se verrouille avec le mien, et le contact de son pouce sur mes lèvres crée une sensation électrique dans tout mon être.

- Si je commence quelque chose, je dois le terminer jusqu'au bout, Irina... Je me sens obligé, car je ne veux pas que tu ressembles à une folle tout droit sortie d'un hôpital psychiatrique, dit-il avec un sourire taquin.

Je commence à rire de la remarque de Charles.

- Tu es vraiment incorrigible, Charles !

Il rejoint mon rire, l'atmosphère se détendant immédiatement. Son regard taquin rencontre le mien, et nous partageons un moment de complicité et de légèreté.

- Mais, Charles ?! m'exclamai-je.

- J'ai pas fini... hahahaha, répond-il en continuant de jouer avec mes cheveux, feignant de ne pas avoir terminé.

- Charles, tu es vraiment insupportable ! Je ne peux pas croire que tu me laisses ainsi, à moitié coiffée !

- Eh bien, ma chère Irina, il semblerait que tu doives me supplier pour que je termine ce que j'ai commencé, réplique-t-il avec malice.

- Oh, vraiment ? Dans ce cas...

Je lui adresse un regard espiègle et fais mine de m'en aller, prétendant être offensée par son jeu.

- Attends, attends ! Je plaisantais, ne t'en vas pas ! s'exclame-t-il rapidement.

Il me rattrape rapidement et me tire doucement vers lui en m'enlaçant, un sourire malicieux sur le visage.

- Tu sais que je ne peux pas résister à ton charme. Allons, laisse-moi terminer, dit-il d'une voix douce.

Je ressens mon cœur s'emballer alors que Charles m'enlace tendrement. Son sourire malicieux et ses yeux pétillants me font fondre.

Je lui lance un regard faussement méfiant, mais je finis par céder, sachant que c'est une plaisanterie inoffensive.

- D'accord, d'accord. Mais fais vite, je ne peux pas rester ici éternellement, lui dis-je en roulant des yeux.

Charles rit alors que je lui adresse un regard ironique.

- Tu m'aimes pas ? me taquine-t-il.

- Hahaha, répondis-je sarcastiquement.

Il achève de m'arranger les cheveux avec soin, et je ne peux m'empêcher de me sentir reconnaissante pour son attention. Mon rire s'estompe peu à peu, mais un sourire sincère reste accroché à mes lèvres.

- Merci, Charles. Tu es vraiment doué pour cela, lui dis-je avec sincérité.

- C'est un plaisir de prendre soin de toi, Irina. Je veux toujours que tu te sentes bien et belle, répond-il avec douceur.

Son regard bienveillant me fait fondre un peu plus. Il a cette capacité à me faire sentir spéciale, même dans les moments les plus simples.

Mon rire timide se mêle à la légèreté de l'instant, alors que Charles pince doucement ma joue avec affection. Je sens une chaleur agréable se répandre en moi, et je lui adresse un regard complice.

- Charles, tu sais toujours comment me faire sourire. Même les gestes les plus simples deviennent spéciaux quand tu es là.

- C'est parce que tu es spéciale, me répond-il doucement.

Cependant, notre moment de complicité est interrompu par une voix familière, celle de Sophie. Mon humeur chute brusquement.

- Je n'ai pas envie de me faire virer, alors je dois y aller..., lui dis-je avec regret.

Charles me regarde avec compréhension.

J'enlève la main de Charles sur ma joue et je retourne à mon poste. Je vois que tout mes collègues ont perdu la bonne humeur au retour de Sophie, surtout moi. Je remarque que même Jean, d'habitude si enjoué, baisse le volume de la musique et finit par couper la radio.

La souffrance et la douleur va reprendre...

Je suis frappée par une vague de tristesse et de douleur en remarquant Sophie s'approcher de Charles. Mon cœur se serre en anticipant ce qui va suivre. La présence de Sophie a toujours été source de tension et de souffrance pour moi, et je crains que cela ne se répète une fois de plus.

Sophie se tient à côté de Charles, lui adressant un sourire trop aimable pour être sincère. Mon estomac se noue, et je suis submergée par une sensation d'impuissance.

Je les observe s'éloigner, mon cœur lourd de tristesse et de jalousie. Je me sens déchirée entre le désir de préserver notre amitié et la douleur de voir Charles s'éloigner avec Sophie.

Jean, qui a également remarqué la situation, s'approche de moi avec une expression compatissante.

- Je suis désolé, Irina. Je sais à quel point la présence de Sophie te fait souffrir.

Je lui adresse un sourire triste, appréciant son soutien.

- Merci, Jean...

Nous reprenons nos activités professionnelles, mais mon esprit est préoccupé par la scène avec Charles et Sophie. Je me demande ce qu'ils se disent, si cela aura un impact sur notre amitié. Malgré mes efforts pour rester concentrée, mes pensées sont constamment ramenées à cette situation déchirante.

La journée se termine finalement, et devinez qui m'a convoquée dans son bureau... Sophie, super...

Je me dirige vers son bureau, essayant de garder mon calme malgré mes sentiments mitigés.

Une fois à l'intérieur, Sophie fixe son regard froid sur moi, accentuant mon malaise.

Elle ne passe pas par 4 chemin. elle me balance un gros livre lourd sur mon visage.
Je suis choquée lorsque Sophie lance un livre lourd sur mon visage sans aucune provocation. La douleur me traverse le visage, et je reste immobile, incrédule face à cette agression physique inattendue. Sophie commence alors à crier et à me blâmer sans que je comprenne vraiment pourquoi.

- Tu es complètement incapable ! Je ne peux pas croire que je doive travailler avec quelqu'un d'aussi incompétent que toi ! Tu es un fardeau pour l'équipe ! hurle-t-elle.

Mes yeux s'emplissent de larmes de douleur et de confusion, mais je refuse de lui donner la satisfaction de me voir céder devant elle.

Sophie me fixe avec mépris, sa colère ne montrant aucun signe de diminution.

- Tu es faible et inefficace, et tu ne devrais même pas être ici. Je vais m'assurer que tu le regrettes, crache-t-elle avec haine.

Je sens une montée d'indignation en moi, mais avant que je puisse répliquer, Sophie continue à me harceler.

- Je t'avais dit quoi la dernière fois, hein ?! Donc toi, tu oses te coller à Charles ?! rugit-elle.

Soudain, je suis sous le choc lorsque la tasse lancée par Sophie me frappe violemment le visage. La douleur est intense et je sens le liquide chaud se répandre sur ma peau. Je suis étourdie, à la fois physiquement et émotionnellement, par cette agression soudaine.

Sophie, avec un sourire sadique, me fixe avec mépris.

- Voilà ce qui arrive quand on me défie. Tu ne devrais pas te mêler de choses qui ne te regardent pas, crachote-t-elle d'un ton méprisant.

Je peine à reprendre mes esprits, mes yeux remplis de larmes de douleur et de frustration. Je suis bouleversée par cette attaque gratuite.

Je suis encore sous le choc de la tasse qui a frappé mon visage lorsque Sophie s'approche de moi, déchaînée par sa rage. Elle continue à me crier dessus, ses paroles emplies de mépris et de colère. Je tente de me relever, mais avant que je puisse réagir, Sophie pousse violemment la chaise sur laquelle j'étais assise.

La chaise bascule et je me retrouve projetée au sol, déséquilibrée par l'impact. Je sens une douleur aiguë dans ma hanche et ma cheville. Les larmes coulent sur mon visage, mélangeant la douleur physique à ma détresse émotionnelle.

Sophie se tient au-dessus de moi, me regardant avec un sourire satisfait.

- Tu vois ce qui arrive quand on s'approche de Charles ? me lance-t-elle d'un ton méprisant.

Je lutte pour me relever, malgré la douleur et la peur qui me submergent. Cependant, Sophie s'approche rapidement et me saisit brutalement par le col, me forçant à rester à terre. Son visage est empreint d'une satisfaction malsaine, et je sens sa prise serrée sur moi.

- Tu ne comprends vraiment pas, n'est-ce pas ? Charles est à moi, et personne d'autre ne devrait oser s'en approcher. Tu vas le regretter, je te le promets, déclare-t-elle d'un ton menaçant.

Mes pensées se bousculent, mais je refuse de céder à sa volonté de me rabaisser. Je rassemble mon courage et la fixe droit dans les yeux, essayant de garder ma voix calme malgré l'adrénaline qui parcourt mon corps.

- Sophie, tu te trompes complètement. Personne n'appartient à personne, lui dis-je d'une voix ferme.

Sophie resserre sa prise, accentuant ma douleur et me coupant momentanément le souffle.

- Crois-moi, tu ne sais pas à quel point je peux être cruelle. Tu ferais mieux de te taire et de rester à ta place, réplique-t-elle avec un sourire sadique.

Je sens la colère monter en moi, mais je me rappelle que répondre à la violence par la violence ne fera qu'aggraver la situation. Je cherche une issue, une solution pour me sortir de cette situation abusive.

- Cela ne mènera nulle part, Sophie. La violence ne résout rien. Nous devrions chercher un moyen de régler nos différends de manière civilisée, lui dis-je d'une voix calme mais déterminée.

Sophie lâche finalement sa prise, me laissant respirer à nouveau. Son regard empreint de rage me fixe intensément.

- C'est loin d'être fini, crois-moi. Tu vas le payer, lance-t-elle d'un ton menaçant.

À suivre...

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