BALLERINA

Von freeasart

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Angelina Carter et Hayden Reed n'ont en apparence rien en commun, si ce n'est une détermination farouche à ré... Mehr

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Von freeasart




– A –

La porte de la suite s'entrouvre sur un groupe de quatre personnes et Monsieur Bleu Acier ajuste son masque d'homme d'affaires impitoyable avec une rapidité déconcertante. Je constate qu'il ne répond plus seulement au nom de Hayden, mais également à celui de Monsieur Bleu Acier dans mon esprit. Cependant, je choisis de ne pas m'attarder sur ce détail et me concentre sur l'instant présent.

— Maître Yamamoto, fait-il alors que sa main s'élance avec détermination en direction de la femme magnifique qui guide le groupe. Et vous devez être Philippe, je présume ?

Bien qu'il n'ait pas affiché de sourire non plus avec son avocate, la subtile distinction dans son ton est manifeste. Le froncement de sourcils de Philippe révèle clairement qu'il a perçu cette différence.

— Enchanté, Monsieur Reed.

Philippe semble hésiter sur la marche à suivre et reste figé sur le palier. Monsieur Bleu Acier ne lui facilite pas la tâche et maintient un silence pesant.

— Voici Franck, notre responsable de la sécurité ainsi que Maya, la responsable d'équipe.

— Enchanté, Franck, responsable de la sécurité, et Maya, responsable d'équipe, réplique Hayden d'une voix serrée en prenant soin de souligner désobligeamment le statut professionnel de chacun.

— Mademoiselle Reed, me salue le directeur de l'hôtel.

Monsieur Bleu Acier ne se donne même pas la peine de le corriger. Timidement, je tends la main, consciente que ni lui ni ses employés présents n'ont orchestré le photoshoot de ce matin. Monsieur Bleu Acier se retire pour les laisser entrer et lorsqu'il referme la porte derrière eux, je remarque que les jointures de sa main blanchissent sous la pression qu'il exerce sur la poignée. Instinctivement, je pose la mienne dessus, comme il l'a fait un moment plus tôt avec moi. Dans le regard en coin qu'il me jette, il n'y a aucune chaleur, aucune douceur et même si je sais que c'est le masque qu'il a décidé de porter pour cette entrevue, j'en ai des frissons.

Nous nous dirigeons vers le petit salon et prenons place de manière solennelle autour d'une table. Monsieur Bleu Acier se positionne à ma droite, Maître Yamamoto à ma gauche et les représentants de l'hôtel en face de nous. Son avocate se présente et elle m'impressionne d'emblée. Malgré son air sympathique, elle semble prête à en découdre avec le monde entier. Pourtant, ce n'est pas elle, mais son patron qui lance les hostilités sans préambule.

— Je veux un nom.

S'il y a bien une qualité qu'on peut lui reconnaître, c'est celle de savoir entrer directement dans le vif du sujet.

— Monsieur Reed, vous comprenez bien que pour la sécurité de nos employés, nous ne pouvons pas vous dévoiler ce genre d'informations, déclare Franck d'une voix résolue.

— Épargnez-moi vos discours sur la sécurité après ce qui vient de se passer et par-dessus tout, ne me forcez pas à me répéter.

— Les enregistrements ne permettent pas une identification formelle de l'employé en question. Nous ne pouvons pas vous fournir son nom tant que nous ne sommes pas certains à cent pour cent, tente Philippe.

— Et puis même ! Nous ne jetterons pas l'un de nos employés sous un bus ! s'emporte Franck.

Monsieur Bleu Acier reste imperturbable et reprend la parole avec une fermeté accrue.

— Voici Mademoiselle Carter, dont je vous donne volontiers le nom puisqu'il a déjà été jeté sous ce même bus.

Un silence glacial s'installe dans la pièce avant que Franck ne revienne à la charge.

— Que vous soyez ébranlé par cette histoire est une chose, que vous tentiez de déclencher une vendetta contre tout le monde en est une autre.

— En ce qui concerne la vendetta, c'est à moi qu'il faudra vous adresser, car c'est moi qui la mènerai, s'immisce Maître Yamamoto. Ce n'est pas mon client qui détruira cet hôtel et sa réputation, mais bel et bien moi, déclare-t-elle avec un sourire délibérément provocateur.

Le sang-froid de Maître Yamamoto me déstabilise et je suis presque jalouse de l'aplomb et de l'assurance phénoménale dont elle fait preuve. Je comprends aisément pourquoi Hayden a choisi de faire appel à elle malgré la tribu d'avocats qu'il a à sa disposition.

— Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous assister au maximum, croyez-le, Monsieur Reed. Nous sommes sincèrement prêts à coopérer pleinement, mais nos règles en matière de confidentialité... essaie cette fois-ci de justifier Philippe.

Maître Yamamoto tend un téléphone à Monsieur Bleu Acier qui l'accepte sans même demander à qui il a affaire. Quelque chose me dit qu'il a déplacé subtilement un pion sur l'échiquier bien avant cette rencontre.

— Fais le nécessaire Alan.

Le visage de Philippe perd instantanément ses couleurs et il devient blanc comme un linge. Monsieur bleu acier fait glisser le téléphone sur la table et une éternité semble s'écouler avant que Philippe ne le saisisse fébrilement.

— Sentez-vous libre de vous isoler pour plus de... confidentialité, lâche dédaigneusement Hayden.

Philippe se lève si vite que sa chaise tombe à la renverse dans un vacarme assourdissant.

— Putain de connard condescendant, siffle faiblement Franck entre ses dents.

— Franck ! souffle Maya scandalisée.

— Pardon ? lâche Hayden d'une voix plus dangereuse, les yeux étincelants d'une menace latente.

Le responsable de la sécurité serait bien stupide de persister sur cette voie. Et pourtant...

— Gardez vos tentatives d'intimidation pour d'autres. Que vous soyez ami avec Alan Davis et que vous jouiez ou non au golf ensemble le dimanche ne change rien. Nous n'accéderons pas à votre requête. À croire qu'il y a eu mort d'homme ! Ce n'est qu'une photo ! ricane-t-il en feignant l'amusement avec un mépris palpable.

— Promesses.

— Quoi ?

— Le connard condescendant que je suis ne fait que des promesses et il y a une grande différence avec l'intimidation. Par exemple, je vous promets qu'à la fin de cette entrevue, vous n'aurez plus d'emploi.

— Pour qui vous prenez-vous ? Dieu ? crache Franck. Sachez une chose, les petits comiques comme vous défilent constamment dans notre établissement, mais votre argent ne peut pas tout acheter et vous n'êtes personne.

Monsieur Bleu Acier prend le temps de boire une gorgée d'eau avant de lui répondre et son sourire en coin ne me dit rien qui vaille.

— L'amuseur de foule que je suis va donc vous en faire une autre, celle que vous ne trouverez plus aucun poste dans cet état.

Il est grandement temps pour Franck d'arrêter de chatouiller les nerfs de Monsieur Hyde.

— Monsieur Reed, cette situation met tout le monde sous tension, s'interpose Maya. Comme vous l'a dit Philippe, dans le respect des règles en vigueur dans notre établissement, nous ferons de notre mieux pour vous aider.

— Dites-moi, Maya, quel est exactement votre rôle en tant que responsable d'équipe dans un établissement de ce standing ? Dans vos attributions, devez-vous par exemple vous assurer que les employés portant votre uniforme connaissent et respectent scrupuleusement votre règlement en matière de confidentialité ? Est-ce votre mission de garantir que, lorsqu'ils pénètrent dans les suites de vos clients, ils préservent leur vie privée ? Ou, peut-être, votre rôle crucial se situe-t-il davantage dans la surveillance assidue de l'accès restreint à cet étage, réservé à un personnel trié normalement sur le volet ? Je ne voudrais pas mal interpréter votre rôle, mais je suis certain que vous allez m'éclairer avec votre expertise incontestable, n'est-ce pas ? conclut-il en agrémentant ses paroles d'un sourire ironique.

Par pitié, ne dis rien! Maya, visiblement bien plus maligne que son collègue, se contente de ravaler péniblement sa salive en baissant les yeux. Le rouge qui s'empare de ses joues s'étend jusqu'à la naissance de son cou et je n'aimerais pas être à sa place. Le silence retombe jusqu'au retour de Philippe qui réapparaît avec un teint encore plus blême qu'avant son départ.

— Tommy Miller, déclare-t-il simplement en posant le téléphone devant Monsieur Bleu Acier.

J'entends Maître Yamamoto pianoter rapidement sur son ordinateur.

— Puisque vous y êtes, j'ai deux promesses à honorer, lâche Hayden sans détourner son regard de Franck.

— Le mail est déjà dans la boîte de réception de Monsieur Davis, lui répond son avocate.

Franck se lève brusquement, prêt à fondre sur Monsieur Bleu Acier, mais Philippe, qui ne semble rien comprendre à ce qui se passe, intervient avec l'aide de Maya.

— Qu'est-ce qui vous prend Franck ? s'indigne-t-il.

— Avant de riposter, vous devriez peut-être songer à mesurer vos propos cette fois-ci, raille Hayden.

— Vous jetez en pâture un employé à un enfoiré prétentieux friqué ? se déchaîne Franck en essayant de se défaire de l'étreinte qui le retient.

— Vous avez perdu la tête ! s'emporte Philippe.

Hayden se lève à son tour et les domine de sa grande stature malgré la distance qui les sépare.

— Je pense sincèrement que vous devriez quitter cette suite. Ma patience a des limites et vous les avez franchi depuis un bon moment.

— Ça ne s'arrêtera pas là ! vocifère Franck tandis que Maya le pousse sans ménagement vers la porte.

— Je suis certain qu'Alan appréciera énormément d'apprendre comment son directeur gère son hôtel et surtout la façon irrespectueuse dont ses employés traitent ses clients.

— Monsieur Reed, je suis mortifié par tout ceci, je suis confus... je ne sais pas quoi dire. Je suis profondément navré, s'excuse piteusement Philippe.

Franck se dégage d'un coup d'épaule et quitte rageusement la suite. Philippe et Maya le suivent de près et même de là où je me tiens, je perçois la haine qui émane de tous les pores de son corps. Le trio se regroupe devant les ascenseurs, attendant qu'une cabine mette fin à leur supplice.

— Franck, l'interpelle Hayden d'une voix bien trop calme.

Lorsqu'il tourne la tête dans notre direction, Monsieur Bleu Acier l'achève.

— Pour votre gouverne, je ne joue pas au golf le dimanche et je n'ai pas d'amis. Vous voulez connaître la raison ? C'est parce que je suis bien trop occupé à bâtir et à entretenir la fortune démesurée qui me permet d'investir et de prêter des sommes considérables d'argent aux personnes utiles.

Hayden referme la porte sans lui laisser le loisir de répondre et je m'autorise enfin à soupirer. L'atmosphère dans la suite reste chargée de tension, mais je prends quelques instants pour respirer et calmer les battements de mon cœur. Jamais je n'aurais cru qu'un bras de fer serait lancé durant cette conversation et cela a été épuisant à observer. Je n'imaginais pas que quelqu'un finirait sans emploi après cette discussion et même si Frank l'a cherché en réalité, je ne peux m'empêcher de penser que tout ceci est encore une fois de ma faute.

— J'aurais dû être plus vigilante, je lâche à voix haute.

Le froncement de sourcil de Hayden me pousse à clarifier ma pensée.

— J'aurais dû prêter plus attention au garçon d'étage. Ou mieux, je n'aurais pas dû lui ouvrir la porte.

— Mademoiselle Carter, me répond Maître Yamamoto, si vous ne pouvez plus faire confiance au personnel d'un hôtel dans une suite qui est censée garantir votre sécurité, c'est très grave. Ce n'est en rien de votre fait, n'importe qui aurait ouvert la porte. Assurez-vous d'une chose, il payera pour ce cliché jusqu'au dernier centime de ce qu'il lui rapportera.

— J'aimerais aller m'allonger.

Cette phrase me surprend moi-même, mais je réalise que j'ai besoin de retrouver le calme. La nuit dernière, je n'ai presque pas dormi et depuis mon réveil, tout s'est précipité. Je suis tellement tendue que la douleur dans mon épaule est maintenant insupportable.

— Tu te sens mal ? s'inquiète Hayden.

— J'ai simplement envie d'être seule un moment.

— Monsieur Reed, nous avons des choses à régler ensemble. C'est l'occasion parfaite pour laisser Mademoiselle Carter se reposer un peu.

Hayden semble hésiter un instant avant de consentir à suivre son avocate. Une fois seule, je ressens un mélange de soulagement et de déception. L'ampleur des événements me submerge de nouveau et sans crier gare, je fonds en larmes.





🖋️ Prochain chapitre, ce vendredi à 18h30.

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