One to one

By cactusdoux

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Mia est en cavale. Elle quitte la cage dorée dans laquelle elle a toujours vécu, après avoir découvert ce qu'... More

Prologue
One
Two
Three
Four
Five
Six
Seven
Eight
Nine
Ten
Eleven
Twelve
Thirteen
Fourteen
Fifteen
Sixteen
Seventeen
Eighteen
Poste éphémère
Nineteen
Twenty
Twenty-one
Twenty-two
Twenty-three
Twenty-four
Twenty five
Twenty-six
Twenty-eight
Twenty-nine
Thirty
Thirty-one
Thirty two
Thirty three
Thirty four
Thirty five
Thirty six
Thirty seven
Thirty eight
Thirty nine
Fourty
Fourty one
Fourty two
Fourty three
Fourty four
Fourty five
Epilogue

Twenty-seven

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By cactusdoux


Lui

Hier soir, j'y pense encore et constamment, gardant la certitude qu'elle aussi avait apprécié ce contact fou. Je le sais. Je l'ai lu. Je l'ai perçu la déception dans ses putains de yeux noisettes quand je l'ai laissé sur la parking sous terrain. Mais je regrette pas de l'avoir arraché du Palermo. Luis l'aurait foutu dans son pieux plein de punaise de lit. Ce charo. Elle mérite mieux que Luis. Mieux que Romario...

Pourtant quand je suis rentré à l'appart tard dans la nuit, après avoir régler une affaire merdique pour le CS, c'est elle qui obnubilait mes pensées. Et j'aurai aimé qu'elle quitte mon esprit. J'ai gardé en tête ses lèvres pulpeuses, priant pour les gouter une nouvelle fois...

Je me suis imaginé pousser la porte de sa chambre, l'observer puis m'allonger près d'elle. La blottir contre moi, sentir son parfum, enfouir mon visage dans ses cheveux libérés et étalés sur l'oreiller. Voilà ce qui m'a rendu fou une bonne partie de la nuit. Complètement dingue.

Mais je l'ai pas approché. Ni le soir, ni à son réveil. Je me suis contenu. C'est pas que je manque de cran. C'est que... Je suis en train de piger ce qui risque de se passer.

Mia est capable de me faire flancher. Je veux pas avoir un autre genoux à terre devant une femme. Je veux plus.

Quelle merde ! Si je la laisse fissurer cette carapace solide, si je la laisse infiltrer mon coeur mort... Comment pourrai-je la laisser partir après ça, hein?

La squatteuse a passé la journée chez Apoline. J'ai du mal à comprendre comment elles sont devenues amies ces deux là. Le jour et la nuit. Elles n'ont aucun point en commun. Encore une chose que je comprend pas chez elle. Elle m'intrigue...me fascine, bien malgré elle.

J'inspecte la montre en argent entourant mon poignet, il est dix-neuf, quand elle pousse la porte de l'appartement. Lino se précipite vers moi alors que je suis affalé sur le canapé.
Aujourd'hui, je me suis mis en off. Les merdes du CS me chauffent l'esprit ces derniers temps. Je reconnais que ça m'a fait du bien de rien foutre de la journée. Ça m'arrive jamais.

La squatteuse s'arrête devant le canapé, elle me fait un signe avec la main. A quoi elle joue? Je peux pas m'empêcher de fixer son corps, son visage, et ce foutu sourire qu'elle m'adresse.

Elle finit par se diriger vers sa chambre, sans refermer entièrement la porte. Je l'entend ouvrir les zips de ses ses bagages, puis les refermer. Je fronce les sourcils en me demandant ce qu'elle doit faire.

— C'était bien avec les gonzesses? Questionné-je mon chien alors qu'il a sa tête sur ma cuisse.

Je lui caresse le museau et puis, elle réapparait, un sac entre les mains. Elle s'immobilise une nouvelle fois devant moi. Qu'est-ce qu'elle fout?

— Je... je passe la nuit chez Oni, explique t-elle en plantant ses yeux dans les miens.

Pourquoi faire?

— Je reviendrai demain... ajoute t-elle comme si j'étais son père.

Savoir qu'elle passera pas la nuit chez moi, me fait monter les nerfs. Je me sens incapable de me la boucler alors que je sais que je le devrais.

— C'est pas un moulin ici, pesté-je malgré moi.

Elle écarquille ses yeux marrons, visiblement surprise de constater que je le prend mal.

— Je...comprend pas, grimace t-elle sans me lâcher du regard.

Je me lève en repoussant Lino, j'avance vers elle.

— J'ai pourtant été clair. Tu viens, tu pars. Tu t'es cru ou?

Je la vois baisser la tête quelques instants.

— Je comprend pas ce qui te contrarie Ezequiel ! s'affirme t-elle en me fixant avec plus de force.

Je déglutis devant ce visage dans lequel je ne décèle que de la pureté.

— Ma présence... Tu la tolères difficilement. Alors si je m'absente un peu... En quoi cela est-il un problème? Dis le moi.

Sa détermination à me faire parler me fait perdre l'avantage, un instant. Elle est tellement belle.

Dis le moi, Ezequiel ! Insiste t-elle en prononçant mon prénom.

— Ta présence est plus pesante qu'un canon sur ma tempe, déblatéré-je.

Son regard brillant s'abaisse légèrement, elle fixe un peu aléatoirement dans l'appartement, avec cette mine pensive.

Je l'observe. Sans me reculer. Ni ajouter un mot de plus. Je la contemple. En réalisant que son départ m'affectera qu'importe l'issue de notre relation.

A quoi bon...résister?

Mia relève lentement son visage.

— Que veux-tu que je fasse?

Les mots qui sortiront... Je sais qu'ils m'en coûteront. Je ne voulais pas perdre le contrôle. Je ne voulais pas bordel !

Restes.

J'aperçois son menton se retrousser. Encore une mimique qui me fait plonger encore plus profondément.

— Restes à mes cotés... ce soir, précisé-je avec un calme que je ne connais que très rarement.

Un sourire étire ses lèvres. Elle repose son sac sur le sol, avant de croiser ses bras devant elle. Je la fixe encore et toujours.

Et puis je flanche.

Je la saisis par la taille et la plaque contre mon corps puissant et en manque de ses lèvres délicieuses. Mia décroise les bras, hésite un instant pour finir par les enrouler autour de moi. J'adore. Ce baisé est différent que le premier. Il a un goût de je ne sais quoi...

De promesse.

Je prend plaisir à caresser les courbes de son corps. Des courbes voluptueuses et uniquement miennes à ce moment précis. Son petit corps chaud et fragile, qui me fait vibrer comme jamais je n'ai vibré jusqu'alors. Je pète les plombs, clairement.

Je poursuis mon exploration en la débarrassant de son gilet rouge.

— Porte plus jamais ça... déclaré-je en lâchant ses lèvres.

Un éclat de rire s'échappe de sa gorge. Fascination en cours.

— Je l'adore moi, repond t-elle en reculant son visage pour reprendre son souffle.

Cette légère distance me laisse un armère gout d'abandon.

— Approche, imposé-je en l'attirant complètement vers moi.

Son visage entre mes mains, je l'embrasse fougueusement, priant pour que je sois le seul homme à l'avoir embrasser de cette façon.
Vu les rougeurs sur son visage, j'ai l'intuition que c'est le cas.
Je ne veux pas imaginer qu'un autre, ait pu avoir une telle proximité avec.

Je suis galvanisé, alors j'avance en la portant avec un bras. Elle ne pèse presque rien, et la plaquer contre le mur du salon ne met d'aucune difficulté.

Mia pousse un léger crie de surprise en rencontrer la dureté du mur. J'ai un léger moment d'inquiétude en m'imaginant lui avoir fait mal.

C'est bien la première fois, que je ne parviens pas à maitriser un désir aussi intense.

— Ça va?

Elle hoche la tête alors que je la fixe sérieusement. Je caresse ses cheveux, sa joue, son grain de beauté. Je suis devenu accro à cette squatteuse.

— Que m'as tu fais, Caperucita Roja*?

Elle me sourit en refermant ses jolies yeux.

— J'ai poussé la porte de ton appartement. Rien d'autre, répond t-elle avec malice.

Et pas que cette porte.

Me voilà en train de sourire à mon tour. Elle se fige, et lève sa main vers mon visage. Elle caresse ma joue, puis mes lèvres.

— Ton sourire me confirme que tu es humain.

Quoi?! Qu'est-ce qu'elle baragouine encore?

T'avais un doute que je sois autre chose?

— Je peux être honnête?

— Je peux t'en empêcher?

Question question. Elle lève les yeux au ciel.

— La première fois qu'on s'est rencontré, tu m'as braqué avec ton arme.

— Et donc?

Mon insolence semble la piquer. Je vais bien amuser.

— On braque pas les gens quand on les rencontre pour la première fois. Ce sont des choses qui ne se font pas. Tu sais?

— Dormir chez les gens sans y être invité, non plus.

Elle ouvre grand la bouche jusqu'à me laisser entrevoir une partie de ses dents blanches et alignés.

— J'ai été invité... par Julio.

Ce batard. Il m'a foutu dans une merde pas possible.

— Et puis je me suis occupé de Lino, ça devrait te faire plaisir, non?

— Tu sais ce qui me ferait plaisir la tout de suite? lui demandé-je avec ardeur.

Elle s'empourpre entièrement.

— Toi.

Ma réponse l'achève. Elle se mordille les lèvres alors je plonge une nouvelle fois vers elle cette fois ci en la portant complètement. Mia noue ses jambes autour de moi.

Putain ! Elle me rend dingue.

J'avance jusqu'à ma chambre et referme derrière nous en donnant un coup avec mon pied. Elle sursaute légèrement sans se détacher de moi.

Son odeur sucrée n'est qu'une tentation de plus. Je la veux, pour moi. Rien qu'à moi. Tout entière.
Je m'arrête devant mon lit et l'y dépose délicatement. Le regard qu'elle m'adresse à cet instant précis est la plus belle chose qu'elle puisse m'offrir. Je me hisse au dessus d'elle, l'obligeant à s'allonger sur le dos. Elle se laisse faire.

Mia est si petite face à mon mètre quatre-vingt-dix. Comment une si petite chose peut me rendre aussi accro?

— Je te veux, avoué-je sans détour.

Elle ferme les yeux, visiblement intimidée par ma déclaration.

— Dis moi... ajouté-je en attendant une confirmation.

Mia réouvre les yeux, mais ne prononce aucun mot.

— Dis moi si toi aussi, Mia.

Ses yeux noisettes se perdent un peu partout sur mon corps. Je lui fais peur? Elle s'attarde sur les tatouages parcourant mes bras nus.
Et encore elle n'a pas vu ceux sur mon abdomen.

Je finis par m'allonger à coté d'elle en faisant face au plafond.

— Oublie, finis-je par répondre sans aucune animosité.

Hésitante, elle attrape ma main et y attache la sienne. J'inspire, et puis je me relâche totalement. Je dois pas lui en demander trop. Elle s'approche, pose sa tête sur mon épaule. Alors machinalement, avec la main libre qu'il me reste je caresse sa chevelure. Rien de plus que ça.

— Tu sais ce que ça implique tout ça désormais?

— Quoi?

—Je ne pourrais plus accepter qu'un autre homme te tourne autour.

Tu es à moi, tu le sais?

— Personne ne me...

Chut !

— Personne n'osera t'approcher désormais, la coupé-je avec certitude.

Tu es sous ma protection désormais. Qu'un homme t'approche ou te touche, et je l'enverrai six pieds sous terre.

Nous restons quelques instants l'un à coté de l'autre. Je ne lui demande rien de plus, même si j'en crève d'envie.
Sa main parcourt mon avant bras. Elle monte jusqu'à mon épaule, elle relève légèrement mon T -shirt pour y toucher la cicatrice se trouvant sur mon épaule.

Celle que j'ai récolté pour elle.

Elle se hisse sur le ventre, me laissant contempler son visage parfait. Je remarque que son regard est baigné de remord et culpabilité.

— Ça te fait encore mal? demande t-elle en frôlant la plaie presque cicatrisé.

— Non.

Elle se pince les lèvres. J'attrape son visage en coupe et l'attire vers moi pour lui déposer un baisé puissant.

— Je t'ai dit que ça me faisait pas mal.

Mia force un sourire.

— Je suis sincèrement désolée, déclare t-elle en soupirant.

— Pourquoi?

— De t'apporter tant de... chaos.

J'inspire fortement.

— Ma vie entière n'est faite que de chaos, me confié-je bien malgré moi.

Elle est de nouveau dans ses pensées. Et je comprend habilement qu'elle doit essayer vainement de percer mon esprit.

— La vengeance est-elle l'un de tes tourments? élucide t-elle en me surprenant.

Mon visage se crispe. Elle sait?

— Julio t'en a parlé?

— Pas vraiment... juste quelques mots rien de plus.

Cette poucave! Il est pire que Romario.

— Il y a parfois des problèmes qui ne se règlent que de cette façon.

— Par la violence?

— Par le prix du sang, Mia. Une vie pour une vie.

Son visage me montre qu'elle est terrifiée.

— Je ne peux pas croire que ça puisse réparer un coeur.

— Je ne cherche pas à réparer ce qui n'existe plus.

Ses beaux yeux noisettes se plissent, signe qu'elle n'aime pas ma réponse. Qu'elle s'y habitue, je suis comme ça et jamais je ne changerai.

— Et pourquoi ne pas aller de l'avant. Vivre dans le passé... c'est...

Je me redresse à mon tour en la repoussant.

— Epargne moi tes leçons de morale.

— Je ne te fais pas la morale Ezequiel, se précipite t-elle de préciser en m'observant avec détresse.

— Tu ne sais pas ce qui me ronge, tu ne connais pas l'état de mon âme.

— Peut être, mais je sais que tu mérites mieux qu'une vengeance.

— La ferme ! Boucle là Mia ! m'emporté-je sans pouvoir me contrôler.

La jolie brune reste un instant à m'observer. Sans un mot. Sans réaction. Sans même bouger un cil. Et puis c'est yeux incroyables se noient de larmes. Elle déglutit avec dignité en se relevant du lit.

Je lis dans son regard une forme d'humiliation que je lui fais subir sans réellement le vouloir. Elle contourne mon lit, passe proche de moi et se dirige vers la porte.

Elle sort sans m'offrir ni parole, ni rien. Je passe pour le méchant encore une fois. Je déteste ça.

Néanmoins mon égo m'empêche de la retenir, de lui demander de pardonner mon caractère insupportable. Je peux pas dire ça. Je suis Ezequiel, bordel !

Alors je reste dans ma chambre, à ruminer comme un taré, jusqu'à me faire surprendre par le bruit fort de la porte d'entrée qui claque violemment.

— Elle est sérieuse? pesté-je en me précipitant vers le salon.

Plus de trace d'elle. Je tourne en rond quelques instants, avant d'attraper maveste et d'enfiler ma paire de basket.

Le vent froid de cette fin de journée d'automne, me rappelle que je ne porte qu'un t shirt sous ma veste. Je suis Ezequiel mais j'ai pas encore une peau insensible au froid New-yorkais.

La rue est déjà bien sombre, je scrute les alentours desservant mon immeuble. Je met quelques secondes à apercevoir sa silhouette au loin. Elle marche comme une empotée. Elle me gonfle d'être aussi craintive.

Je vais la suivre un moment, même si je sais pertinemment qu'elle ira chez Oni. Je veux qu'elle le fasse en pleine sécurité.
Si il lui arrivait quelque chose, les remords me boufferaient sans nulle doute.

Après une vingtaine de minutes à marcher comme un zombie, elle me surprend en poussant la porte du bar ou bosse Julio.

Elle va pas aller se plaindre chez mon meilleur pote quand même? Je la laisse rentrer. Je patiente quelques minute et puis je pénètre à l'intérieur à mon tour.

Assise au bar, elle a déjà un verre en main. Tandis que Julio lui lance un regard plein de compassion. Lui aussi... Il ne m'aide pas.

Alors que je m'apprête à aller vers elle. Lana débarque et me coupe le chemin. Putain ! Elle me gonfle celle là. Comme si elle en avait encore le droit, elle place ses mains sur mes pectoraux et commence à caresser mon buste. Je bloque ses bras en les immobilisant d'une poigne solide. Elle me sourit cette aguicheuse. Elle est très belle. Elle est même hyper sexy dans sa mini jupe en jean brut.

Mais ça me fait plus rien. Malgré les huit années à la posséder, elle uniquement, désormais Lana ne fait plus partie de mes pensées.

Celle qui les occupe avec entièreté, se trouve quelques mètres derrière, et elle vient de se tourner pour me jeter le regard le plus déçu que je n'ai jamais vu.

Mia se presse de se concentrer à nouveau sur Julio en fixant en face d'elle.

— Qu'est-ce ta Eze? me demande Lana.

Elle me prend la tête. Enlevez la de mon chemin !

— Regardes moi chéri, insiste t-elle en attrapant mon visage en coupe.

— Lana.

Elle m'ignore en se montrant plus tactile avec moi.

— Pas à moi Eze, pas à moi. Je sais que tu m'as encore en tête, susurre t-elle avec l'intention de me faire plier.

— Absolument pas, tranché-je avec dureté.

Lana s'étrangle, et puis se met à rire. Je remarque que Mia quitte son tabouret, les yeux rougis, Julio tente de la retenir mais elle se précipite vers la porte de sortie.

Je ne perd pas une seconde pour repousser Lana et me placer tel un mur devant l'unique femme qui me rend dingue.

Elle se stoppe, relève son visage vers moi. Je sens un couteau dans ma poitrine et je m'en veux de la blesser.

— Laisse moi passer Ezequiel ! peste t-elle comme une écervelée.

Elle me fait sourire. Elle est canon quand elle se fâche.

— Hé petite conne ! Tu parles pas comme ça à Ezé, me défend Lana.

Mais qu'elle dégage ! Qu'est-ce qu'elle fout encore là?

Mia lorgne mon ex petite amie. Elle ne répond rien, et tente de me contourner. Je l'en empêche en attrapant son bras fermement.
Immédiatement elle se débat et me pousse en mobilisant sa maigre force.

Et puis là, c'est l'incompréhension, Lana s'approche et la gifle. Devant moi, devant Julio, devant l'ensemble des mecs présents dans le bar.

Je boue de l'intérieur !

La joue de Mia vire au rouge. Deux larmes coulent sur son visage. S'en est trop, Lana a dépassé les bornes. J'attrape mon ex petite amie par les épaules, en la secouant avec dureté.

— Lève encore une fois la main sur Mia et je te jette en pâture aux mecs du CS, tu m'entends?

— Ezé?! chouine t-elle avec incompréhension.

— Excuse toi, immédiatement ! hurlé-je.

Lana fait non de la tête, alors j'insiste avec fermeté.

— C'est bon ! je vais le faire, souffle t-elle alors que des dizaines de paire d'yeux nous fixent.

Elle finit par avancer vers Mia, le regard furieux.

— Je suis désolée... Je voulais pas te gifler.

Sa voix ne montre aucune forme de remords. Mais je m'en moque, elle sait désormais que je ne tolérerai plus aucune attaque envers Mia.

Je glisse ma main vers celle de la petite brune et l'attire vers moi. Elle se laisse faire.

— S'en prendre à Mia, revient à s'en prendre à moi. Le prochain d'entre vous qui l'atteint recevra le châtiment ultime, m'adressé-je à l'ensemble du bar.

Je ne perçois aucune forme de contradiction. Le message est passé. Qu'il sache tous, que désormais Mia est mienne, sans que cela ne me pose aucun un problème.

*chaperon rouge

Hello :) !

Ça va vous?

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